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3,67

sur 1132 notes
Thriller financier.
Je n'aime pas le sujet, mais suis obligé de mettre quatre étoiles, tellement le suspens est bien amené !
Ned Allen est un vendeur hors pair à New York. Il dirige la vente des pages de pub dans une revue informatique qui prend de l'expansion. Mais il croise la route de Ted Peterson qui bosse dans une boîte d'informatique. Celui-ci s'est dédit auprès d'un des vendeurs de Ned à la dernière minute. Or le vendeur en question, Ivan Dolinsky, est dans le rouge financier depuis plusieurs mois : sa "com" sur ce coup lui aurait permis d'éponger une partie de ses dettes. Ned le prend mal, surtout qu'il apprend par un collègue que Ted Peterson aurait violé une fille qui n'a pas osé porter plainte.
Ned voit rouge et menace Ted de tout révéler à la police si celui-ci n'accepte pas de prendre les fameuses six pages de pub.
Mais Ted est un teigneux, qui provoque la perte de son job à Ned Allen et sa chute financière et familiale n'en seront que plus vertigineuses...
.
Tout ça est beaucoup trop angoissant pour moi, et me rappelle les "générosités" que j'ai faites il y a une vingtaine d'années, qui m'ont amené à présenter ma carte à la banquière ; celle-ci l'a coupée en deux devant moi ...
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Les désarrois de Ned Allen furent les miens au bout de 200 très laborieuses pages, j'ai refermé le livre. Exit Douglas Kennedy, je suis tombée de mal en pis.
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Ned Allen est un jeune goden boy des années 90 , il travaille dans la publicité , vit dans un luxueux appartement avec sa femme Lizzie , bref tout lui réussit , même si sa réussite a des pieds d'argile , en effet , Ned et Lizzie vivent largement au-dessus de leurs moyens , n'ont aucun argent de côté , n'ont pas de véritables amis .
Un jour , tout s'effondre , Ned perd son travail et donc perd tout , plus d'argent , bientôt sa femme le mettra dehors pour ne pas perdre son standing , plus d'appartement luxueux , plus d'assurance maladie ...
Un portrait sans concessions des années 90 à New-York , sur toute cette génération qui voue un culte aux Dieux Argent et Réussite sociale , avec les rebondissements habituels de l'auteur .
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Commande de son éditeur américain, désireux de surfer sur la vague du succès de "l'homme qui voulait vivre sa vie", ce roman de Doug n'est pas son meilleur!
Ned Allen est un goden boy new yorkais qui vend des espaces de pub pour un magazine appelé "Compuworld". Marié à Lizzie qui partage ses valeurs, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.Tout se passe bien dans la vie de cet homme jusqu'au moment où tout va basculer, lorsque son entreprise est rachetée par un concurrent qui va le licencier. Un thème cher à l'auteur, la brusque descente aux enfers d'un homme à qui tout souriait peu auparavant. Un roman qui se laisse lire mais qui ne sera pas inoubliable!
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Ned Allen travaille dans la publicité avec sa compagne, ils mènent une vie de nantis fréquentant des gens de leur statut. Carriériste dans l'âme, l'amitié se donne suivant la couleur de votre carte de crédit. Mais voilà, chaque médalle à son revers et Ned va se retrouver sur la touche après le rachat de sa société. Les emmerdes n 'ont pas fini de tomber sur sa tête.
Critique acerbe de l'ultra libéralisme, qui élimine l'humain au profit de la rentabilité, Kennedy dévoile les ravages causés par ce choix de société.
Mais si le récit se lit avec facilitité et un certain plaisir, Ce roman de Douglas Kennedy marche sur le mode alternatif, et je regrette le Kennedy qui m'avait emballé avec "La poursuite du bonheur" ou " L'homme qui voulait vivre sa vie". Un Kennedy mineur.
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Pour moi qui travaillait à l'époque dans la publicité, ce roman trouvait un écho particulier par son contexte... Mais son intérêt réside, comme souvent chez Kennedy dans la véritable plongée aux enfers du héros, Ned Allen, pour qui, quelques minutes avant tout allait pourtant très bien. Où l'on voit que l'Amérique peut-être sans pitié, terriblement dure avec les plus faibles et que les tentations sont fortes de saisir n'importe quel moyen pour s'en sortir, fut-il à la limite de la légalité.
Haletant !
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Croyez-le ou non, il s'agit du premier roman de Douglas Kennedy que je lis ! Et en plus, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. Moi qui pensais ouvrir un livre tenant du feel-good sentimental, je me suis retrouvée, à ma grande surprise, devant un roman à suspense, dont l'intrigue prend place dans l'univers des montages financiers opaques. D'accord, je n'avais pas lu la présentation de l'éditeur, pourtant éclairante…
À l'instar de John Grisham, Douglas Kennedy sait indéniablement faire oeuvre de pédagogie quand il s'agit d'expliquer magouilles et autres subtilités mises en place par les êtres avides de s'enrichir à tout prix. le lecteur désireux d'un moment de distraction plaisant, servi par un narrateur efficace, sortira satisfait de la lecture de ce roman. Celui qui serait en quête d'aperçus inédits sur la nature humaine, de peintures véridiques et originales de la vie contemporaine restera à n'en pas douter sur sa faim, car les personnages de ce roman ainsi que la « morale » de l'histoire et même son dénouement, il les aura déjà lus mille fois.
« Les Désarrois de Ned Allen » est un joli spécimen de prêt-à-lire de bonne facture et dont les semblables garnissent les rayonnages de n'importe quelle librairie.
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Pas de doute : M. Kennedy est un "bon faiseur". Son éditeur lui a passé commande et il s'en ai bien tiré. Sujet sans originalité qui "surfe" sur l'air du temps, qui fait jaser à la cafètaria sur des sujets bateau.
Il est brillant, talentueux, il a de l'éthique (merci Papa) dans un monde qui n'en a pas. Les autres l'admirent, d'autres lui sont fidèles, prêts à l'aider. Alors ? Pourquoi foire-t-il tout ? Parce qu'il a peur de passer pour un "touriste", pire insulte pour un new-yorkais snobinard ?
Allez savoir...
Spontané et impulsif - atout pour "un tueur de la vente"- cela devient un handicap pour celui qui prend à vitesse grand V la direction d'un"has been"

Heureusement que c'était mon livre de tram : j'ai fini par en venir à bout !
Tout de même un moment de suspens intense (enfin un) : le match de tennis avec le Grand Motivateur. Quelques paragraphes pour 529 pages.
Il y a aussi un petit côté Pinocchio...
Premier Douglas Kennedy que je lis ... BOF !
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D'après ce que l'auteur en a expliqué par la suite, "les désarrois de Ned Allen" est une 'commande' de son éditeur américain, désireux de surfer sur la vague du succès de "l'homme qui voulait vivre sa vie".
Bis repetita avec "Rien ne va plus", assez similaire.

Sans être un roman écrit à contre-coeur, on sent bien, ce qui sera confirmé par la suite au vu de ses productions littéraires ultérieures, que ce n'est pas vraiment ce que Douglas Kennedy avait au fond envie d'écrire.

Et pourtant cette histoire de "grandeur et décadence" de yuppie new yorkais - qui - a - réussi - et - qui - perd - tout (mais ça finit bien) , est diablement efficace !

Même si ses romans suivants, plus intimistes, ont à mon humble avis plus de profondeur et de personnalité, il m'arrive de regretter qu'il leur manque un poil de ce peps et de ce rythme bien présents dans "les désarrois..." et "Rien ne va plus".
Nostalgie de fan, sans doute!
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J'aime beaucoup ce qu'écrit Douglas Kennedy, mais en commençant ce roman, en anglais cette fois, j'ai d'abord eu du mal à accrocher. le style était différent, l'univers du personnage principal loin du mien et le vocabulaire du monde de la pub dans le domaine informatique loin de celui que je manie aisément. Bref, les débuts furent difficiles...

Dans les premiers chapitres, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage de Ned. Un peu comme la Becky de Sophie Kinsella, j'avais envie de lui foutre des baffes, de lui dire d'arrêter de se comporter en irresponsable et d'ouvrir les yeux. Et puis, vers les derniers chapitres, j'ai fini par me laisser toucher, un peu.

Globalement, je l'ai trouvé très différent des autres romans de Douglas Kennedy que j'ai lu précédemment. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, peut-être en partie parce que je l'ai lu en anglais, et j'ai d'ailleurs cru que cette lecture allait traîner. Finalement, grâce à des salles d'attente de médecin bondées, j'en suis venue à bout plutôt rapidement.

Bref. L'intrigue est divisée en plusieurs parties. La première nous présente la vie, le job et le train de vie de Ned et pose les bases de la catastrophe à venir. Dans la deuxième, le monde et les certitudes de Ned s'écroulent et tout vole en éclat. Et finalement, il accepte ce job, la plus mauvaise décision de toutes celles prises tout au long du roman. C'est là que décolle réellement l'histoire pour moi. le suspens et la tension montent, le piège se resserre et puis... (je ne peux malheureusement vous en dire plus sous peine de spoiler la fin).

Après un début de lecture laborieux, j'ai réellement dévoré les derniers chapitres, emportée par la tension créée par la situation. Ce n'est sans doute pas mon roman préféré de Douglas Kennedy (qui reste pour l'instant "Cet instant-là") mais il se défend bien quand même.
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