AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 2004 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
♫ Oh, jingle bells, jingle bells
Jingle all the way ♪

Aaaah Noël et son gros pépère…
Dans un monde idéal, vous vous réveillez fraîche comme la rosée du matin, déjà apprêtée, le repas n'attendant plus que votre bon vouloir avant d'être servi à vos hôtes adorés.
Le monde d'Holly diffère quelque peu. Réveil à la bourre, une gueule de bois carabinée et une tablée encore à dresser pour des convives attendus une fois l'an ce qui vous suffit amplement, y a des matins comme ça.
Eric, son mari, l'aiderait bien mais il a ses parents à récupérer en quatrième vitesse, malin le gars.
Tatiana dite Tatty, leur jeune ado de fille, l'aiderait bien mais elle a décidé de jouer à Tatie Danielle ce matin, pénible la gamine.
Heureusement, le temps s'annonce clément lui. Tiens, non, comme une fantastique imitation de tempête de neige à l'extérieur. Sinon, tout va bien…
C'est finalement bien seule, perdue dans ses nombreuses pensées, qu'Holly va tenter de sauver ce qui peut encore l'être. La journée s'annonce interminable et mouvementée, elle sera bien pire !

Bon, on va pas se mentir, pas transcendé transcendé le gars.
Si le récit est très loin d'être désagréable, il manque furieusement d'intensité.
Holly est une femme qui réfléchit beaucoup, tout le temps.
Des réflexions légitimes sur son rôle de mère, sa place au sein de la sphère familiale, son éprouvant parcours du combattant pour finaliser l'adoption de Tatiana...associées à des questionnements beaucoup plus discutables sur ses éventuelles chances de finaliste au championnat du monde de jokari sans élastique associés à d'autres interrogations du même acabit.

Le danger du huis clos, rendre le lecteur claustro par un manque de rythme certain associé à une absence coupable de rebondissements dignes de ce nom.
Encore une fois, le tout se lit sans déplaisir mais ne m'a jamais fait décoller plus que ça. J'ajouterai au tableau un final légitimant logiquement cette satanée journée mais finalement assez convenu et dénoué de véritable surprise.
Paradoxalement, je le verrai bien adapté au cinéma, le résultat pourrait y être grandiose. Oui Spock, je sais, je suis totalement illogique...

Esprit d'Hiver aura soufflé le chaud et le froid tout du long, pas suffisant pour me réchauffer le coeur...
Commenter  J’apprécie          679
Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux…jusque chez Holly et Eric… en Amérique… quelque chose ??? mais quoi ? tel est le leitmotiv qui rythme le début de ce roman hors du commun. Ils ont fait ce long voyage pour adopter Tatiana, leur Tatty, à qui ils ont donné tant d'amour… Et puis ce matin de Noël , Holly s'éveille, elle s'éveille non seulement physiquement, mais mentalement aussi, seule avec Tatty, sa fille de 15 ans, elle se prépare à accueillir la famille, mais quelque chose s'est emparé de Tatty et maintes questions et maints souvenirs peuplent la tête de Holly, et Holly cherche, et Holly cherche, et Holly cherche…Elle cherche la réponse à une question qu'elle a pu se poser , elle connaît cette réponse, et la vérité surgira, brûlante, terrible. Une histoire d'apparence plus que banale qui entre les lignes fait frémir tout lecteur attentif aux retours vers le passé, aux interrogations de Holly, aux changements de comportement de Tatty, banalité qui se fait de plus en plus pesante jusqu'au dénouement brutal et explosif.
Un roman à apprécier pour l'ambiance créée par ce huit clos, le confinement dû à la neige, l'isolement des deux personnages, un roman parfois agaçant à cause des fréquentes digressions qui le rendent difficile à lire.

Un roman qui passe où qui casse.

Je remercie Priceminister et Les éditions Christian Bourgeois pour ce partenariat.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
Commenter  J’apprécie          493
Holly s'affaire ! C'est Noël, son mari Eric est parti chercher ses beaux parents dans le blizzard, la famille va débouler et pourtant , elle n'a pas pensé à se lever plus tôt. Quelle idiote ! Sa fille adoptive Tatiana ne lui facilite pas la tache , garce d'ado. Tatiana vient d'un orphelinat sibérien et est la prunelle des yeux d'Holly . Et rien n'est simple .

On va de suite reconnaitre à l'auteure le mérite d'avoir instauré un climat anxiogène. C'est très réussi, sans aucune ironie de ma part.
Après , je pense qu'avec le blizzard qu'il y avait dehors, une petite coupure de courant n'aurait pas été de trop car vu comment Holly se met dans tous ses états pour pas lourd , on aurait atteint le paroxysme de l'angoisse.
Holly est très pénible tout le livre . Ses répliques nous renvoient aux 'Fire of Love ', bien cul cul comme il faut. Elle se met la rate au court bouillon pour des faits aussi anodins que plats.
Elle est tourmentée Holly, mais moi elle m'ennuie, avec tous ces flash back., parfois je me perds un peu dans les époques . Cependant la fin m'attire , l'auteure a su me faire languir. Et la fin...je ne l'aime pas, ou je l'avais anticipée , cherry on the cake.
Mais je pense que l'on peut totalement adhérer à ce livre , et la lecture partagée avec Pancrace , Fuyating et Labullederealita fut un plaisir .
Commenter  J’apprécie          463
Il neige sur Nantes…
Donne-moi la main.
Le ciel de Nantes…
Rend mon coeur serein…

Jour idéal pour faire la critique d'un livre sur un huis clos un jour de blizzard. Cela faisait quelques années qu'il n'avait pas neigé ici.

Certains livres pâtissent de l'effet de contraste, du décalage avec le livre lu juste avant. Et Laura Kasischke n'a pas, mais alors pas de chance ou alors j'ai fait le mauvais choix de poser la main sur Esprit d'hiver alors que les dernières phrases de Au coeur de ténèbres étaient encore toutes fraîches dans mon esprit. Contraste cru et tranchant, d'abord dans le style (la traductrice n'a pas tous les torts, bien qu'elle mélange allègrement les subjonctifs imparfait et présent), où un paragraphe entier est souvent utilisé pour exprimer ce qu'une seule phrase aurait dit tout aussi pertinemment et sans perte d'effet. Oui, on pourrait retirer entre le quart et le tiers du livre sans rien en perdre.

L'idée est intéressante : un bon huis clos avec le surnaturel qui semble rôder autour, à moins que ce ne soit à l'intérieur. « Quelque chose les avait suivis… » blaaa-blaaaa-blaaa… Ça et d'autres répétitions et tics (même s'il s'agit de flux de conscience), c'est vraiment lourd et plombant. Sur la quatrième de couverture, je lis : « thriller mental asphyxiant » et j'ajoute ANESTHÉSIANT ! L'idée est vraiment riche et prometteuse mais on dirait qu'elle était trop grande pour les petites épaules de Laura.

Installer une ambiance de malaise, c'est bien, mais il faut assurer jusqu'au bout. Et notons au passage le placement de produits de la marque à la pomme croquée.

Oui, la mayonnaise stagne un peu trop en cours de route. Dommage ! Et le coup du shampoing, et du sac plastique, sans déconner !?! Plus d'une page pour chaque digression dont un trop grand nombre est totalement hors sujet et qu'elle enfile comme des perles. Laura K. baigne tellement dans le monde (le pays capitaliste par excellence, ça lui donne une bonne excuse, tout de même) des marques qu'elle ne peut pas s'empêcher de les citer à tour de bras. Ça remplit les pages. Et c'est tout boursouflé d'inconsistance. C'est gazeux. Et là l'effet de contraste avec Conrad est flagrant. On pourra me reprocher de faire cette comparaison avec un autre livre sans aucune raison valable. Et elle ne l'est pas, je l'accorde bien volontiers. Elle n'est que subjective et de toute façon il faut bien des points de repère pour juger la valeur des choses.

Déception au niveau du style, au niveau du traitement du fond qui aurait pu m'emporter, mais la tension était non pas absente mais faible. J'ai l'impression que l'histoire a réellement démarré vers la page 200 ; sur le total de 300 que compte le livre, ça fait long. Que dire de plus ? Quelques images qui se voudraient poétiques mais qui sont bancales, aseptisées et tombent malheureusement à plat.

Le principal mérite de ce livre, et qui expliquerait à lui seul pourquoi les lectrices de Elle lui ont décerné leur grand prix, ne serait-il pas de parler des souffrances dues aux maladies génétiques des femmes et du parcours de combattant que constitue l'adoption ? Ne voyez pas là de ma part matière à plaisanterie. Les pages sur l'orphelinat russe et les drames qui s'y déroulent m'ont ému tant ils sont profondément déchirants. À part aller sur la lune, je crois que les Russes ont tout fait et même au-delà de ce que l'on peut imaginer.

L'angoisse de cette mère écartelée, broyée par la culpabilité est poignante au possible mais j'ai cette impression tenace d'une lacune dans l'enchaînement, d'un manque de rythme, d'un manque de nerf dans cette histoire. C'est ça, trop d'engourdissement et de flottement et pas assez de nerf. Parce que les phrases sont trop diluées et stéréotypées, mécaniques. Aussi mécaniques que toute cette technologie dans laquelle les personnages baignent presque jusqu'à la noyade.

Ce sens du surnaturel propre à Laura K. est particulièrement efficace pour me mettre mal à l'aise, d'où une certaine répulsion de ma part à l'égard de l'atmosphère de ce livre où tout semble impalpable et fuyant, sans aucune aspérité à quoi se raccrocher, où le moindre élément qui paraît tangible se dérobe sitôt qu'on s'en approche. Entourée durant toute son enfance par des superstitieuses bigotes qui croyaient dur comme fer aux esprits, elle ne pouvait qu'en être marquée à vie. Et chez elle, la folie n'est jamais loin. Elle danse jusqu'à s'étourdir sur cette frontière qui sépare la réalité ferme et rassurante du vertige de l'aliénation, du délire enivrant du lâcher-prise.
Enfin, bref : Let it snow ! Let it snow ! Let it snow!
Commenter  J’apprécie          436
Adoption.

Holly se réveille tard le matin de Noël. Une très forte angoisse la tient. Sa fille Tatiana a un comportement de plus en plus inquiétant.

Je suis mitigée par cette lecture. C'est un huis-clos sur quelques heures le jour de Noël. C'est la confrontation d'une mère avec sa fille adoptive. Holly est persuadée que quelque chose les a suivis depuis la Russie. Serait-ce la cause du comportement de plus en plus agressif de Tatiana ?

La construction du récit, les ressassements de Holly, originale au départ, devient lassante et répétitive au fil du roman. le personnage de Holly de ce fait devient de plus en plus crispant, et les réactions de Tatiana me semblent compréhensives. J'ai également compris rapidement une partie du mystère, et la fin ne m'a que moyennement convaincue.

Bref, une intrigue que j'ai trouvée un peu simple.
Commenter  J’apprécie          375
We wish you a merry christmas!

Chez Holly, Éric et Tatiana, c'est tempête de neige, lever tardif, attente des visiteurs dans l'urgence, stress des préparations culinaires...tout le tableau d'une fête familiale obligatoire où chacun joue son rôle sans vraiment de plaisir. Mais l'important est: "Voyez comme nous sommes heureux!"

Mais, ce matin, au prétexte d'une simple panne de réveil, la jeune fille de la maison est insupportable et entre sarcasmes et disputes, l'harmonie a la gueule de bois.

Dans une ambiance surréaliste de huit clos hivernal, la journée de Noël part en vrille, sur fond de conflit larvé mère -fille, mêlant les thèmes de l'adoption, de l'éducation, des relations sociales, dans cette attitude de tout contrôler, de tout décortiquer, et de tout "bien faire", proprement américaine.

Ce livre me laisse perplexe car sa lecture a parfois été une épreuve!
M'agacant de ne rien comprendre de ce pugilat familial, j'avais peiné et même fini par survoler les dernières pages.
La chute pardonne tout, bien sur, et il convient de saluer le talent incontestable de l'auteure pour ce suspens hypnotique. Mais pour autant, je ne m'imagine pas reprendre le livre avec la clé explicative.

L'amour maternel est psychotique, étouffant, vampirisant. Tout regard est analysé, toute réponse décortiquée.
Sur fond d'adoption internationale, c'est une réflexion sur ce qui constitue un individu, entre l'acquis et l'inné, et sur les dysfonctionnements éducatifs des parents, contraints à la réussite et déjà coupables avant même la possibilité de l'échec.
Folie, culpabilité, névroses, cocktail explosif de sociétés industrialisées, stigmatisées quand on les compare aux schémas sociaux de pays défavorisés.

Joyeux Noël!

Livre lu en partenariat avec les matchs de la rentrée ltteraire de PriceMinister-Rakuten, que je remercie.
Commenter  J’apprécie          272
Une histoire qui se passe le jour de Noël, c'est de circonstance !
Et bien non, finalement, ce n'est peut-être pas le bon moment pour le lire, à quelques jours de cette fête qui a pour vocation d'être heureuse.
Quelle angoisse !
Au début, une impression de tourner en rond. L'auteur nous distille toujours les mêmes informations ; on apprend peu de choses et on avance peu dans l'intrigue. A la page 50, on sait juste qu'ils se sont levés bien tard ce matin de Noël, qu'Eric et Holly ont adopté Tatiana, jeune adolescente qui n'a pas l'air dans son meilleur jour.
Et puis, décidément tout tourne mal aujourd'hui. Et on assiste à la dérive d'Holly.
C'est un huis-clos entre Holly et Tatiana qui vire au cauchemar. La tension est grande entre elles, et pour nous aussi.
Une lecture complètement oppressante qui m'a mise mal à l'aise.
Toutes ces répétitions des faits se comprennent à la fin du livre, mais en attendant, c'est très dur à lire moralement.
Une belle écriture qui fait presque redouter le jour de Noël.
Commenter  J’apprécie          230
En cette matinée de Noël, si Holly est fébrile, ce n'est pas (seulement) en raison de cette fête généralement attendue : son mari et elle se sont réveillés en retard, et pendant que celui-ci est parti chercher ses parents à l'aéroport, elle commence à préparer le repas le plus rapidement possible. La panique causée par ce sentiment de retard est rapidement supplantée par une angoisse plus diffuse : « Quelque chose les avait suivi depuis la Russie jusque chez eux » il y a quinze ans, lorsqu'ils ont ramené la petite Tatiana, leur fille adoptive, de Sibérie. D'accord, mais quoi ?

Pour trouver une réponse à cette lancinante question, Holly n'aura de cesse de se remémorer tout ce qui est mal allé depuis l'adoption de Tatiana, de la contrariété inexplicable des infirmières quand elle et son mari ont refusé de donner un prénom autre que russe à leur fille, aux verres cassés par cette dernière ou aux CD retrouvés rayés également par, ce que soupçonne Holly sans en être sûre, Tatiana.

Cette valse de souvenirs, accumulés et ressassés en boucle par Holly, sera de plus en plus endiablée, douloureuse, renforcée par l'attitude de Tatiana. Cette dernière, d'habitude si gentille et affectueuse, se montrera bizarrement froide, distante, désagréable, rendant Holly de plus en plus inquiète et déstabilisée. Et la neige qui tombe en abondance, empêchant invités et mari d'arriver en coupant les routes, et enveloppant la maison d'une chape de silence, ne fera que rendre le huis-clos entre Holly et Tatiana plus oppressant.
Holly est-elle en plein cauchemar, sa raison déraille-t-elle ? Je vous laisse lire « Esprit d'hiver » pour le savoir !

Avec ce nouveau roman, Laura Kasischke réussit une nouvelle fois un roman psychologique à faux semblants dans lequel l'angoisse s'installe insidieusement, alors que tout semblait tellement normal quelques pages auparavant, jusqu'à l'apogée que constitue les révélations finales. La bonne idée est d'installer l'intrigue au coeur d'une maison coupée de tout par une météo abominable et menée essentiellement par les pensées d'un seul personnage par le prisme duquel on voit tout. L'angoisse qui gagne Holly, qui perturbe de plus en plus le cours de ses pensées, sa manière de réagir de moins en moins bien face à toutes sortes de petites contrariétés – notamment la manie de sa fille de se changer tout le temps, et d'avoir des humeurs différentes en fonction de la robe –, se communique au lecteur, pimentant ainsi la lecture en le désorientant aussi et en le faisant se demander ce qui arrive à Holly. Cela peut également être un défaut de l'ouvrage, car il se passe peu d'évènements, et le cerveau qui tourne en boucle de Holly peut agacer et donner une impression de lenteur. Les personnages de Holly et de Tatiana sont d'ailleurs assez peu attachants, peut-être est-ce dû à la froideur générale qui se dégage du roman, qui, parce qu'elle est volontaire, ne m'a pas tant dérangée que cela.

Toutefois, j'ai trouvé cet « Esprit d'hiver » moins spectaculaire que « Les revenants », moins abouti, comme une longue nouvelle plutôt qu'un roman. Toutefois, si vous êtes amateur de huis-clos, « Esprit d'hiver » est fait pour vous.
Commenter  J’apprécie          220
Il neige, c'est le jour de Noël et Holly se réveille tard ce matin, et pourtant elle doit préparer le repas familial car son mari Eric est parti chercher les grands parents à l'aéroport, les frères et les belles soeurs sont attendus ainsi qu'un couple d'amies homos avec leur fille et les Cox qu'elle n'aime pas !
Mais, Holly est angoissée, sa fille dort tranquillement dans la chambre et elle a une obsession " si quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux" ? le blizzard s'est levé, les invités ne pourront pas venir, ils sont bloqués par le neige .
Un huis clos va s'installer entre Holly et Tatiana sa fille adoptive, un duo entrecoupé d'appels téléphoniques anonymes, de petits évènements contrariants : la soirée s'annonce mal !
En effet, Holly porteuse d'une mutation génétique qui a couté la vie à sa mère puis à sa soeur Melissa, a du subir une mammectomie et une ovariectomie pour ensuite décider avec Eric d'aller adopter un enfant en Russie. Ils ont tout de suite " craqué" pour un bébé de 18 mois aux grands yeux noirs, et ils ont du venir en 2 fois avant de pouvoir la ramener aux U.S.
Seules à la maison, Holly tente de se rapprocher de Tatiana, elle se remémore leur visite à l'orphelinat, les instants merveilleux qu'ils ont passé, son mari et elle avec cette jolie poupée aux cheveux "noir de jais", aux grands yeux , à tout le bonheur que sa présence a apporté dans sa vie au point qu'elle n' a plus eu le temps d'écrire des poèmes comme elle le désirerait ! Mais , ce soir Tatty lui semble maussade, la critique, lui répond, ne l'aide pas à préparer le repas comme d'habitude, elle est distante et, Holly fait des tentatives de rapprochement vers l'adolescente qui se réfugie dans la chambre : une Tatty qu'elle ne reconnait plus ! Elle cherche des raisons à ce détachement mais "si c'était ce quelque chose qui vient de Russie " qui glace leurs rapports filiaux, qui tend à les séparer ? le passé de cette enfant sibérienne qui a du être abandonnée il y a 13 ans comme des milliers d'autres bébés, par des mères biologiques laissées-pour-compte ?
Laura Kasischke installe dans une trame minimaliste, la progression d'un thriller angoissant, psychologique et, doucement elle fait glisser le huis clos des 2 femmes vers un drame !
L.C thématique de décembre 2021 : l'hiver.

Commenter  J’apprécie          183
J'aurais sûrement mieux apprécié la lecture de ce roman au calme et au chaud dans mon canapé et non pas pendant mes courts trajets en tram où, à chaque fois, j'avais un peu de mal à rentrer dans l'histoire et replonger dans l'ambiance qui s'alourdit au fil des pages. Dès le début on sent que quelque chose cloche dans ce huis clos le jour de Noël entre Holly et sa fille adoptive Tatiana.

Les souvenirs de Holly, son enfance, ses études, ses débuts littéraires, ses voyages en Sibérie apportent beaucoup d'intérêt à la lecture et la fin m'a bluffée. Je m'attendais tout de même à être beaucoup plus séduite par l'écriture de Laura Kasischke après avoir parcouru les nombreuses critiques très positives.

Lien : http://edytalectures.blogspo..
Commenter  J’apprécie          181




Lecteurs (3804) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}