Lecture assez agréable. L'intrigue, qui se déroule à Stockholm, permet d'aborder des questions de société comme l'intégration des immigrés, pour laquelle la Suède a longtemps été un modèle, mais qui doit désormais affronter une nouvelle donne.La ville de Stockholm est par ailleurs un personnage à part entière ; son évocation, pour qui connaît un peu cette ville, est précise, et suggestive. Les personnages ne sont pas vus de manière manichéenne, et le personnage du tueur professionnel ( dont on connait l'identité dès le début, le suspens n'est pas là, mais plutôt dans l'évolution de ses relations avec l'enquêtrice Christina Vendel) est attachant. L'équipe d'enquêteurs qui gravite autour de Christina est facilement identifiable, chacun a une histoire, nuancée, et est attachante elle aussi. Deux bémols : la traduction, qui m'a laissée perplexe sur certains passages, pas toujours compréhensibles. Et le traitement trop rapide, presque bâclée, et peu vraisemblable, par conséquent, de la façon dont C. Vendel traite le viol dont elle a été victime quelques temps avant, alors que c'est cette question de la résilience qui est mise en avant dans le résumé de l'éditeur.
Commenter  J’apprécie         10
- L'homme de la haute montagne, ça fait biblique.
- J'y ai pensé aussi, dit Irène (...). Une autre chose indique encore qu'il est arabe ou d'Orient.
- Laquelle ?
- C'est qu'ils parlaient français entre eux. Personne d'autre ne parle plus français aujourd'hui. Pas même les Français.
Si l'on reçoit un cadeau par la Poste céleste, on n'a pas à être mesquin ni à avoir mauvaise conscience. Il faut recevoir et remercier.