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3,93

sur 3195 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman pour ceux qui veulent s'évader…

Roman écrit en 1997 de Douglas Kennedy, "L'Homme qui voulait vivre sa vie" se déroule aux Etats-Unis contrairement à l'adaptation au cinéma, qui se déroule en Europe, l'acteur principal étant Romain Duris.

Au départ, un proche m'a recommandé de lire les premières pages de ce roman car elles concernaient des scènes de vie que l'on traverse avec nos enfants en bas âge (des nuits parfois difficiles…). Puis, j'ai continué et arrêté très vite. Bof...
Puis, quelques mois plus tard, après avoir dévoré "Piège nuptial" dont l'action se déroule cette fois-ci en Australie, je me suis décidé à reprendre depuis le début "L'Homme qui voulait vivre sa vie" après avoir lu plusieurs bonnes critiques.

Ben Bradford, avocat aisé et père de famille de deux enfants Adam et Josh, est confortablement installé avec sa femme Beth en banlieue du Connecticut. Sa passion pour la photographie lui permet d'égayer sa vie beaucoup trop rangée, son métier d'avocat étant très rémunérateur mais l'ennuyant et le stressant profondément. Lorsqu'il rencontre ce voisin photographe et un peu bohème, Il en devient même frustré. Puis, un jour, Ben Bradford se rend compte que sa femme le trompe et il va ainsi choisir de basculer dans un monde très incertain et instable mais au combien jouissif…

Une fois passé le début très descriptif, je me suis totalement plongé dans l'univers de ce personnage avec un très grand plaisir. Ce roman n'est pas vraiment un polar sachant que le meurtre (à vous de deviner de qui il s'agit !) n'est qu'un prétexte à l'analyse des personnages et de leur cheminement progressif vers leur nouveau destin.

Je considère ce livre comme une vraie réussite et je le recommande pour ceux qui veulent s'évader, au sens propre et au sens figuré. J'ai beaucoup aimé la seconde partie plus chaleureuse malgré le climat friqué, contrastant avec la tristesse et la mélancolie du début.
Même la fin m'a surpris par une situation somme toute cohérente avec le reste du roman mais que je n'avais pas imaginée.

Le film, adapté soit disant de ce livre, est très en dessous du roman car la première moitié de la narration est complètement passée à l'as et le fait de voyager dans un autre pays, avec une langue différente fait perdre complètement la cohérence de l'histoire. Si vous avez vu que le film, plongez-vous absolument dans le livre, beaucoup plus complexe et émouvant.


PS : je conseille également "Piège nuptial" qui est un court roman mais un petit joyau tout de même de Kennedy également.
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Addictif dès les premières pages.
Comment une vie bascule en 5 secondes.
Nous suivons Ben Bradford dans sa vie familiale, la routine conjugale, les rêves de jeunesses envolés, l'adultère, jusqu'au drame.
En arrêtant de respirer, nous allons le suivre dans sa cavale, son changement d'identité, sa nouvelle vie et puis...
Un suspense haletant avec, comme à son habitude, le talent de Douglas Kennedy pour nous conter les tracas de la vie quotidienne, les grands espaces et les paysages du Montana ; le grand écart.

J'ai adoré.
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Ben, avocat réputé et aux revenus confortables, a une passion inassouvie pour la photographie Il a choisi la sécurité, un avenir tout tracé dans les pas de son père, plutôt que l'aventure et sa passion de jeunesse.

Le deuxième personnage est photographe en quête de célébrité, rentier vivant dans la maison de ses parents décédés.

Entre eux deux se trouve une femme. Et ce sera le début d'un engrenage, d'une fuite en avant.

Roman captivant, qui pose la question de savoir si l'on peut toujours choisir sa vie. Qu'est-ce qui nous freine dans notre élan. L'attrait d'une vie matérielle , bien rangée, à l'abri du besoin, nous empêche d'aller là où nos désirs nous entraineraient. Ce manque d'épanouissement personnel, cette frustration, peut avoir des conséquences non négligeables sur notre qualité de vie, que tout l'or du monde ne saurait compenser.

De même qu'assouvir une passion n'est pas toujours aisé. Dans le cas de ce photographe, devenir célèbre ne tient quelques fois qu'à un heureux hasard, être là au bon moment. Ce n'est souvent qu'une question de chance avec une dose de talent, d'intuition, de flair.

Alors êtes vous prêt à briser vos chaines?

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EXCELLENT !!!!

le livre de Kennedy à avoir dans sa bibliothèque.
Sa référence, sa signature.
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Je suis persuadé que Douglas Kennedy a écrit de grandes choses auxquelles je suis totalement passé à côté, mais je ne désespère pas un jour de le rencontrer. Je pense même qu'il est un des grands prosateurs contemporains sur des thèmes qui me passionnent, qui sont éternels, comme les rapports harmonieux, et plus dysharmonieux entre les êtres qui s'aiment, puis qui se déchirent ; ainsi va la vie !.. Un grand étudieur de moeurs, voire exceptionnel ; un grand émancipateur de codes humains qui abêtissent, irrévérencieux, . Eh puis, j'ai envie de dire en l'approchant que je conçois comme ça l'écriture, un écrivain c'est celui qui écrit. Je regrette déjà de ne pas l'avoir lu, et peut-être qu'on dira après, sans moi, que c'était un des plus grands écrivains américains contemporains et que j'aurai traversé toute ma vie en l'ignorant, sans être témoin de rien du tout, qui me soit passé sous le nez comme un nigaud irrésolu. A chaque fois que je vois un nouveau Douglas Kennedy en librairie, je l'ouvre, je le feuillette et me dis qu'il faudra bien un jour que je le lise ; une ambiance, une atmosphère me prend aux tripes, un parfum de vérité s'en dégage, dévastateur, à chaque fois ; un regard intransigeant sur l'humanité, voilà ce que je ressens à travers lui : il reste juste quoi pour m'inviter subrepticement dans son monde littéraire, non aucunement la crainte d'être déçu, mais un angle vivant de rencontre, un voyage, de longues soirées d'hiver à côté de ma cheminée dans mon fauteuil rouge, quelqu'un peut-être aussi avec qui partager ma lecture, je ne sais trop .. En tout cas il faut que je brise ce silence envers cet écrivain qui rend imbécile un bonheur frustré de lecture possible, non consommé ! Et me laisserais-je distraire alors quand j'entends un tel dire d'une nouvelle parution d'un Douglas Kennedy qu'il est moins bon, que ça ne vaut pas ?..

Demain j'irai voir à la librairie s'ils n'ont pas le dernier Douglas Kennedy, histoire de prendre un peu d'avance sur mon retard inexplicable !

De retour de librairie, on m'annonce que le prochain livre de Douglas Kennedy : Les Hommes ont peur de la lumière sortira le 1er juin 2023. Je vais donc prendre le train en marche avec "Les Hommes ont peur de la lumière", et si j'aime comme je le pense, je comblerai mon retard petit à petit. Cette remontée dans le temps qui n'est pas pour me déplaire, c'est arrivé combien de fois ! je la ferai avec délectation. Ca tombe bien, j'ai un créneau considérant que j'ai largué quelques auteurs au long cours qui ne tiennent pas leurs promesses.
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WAOUH WAOUH !
Je ne sais par où commencer, et pour cause : ce livre nous rend accro le temps de le dire ! Pour ma part j'ai triplement aimé l'histoire du mec coincé dans une vie qu'il s'est laissé dicter, et qui se réveille à l'aube de la quarantaine, étouffé dans un rôle qu'il n'est plus capable de tenir. Rien que ça, c'est un tour de force, mais en y ajoutant cette narration extraordinaire dont faire preuve l'auteur, permettez-moi de succomber à nouveau. Je voulais partir, et tout oublier le temps d'un roman, sachez que j'ai été amplement contenté !!
Psychologiquement haletant, j'ai eu des frissons tout au long de cette lecture, si bien que j'ai abandonné mon entourage pour suivre Ben dans sa rocambolesque quête/fuite...
Je ne sais qu'ajouter sans spoiler la fin aux hypothétiques lecteurs, alors je vous laisse sur ces mots : LISEZ !!!
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Le début du roman m'a fait penser au «Bûcher des vanités» : les deux personnages incarnent la réussite américaine et voient leur vie basculer à la suite d'un «accident». Tandis que nous assistons à la chute du héros de Tom Wolfe dans un roman très réaliste, Douglas Kennedy nous embarque dans un récit rocambolesque où son personnage choisit la fuite et saisit l'opportunité de réaliser son rêve, non sans des renoncements cruels.

On aurait pu rester dubitatif devant cette histoire de changement d'identité où il faut bien reconnaître que les circonstances servent admirablement les desseins de Ben Bradford. Mais non, ça marche : Douglas Kennedy nous livre un récit passionnant auquel j'ai tout à fait adhéré grâce peut-être à une certaine simplicité dans la narration, sans procédés faciles, ni effets trop appuyés.

Ce roman n'est sans doute pas de la «grande littérature», mais peu importe : ce qui compte, c'est le plaisir passé en sa compagnie.
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Excellent. Une vraie réussite. Intrigue parfaite, sens de la narration et du suspense... Tout y est ! Impossible de lâcher ce bouquin qui, à l'époque était vraiment novateur. Peut-être que depuis, d'autres auteurs se sont engouffrés dans le filon. Qu'importe, ça reste une référence en matière de facture d'un bon roman.
Impossible de ne pas s'attacher aux pas de Ben Bradford dont la vie bascule en un instant... Pour Douglas Kennedy, il n'y a pas de hasard. Les choses arrivent parce que dans un certain sens elles ont été provoquées ou souhaitées, même inconsciemment. Lorsque cela se produit, il faut savoir saisir sa chance...
Et qui n'a jamais imaginé disparaître et tout recommencer à zero ?
Un vrai régal ! et qui reste, encore aujourd'hui, l'un des meilleurs de Douglas Kennedy (avec Cul de Sac).
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Une première découverte de Douglas Kennedy et une superbe mise en lumière de cette plume aussi subtile que chromatique.

Un auteur qui hisse le frisson pour mieux nous questionner sur ces évidences que l'on ne découvre que dans l'heure absolue.

Une lecture qui questionne avec sagacité nos choix et les hypothétiques « Et si » déprimants du quotidien.

Un livre qui, au paroxysme de ses sensibles thématiques, peut chuchoter au coeur de chacun de nous.

J'ai adoré rencontré ce personnage "tordu", contorsionné, pris entre les griffes de l'idéal et de l'incontournable humanisme.





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Très bon moment de lecture. Que fait-on lorsqu'on a la "chance" de repartir à zéro ? On saisit l'occasion de vivre sa vie comme on l'avait rêvée lorsqu'on était jeune. Mais prendre l'identité d'un autre n'est pas facile et tirer un trait définitif sur tout ce qui avait fait son quotidien avant non plus.
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