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3,67

sur 2004 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est l'hiver, la neige tombe à flot, les coeurs sont gelés, la vie semble arrêtée dans cette maison tapissée de blanc où une mère et sa fille adoptive se retrouvent seule le jour de Noël. Inutile de leur souhaiter un joyeux noël, pour cette maman, rien ne va se passer dans le meilleur des mondes.
Elle se réveille tard ce matin de noël. Son mari est déjà parti à l'aéroport chercher ses parents. Tatiana leur fille est de mauvaise humeur. Elle aurait voulu accompagner son père. D'une broutille, on passe vite à la catastrophe. Tatiana se renferme, se montre distante et rebelle à l'égard de sa mère. Son comportement est trouble, elle change de tenue plusieurs fois, verrouille sa chambre, ne répond pas. Elle est différente. Inaccessible.

C'est le premier roman de Laura Kasischke que je lis et je n'ai pas accroché à ce roman. Les nombreux flashbacks mettent une distance dérangeante avec la trame de l'histoire. J'y suis, j'y suis plus.
L'ennui m'a accaparée tout le long du livre. Je n'ai pas été sensible à l'écriture saccadée de l'auteure. L'atmosphère m'a semblé floue et peu enclin à la représentation glaciale d'un esprit d'hiver. La fin du roman permet enfin de comprendre la portée de ce roman mais trop d'ennui tue l'effet de surprise.
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Glauque !!
Bizarre, étrange, limite malsain... Au fur et à mesure de l'avancement de ma lecture, j'étais de plus en plus mal à l'aise. Et pourtant, impossible de définir les raisons.
L'écriture de Laura Kasischke est presque envoutante, mais ce "presque" donne ce sentiment de malaise.
Holly, Tatiana, l'histoire d'une adoption, une journée de Noël, une ambiance étrange, irréelle... On pressent un drame, mais sans en être vraiment sûr. Comme un rêve que l'on peut faire, incompréhensible, illogique, et qui tourne au cauchemar. le réveil est forcément inconfortable, nauséeux... Un sentiment qui se confirme en terminant ce livre. Je suis arrivée tant bien que mal au terme de l'histoire, et j'avoue ne pas avoir aimé cette lecture.
Je pense que c'est intentionnel de la part de l'auteur d'avoir instauré une telle ambiance. Quoiqu'il en soit, cela ne me donne pas envie de découvrir plus profondément cette auteur.
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J'ai beaucoup aimé le début du livre où le malaise s'installe rapidement avec l'idée qui trotte dans la tête d'Holly que quelque chose les a suivi depuis l'orphelinat en Russie, jusque chez eux quand ils ont ramené leur fille Tatiana il y a 13 ans !

C'est le matin de Noël, Holly ne s'est pas réveillée, elle a la gueule de bois, les invités vont arriver, Eric s'est précipité, en retard aussi, à l'aéroport rpour écupérer ses parents et Tatiana ne s'est pas encore manifestée pour ouvrir les cadeaux !

Puis la neige se met à tomber, de plus en plus fort et s'amasse de plus en plus haut jusqu'à interdire tous déplacements ! le cauchemar est en marche.

J'ai aimé tous les ingrédients de ce roman mais je me suis lassée quand Holly répète à l'envi les mêmes événements, les mêmes idées, diluant le tout dans l'ennui, il faut le dire, qui m'a rattrapé quand les choses ne sont plus devenues inédites !

Je me suis doutée assez rapidement du dénouement alors que je ne fais jamais d'effort dans ce sens, je préfère être surprise et profiter du mal que se sont donné les auteurs pour faire vivre leurs intrigues !

Le dernier tiers est donc devenu, long et lent et long et inintéressant !! Dommage, je démarrais bien emballée !

Challenge Gourmand 2023/2024
Challenge 50 Objets 2023/2024
Challenge Féminin 2022/2023
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Je n'avais jusqu'alors lu aucun livre de Laura Kasischke. Si mon choix s'est porté sur Esprit d'hiver c'est parce que j'ai lu des tas d'avis dithyrambiques sur le roman. C'est donc avec avidité que j'ai débuté ma lecture juste après avoir terminé l'insipide Lady Hunt.
Malheureusement, dès les premières pages, je me suis sentie agacée par le style de l'auteur et le procédé narratif. J'ai tout de suite compris qu'il ne se passerait pas grand chose et qu'il allait falloir attendre les dernières pages pour que les choses bougent un peu.

Esprit d'hiver est construit autour des flashbacks. C'est un procédé qui a son charme lorsqu'il est utilisé à bon escient et de façon homéopathique ce qui n'est pas du tout le cas ici. Dès que l'histoire progresse dans le présent et que l'on sent qu'il va se passer quelque chose, l'auteur désamorce le suspense et nous fait faire un bond dans le passé. Bond qui nous conduit toujours au même endroit : en Sibérie, à l'orphelinat où la narratrice et son mari sont venus chercher leur fille. Non seulement on se retrouve au même endroit mais, en plus, Laura Kasischke répète sans fin les mêmes choses. Ces digressions sont assommantes et ne servent qu'à repousser la révélation finale. le roman pourrait être amputé d'au moins cent pages sans que cela ne pose de problème, au contraire, on y gagnerait en intensité.

Je me suis ennuyée pendant cette lecture car même ce qui se passe au présent n'est pas des plus intéressant : une mère et son adolescente de fille se retrouvent bloquées toutes les deux à la maison le jour de Noël et en profitent pour se quereller. de menus incidents viennent troubler la journée, la mère est dépassée (elle ne sait même pas soigner une brûlure ou faire cuire un rôti) et la gamine semble tout faire pour pourrir un peu plus la journée de sa mère. Et au milieu de tout cela, on fait des sauts de puce en Sibérie. L'histoire manque de tension nerveuse, de rythme, de dynamisme.

La fin a été une vraie libération, j'avais hâte d'achever ce roman insipide. Certes, je ne l'avais pas vu venir mais je n'ai pas été autrement surprise ni même bouleversée car cette ficelle a déjà été utilisée par le passé (notamment au cinéma). Et même si elle donne un tout autre sens à l'histoire que l'on vient de lire, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. J'ai refermé le livre avec délice pour me plonger aussi sec dans un autre roman ce que je suis incapable de faire quand une histoire me prend aux tripes.
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Inutile de tourner autour du pot : contrairement à beaucoup, je n'ai pas aimé « Esprit d'hiver ». J'ai trouvé ce huis-clos entre une mère et sa fille adoptive à la fois glacial (et pas seulement du fait du climat…) et étouffant. Certains pensent que l'ultime rebondissement des deux dernières pages peut justifier de relire le roman sous un angle nouveau. Ce ne sera pas mon cas : trop heureux d'arriver au terme de cette lecture laborieuse, un peu éprouvante même, j'ai vite eu envie de passer à autre chose.
Qu'est ce qui m'a tant déplu alors dans ce roman de Laura Kasischke, que je découvrais à cette occasion ? Dans le désordre, un vrai manque de rythme de l'histoire en raison d'incessants (et inutiles parfois) flashbacks, l'ambiance générale particulièrement malsaine, une histoire d'adoption carrément glauque dans un orphelinat en Sibérie au nom de goulag (jugez-en plutôt…l'orphelinat Pokrovka n°2). Mais j'ai surtout été gêné par la personnalité de la mère, Holly. Une mère ultra protectrice, atteinte dans sa féminité du fait d'une maladie héréditaire, et tellement fragile émotionnellement. Je n'ai pu m'empêcher de me demander dès les premières pages si elle avait vraiment toute sa tête…
Je peux comprendre que le malaise ressenti tout au long de la lecture, les difficultés à mettre bout à bout certains détails, peuvent constituer pour certains la qualité principale de cette histoire, surtout eu égard à la conclusion. Désolé cependant, mais en ce qui me concerne, je recherche vraiment d'autres types d'émotions dans mes lectures…
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C'est Noël dans le Michigan, le blizzard est au rendez-vous et entre deux préparatifs en attendant ses invités, Holly se remémore ce jour de Noël il y a u peu plus d'une dizaine où elle et son mari Eric se sont rendus en Sibérie et ont rencontré pour la première fois la belle Tatiana.

Un roman d'introspection qui explore des thèmes comme le déni, les mystères de la vie qui nous angoissent et ce qui se cache derrière l'apparence magie que chacun se donne au moment des fêtes de Noël. Bien sûr, cet idéalisme devient plus que superficiel et cache des vérités bien plus lourdes sous la plume de Laura Kasischke. Une fois les tourments de ses personnages mis à nu, comment nier ou fuir ce sentiment d'impuissance que nous avons du fait que nous ne pouvons ni contrôler ni connaître l'avenir, ni même ignorer le passé.
Pour Holly cela vire même à la psychose.

J'ai toujours passé un bon moment avec les romans de Laura Kasischke, mais là j'ai été déçue. J'ai trouvé la narration poussive, l'alternance entre présent et passé maladroite et j'ai regretté le rôle décoratif des personnages secondaires.
Cela ne m'empêchera pas de la relire. Mais je pense que j'avais trop d'attentes sur ce roman avec lequel je me suis ennuyée, à mon grand regret.
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On m'avait promis une chute renversante ; renversante au point de vouloir relire le livre pour voir ce qu'on avait bien pu louper. Alors évidemment, ça m'a mis l'eau à la bouche. Mais, ça a involontairement déclenché mon détecteur d'indices à chute renversante et je me suis vite retrouvée à décortiquer chaque phrase du livre en me demandant ce qu'on allait réussir à me cacher. Et j'ai découvert le pot aux roses page 30… C'est vraiment bête, car ça m'a en partie gâché cette lecture. Malheureusement, beaucoup d'autres choses ont gâché cette histoire que j'espérais angoissante et intrigante. Disons qu'une chute inattendue aurait pu me sortir au dernier moment de l'ennui dans lequel je m'étais petit à petit installée.

On m'avait aussi promis une atmosphère oppressante, un malaise omniprésent. Je n'ai rien ressenti de tel, je n'ai même rien ressenti du tout, si ce n'est un sentiment d'étrangeté, de bizarrerie, d'inexplicable, de tordu. Cet affrontement mère/fille ne m'a pas touché et si malaise il y a, il n'a pas su se détacher des pages pour se fondre dans l'atmosphère et s'étendre jusqu'à moi.

J'ai tout de même lu ce petit roman rapidement, car il y a quand même l'envie de savoir. Je me réjouissais de pouvoir confirmer ou plutôt infirmer mon hypothèse et d'être surprise comme tant d'autres lecteurs. Mais je n'irai pas jusqu'à dire qu'il se lit vite, au contraire, j'ai eu l'impression d'être engluée dans cette histoire sans pouvoir en sortir, sans en voir la fin. Enfin, arrivent les dernières pages qui lèvent petit à petit le voile et sont les plus intéressantes. Je n'avais pas tout flairé non plus, mais bien des choses restent inexplicables... le reste du texte m'a semblé laborieux à lire, englouti par des redondances, des scènes répétitives et sans intérêt, et un manque cruel de… quelque chose, d'action, d'angoisse, de terreur, de sentiments, d'empathie, de rythme.
Lien : http://charabistouilles.word..
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Echaudée par certaines critiques dithyrambique, je me suis jetée sans appréhension sur ce roman, le premier que je lis de cette autrice.
Comme je suis contente d'en être enfin venue à bout car cette lecture a vraiment été laborieuse.
Je n'ai pas aimé. Il y a des tas de choses qui ont induit ce constat et, pour une fois, je peux les identifier. Déjà, je n'ai pas aimé la narration. Je n'ai rien contre les flash-back mais je les ai, ici, trouvé toujours claqués sur la même dynamique que j'ai trouvé poussive, pour ne pas dire exaspérante : Holly, la narratrice, lance une phrase comme un appât, n'en parle plus puis, inévitablement (et bien que souvent elle dise qu'elle ne voulait plus y penser), elle revient dessus et raconte l'histoire : la poule, le chat, la nourrice, les seins, la porte, sa mère etc etc (il y en a un tas).
De plus, ce roman est terriblement répétitif, tant au niveau des évènements que des phrases et même des mots (je pense n' avoir jamais vu auparavant une telle concentration de ‘n'est-ce pas' de ‘vraiment' et de ‘quoi' ).
Je dois aussi avouer n'avoir eu aucune sympathie pour les personnages, et pour Holly en particulier, ce qui n'a certainement pas allégé ma lecture.
Alors, oui, je reconnais que la fin n'est pas mal (même si elle ne m'a pas vraiment ni surprise ni convaincue)…mais, pour moi, la fin ne justifie pas toujours les moyens et c'est surtout le développement qui me restera en mémoire et pas tellement les quelques dernières pages.
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ai beaucoup aimé l'ambiance de ce livre, proche d'un autre de l'auteur que j'ai aussi aimé : "en un monde parfait".
Le décor est déja angoissant, nous sommes dans une maison isolée par des chutes de neige, Holly s'est levé en retard rempli d'un préssentiment ; le lecteur est tout de suite dans le vif du sujet : quelque chose se prépare mais quoi?
David, son mari part chercher ses parents à l'aéroport laissant Holly et sa fille à la maison pour préparer le repas de noël ; Holly trouve sa fille Tatty perturbé mais on ne sait pas pourquoi, la neige tombe de plus en plus et David met du temps à rentrer. Tout est là pour donner envie de tourner les pages afin de répondre à toutes ses interrogations.
Tout en préparant ce repas, Holly nous fait part de ses pensées qui nous renseigne sur l'adoption de Tatty, le passé de Holly, ses inquiétudes pour sa fille....Ces passages sont très descriptifs et très bien écrits ; on est déja à la moitié du livre que quelque heures seulement ont passé.
Plus j'avancais dans cette lecture, plus je sentais que quelque chose clochait, mais je ne comprennais pas quoi, ce n'est qu'à la dernière page que tout c'est éclairé pour moi et que cette lecture a pris tout son sens.
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Je me faisais une grande joie de lire enfin un roman de cette autrice et l'empressement a vite chuté au fil de ma lecture.

L'autrice arrive à créer une ambiance anxiogène, pesante, qui nous interroge, nous fait scruter le moindre indice pour comprendre son état de paranoïa. Ce point là est très réussi mais s'essouffle au fil des pages. Sur 300p, il est bien difficile de garder son lecteur captivé et malheureusement je me suis vite ennuyée.
Il faut dire que le personnage antipathique d'Holly n'a pas aidé à me faire aimer ce roman. Ses questionnements à répétition, ses descriptions répétitives, sa façon de traiter les gens et de penser (en vient à souhaiter la mort de ses amies pour qu'elle puisse recueillir leur petite fille !!!). Elle cherche son ado, la titille et se plaint par la suite. Et ses flashbacks incessants sont parfois usants. J'ai eu l'impression qu'elle avait plus envie de jouer à la poupée qu'autre chose, l'envie de rattraper, de combler une part de son enfance et cela m'a mis assez mal à l'aise.

Le côté positif de ce roman est la mise en avant du thème de l'adoption : sa réalité marchande/économique, les mauvais traitements dans certains orphelinats, l'impact psychologique sur les parents et l'enfants et d'autres questionnements.

Pour le reste, ce fut une lecture ennuyeuse.
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