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3,93

sur 3195 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les yeux cernés par le manque de sommeil -je voulais tellement finir ce livre hier soir, je n'en pouvais plus de ce suspens!! - (et, de surcroît, comme notre ami Ben, mon bébé de 5 mois ( aussi!) ne ma laisse guère l'opportunité de dormir ;) ), je dois dire que j'ai beaucoup apprécié cette lecture, et que j'espère pouvoir visionner le film qui en a été tiré !
Roman qui s'adresse tant aux femmes qu'aux hommes, à la fois psychologique et thriller, on se sent proche de ce héros/narrateur, dont la vie bascule suite à un moment d'égarement. Un peu dérangeant tout de même, car finalement, on ne sait plus guère ce qui moral ou non, qui sont les "gentils" et les "méchants", le bien du mal. En effet, les "victimes" ne sont pas de blanches colombes, les "coupables" ne sont pas de vils personnages, personne n'est ni "noir", ni "blanc" (pour rester dans la thématique de la photographie!) , seul le gris domine, plus ou moins clair ou foncé...
L'aspect psychologique est dépeint de manière passionnante, les doutes, les regrets que chacun peut avoir sur la direction qu'a prise sa vie, mais j'ai aussi apprécié la représentation de la vie aux Etats-Unis, de New-York au Montana, les mentalités différentes.
Bref, je ne vais pas écrire un roman sur le roman! je ne dirais qu'un seul mot, ou deux, plutôt : "Lisez-le!"
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Un agréable moment de lecture sans prétention.

Même si l'histoire est on ne peut moins crédible, on se laisse néanmoins emporter par cette plume facile dans les tourments de la vie de Ben Bradford, bel avocat qui à la suite d'un meurtre " accidentel" se retrouve à devoir tout re-construire, en essayant de réaliser enfin les rêves professionnels de sa jeunesse.

Le personnage, un peu caricatural, est attachant et les descriptions de cette Amérique au multiple visage intéressantes.

J'ai bien aimé en particulier celle de la "Calirfonication"

Il y a dans les romans de Douglas Kennedy une atmosphère bien particulière, que je ne trouve pas chez d'autres auteurs, et qui constitue pour moi un véritable charme.
Tout est décrit , comme je l'imagine...

C'est tout, d'ailleurs.... Agréable à lire, personnages attachants, ambiance particulière.... moi ca m'a suffit pour passer une bonne journée tranquille de novembre. .
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Avocat, Ben a réussi. A 30 ans, il a une brillante carrière, une femme et deux enfants et habite dans un lieu résidentiel. Pourtant, il déteste cette vie. Etre photographe, tel était son rêve alors quand il apprend l'infidélité de sa femme, c'est le chaos. Sa vie prend une toute autre tournure lorsqu'il va à la rencontre de l'amant de sa femme. En une fraction de seconde, tout bascule : un meurtre qui va l'obliger, pour rester libre, à mettre en oeuvre un plan sophistiqué et machiavélique. Avec une nouvelle identité, il démarre une nouvelle vie qui le conduit dans le montana où il s'adonne à sa passion la photographie. le hasard le conduira rapidement sous les feux des projecteurs et son travail sera reconnu au delà de ses espérances. Mais cette réussite va réveiller son passé et le conduira de nouveau vers un revirement inattendu...
En découvrant le titre de ce livre, je m'attendais davantage à un choix délibéré de changement de vie alors qu'au final, ce choix n'en est pas vraiment un puisqu'il devient rapidement une nécessité. Découpé en trois parties, le roman est un peu lent à démarrer (comme souvent dans les romans de Kennedy). La 2° partie est palpitante et l'on retombe un peu dans les longueurs au début de la 3° pour avoir finalement une fin de roman qui s'enchaîne rapidement. Ainsi, le rythme du roman est un peu déséquilibré. La happy end s'enchaîne très vite à la fin à mon goût. J'ai bien aimé la thématique que l'auteur aborde. D'une part, il montre comment la vie d'un homme ordinaire, bien établi socialement, peut basculer en une seconde : finalement en chacun de nous sommeille un assassin potentiel...
D'autre part, il aborde le thème de la réalisation de nos rêves parfois en sommeil avec le portrait quelque peu satyrique de la réussite américaine...
En bref, un roman agréable qui néanmoins n'est pas, pour moi, le meilleur de cet auteur.
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Ben Bradford, la trentaine, a réussi dans la vie. Avocat fortuné de Wall Street, il mène une vie confortable en banlieue auprès de son épouse Beth et de ses deux adorables garçons. Mais sa vie est également très morose à son goût et il la déteste. Son existence luxueuse l'oppresse et la couche de vernis de l'american way of life se craquèle. Certes, il a réussi sa vie matériellement mais au détriment de ses premières ambitions artistiques : la photographie. Pourtant, il suffit d'un rien pour que tout change. Première surprise : il découvre que sa femme le trompe. Ensuite, sur un coup de colère, il tue l'amant de cette dernière, Gary Summers, photographe professionnel (tiens, tiens…). Heureux ou malheureux, cet acte va bouleverser la vie de Ben.

Après un début long et ennuyeux (une centaine de pages tout de même) où Douglas Kennedy s'attache à décrire la vie morose et les jérémiades de son personnage principal, on entre enfin dans le vif du sujet. Comme Ben, on attendait impatiemment un événement qui changerait le cours de son existence ! Et là, nous retrouvons le talent de Douglas Kennedy pour nous plonger dans un récit efficace au suspense sans temps mort. Certes, l'histoire est totalement invraisemblable mais peu importe, elle fonctionne : on tourne les pages avec avidité afin de connaître la suite. de l'aventure et du cynisme, un personnage qui tombe dans la paranoïa, une vie rocambolesque : tout est réuni pour faire de ce roman un bon moment de divertissement.
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Un début compliquer et à partir de la deuxième partie l'histoire devient plus interessante. Une fin un peu biscornue. Une lecture pour moi un peu mitigé.
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160 pages de descriptif d'une vie conjugale devenue morose pour cause de concession au confort bourgeois m'ont d'abord copieusement ennuyées. Sans réussir à adhérer aux ressorts psychologiques du personnage principal, Ben Bradford, avocat de Wall Street, j'ai eu le sentiment d'assister à des geignardises en demi-teintes. Je n'ai pas été vraiment convaincue par les problèmes de ce cravaté malgré lui, frustré d'avoir enfoui son rêve de devenir photographe et pas davantage par ceux de l'épouse, Beth, amère elle-aussi d'un autre renoncement, l'écriture. En effet, la frénésie de shopping à laquelle ils se livrent régulièrement ainsi que l'inventaire comparé des différents appareils photographiques de Ben, tous plus sophistiqués les uns que les autres, procèdent certainement d' une intention de l'auteur de glisser une forme de critique mais je trouve que le procédé narratif retenu (c'est Ben le narrateur et il parle à la première personne du singulier) empêche que cela soit vraiment efficace. du coup, je suis restée dans une sorte d'agacement face à ce personnage.
Le tableau de ces classes sociales aisées qui ont fait le choix d'habiter des villes de banlieue chic, pas trop loin de la mégapole est cependant assez bien brossé et je me suis amusée, à l'aide d'un globe virtuel bien connu, à retracer le parcours de leurs migrations pendulaires en train. New Croydon n'existe pas dans le Connecticut mais imaginez-le quelque part à côté de Stamford. Côté géographie des Etats-Unis, on est servi avec ce livre et ce, à toutes les échelles car, suite à une situation inextricable (j'essaie de ne pas la dévoiler), Ben va devoir fuir et s'embarquer pour un road trip des plus palpitants, cap vers l'Ouest bien entendu. Pour moi, c'est le point fort de ce livre surtout que l'auteur a la bonne idée de lui faire poser ses valises dans le Montana, dans une bourgade de 30000 habitants, nommée Mountain Falls (sauf erreur de ma part, elle n'existe pas mais pourrait être inspirée par Great Falls). Douglas Kennedy aborde avec subtilité la quête d'identité de ses habitants , coincés entre les clichés rustiques que les touristes, en mal d'authenticité fantasmée, le "wild west", réclament et des influences bobos venus de Californie (nous sommes au milieu des années 90). La série de portraits que réalise Ben, en sillonnant ce vaste Etat, saura remarquablement rendre compte de cette authenticité dont le vernis caricatural s'effrite au profit d'une réalité plus complexe. Kennedy a du talent pour décrire les photos et expliquer les intentions de leur auteur : il donne à voir et à comprendre, même pour les non spécialistes.
En dehors du dilemme central entre raison et rêves, d'autres aspects sont à découvrir dans ce livre, notamment les questions relatives à la reconnaissance ou au succès qui semblent avoir des aimants d'autant plus puissants et se développer dès lors même qu'ils sont enclenchés, par des circonstances n'ayant parfois rien à voir avec le talent. Est-ce une question qui préoccupe cet auteur reconnu (que je découvre personnellement) dont la production semble prolifique ?

Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Dès les premières pages, je suis entrée dans la vie de Ben et de sa famille. Une vie terne et sans éclat, vide de sens et de sentiments bienveillants. Puis, je me suis étonnée de la tournure que prenaient les évènements. Je ne sais pour quelle raison, je ne m'attendais pas du tout à cela et j'ai été assez surprise par le meurtre.

Passé ce sentiment d'étonnement, j'ai suivi avec intérêt la fuite de Ben. C'est une histoire prenante et qui possède tous les ingrédiens pour un bon roman du genre (suspense, retournements de situation, perte de contrôle du personnage principal, exils, ...). Il s'agit d'un roman plaisant à lire mais qui m'a donné la désagréable impression que ce protagoniste inhumain vit dans une bulle de perfection, isolé de tous. A l'inverse, les autres personnages sont malmenés par l'auteur (notamment Beth, sa femme).

Il m'a donc plu de voir Ben en difficulté. J'ai particulièrement apprécié l'isolement qu'il s'est imposé lorsqu'il s'exile au Montana. Ces paysages m'ont enchantée. J'ai surtout beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégage de ce petit village où Ben décide de s'arrêter et de continuer momentanément sa vie. Calme, paisibilité et beauté s'y côtoient. L'univers dans lequel se réfugie Ben (la photographie) rime parfaitement avec ces paysages. J'ai aussi beaucoup apprécié que ce protagoniste trouve sa voie malgré une existance tumultueuse.
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Difficile de démarrer dans ce livre où la première partie interminable décrit la réussite américaine du héros au sens américain et foisonne effectivement de chiffres, c'est long et très lent: on a envie d 'abandonner ce personnage pris dans les âffres de ses sentiments et de son questionnement et de refermer le livre mais on se dit "quand même il y doit bien y avoir quelque chose dans ce bouquin ? "...
Alors on poursuit, et là tout s'accélère et cela devient passionnant car tout bascule une première fois et rebascule encore l'hîstoire accroche et bien.

Mais au bout du compte qu'a t-il gagné ?
A-t-.il vécu cette vie à laquelle il rêvait? et pendant combien de temps ?
Que lui reste. t-il de cette expérience ? la sagesse ou l'acceptation ?
Peut-on échapper vraiment à la vie en société ? et s'il n'avait pas trouvé "la main tendue" ?
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Le titre résume parfaitement tout le sujet du livre : un homme qui subit sa vie depuis des années, étouffant ses rêves pour se conformer à ce que ses parents ou sa femme attendent de lui, fuit sa vie, organise sa disparition pour tout recommencer ailleurs, sous une autre identité.
Ben, avocat brillant et riche, marié à Beth, 2 enfants, une villa et des amis voit toute sa vie se déliter, son mariage s'effondrer… il perd pied et, dans un geste irréfléchi d'une extrême violence, tue Gary, l'amant de sa femme.
Prenant conscience de ce qu'il a fait, il agit froidement et fait disparaître le corps, prends l'identité de Gary et s'enfuit de New York pour le Montana. Là, il reconstruit se vie, devient photographe, tombe amoureux… tout en vivant dans la crainte d'être « démasqué ».
J'ai lu ce livre avec plaisir mais j'ai été gênée par certains points : on ne parle jamais des sentiments du « héros » envers Gary, sa victime : pas l'ombre d'un remords, ses seuls regrets concernent ses enfants qu'il se prive ainsi de voir grandir. Certaines scènes sont choquantes (pour ça, je n'irai pas voir le film) : quand il congèle le corps, le coupe ensuite pour qu'il rentre dans un sac…

J'ai aussi trouvé la fin « all is well that ends well » en contradiction avec le reste du roman… et le fait que l'histoire se répète : il fuit à nouveau, en reprenant une 3ème identité… J'ai trouvé que la psychologie des personnages n'était pas assez fouillée.
Par contre, j'ai beaucoup aimé la description des conditions de vie, le contraste entre New York et le Montana et les pages consacrées à la passion du héros pour la photo.

C'est un bon livre, mais pas aussi exceptionnel, selon moi, qu'ont pu le laisser penser les critiques et avis lus dans la presse ou sur internet.
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un bon livre qui se lit facilement ,
il est vrai que le début est un peu long on s'ennuie presque, mais après on veut savoir jusqu'où cet homme allait et pouvait aller .
Je trouve aussi un peu trop facile de disparaître et de refaire une autre vie (dans ce roman), un peu gros , mais un bon livre pas un grand livre mais pas mal .
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