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EAN : 9782919186242
94 pages
WOMBAT EDITIONS (15/02/2013)
2.5/5   2 notes
Résumé :
" Presqu'une gloire nationale en Flandre, Kamagurka demeure trop peu apprécié d'un public francophone, sans doute trop cartésien. Dans le genre monstrueusement drôle, on n'a pourtant jamais fait mieux. " (Thierry Groensteen) " Kamagurka ne veut pas que je révèle son vrai nom. Il a raison, les infirmiers de l'asile le repéreraient trop vite. " (Yves Frémion)
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un album entier sur l'angoisse de la page blanche, c'est en soi antinomique. de là à être comique…

La jaquette nous apprend que Kamagurka est un dessinateur belge publié dans plusieurs journaux, dont Charlie Hebdo. Je ne le connaissais avant de recevoir ce recueil dans le cadre de la dernière opération Masse Critique. Son dessin, exclusivement en noir et blanc, sauf les deux illustrations de couverture, est minimaliste. Pour être franche, je n'ai pas trouvé ses vignettes agréables à regarder : un gros type, des intérieurs dépouillés, pas ou peu de paysages, avec tout le monde qui tire la tronche...

Bref, pas de quoi se réjouir, même si le but est de faire sourire. Il y a quelques situations cocasses comme l'auteur en panne d'inspiration recevant une tonne de ramettes de papier, ou bien le père réduit à copier les gribouillis de son bébé. Dans d'autres dessins, il faut chercher loin et assez longuement l'analogie avec le titre. La préface jubilatoire de Iegor Gran m'a plus emballée que le reste du livre.

Une découverte, donc, mais pas une révélation. Est-ce dû au dessin ou au sujet ? En tout cas, merci à Babelio et aux éditions Wombat pour cette promenade dans les affres de la page blanche. Croisons les doigts pour cela ne soit pas contagieux : arriverai-je à écrire d'autres chroniques après celle-ci ?
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Né en 1956, Kamagurka (pseudonyme de Luc Zeebroeck) est un auteur de bande dessinée, peintre, humoriste et dessinateur belge flamand. Extrêmement célèbre en Flandres et aux Pays-Bas, il a notamment publié dans The New Yorker, Hara-Kiri (découvert en 1977 par Gébé, alors rédacteur en chef du journal), Charlie Hebdo. Il est aussi le réalisateur de plusieurs séries pour la télévision belge flamande. Outre près de trente albums de bandes dessinées, il a publié des livres pour enfants et deux pièces de théâtre. L'Angoisse de la page blanche, est un recueil de dessins sorti en 2013, dont certains étaient précédemment parus dans Charlie Hebdo en 1994.
Une page, un dessin accompagné d'une courte phrase, chacun illustrant à sa manière, l'anxiété paralysante de l'écrivain confronté à la page blanche, c'est-à-dire au manque d'inspiration. Sur la forme, nous dirons que le dessin est du genre basique, ce qui n'interdit pas qu'il soit expressif grâce à un petit détail qui fait toute la différence comme une goutte de sueur indiquant la peur panique, ou bien un mince bout de langue signifiant que le personnage s'applique à bien faire.
Soyons honnête, on ne rit pas toujours immédiatement devant un dessin de Kamagurka. L'auteur pratique le nonsense, un peu dans la lignée de Glen Baxter, cette forme d'humour au caractère absurde et paradoxal, devant lequel le lecteur ne peut que : soit détester, car il n'y comprend rien et ne voit pas ce qu'il y a de drôle là-dedans, soit se réjouir, avec ce petit plus qui fait la différence, d'abord parce qu'il trouve cela amusant et en plus parce qu'il se sent valorisé d'avoir pigé l'humour du dessinateur. Pour vous dire que dans ce recueil, certains dessins m'ont amusé immédiatement, d'autres après relecture et réflexion et que quelques uns m'échappent encore… Précisons aussi, qu'il en est quelques uns qui ne peuvent être compris que par le titre de l'album dans lequel ils sont inclus, isolés de ce contexte, ils resteraient bien mystérieux, je crois.
L'avantage avec ce genre d'album, c'est qu'il est nécessaire de le lire et le relire pour en tirer toute la substantifique moelle, une seule lecture ne pouvant en épuiser toutes les astuces.
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critiques presse (1)
BDSelection
12 avril 2013
Ce recueil est une petite merveille ! A la vue du sujet, il est facile de se demander comment Kamagurka va procéder pour ne pas tourner en rond. L’exploit est qu’il parvient à se renouveler presque en permanence.
Lire la critique sur le site : BDSelection
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
En page 8 de notre ouvrage, le lecteur trouvera également une page blanche. ELLE FAIT PARTIE INTEGRANTE DU LIVRE. Cette page est précieuse, car, je crois, particulièrement chère à Kamagurka. C’est peu dire qu’il y a beaucoup travaillé, peut-être davantage que sur les autres. Si le résultat n’est pas évident, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Regardons-la, humons-la, touchons-la. On ne sera pas déçu : elle parle plus qu’une tache de Rorschach. Les esthètes, appréciant le graphisme épuré de mon ami, seront tentés de la découper pour l’encadre au mur. D’autres feront un scan et l’utiliseront en fond d’écran. Les ennemis de Kamagurka y planteront des aiguilles vaudou et les dessinateurs jaloux s’en torcheront aux toilettes.
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Video de Kamagurka (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Kamagurka
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