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3,67

sur 1132 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Commande de son éditeur américain, désireux de surfer sur la vague du succès de "l'homme qui voulait vivre sa vie", ce roman de Doug n'est pas son meilleur!
Ned Allen est un goden boy new yorkais qui vend des espaces de pub pour un magazine appelé "Compuworld". Marié à Lizzie qui partage ses valeurs, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.Tout se passe bien dans la vie de cet homme jusqu'au moment où tout va basculer, lorsque son entreprise est rachetée par un concurrent qui va le licencier. Un thème cher à l'auteur, la brusque descente aux enfers d'un homme à qui tout souriait peu auparavant. Un roman qui se laisse lire mais qui ne sera pas inoubliable!
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Ned Allen travaille dans la publicité avec sa compagne, ils mènent une vie de nantis fréquentant des gens de leur statut. Carriériste dans l'âme, l'amitié se donne suivant la couleur de votre carte de crédit. Mais voilà, chaque médalle à son revers et Ned va se retrouver sur la touche après le rachat de sa société. Les emmerdes n 'ont pas fini de tomber sur sa tête.
Critique acerbe de l'ultra libéralisme, qui élimine l'humain au profit de la rentabilité, Kennedy dévoile les ravages causés par ce choix de société.
Mais si le récit se lit avec facilitité et un certain plaisir, Ce roman de Douglas Kennedy marche sur le mode alternatif, et je regrette le Kennedy qui m'avait emballé avec "La poursuite du bonheur" ou " L'homme qui voulait vivre sa vie". Un Kennedy mineur.
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Croyez-le ou non, il s'agit du premier roman de Douglas Kennedy que je lis ! Et en plus, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. Moi qui pensais ouvrir un livre tenant du feel-good sentimental, je me suis retrouvée, à ma grande surprise, devant un roman à suspense, dont l'intrigue prend place dans l'univers des montages financiers opaques. D'accord, je n'avais pas lu la présentation de l'éditeur, pourtant éclairante…
À l'instar de John Grisham, Douglas Kennedy sait indéniablement faire oeuvre de pédagogie quand il s'agit d'expliquer magouilles et autres subtilités mises en place par les êtres avides de s'enrichir à tout prix. le lecteur désireux d'un moment de distraction plaisant, servi par un narrateur efficace, sortira satisfait de la lecture de ce roman. Celui qui serait en quête d'aperçus inédits sur la nature humaine, de peintures véridiques et originales de la vie contemporaine restera à n'en pas douter sur sa faim, car les personnages de ce roman ainsi que la « morale » de l'histoire et même son dénouement, il les aura déjà lus mille fois.
« Les Désarrois de Ned Allen » est un joli spécimen de prêt-à-lire de bonne facture et dont les semblables garnissent les rayonnages de n'importe quelle librairie.
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J'aime beaucoup ce qu'écrit Douglas Kennedy, mais en commençant ce roman, en anglais cette fois, j'ai d'abord eu du mal à accrocher. le style était différent, l'univers du personnage principal loin du mien et le vocabulaire du monde de la pub dans le domaine informatique loin de celui que je manie aisément. Bref, les débuts furent difficiles...

Dans les premiers chapitres, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage de Ned. Un peu comme la Becky de Sophie Kinsella, j'avais envie de lui foutre des baffes, de lui dire d'arrêter de se comporter en irresponsable et d'ouvrir les yeux. Et puis, vers les derniers chapitres, j'ai fini par me laisser toucher, un peu.

Globalement, je l'ai trouvé très différent des autres romans de Douglas Kennedy que j'ai lu précédemment. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, peut-être en partie parce que je l'ai lu en anglais, et j'ai d'ailleurs cru que cette lecture allait traîner. Finalement, grâce à des salles d'attente de médecin bondées, j'en suis venue à bout plutôt rapidement.

Bref. L'intrigue est divisée en plusieurs parties. La première nous présente la vie, le job et le train de vie de Ned et pose les bases de la catastrophe à venir. Dans la deuxième, le monde et les certitudes de Ned s'écroulent et tout vole en éclat. Et finalement, il accepte ce job, la plus mauvaise décision de toutes celles prises tout au long du roman. C'est là que décolle réellement l'histoire pour moi. le suspens et la tension montent, le piège se resserre et puis... (je ne peux malheureusement vous en dire plus sous peine de spoiler la fin).

Après un début de lecture laborieux, j'ai réellement dévoré les derniers chapitres, emportée par la tension créée par la situation. Ce n'est sans doute pas mon roman préféré de Douglas Kennedy (qui reste pour l'instant "Cet instant-là") mais il se défend bien quand même.
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Je suis de retour avec un roman de Douglas Kennedy. Un auteur toujours agréable à lire dans toutes ses histoires. Les Désarrois de Ned Allen est lui aussi un bon livre où il fait une critique de la société américaine. Plus précisément, le monde des affaires, les personnes qui courent après l'argent. le héros, Ned, est quelqu'un au poste important au début du roman qui va se voir tout perdre : le travail, l'argent, sa femme… A ce stade, nous serions prêt à accepter n'importe quoi pour tenter de s'en sortir.

Ce roman est une parfaite leçon, à retenir que les premières propositions ne sont pas toujours les plus honnêtes. Sans vous en dévoilez davantage, notre héros va se retrouver dans des situations difficiles et va devoir ruser pour s'en sortir.
C'est un roman intéressant, un point de vue de la société qui plaît de découvrir. Il y a de nombreux rebondissements, des manipulations, des affaires louches. Douglas Kennedy a inséré un petit thriller dans son livre et c'est plutôt réussi.

Le livre est plaisant à lire mais c'est à découvrir que si les thèmes abordés vous intéressent. Si le monde des affaires, l'argent etc ne vous intéresse pas plus que cela, il vaut mieux ne pas s'arrêter sur ce roman et découvrir cet auteur si ce n'est pas encore fait, par d'autres de ses oeuvres. Néanmoins, le duo thriller – critique de la société est réussi et donne un bon ensemble.

Une déception pour les personnages qui ne sont pas très travaillés. Douglas Kennedy est doué pour peindre des portraits de personnages attachants ou uniques et excepté le héros qui est assez attachant, les autres personnages ne resteront pas dans les mémoires et ne servent qu'à remplir un second plan.

Conclusion, un roman intéressant et plaisant à découvrir. Une manière efficace de nous montrer le monde des affaires.
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Ouarp ! Brrr !!!! La jungle impitoyable du monde des affaires US (US only ?), dans l'édition, dans l'informatique, dans tous secteurs finalement... et le basculement de pacha à paria au niveau de la vie privée aussi.

Un roman dur, sombre.
Ce pauvre Ned Allen, qui va de déchéance en déchéance (est-ce possible ? oui, on y croit, et ça doit être ça, la vraie vie, sans humanité, sans avenir, qu'on n'a pas encore peut-être rencontrée), je l'ai soutenu quand même ce pauvre Ned en tournant les pages, mais inévitablement, impitoyablement, on assiste à sa déchéance. Il se fait larguer comme un moins que rien par sa femme, son réseau, l'Amérique. Triste. Réaliste j'en suis sûre. Dur dur comme livre.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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xcellent
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J'ai lu beaucoup de livres de Douglas Kennedy et j'ai été rarement déçue.
Pour celui-ci j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et je l'ai trouvé très longue. J'ai donc mis beaucoup de temps à lire ce livre.
Les personnages ne m'ont pas convaincu également.
Ce Douglas Kennedy ne restera donc pas dans les anales.
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Jeune homme très lancé, Ned Allen rencontre une douloureuse descente sociale quand il perd son poste prestigieux dans la publicité. Il se lance alors sur la piste d'un nouveau travail et se trouve au centre d'une arnaque bien plus spectaculaire que la précédente. C'est néanmoins un battant et il tire son épingle du jeu. Très rythmé, surprenant par bien des endroits, écrit dans un style agréable, cet ouvrage m'a paru trop apprêté comme si toutes les ficelles utilisables pour ce genre d'histoire, l'étaient. C'est une lecture prenante et agréable ceci dit et Douglas Kennedy ne manque pas de talent...
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L'histoire d'un homme qui va de mal en pis. Un petit hasard et c'est la chute de tous les dominos : quoi qu'il fasse, la vie de Ned Allen dégringole. Au début, on est horrifié : "mon Dieu, le pauvre homme !". Mais au bout d'un moment, ça devient presque amusant de voir la situation se dégrader immanquablement, même s'il se débat comme un beau diable et tente de trouver des solutions.
Je ne me rappelle plus de la fin, mais c'est vraiment ça qui m'a marquée : l'enchaînement d'évènements plus graves les uns que les autres, ce qui était un peu lassant. Les mêmes ficelles que L'homme qui voulait vivre sa vie, mais en beaucoup plus répétitifs et grotesques.
Néanmoins, ce livre se lit facilement et son rythme rapide nous emporte dans son univers.

Une petite déception, donc, et pas mon préféré de Douglas Kennedy !
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