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sur 3195 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il a tout pour être heureux, il pourrait être le modèle de la réussite sociale, pourtant quelque chose cloche dans la vie de Ben Bradford. Son métier de brillant avocat new-yorkais, sa belle maison, sa femme et ses enfants, charmants, ne lui semblent plus une vraie motivation. Tout ça aurait même plutôt tendance à le repousser. Alors quand sa femme met le pied à côté, Ben craque... Malgré tout le confort de sa vie, Ben a le courage de changer de vie, de vivre sa vie, même si le prix à payer est exorbitant.

Une vraie réussite que ce roman qui épingle l'envers de la société américaine, société consumériste qui ne suffit pas à ceux qui réfléchissent au sens de leur existence. Chargée d'émotions, une histoire qui nous fait nous interroger sur le prix que nous sommes prêts à payer pour vivre notre vie - en homme (ou femme) libre.
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« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité » (Antoine de Saint-Exupéry)

Ce roman retrace l'histoire d'un homme qui, ayant brillamment réussi sa carrière professionnelle, se retrouve face à lui-même, seul… Si sa vie semble réussie, il est prisonnier de ses rêves. Passionné de photographie, à la suite d'un événement accidentel, celui-ci quitte tout pour vivre son rêve. Nouvelle ville, nouvelle identité, nouveau métier : photographe.

Un début laborieux ! Un chapelet interminable de descriptions - ses devoirs conjugaux compliqués, son mode et train de vie rupin sans cesse chiffré, sa vie active étouffante, sa passion pour la photo …, qui nous fait basculer vers une monotonie trompeuse.
Soudain surgit un fait hasardeux d'une grande ampleur qui nous précipite vers un enchaînement d'actions imprévisibles et tenaces. L'évolution de l'histoire devient haletante et incroyable, qui nous expose des situations pour le moins invraisemblables, soutenue d'un suspense très bien maitrisé : un homme qui est mort deux fois et ressuscité deux fois.

Quelques très bons descriptifs dépeints par l'auteur, sans être lassants, sur une vue d'ensemble de la conception et rouages de la photographie et du journalisme.

Douglas Kennedy nous improvise d'emblée une prouesse littéraire soulignée d'une aisance d'écriture limpide au rythme bien structuré et intense. Un bon moment de lecture que nous offre cet auteur….
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Il faut bien reconnaitre que l'ami Kennedy sait y faire pour nous embarquer dans des intrigues qui tiennent la distance, car on ne s'ennuie pas une seconde dans cette fuite en avant de son héros Ben Bradford. de New York au Montana, il n'y a qu'un pas que Ben franchit allègrement. Malgré la douleur, Bradford se reconstruit, s'épanouit mais le passé le rattrape (faut pas rêver quand même). Alors les grincheux trouveront peut être le début un peu laborieux, certains choix scénaristiques un peu gros et pourquoi pas une fin un peu trop hollywoodienne, n'empêche la ballade est intense, vivifiante et passionnante. le style est agréable, rythmé, l'histoire un brin immoral et le plaisir au rendez-vous. Moi, j'ai marché tout du long.
A noter l'adaptation ciné par le français Eric Lartigau !!! Avec Romain Duris et Marina Fois.

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Ben Bradford est le prototype de la réussite à l'américaine. Il a tout pour lui, il a réussi, financièrement parlant du moins. Sa carrière professionnelle est au top, il gagne énormément d'argent, il possède tout ce dont il a envie, maison, femme, enfants, mais voilà, comme dit la chanson : « il ne fait pas ce qu'il aurait voulu faire… Il aurait voulu être un artiste, pour pouvoir faire son numéro… » tout le monde connaît « le blues du businessman »

Ben rêvait de faire de la photographie, et un jour, une catastrophe le pousse à fuir, à mourir pour de faux et endosser une nouvelle identité. Il va ainsi partir loin, et vivre en faisant des photos qui vont avoir la côte. Mais, est-il si facile de se débarrasser de son passé ?

J'ai bien aimé cette histoire qui montre la société consumériste américaine où il est de bon ton d'afficher sa réussite professionnelle, dans la mesure où on gagne et dépense beaucoup d'argent, mais aussi l'envers du décor : il y a un moment où le matériel ne suffit pas, la quête de sens fait son chemin, poussant le héros à tourner le dos à cet univers dans lequel il étouffe.

Il y a qu'une simple recherche de la liberté, des grands espaces, il y le désir de trouver qui on est vraiment.

C'est le premier roman de Douglas Kennedy que je lis : j'aime beaucoup ses passages à la grande librairie ou dans d'autres émissions culturelles, la manière dont il s'exprime en français. Mais, je repoussais toujours la lecture car jusqu'à une période récente, je ne lisais pas beaucoup les auteurs américains, exception faite de Philip Roth : les USA me hérissent un peu le poil, j'avoue !

Ce roman est agréable à lire, l'écriture est légère, donc on le dévore, car le héros est attachant, et l'auteur sans complaisance avec ce qu'on appelle « American way of life »…

Dans ma période post-opératoire, j'avais envie de sortir certains livres, pas trop ardus qui traînaient sur les étagères de ma bibliothèque depuis longtemps, celui-ci en faisait partie et j'ai passé un bon moment. C'est le genre de romans qui me convient dans les périodes où j'ai besoin de repos….

Sur l'étagère, traînait aussi « La poursuite du bonheur » qui fera partie de mes prochaines critiques…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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« L'homme qui voulait vivre sa vie » m'a fait découvrir Douglas Kennedy il y a quelques années, et jamais depuis je n'ai retrouvé dans ses autres livres, à part dans « Cul-de-sac », cette formule magique qui fait d'un livre un page-turner : écriture ciselée, humour et rebondissements à gogo… Au-delà d'une lecture divertissante pour la plage, Douglas Kennedy, en décrivant les affres de cet homme qui voulait être libre, livre ici une satire de l'American way of life dans les banlieues matérialistes, où les bobos se la jouent artiste tout en consommant à outrance pour tromper l'ennui dans des demeures opulentes et prétentieuses. Un brin Raskolnikov, le héros, son forfait accompli, sera tenaillé par la peur et le remords… mais pas de panique, on n'est pas chez Dostoïevsky et l'épilogue ne peut pas être aussi sombre… Trépidant et grinçant, un très bon Douglas Kennedy.
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Drôle de dimanche ou il faut se lever pour aller contrer l'inimaginable, pas convaincu, mal réveillé, t'as pas envie de chier un pas devant l'autre, le Nesquick fait pas même le même effet que la café noir qui t'exciterait les entrailles, pupilles dilatées, paupières collées, bordel de merde, allez-vous faire enculé avec la citoyenneté, j'emmerde le monde madame monsieur, je comprends pas ce que je fou là, déposé ici même un 10 février, mélange dégueulasse entre ma mère et mon père qui n'ont pas fait grand-chose de bien avec l'amour… avec des malentendus, y se passe des trucs chelous, allons bon ne cherchons pas plus loin, je suis là maintenant…

Ah ouais c'est la merde je me suis levé contraint et forcé par un morceau de 13 kilos qui réclamait câlins et tendresse de si bon matin :

« Allez tu te rendors et je te file des chocolats » les cloches ont sonné leur lot de chantage, papa amoureux certes, mais tu fais chier quand même…

« Putain et merde…. » qu'elle a dit, pleine de vie à l'aube naissante de ses rayons frisquet que t'y risquerais pas une putain de crève…

« Pffff, je sais pas qui c'est l'irresponsable qui t'éduque, mais faudrait peut-être penser à lui mettre un coup de pompe dans le cul pour faire de toi quelque chose de formaté, mais putain de merde je suis fier de toi mon petit cul préféré… »

Allez, faites chauffer le biberon, le micro-ondes fait son taf, le lait tiède va s'écouler tétine en bouche, la croissance se vulgarise à l'image d'un géniteur pas complètement teubé malgré un langage pour le moins à chier du scandale, faut que je fleurisse un peu tout ça, la bienpensante va me tomber sur le coin de la gueule mal éduquée et je vais prendre cher, inutile de faire la grosse voix, je vous entends, mais mon indifférence vous fait pipi dessus, avec ma libido en berne je me ramollis, ça aurait pu être bien pire, oui madame avec de l'imagination on peut en foutre vraiment partout, mais je vous en prie point de mépris, je m'excuse et je m'amuse, c'est dimanche, jour du seigneur, et faut que je file voter…

Et merde le bureau de vote a changé, conspiration pour que je me décourage, mais pas moyen que je ne glisse pas mon avis sincère dans la boite à emmerdes, je veux moins d'impôts moi, et plein de d'immigrés pour faire le taf que je n'ai pas le courage de faire, allez quoi petit jésus de Nazareth, donne nous un peu d'utopie, la blonde au paternel borgne, fais lui bouffer son racisme, enfonce lui dans sa connerie...

tout le monde semble trouver raisonnable de voter pour le chaos, l'immoral, le racisme, l'intolérance, aveuglé par un manque certain de « putain » et « merde » dès le petit matin chagrin qui se pleure d'une grasse matinée qui se rêve…

- Allez petit coeur, un dernier tour de vélo et on rentre…
- Non
- Quoi non ? tu veux pas des chocolats
- Vi, vi, mais pas trop sinon Gwenn elle va cromir…

Et à 20 heures, nous voilà bien emmerdé devant l'inconcevable, La France est raciste, mais pas complètement, mais assez pour te faire flipper ta race, ah ouais mais bon je suis blond, je ne serai pas reconduit gentiment à la frontière… Ouais mais si emmenez-moi, s'il vous plait, je suis blond mais j'ai rien demandé moi, ça s'est fait sur un coup de bite, et ma tête collait bien avec le physique de mon père, mais franchement hein ça s'est joué à rien cette histoire, je me sens comme tout le monde moi, je vivre avec tout le monde dans la joie et le partage même si parfois c'est compliqué de s'embrasser sur tout, faut rester dans l'ouverture d'esprit… la culture d'autrui et puis si ça nous plait moyen moyen, bah c'est pas grave, on se serre la main, on se fait un petit crachat à la gueule pour s'exposer nos divergences, pis on passe à autre chose, je ne suis pas altruiste dans l'âme, ni utopiste, ni anarchiste, je veux juste que tout le monde essaie de ne pas trop se taper la bêtise, peu importe nos putains de différences, on n'est pas obligés de s'échanger des mots d'amours, juste du respect, parce que comme dirait ma fille :

« Un câlin et tout va bien… »

A plus les copains

PS: excellent Douglas Kennedy cependant
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Douglas Kennedy a le don de nous entrainer sur des parcours de vie où tout bascule. le héro prend un chemin est celui-ci est sans retour, sans possibilité de d'explication ou de pardon. L'auteur nous conduit sur les pentes de la tragédie, dans laquelle le destin ou les rencontres font dévier du chemin tranquille.

Ben Bradford est un brillant avocat de Wall Street. Modèle de réussite sociale, il vit dans une banlieue huppée à une heure de New York, très bon salaire, sur le chemin d'un poste plus important, marié, deux enfants. Pourtant, il a l'impression de passer à coté de sa vraie vie, celle de photographe, celle d'artiste. Un événement inattendu va faire voler en éclat tout ce qu'il possède, tout ce qui fait le rêve américain.

Kennedy a écrit un fabuleux roman, peut-être, un peu long au départ mais important pour installer le décor de l'American Way of Life. C'est le roman du changement radical de vie, qui peut certes donner envie de tout plaquer mais qui donne surtout l'envie de retrouver rapidement un nouveau roman de Douglas Kennedy.
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Une fraction de seconde, une toute petite fraction de seconde peut faire basculer une vie. D'un côté ou de l'autre.

Et si finalement c'était un mal pour un bien, la porte ouverte vers ce à quoi on aspire ?

Ben Bradford fait l'expérience de cette fraction de seconde qui échappe à notre contrôle et le met sur la route de la vie qu'il désirait. Mais tout acte à des conséquences, et échapper à son passé n'est pas chose aisée.

Il y a bien longtemps, j'avais lu Cul de sac de Douglas Kennedy, et j'en garde un excellent souvenir, celui d'un page-turner qui m'avait poussée à boucler ma lecture en un rien de temps.

Malheureusement, alors que je m'étais promis de lire autre chose de lui, je l'avais enfermé dans un tiroir de ma mémoire, me disant régulièrement qu'il fallait que j'y revienne mais ne trouvant jamais le bon moment. Et l'occasion s'est présentée, et elle se représentera sous peu. J'ai adoré ce roman !

L'écriture nous emmène dans cette course effrénée vers une nouvelle vie. le début a l'amertume de cette vie qui étouffe Ben Bradford, la suite la vivacité de l'espoir. Ses émotions sont palpables, elles vibrent à travers ces mots, à travers ces situations rocambolesques qui insufflent au roman un rythme qui m'a fait le dévorer.

Ben n'est pas un personnage réellement attachant, mais il est tellement facile de s'identifier à lui. Tout comme à sa femme… Tout comme à Gary…

Et là réside la force de Douglas Kennedy : il a réussi à me faire passer de la tristesse à l'euphorie, de l'angoisse à l'attendrissement en quelques petites pages à peine. Il est vraiment fort…
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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L'homme qui voulait vivre sa vie est le premier roman de Douglas Kennedy que j'ai lu, et je n'ai pas été déçue.

Véritable page-turner, ce roman raconte l'histoire d'un homme qui, à la suite d'un événement accidentel, quitte sa vie pourtant réussie professionnellement pour une nouvelle identité, une nouvelle région, un nouveau métier.

Le suspens tient au risque qu'encourt le personnage principal d'être retrouvé ; d'être démasqué.
L'écriture simple se double d'une narration à la première personne du singulier pour mieux nous tenir en haleine.

Ce n'est pas de la grande littérature, mais la question posée en filigrane « en quoi une vie matérielle réussie nous empêche-t-elle de s'épanouir personnellement ? ».

Je n'ai jamais retrouvé ce plaisir dans un autre ouvrage de Douglas Kennedy.

Lien : http://justelire.fr/lhomme-q..
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Avec ce livre, question suspense, nous sommes servis. La vie de Ben Bradford est assez palpitante. On découvre d'abord un homme froid, blasé par son travail d'avocat, un mariage qui prend l'eau et qui n'aime pas la façon de mener sa vie. Une vie d'ailleurs très dépensière, sans passion puique celle-ci est la photographie et qu'il se contente d'acheter du matériel. Jusqu'au jour où un évènement soudain et incontrôlé va tout bouleversé.
Il est intéressant de voir cet homme se bâtir une vie de mensonges alors qu'il cesse enfin de faire semblant sur le plan professionnel et sur ses réelles motivations. Un bon thriller, difficile à lâcher.
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