Jagaaan, tome 11

⚠ Pour un public averti, contient des scènes violentes ⚠

Je remercie les Éditions Kazé pour l'envoi de cette lecture. Qu'est-ce que j'étais impatiente de lire la suite de ce manga qui vous le savez déjà, est une de mes plus belles découvertes de 2020.

Contre toute attente, dans le dernier tome, un personnage inattendu pointe son nez et propose de faire équipe avec Jagaaan. Cette personne, c'est Chiharu, celui qui a créé Deadland, celui qui a l'origine de la pluie de crapadingue. Autant vous dire que Jagaaan se méfie énormément.

Pourtant, ce dernier veut anéantir Deadland, car la personne qu'il y a mise à sa tête, n'accomplit plus les choses comme il le voulait et souhaite mettre fin à tout ça. Après tout, Jagaaan se dit qu'ils ont le même but et que de toute façon, au moindre faux pas, il peut toujours le tuer…

Autant vous dire, les scènes d'action qu'on va avoir le droit avec Jagaaan plus Chiharu, sont vraiment magnifique. de base, je trouve que les dessins des scènes d'action sont vraiment de toute beauté !

L'histoire continue et nous allons faire cette fois-ci, un flash-back sur le passé d'un des acolytes de Norman. J'aime vraiment ce genre de passage, qui nous permet, que la personne soit du côté des bons ou des méchants, de nous faire comprendre ses motivations. Cela le rend plus humain !

En bref, c'est un onzième tome (déjà !), qui m'a énormément plu et comme à chaque fois, je suis impatiente de voir ce que la suite donnera. Surtout que le petit aperçu du tome 12 qu'on a toute à la fin, ne fait qu'attiser ma curiosité ! 😉
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"Jagaaan" parvient généralement à être un bon mélange d'action, de violence, d'humour et d'érotisme, un excellent défouloir pour adultes dont les pages filent à vive allure. Pas ce tome-ci que j'ai trouvé assez décevant : on nous promet d'emblée un combat épique, et il a bel et bien lieu, entre trois personnages antagonistes de chaque côté, vilains contre vilains, la fin de l'arc de Deader Land. Mais alors qu'on aimerait assister à une scène finale mémorable, certaines scènes d'action sont passées sous silence et le personnage qui se retrouve au premier plan, omniprésent désormais est Airi, dans des scènes érotiques qui s'éternisent dans un tome où son rôle majeur consiste surtout à coucher pour obtenir des informations. Au final, elle a le premier rôle féminin (ou pas féminin, difficile à dire quand on regarde le parcours du personnage...). 🤨 Seulement, à ce moment de l'intrigue, alors qu'on est en plein climax, les cent pages voire plus de scènes érotiques entre Airi et des détraqués sont assez lassantes pour ne pas dire plus, malgré la présence de tentacules. le tome 10 était beaucoup plus rythmé à ce niveau. Bref : généralement, le mélange des genres est équilibré dans cette série alors que cette fois, un des ingrédients se fait trop sentir et gâte le goût des autres.
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