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3,67

sur 1135 notes
On a failli perdre Allen

S'il y a une qualité que l'on peut reconnaître à Douglas Kennedy, c'est bien son goût pour les vieilles recettes. Chez lui, pas de surprise, tous les plats sont conçus de la même façon.
Ainsi, on retrouve avec les désarrois de Ned Allen, la construction présente dans la plupart des livres de Kennedy :
1.L'ascension
2.La chute
3.Le retour

On sait donc dès le départ, que Ned Allen ne pourra poursuivre indéfiniment sa trajectoire dorée de roi des démarcheurs d'espace publicitaire et qu'un pépin va lui tomber dessus.

De fait, les ennuis vont s'accumuler suite à la restructuration de son entreprise qui vient d'être rachetée.
Licencié, Ned va voir sa situation économique et familiale exploser.
Et pourtant, ce n'est qu'un début.

La planche de salut que lui présente un ancien camarade de fac, va s'avérer un piège terrible et apparemment sans issue.
C'est la descente aux enfers (tout comme Hannah Buchan des "charmes discrets de la vie conjugale", le Ben Bradford de "l'homme qui voulait vivre sa vie", la Sally d' "une liaison dangereuse", Harry d' "une femme du VIème"...).

Puis, Ned Allen qui a tout perdu jusqu'à sa dignité, va refaire surface et retrouver un peu d'espoir.

Donc, du convenu et le cumul d'une recette éculée et d'un dénouement final tiré par les cheveux pourraient reléguer ce texte dans les tréfonds de l'oeuvre de Douglas Kennedy.

J'ai pourtant trouvé qu'il s'agissait d'un livre passionnant qu'on ne lâche pas facilement et qui réserve de vrais moments forts.
La description d'un univers économique impitoyable fait froid dans le dos et paraît très crédible. Les relations de Ned avec sa femme Lizzie, les petites trahisons, les maladresses...procurent aussi beaucoup d'émotions, ce qui n'est pas si courant.

Un des meilleurs Kennedy, selon moi.
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Thriller financier.
Je n'aime pas le sujet, mais suis obligé de mettre quatre étoiles, tellement le suspens est bien amené !
Ned Allen est un vendeur hors pair à New York. Il dirige la vente des pages de pub dans une revue informatique qui prend de l'expansion. Mais il croise la route de Ted Peterson qui bosse dans une boîte d'informatique. Celui-ci s'est dédit auprès d'un des vendeurs de Ned à la dernière minute. Or le vendeur en question, Ivan Dolinsky, est dans le rouge financier depuis plusieurs mois : sa "com" sur ce coup lui aurait permis d'éponger une partie de ses dettes. Ned le prend mal, surtout qu'il apprend par un collègue que Ted Peterson aurait violé une fille qui n'a pas osé porter plainte.
Ned voit rouge et menace Ted de tout révéler à la police si celui-ci n'accepte pas de prendre les fameuses six pages de pub.
Mais Ted est un teigneux, qui provoque la perte de son job à Ned Allen et sa chute financière et familiale n'en seront que plus vertigineuses...
.
Tout ça est beaucoup trop angoissant pour moi, et me rappelle les "générosités" que j'ai faites il y a une vingtaine d'années, qui m'ont amené à présenter ma carte à la banquière ; celle-ci l'a coupée en deux devant moi ...
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Livre reçu pour deux autres achetés. Je n'étais donc pas pressée de le lire. Et pourtant je dois avouer qu'il m'a surprise!

Au début on rencontre Ned a qui tout réussi. Une carrière florissante, une bonne santé, de l'argent, et une ravissante femme , Lizzie. Comme tout bon new yorkais, Ned vit au dessus de ses moyens, attitude sans conséquence jusqu'au jour où il perd son emploi. Livré à lui même, il enchaîne galère sur galère à cause de son orgueil. A se croire supérieur et mieux que les autres, il finit par tout perdre. La dégringolade semble s'arrêter le jour où un ancien pote du lycée lui offre une opportunité... Qui s'avérera pourtant être la pire de ses décisions.
Le début m'a semblé un peu longuet parce que grâce à la 4e de couverture on sait déjà que Ned va chuter, alors forcément on attend impatiemment de savoir comment il va s'en sortir. L'auteur dépeint très bien le personnage à la fois sympathique et arriviste qui cherche sans cesse à prouver à lui et aux autres qu'il est le meilleur. À travers cette histoire, l'auteur nous rappelle des leçons fondamentales qui serviraient à bons nombres d'entre nous.
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Les Désarrois de Ned Allen commence de la meilleure des façons avec la vie rangée de cet informaticien new-yorkais qui « score » dans la vente. Et puis sa vie professionnelle et de couple part en vrille. Une première partie parfaite parce que bien réaliste (d'où la moyenne de ma notation).
Sauf qu'ensuite Douglas Kennedy invente une rocambolesque histoire de fonds off-shore pénible à suivre.
De plus en plus de mal avec cet auteur. dommage
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Le livre commence sur une histoire des plus banales avec un homme marié qui connaît quelques déboires dans sa vie conjugale et une vie professionnelle relativement intense comme responsable de la vente d'espaces publicitaires pour un célèbre magazine d'informatique.
Après 80 pages difficiles de digestion d'entreprises commerciales, de noms, le ciel s'éclaircit et laisse place à un triller, certes romancé, mais très bien amené.
Si l'on voit assez facilement la descente aux enfers, l'auteur ne laisse rien paraître du comment ?
La volonté de Ned Allen le pousse dans une chronologie de l'histoire qui nous entraîne aux files des pages dans la quête de savoir comment le protagoniste va s'organiser pour s'en sortir.
Un très bon triller sur le business new-yorkais où l'on passe de rebondissement en rebondissement, pour ne pas dire de paliers de l'enfer en paliers de l'enfer et qu'on a envie de tendre à Ned Allen la main.
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Un Douglas Kennedy pur jus et grand cru. le roman fonctionne comme un excellent thriller qui nous tient en haleine et en même temps le roman nous fait réfléchir sur la relativité des choses et la précarité de la vie sociale. Un pur bonheur de lecture.
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Du bon Kennedy !
Je n'ai jamais été déçu par cet auteur. J'ai pu lire "L'homme qui voulait vivre sa vie" "la femme du Vème" et bien sur "Cul de sac", avec celui-ci j'ai toujours le même plaisir à découvrir une histoire incroyable. Une fois que la descente est commencé pour Ned Allen, on ne s'arrete plus. Chaque marche de la descente vers l'enfer nous prend a l'estomac comme un coup de point. Et le rythme ne s'arrete pas. Tel un match de boxe, Ned encaisse les coups avec parfois l'espoir qu'un repos au coin du ring va pouvoir changer les choses. A tout moment on s'attend au KO.
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Kennedy Douglas
Les désarrois de Ned Allen
Après avoir ramer dans pas mal de boulots, il trouve sa place dans une publication informatique. À force de travail, il en devient directeur marketing.
La firme est rachetée par une firme allemande, tout le monde panique pour son emploi. le représentant le prend à part et lui promet la direction générale de la société. Ce soir-là heureux, il boit assez bien et fatalement se retrouve dans les bras d'une secrétaire, elle aussi apeurée du futur. le week-end se passe et quand il arrive le lundi matin, son badge est refusé et il apprend que la société est déjà revendue, donc plus de direction en vue ; elle est rachetée par le groupe concurrent. Il croise le représentant allemand et de rage lui fracasse le crâne, il ne sera pas poursuivi mais cela va le poursuivre pour longtemps. de plus il avait eu une altercation avec un gros client potentiel qui, lui se retrouve dans la nouvelle société ainsi que son ancien patron. Lui et plusieurs autres sont sur le trottoir. Il va pendant quelques semaine voir un drh et chasseur de tête. Mais chaque fois que quelque chose lui est proposé, on a déjà prévenu de son côté revanchard et bagarreur et c'est ce Peterson qui le saque à chaque fois.
Il est au bord du gouffre, surtout qu'après son escapade, son épouse veut divorcer.
Il trouve un de travail, mais du télétravail qui ne paie rien et vu le coût de la vie à New Yorl ce n'est pas le dixième du quart du minimum qu'il lui faut.
Par hasard il retrouve un ami, Jerry qui lui propose de loger dans un loft qu'il n'occupe guère et lui fait miroiter un super boulot. Une nouvelle société que lui et son big boss viennent de créer, soi-disant, Excalibur, des fonds de placements. Il se retrouve dans un mini bureau, lance des appel, mais rien. Jerry lui demande d'aller à Miami, puis à Nassau porter une mallette. Il discute un peu avec le banquier et se rend compte qu'il y a quelque chose de pas logique.
Mais étant donné qu'il n'a rien d'autres, il poursuit mais demande quand même ders renseignements pour les succursales de cette société. Ce sont des boites aux lettres. Il voudrait des explications mais Jerry s'y refuse et surtout il doit garder le silence sur le vrai boss (faux aussi) qui est un magnat reconnu partout.
Lors d'un lunch il se retrouve nez a nez avec Peterson et la une altercation et il part.
Par la suite deux individus le kidnappe et l'oblige à conduire la voiture de Peterson qui est à l'arrière ivre mort après ce lunch. Au passage à niveau un des deux malfrats sort le corps et le dépose sur les rails du train et s'en vont. Il fait de même, effrayé. À partir de là il s'inquiète sérieusement surtout que Jerry lui fournit en deux temps trois mouvement des alibis pour ce jour-là.
Il doit poursuivre ses allez retour Miami Nassau avec une mallette remplie de cash, et commence sérieusement à s'intéresser à ce qui se passe. Il vit sous la menace que ce serait lui d'après les témoignages et son altercation avec Peterson qui l'aurait tuer.
La suite super géniale, mais à découvrir.
Au début du livre j'ai pas tellement accroché, des téléphones, des demandes de contrats, des publications, le début est lent, très lent et ne semble pas donner beaucoup d'intérêt mais alors cela s'emballe et là impossible de s'arrêter. Une histoire géniale, un déroulé super et une apothéose aussi forte qu'inattendue.
Un bon Kennedy
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C'est le premier livre de D. Kennedy que je lis, j'ai apprécié ce roman surtout la première partie où Ned passe de la gloire à la déchéance. J'ai trouvé ce passage très réaliste (pour l'avoir vécu).
Pour La deuxième partie je me suis laissée prendre par l'aspect "mafieux".
Un bémol concernant le personnage de Ned qui apparait un peu lourd par son vocabulaire mais à chacun son interprétation.
La fin du roman était prévisible mais bon...
Je vais donc lire d'autres livres de cet auteur.
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Commande de son éditeur américain, désireux de surfer sur la vague du succès de "l'homme qui voulait vivre sa vie", ce roman de Doug n'est pas son meilleur!
Ned Allen est un goden boy new yorkais qui vend des espaces de pub pour un magazine appelé "Compuworld". Marié à Lizzie qui partage ses valeurs, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.Tout se passe bien dans la vie de cet homme jusqu'au moment où tout va basculer, lorsque son entreprise est rachetée par un concurrent qui va le licencier. Un thème cher à l'auteur, la brusque descente aux enfers d'un homme à qui tout souriait peu auparavant. Un roman qui se laisse lire mais qui ne sera pas inoubliable!
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