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3,73

sur 653 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsqu'on est familier de l'univers de Laura Kasischke, débuter la lecture d'un roman que l'on ne connait pas revient à rester sur ses gardes. A se méfier comme de la peste des situations qui semblent idéales, des personnages trop parfaits pour être honnêtes, à guetter au détour d'un dialogue, la petite phrase qui met le doute, qui révèle des intentions malveillantes…
En un monde parfait débute ainsi comme une romance. Une hôtesse de l'air choisie par le merveilleux pilote veuf se retrouve quand même un peu seule avec la progéniture hostile de son époux. D'autant que celui-ci est peu présent. Pas de quoi ternir cependant les visions d'avenir de la jeune femme. Et pourtant, peu à peu, le récit s'éloigne des affres de la communication complexe des familles recomposée pour mettre l'accent sur une pandémie menaçante , dont la première victime médiatique est …Britney Spears.

Curieusement , c'est le thème de l'apocalypse et de ses suites qui prend le pas sur les histoires familiales, qui s'en trouveront apaisées.

La descente aux enfers est bel et bien au centre du récit, mais moins basée sur les interactions entre les personnages que sur un univers extérieur de plus en plus dangereux et désert , loin de l'abondance et de la consommation insouciante.

Le point commun avec les autres romans de Laura Kasische, c'est l'efficacité quasi-magique de la narration, qui vous happe dès les premières pages et vous lie au récit , sans doute ni question, pour un voyage imaginaire au coeur de l'âme humaine.
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J'ai eu un peu peur au début de ma lecture car l'histoire ressemblait beaucoup à ces romans à l'eau de rose que je n'apprécie guère. J'ai alors pensé à « Esprit d'hiver » qui m'avait beaucoup plu donc impossible que ce soit une bluette…

Bien m'en a pris car il s'agit d'une dystopie, rondement menée où l'on s'attache à tous les personnages, à l'exception du prince charmant qui fort heureusement disparaît vite de nos écrans radar.

On retrouve dans ce roman les chevaux de bataille de Laura Kasischke : critique de la société de consommation, des excès en tous genres : les grosses voitures qui polluent, le non-respect de la nature, des animaux, le chacun pour soi.

Elle nous montre comment ces petits bourgeois, issus de classe aisée (elle est hôtesse de l'air, il est pilote avec le prestige de l'uniforme) qui dépensent leur argent à tort et à travers : bijoux, hôtels de luxe, peuvent, lorsqu'ils sont confrontés à une situation de plus en plus difficile, être capables de s'adapter, de se remettre en question.

Certes, cette famille est très caricaturale, Jiselle a du mal à sortir de l'enfance et son Oedipe est toujours d'actualité, comme en témoignent ses relations avec sa mère et avec les enfants de son mari, mais qui n'a pas été confronté à des ados récalcitrants (c'est presque un pléonasme !)

Bien-sûr, on va assister à la montée des religieux qui tentent de voir là une offense à Dieu et prônent les régimes spéciaux voire le carême et autres purifications (comme les flagellants) ou ceux qui imputent la grippe de Phoenix aux ondes émises par les téléphones portables…

« Il faut bien trouver un responsable à la grippe de Phoenix, déclara un jour Paul Temple. Nous sommes comme les flagellants au temps de la Peste noire. Nous pratiquons l'autoflagellation. Notre société ne craint plus Dieu. du coup ce n'est plus Lui qui nous châtie pour nos péchés, c'est forcément l'environnement qui nous punit en raison de nos voitures trop gourmandes en carburant. » P 230

J'ai beaucoup de tendresse pour un personnage particulier : Paul Temple, le père du petit ami d'une des filles de Mark, prof d'histoire qui compare toujours la situation actuelle avec des évènements historiques.

Laura Kasischke tord le cou à cette Amérique consumériste, qui se prend pour le nombril du monde et dans cette histoire se retrouve au ban de tous les autres pays, avec ce virus qui ressemble étrangement à la grippe aviaire, et à laquelle on applique le procédé : pollueur payeur en grande largeur (les Américains en quarantaine dans les aéroports c'est très drôle !)

Ce roman est terriblement d'actualité alors qu'il a été écrit en 2007, avant l'ère Trump…

J'ai passé un très bon moment, je l'ai dévoré !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Laura Kassischke, une auteure que j'avais envie de lire et dont j'avais entendu chanter les louanges... Capital confiance maximum au départ. Dois-je dire que je reste un peu sur ma faim ? OUI !
Ce roman dont l'héroïne principale est Jiselle, une hôtesse de l'air tombée raide dingue amoureuse d'un beau commandant de bord, Mark Born, va recevoir en cadeau, dans sa corbeille de mariage... les trois enfants de ce dernier : Sam, Camille et Sarah. Commence alors pour elle une nouvelle vie dans une grande maison, au fond de la forêt et au bord d'une ravine, le tout sur fond d'une pandémie, la "grippe de Phoenix", qui va bientôt gagner tous les Etats-Unis.
Roman à l'eau de rose comme peut le laisser supposer la trame de l'intrigue ? Je ne lui ferais pas ce reproche car l'auteure se livre à un torpillage en règle du mariage style Bollywood avec demoiselles d'honneur à la clé ! Torpillage en règle aussi du mythe du beau pilote, lorsqu'elle caricature avec mordant l'état de sidération profonde dans lequel Mark plonge toutes les femmes ! Humour toujours aussi féroce lorsqu'elle se remémore le fiasco sentimental des années qui ont précédé son mariage.
Ma principale réticence face à ce roman est donc ailleurs. Elle vient essentiellement du mariage pas très réussi entre deux genres : le thriller écologique et le drame intimiste, même si les deux tissent des liens au niveau de l'intrigue. Tout ce qui relève du thriller écologique : délitement des moeurs, retour des angoisses millénaristes, mise en quarantaine des Etats-Unis, est évoqué de façon peu originale et convaincante. Pour moi, la plume de Laura Kasischke ne s'y prête pas : elle n'est pas à l'aise dans le grossissement épique et tout ce qui va avec. Donc beaucoup de "mou" au niveau des chaps 3 et 4 qui sont consacrés à ces thématiques.
Beaucoup plus intéressants sont les deux derniers chaps qui se recentrent sur un espace plus limité -la maison au bord de la ravine- et sur les principaux protagonistes de cette histoire, Jiselle et sa nouvelle famille, engagés dans un processus de survie.
Là, l'auteure sait nous déranger, nous faire perdre nos repères, nous plonger dans un monde où sournoisement la nature reprend ses droits via les animaux sauvages ou redevenus comme tels. Grâce à des notations sensorielles très nombreuses mais en même temps perçues comme floues, mal identifiées, elle sait à merveille nous faire perdre pied et nous immerger dans un monde étrange, inquiétant, un monde qui n'est plus le nôtre... Elle joue aussi avec nos nerfs avec les silences faussement calmes et pourtant annonciateurs de l'horrible et les peurs paniques qui ne débouchent sur rien.
Ces deux derniers chaps auraient pu d'ailleurs, du moins à mes yeux, contituer la trame d'une nouvelle où la plume de l'auteure aurait donné sa pleine mesure.
Et si je lis un autre ouvrage de Laura Kasischke, ce sera : Si un inconnu vous aborde qui est un recueil de nouvelles.
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Jusqu'alors désespérément célibataire mais résolument indépendante, Jiselle, jolie hôtesse de l'air, épouse à trente-trois ans le séduisant pilote Mark. Celui-ci est veuf, il a deux filles adolescentes (Sara et Camilla) et un petit garçon de dix ans, Sam. Jiselle vient vivre chez eux, dans un contexte apocalyptique : la "grippe de Phoenix" fait des ravages, le climat est déréglé, les Etats-Unis sont en guerre au Moyen-Orient et haïs par le reste du monde, ses habitants sont devenus persona non grata un peu partout, les rongeurs commencent à envahir la ville et les habitations, les coupures d'électricité se font de plus en plus fréquentes... Au milieu de ce chaos, Jiselle est confrontée dans son nouveau foyer à l'hostilité de l'odieuse Sara, à l'indifférence feinte de l'aînée Camilla, mais se réjouit de la tendresse partagée avec le jeune Sam. Son quotidien est profondément ennuyeux, sans Mark, éloigné par sa profession de pilote long courrier.
Un roman étrange, minutieux et lent, sur les difficultés d'une trentenaire devenue soudain épouse, belle-mère, et femme au foyer. Il émane du récit une sensation de malaise avec cette ambiance de fin du monde, et la patience inébranlable dont fait preuve Jiselle ne cesse de surprendre. La tension monte pour le lecteur, la paranoïa de la population et le dénuement rendent l'atmosphère de plus en plus oppressante... La force de Laura Kasischke dans ses meilleurs ouvrages est de remplacer peu à peu le calme et la normalité apparents par une tension qui aboutit inéluctablement à un drame, qu'on pressent sans le deviner. C'est partiellement le cas dans ce thriller psychologique plaisant à lire... Pourquoi "partiellement" ? à vous de le découvrir !

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Encore un très bon roman ! L'air de rien, elle est forte cette Laura Kasischke, elle possède le don de créer une ambiance unique, souvent un peu dérangeante dans chacune de ses histoires.
Elle maîtrise à la perfection la confusion des sentiments et les tempêtes intérieures. Elle sent, gratte fouine et met en lumière tous les petits travers de la middle class américaine.
Ici, l'auteure nous présente Jiselle, jeune et jolie trentenaire, hôtesse de l'air et toujours célibataire. Jusqu'à ce qu'elle rencontre le séduisant pilote Mark Dorn. Elle tombe très facilement sous son charme et accepte sa demande en mariage expresse.
Mais le bonheur sera de courte durée. Mark est veuf et père de 3 enfants : Sam, petit garçon solitaire et affectueux ; Camilla, l'aînée de la fratrie : réservée presque transparente et enfin Sara, une adolescente rebelle et odieuse au look et au comportement racoleurs.
Malgré les mises en garde de sa mère, Jiselle abandonne son métier, s'installe dans la petite ville de St. Sophia et a s'attelle à être une bonne belle-mère. Dans le même temps, la mystérieuse grippe de Phoenix ravage le pays et décime la population (y compris Britney Spears !) En conséquence, les navigations aériennes sont interrompues et Mark reste bloqué en Allemagne. Jiselle n'a alors d'autre choix que de gérer le quotidien et de s'occuper des trois enfants.
Elle est alors complètement désemparée, puis se métamorphose au fil des jours et devient une femme forte et pleine de ressources. Un personnage admirable.
L'écriture de Laura Kasischke est fine, intelligente, fascinante.
Ce roman est un Ovni… tout commence et se termine bien mais pas de la façon dont on l'attend. J'ai beaucoup aimé.
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Un livre très surprenant !
La 4ème de couverture nous promet une romance (et c'est le cas dans les premières pages du roman) teintée de drames, mais ce n'est pas du tout cela ! Et il m'est d'ailleurs difficile de classer ce livre dans une catégorie bien précise, roman apocalyptique me semble être ce qui s'en rapproche le mieux.
Au fil des pages, l'auteure réussit à instaurer une ambiance angoissante dans laquelle ni les personnages, ni le lecteur ne savent réellement ce qui se passe et ce jusqu'à la fin du roman car il n'y a pas vraiment de fin ! C'est assez déroutant car on aimerait bien savoir ce que l'auteure avait en tête et cela laisse le lecteur sur sa faim.
Il me semble aussi que c'est un peu la marque de Laura Kasischke : j'ai lu Un oiseau blanc dans le blizzard et Les revenants et j'ai eu la même impression.
Je ne peux que conseiller ce livre déroutant.
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EN UN MONDE PARFAIT de LAURA KASISCHKE
Jiselle elle est épouse et belle mère depuis un mois. Hôtesse de l'air elle avait connu quelques hommes et assisté à de nombreux mariages comme demoiselle d'honneur, elle était très belle. Elle fut néanmoins surprise lorsque le commandant Dorn, 3 enfants, lui proposa le mariage, il avait à ses pieds toutes les femmes. Elle apprit la nouvelle à sa mère dans un restaurant et sur la route vit des dizaines de ballons blancs dans les airs, ils symbolisaient les morts de ce qu'on appelait »la grippe de Phoenix », une sorte d'épidémie, on ne parlait pas encore de pandémie. Mais, associée à une chaleur accablante et inhabituelle, l'ambiance était morbide et les rumeurs les plus fantaisistes circulaient. Jiselle va donc s'installer dans la maison de Dorn, où vivent déjà un jeune garçon, Sam et deux adolescentes, Sara et Camilla. Prise de contact difficile avec les filles, plus amicale avec Sam, d'autant que Dorn est en vol la plupart du temps et que Jiselle a arrêté de travailler. A l'extérieur, la grippe prend de l'ampleur, les États Unis sont mis en quarantaine par le reste du monde, les souris et les rats commencent à pulluler. Bientôt des coupures de courant interviennent et Dorn rentre de moins en moins souvent.
Laura KASISCHKE de sa belle écriture fait monter la pression autour de Jiselle. Sa grippe de Phoenix ressemble par bien des points à notre Covid ( le livre date de 2010), rumeurs, complotisme, inquiétude, pénuries et rappellera bien des souvenirs aux lecteurs. Un récit étouffant.
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Décidément, j'ai un faible pour cette auteure. Elle sait distiller le suspense tout en décrivant un quotidien possible et improbable à la fois. Dans ce roman, qui commence comme la romance d'une hôtesse de l'air devenue maîtresse de maison chez un séduisant veuf, se heurtant à ses deux filles revêches, l'auteure introduit peu à peu une ambiance de fin du monde. Une mystérieuse épidémie fait basculer le récit dans la survie post-apocalyptique, tout en suivant toujours le quotidien de Jiselle devenue belle-mère.
Tension, suspense, rapports humains tout en finesse : un roman difficile à lâcher.
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Il était une fois… Jiselle, hôtesse de l'air américaine d'une trentaine d'années. Elle est belle, indépendante, célibataire et son prénom veut dire « princesse » en danois. le destin voulait donc qu'elle rencontre le prince charmant sur son beau cheval blanc. Un avion blanc en l'occurrence puisque le dénommé Marc Dorn est un sublime pilote de ligne faisant rêver toutes les femmes de la compagnie aérienne. Quelle chance que ce fantasme sur pattes s'amourache d'elle !

Alors les tourtereaux s'envolent pour une lune de miel magique puis vivent heureux jusqu'à la fin de leurs jours.

Ah non, je me trompe de bouquin !

En fait monsieur est veuf, père de trois enfants et le lecteur avisé se doute bien qu'il n'est pas aussi parfait que Jiselle pouvait l'espérer. Dès le mariage acté, il lui demande d'arrêter de travailler et d'emménager avec sa progéniture, ce que notre princesse s'empresse de faire, n'ayant certainement jamais entendu parler du féminisme. Jiselle s'occupe des enfants, surtout de Sam le petit dernier. Les deux ados Sara et Camilla semblent quant à elles s'être donné le mot pour battre des records de méchanceté et de mesquinerie envers leur nouvelle belle-mère. La cohabitation s'annonce tendue…

Par ailleurs les américains doivent désormais vivre avec une grave menace au-dessus de leurs têtes : la grippe de Phoenix. Personne ne connait l'origine de cette nouvelle maladie ni comment s'en protéger mais elle fait des ravages incroyables aux États-Unis. Britney Spears y succombe rapidement, ainsi que le fils de Donald Trump et de très nombreux anonymes…
Les autres pays commencent à fermer leurs frontières et petit à petit, les américains deviennent persona non grata dans le reste du monde.

Jiselle va devoir gérer seule ce changement drastique d'existence après que Marc aura été « retenu » en Allemagne pendant des jours, puis des semaines et des mois. Les magasins se vident, les écoles ferment, l'essence vient à manquer et les pannes d'électricité deviennent de plus en plus fréquentes…

Qu'en ai-je pensé ? Et bien j'ai beaucoup aimé ! Il s'agit de ma quatrième lecture de Laura Kasischke et j'en sors ravie car une fois de plus j'ai été surprise.
Contrairement à plusieurs critiques, je ne trouve pas que le début ressemble à un roman à l'eau de rose (bien que je ne sois pas une spécialiste du sujet) car cette histoire d'amour est tellement grossière qu'il n'y a que Jiselle pour y croire. Sa mère le lui répète d'ailleurs depuis le début !
Il s'agit plutôt d'une sorte de conte de fée à l'envers : l'histoire commence par la fin (amour, mariage, bonheur…) puis se dégrade petit à petit et Jiselle déchante. L'image de la « pantoufle de verre » nous suit tout le long du roman sous la forme de superbes escarpins noirs, à la différence que notre Cendrillon ne remet jamais la main sur sa deuxième chaussure.

L'idée d'ajouter une dystopie est originale. Cela aurait pu être « casse-gueule » mais grâce au talent de l'auteur, les deux parties de l'histoire sont parfaitement imbriquées et tout est bien mené. L'atmosphère de fin du monde est angoissante à souhait, tellement crédible que cela pourrait bien nous arriver demain.

Nous sentons la volonté de Kasischke d'en découdre avec le mode de vie américain et nous prenons un malin plaisir à lire la déconvenue de ceux qui croyaient que rien ne pourrait jamais leur arriver.
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Quelle idée étrange de débuter cette lecture en pleine pandémie mais voilà, parfois un livre ou un auteur exerce une attraction irrésistible.
Je n'ai vraiment pas regretté, ce récit a été un vrai plaisir de lecture.
Pourtant, le récit démarre comme une romance : La belle Jiselle, hôtesse de l'air trentenaire et toujours célibataire lâche tout pour filer le parfait amour avec un pilote séducteur, beau gosse très convoité, accessoirement père de trois enfants (qui lui seront hostiles). A priori, rien d'original.
Et pourtant, la nature et le monde se consument, la canicule sévit puis une grippe inexplicable qui se transforme en pandémie, des célébrités sont atteintes, plus rien ne tourne, la panique gagne.
Quant à Jiselle, elle se retrouve mère au foyer dans une maison isolée avec un époux de plus en plus absent malgré ses supplications. Des détails semés ça et là par petites touches distillent l'angoisse dans un quotidien inquiétant et poétique à la fois.
Tout est parfaitement bien mené, les personnages sont tout à tour attachants, irritants ou surprenants. Jiselle, d'abord docile, soumise et suppliante se montrera combative et protectrice.
C'est un récit mené de main de maître à l'atmosphère particulière, poétique et prophétique que j'ai terminé avec fébrilité.
D'ailleurs, les similitudes avec la période de pandémie et de confinement que nous vivons sont troublantes.
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