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sur 3651 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mariage express, direction Las Vegas... Euh non, l'Australie et son accueil singulier !

"Piège nuptial" est une seconde traduction de "Cul-de-sac" dont le titre original est «The Dead Heart», jeu de mot avec red heart, désignant la partie centrale désertique de l'Australie. Cet ouvrage s'avère être le premier roman de Douglas Kennedy, écrivain américain mais parfaitement francophone dont le style a évolué au fil de ses publications. Ce opus a été publié en 1994 en anglais, puis traduit en français en 1998 et enfin paru sous une nouvelle traduction en novembre 2009 sous le nom de "Piège nuptial".

Nicholas Hawthorne, journaliste pigiste de 38 ans pour des petits journaux aux États-Unis, débarque en Australie sur un coup de tête. Ayant vendu ses maigres biens en Amérique, Nick utilise ses économies pour acheter un combi Volkswagen pour traverser le bush.

Sur la route interminable qui le mène à Kununurra, il percute un kangourou et se demande encore ce qu'il fait sur cette route déserte. Son véhicule réparé, Nick prend une auto-stoppeuse, Angie, qui lui plait plutôt bien.

Et puis... réveil difficile et bascule dans un autre monde,Wollanup, cauchemardesque ! Et sans aucun répit, pour notre Nick préféré et le lecteur que je suis, jusqu'à la fin du récit…

"Piège nuptial", petit roman de Kennedy... petit par la taille, mais ô combien grand par le talent... Ce livre est un véritable électrochoc que vous lirez d'un trait, en sueur et exténué à la fin du roman. Un véritable sprint vers la sortie, s'il y a une sortie. A vous de le découvrir, sans tarder...

Un petit chef d'oeuvre, court et très original, que j'ai adoré. A lire absolument...

A noter pour les amateurs de BD que "Piège Nuptial" a été adapté par Christian de Metter dans la collection Rivages/Casterman/Noir en septembre 2012. Cet auteur avait déja réalisé avec succès l'adaptation de "Shutter Island" de Dennis Lehane qui lui avait valu le "Prix des Libraires de Bande Dessinée" en 2009.

PS : Attention ! Les lecteurs de Kennedy qui sont habitués à lire un roman d'amour vont être sacrément surpris. Bien sûr qu'il s'agit de piège nuptial, mais l'environnement familial est très loin d'être idyllique pour les deux tourtereaux qui se sont unis par le sacrément du mariage australien ! Si vous cherchez l'amour fleur bleue, passez votre chemin. Si vous chercher l'originalité et les sensations fortes, foncez l'acheter pour le dévorer...
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Trois mots : bref, étouffant, génial

Avant de découvrir ce livre, j'avais commencé "L'homme qui voulait vivre sa vie" et abandonné pour quelques mois. Entre temps, sur un conseil d'un proche, je tombe sur ce petit roman de Kennedy, petit par la taille, mais O combien grand par le talent... Sans rien connaitre de l'histoire, je croque dans ce bouquin dont le récit débute en Australie, bien loin de l'oncle tom comme je l'imaginais.

"Cul-de-sac" (ou l'autre version "Piège nuptial") est le premier roman de Douglas Kennedy, écrivain américain très apprécié en France. Ce roman a été publié en 1994, puis traduit en français quatre ans plus tard.

Nicholas Hawthorne, journaliste pigiste de 38 ans pour des petits journaux aux États-Unis, débarque en Australie sur un coup de tête. Ayant vendu ses maigres biens en Amérique, Nick utilise ses économies pour acheter un combi Volkswagen pour traverser le bush. Sur la route interminable qui le mène à Kununurra, il percute un kangourou et se demande encore ce qu'il fait sur cette route déserte. Son véhicule réparé, Nick prend une auto-stoppeuse, Angie, qui lui plait plutôt bien. Et puis... Réveil difficile et bascule dans un autre monde, cauchemardesque ! Et sans aucun répit, pour notre Nick préféré et le lecteur que je suis, jusqu'à la fin du récit…

Agrippé sur mon siège, obnibulé par cette lecture irrespirable, j'avais l'impression d'être en Australie et d'y laisser ma peau !
Ce livre est un véritable sprint vers l'issue de secours, sachant que l'on ne voit pas la petite lumière verte comme les trouve dans les salles de cinéma. A vous de découvrir la sortie, sans tarder...

Un petit chef d'oeuvre, très original, que j'ai adoré, presque trop court. A lire absolument...
En voyant la note d'appréciation globale donnée par les lecteurs en dessous de quatre, je me demande si de nombreux lecteurs de Kennedy ne s'attendaient pas à lire un vrai roman d'amour ? Si c'est le cas, ils se sont effectivement trompés de roman . D'où cette note anormalement basse pour un livre d'une telle qualité !
Foncez l'acheter ou l'emprunter à votre voisin ou voisine...

PS : après cette réussite absolue, j'ai persévéré sur "L'homme qui voulait vivre sa vie", comme quoi la première impression n'est pas forcément la bonne.
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WAW, quel voyage en terre australe je viens de me faire, moi ! Par contre, je maudis tous ces auteurs de polars qui me font rayer des destinations sur ma carte des voyages de rêves : Caryl Férey m'a fait rayer la Nouvelle-Zélande et Kennedy (Douglas, pas John) vient de m'ôter toute envie de sillonner le continent des marsupiaux.

D'ailleurs, pour mieux vous parler de ma lecture, je vais laisser la parole à Jacquouille la Fripouille qui pourra mieux que moi résumer en un mot ce livre : DIIINNNGGUUEEE !

Imaginez un peu : Nicholas Hawthorne fait partie de ce que ne nommerais des journalistes "pisse-copie", heu, pardon, Nick est un journaliste pigiste, il a 38 ans et bosse pour des petits journaux aux États-Unis.

Rien de bien transcendantal. Oui, mais voilà, il vient de trouver une vieille carte de l'Australie et en est tombé amoureux. Son rêve ? "L'Australie ! L'Australie ! Je veux la voir, et je l'aurai" chantonne-t-il dans sa salle de bain.

Il vend tout (il a pas grand-chose) et le voilà débarqué au pays des Aborigènes, claquant ses économies pour acheter un combi Volkswagen avec la ferme intention traverser le bush (mais pas Georges W.).

Le con oublie une règle simple : ne pas conduire la nuit parce vu qu'il fait plus noir que dans le ...., et bien, on risque de percuter un 'rou. Je parle de "Kangourou", pas d'un type avec des cheveux couleur de feu.

Les emmerdes sont arrivées quand il a pris une auto-stoppeuse, Angie, et qu'il a joué à la bêbête à deux dos avec elle.

"Angie", si Mick Jagger l'avait connue, il n'aurait sûrement pas écrit une sublime chanson sur son pire cauchemar !

Notre Angie, elle est aussi douce et tendre qu'un pilier de mêlée, elle a une sacrée descente et rote comme deux hommes. C'est Nick qui le dit.

Quand elle fait l'amour c'est... Nick, précise-nous un peu plus, si tu veux bien !

"Le sexe, avec elle, ressemblait à une resucée du sac de la Gaule par Attila : on se retrouvait nettoyé en deux temps trois mouvements. Elle ne faisait pas l'amour, elle vous prenait d'assaut. Sans plus de tendresse que de sentiments. Comme la majorité des hommes au plumard, quoi...".

Merci, Nick, pour ces précisions.

"Ce n'est pas tous les jours qu'une femme se roule sur vous avec l'ardeur d'un bulldozer, ou sollicite instamment vos hommages toutes les deux heures".

Stop, nous avons tous bien compris l'affaire que tu as levée, mon vieux Nick (sans Barbe-Noire, les lecteurs de vieilles bédés comprendront) !

Ce livre est jouissif, tout simplement ! Des éclats de rire, des pouffements, des yeux écarquillés tellement on n'en croit pas ses yeux.

Un voyage de malade au pays des kangoufous (non, pas de faute de frappe) ! Sérieux, nous sommes bien dans le pays des dingos !

Chez Angie, il y a de la mauvaise foi à faire pâlir de jalousie un ministre surpris en train de nier ses comptes offshore ou un président en train de nier une relation buccale avec sa stagiaire. Face à elle, ils ne font pas le poids. Effroyable. Ma mâchoire s'en est décrochée, de stupeur et de rire.

Mauvaise foi aussi dans le cadre des trois dirigeants du village d'allumés, qui, tels des bons petits communistes, mettent leurs ouailles au régime "steak de 'rou" mais s'empiffrent, en cachette, de rôti et d'aloyau cent pour cent pur boeuf. Tiens donc...

Vous cherchez de la tendresse dans votre prochaine lecture ? Passez votre chemin.

De l'amour ? Heu, pas au sens d'Harlequin, en tout cas. de la baston et des coups ? Oh oui. Ruez-vous dessus.

Et en prime, on vous servira du 'rouburger à tous les repas. C'est 'Rounald Macdonald à domicile. Ici, la bière coule à flot et on fume comme des dragons. Artères bouchées garanties sur facture.

J'ai dévoré mes 290 pages presque d'une traite, accélérant la cadence de lecture sur les 40 dernières, tellement je voulais connaître la fin.

La seule chose qui m'ait déroutée, au départ, c'est le langage un peu argotique utilisé par Nick (le livre est à la première personne du singulier) et venant de mes dernières lectures où j'étais dans les pensées d'un chien de traineau dans le Grand Nord... ça dépote. Mais on s'y fait très vite et on ne le lâche plus.

Un vrai truc de ouf !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Ce que j'apprécie dans les romans de Douglas Kennedy, c'est que les personnages se retrouvent très souvent dans des situations sans issue, le lecteur a beau chercher comment le héros se sortira de l'impasse, aucune échappatoire ne semble possible. Et là … Si Piège nuptial m'a arraché des « quelle horreur », « le pauvre » c'est que la situation de Nick est désespérée : se retrouver marié à une espèce de brute alcoolique, au langage grossier similaire à celui de la population de la ville, pur produit du Bush , avec une belle famille qui n'envisage pas d'autres façons de vivre que la sienne, hommes rustres, imposant leur loi, leur rythme de vie , leur vision du monde, leur violence, voilà de quoi se lamenter !
Nick se trouve confronté à la dure réalité de la vie en plein désert australien avec des gens ayant leurs propre lois, suivant de très, très, très loin les avancées de la civilisation, beau choc des cultures en fait : lui pur Amerloque ne connaissant auparavant que la N95 qu'il suivait dans le Maine, eux ayant trouvé le moyen de survivre dans le bush .
Et puis j'ai ensuite serré les dents jusqu'à la fin, ne pouvant arrêter l'écoute de ce CD avant deux heures du matin, tant je voulais savoir ce qui allait se passer. J'y pense encore avec effroi…
Je crois pouvoir affirmer que c'est mon coup de coeur des romans de Douglas Kennedy !

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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J'ai passé un super moment. Je ne m'attendais pas du tout à ce style et j'ai vraiment accroché !
L'originalité de l'histoire et de l'écriture m'a conquise.
Mon attachement pour le personnage principal ( le narrateur) a été immédiate. Mon antipathie pour les autres ne s'est pas fait attendre non plus ...
Dépaysement assuré, je vous conseille la lecture plus qu'un petit voyage en Australie :))
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Douglas Kennedy se pose crânement, avec ce "road - thriller", comme le digne héritier des Charles Williams, Horace Mac Coy, Jim Thompson et consorts de l'auguste et immortelle Série Noire.
Chose curieuse, j'ai acheté deux fois le bouquin! le premier exemplaire s'appelait Cul de sac, et le second (au titre moins réussi à mon goût) Piège nuptial. tiens donc... C'est ce deuxième, sous une couverture rouge satinée (édition limitée!), que j'ai dévoré en bon lecteur halluciné!
Kennedy (Douglas), n' y va pas de plume-morte, avec ce voyage initiatique d'un américain séduit par une carte de l' Australie et piégé par une naturelle d'un bled inexistant du nom de Wollanup... Il faut dire que le premier contact avec l' Australie et certains habitants de Darwin ne manquent pas de relief, et devraient rendre l'amerloque plus méfiant.
Sûr que si Nick Hawthorne s'en sort en vie, il y regardera à deux fois avant de revenir au pays du kangourou.
En attendant, chaleur et pestilence vont devenir le quotidien de ce journaliste en congé sabbatique, prisonnier d'une communauté qui a virée à l' innommable... En plus, la nourriture est immonde et les loisirs plus que limités aux cuites à la bière.
Ce roman, aussi sombre que le sang des kangourous morts, est aussi l'occasion d'une réflexion sur l'utilisation du temps qui nous est juste compté...De même que les révélations de Krystal amènent un éclairage important sur une expérience communautaire qui a dégénéré.
Une lecture forte, donc, qui m'évoquera longtemps ces terres rouges et arides d'un nulle-part que je ne connais pas.

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Cul de sac, c'est le top .le top de la loose , certes mais le top.
L'auto stop peut être un danger , souvent pour l'auto stoppeur. Mais ici , C'est le conducteur qui va se retrouver kidnappé... de son plein gré.
Welcome at Wollanup, le pays du 'rou et des branques. Loin de tout. Un huis clos en plein bush frôlant le génial. L'un des tout meilleur Kennedy , le premier aussi. Drole, déjanté , inclassable.
Un livre lu deux fois et offert quinze...
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- TERRIFIANT ET DROLE !

Petit journaliste américain, trentenaire désabusé et solitaire, Nick part sur un coup de tête découvrir l'Australie. Après un court séjour déprimant à Darwin, il achète un minibus pour traverser le bush, tout seul (4 000 kms de désert avec quelques habitants tous les 1 000 kms). Il rencontre la jeune et belle Angie sur la route. Il se rend à Perth ? Qu'à cela ne tienne, elle irait bien là également ! Mais la demoiselle est aussi plantureuse et effrayante que gourmande, Nick croule sous ses assauts. Jusqu'à ce qu'ils échouent dans un repaire de dingues...

De Douglas Kennedy, je n'avais lu qu'un roman : 'L'homme qui voulait vivre sa vie', que je n'avais pas aimé, principalement à cause du style vulgaire, "cow-boy", condescendant. J'ai redouté le même phénomène ici. Puis l'intérêt de l'intrigue a relégué cet inconvénient au second plan, et je me suis retrouvée captivée, un grand sourire aux lèvres, malgré les (ou grâce aux) déboires de notre fringant trentenaire...

Lecture à la fois cauchemardesque et hilarante, dont l'humour rappelle vaguement les Steinbeck les plus loufoques (Rue de la Sardine, Tendre Jeudi).
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Waouh ! Une claque ! Je remercie le club des lecteurs de proposer des livres ou des auteurs qui me sont inconnus car, parfois, je tombe sur des perles comme ce roman oscillant entre récit de (més)aventure, road trip et thriller. Ce petit bijou, je ne l'ai pas lâché pendant trois bonnes heures et il ne valait mieux pas me déranger (coucou, chéri !)… Pendant que j'étais dans ma bulle, j'ai ri, je me suis rongé les ongles, j'ai retenu mon souffle, j'ai été dégoûtée et je ne suis pas restée de marbre. J'ai trouvé l'intrigue bien menée et la plume de l'auteur haletante. Pourtant, le début du roman ne me disait rien qui vaille : bar à strip-tease, voyage en solitaire au milieu de l'Australie, coucheries dans un mini-van… Bien que captivée par le style de Douglas Kennedy, je me demandais sincèrement où il voulait en venir… La deuxième partie a pris un tournant radical. Dès lors, j'étais tout simplement hantée par ce que je lisais ! Imaginez : vous prenez une jolie fille en stop. Vous pensez tirer votre coup, mais cette vipère vous drogue et vous séquestre avec son affreuse famille de consanguins violents… Brrr… Quel endroit sinistre ! Et dire que c'est typiquement le genre de scénario qui pourrait me plaire dans une fiction…

Les personnages sont intéressants. Il y a par exemple Papou, le père d'Angie, un chef terrifiant qui a créé une petite société dictatoriale qui vous ferait froid dans le dos ! Angie, est une femme qui marque les esprits. Douce pendant deux misérables pages, elle va se révéler terrifiante ! Lunatique, possessive, violente, obsédée, cinglée, nymphomane, menteuse et penchée sur la bouteille, elle va prouver qu'une nana peut en avoir autant dans le pantalon qu'un « amerloque journaliste » ! Nick (l'américain en question) m'agaçait fortement au départ… Puis, il a fini par me faire de la peine et à me donner envie de l'apprécier. Sa naïveté a provoqué sa chute… Et il a dû en passer des épreuves , croyez-moi ! Rien que pour ça, il mérite presque mon admiration. J'ai surtout beaucoup aimé son répondant. Ce protagoniste n'hésite pas à rétorquer des répliques acerbes ou décalées quelles que soient les circonstances. Krytal, la soeur d'Angie, ne m'a pas marquée outre mesure. Bien qu'elle soit touchante, je me doutais de son caractère ainsi de son rôle dans le roman. C'est un personnage assez classique…

J'imagine sans mal une adaptation cinématographique à ce livre, car le cocktail est addictif. Premier coup de coeur de l'année 2017. Action, scènes terrifiantes si on se met à la place de Nick, rebondissements, un peu de sexe, du sang, … On a là un sacré mélange que je recommande chaudement. En tout cas, je réfléchirai à deux fois si je croise un auto-stoppeur mignon au milieu de nulle part…

Lien : https://lespagesquitournent...
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Et bien ça faisait bien longtemps que je n avais pas ri autant avec un livre. Heureusement que je ne l ai pas lu sur la plage...La première partie du livre à été un vrai régal avec des dialogues savoureux et des réflexions du principal protagoniste désopilantes. Je n avais retrouvé ce côté absurde depuis Catch 22. Dans la seconde partie, l ambiance est étouffante et assez angoissante, mais tout aussi absurde. C est finalement l histoire d un fantasme et d une utopie complètement avortés. Pour une fois aussi, un roman dépaysant mais qui ne donne pas envie d aller visiter les contrées traversées...Vous reprendrez bien un pack de bierette avec votre steak de kangourou?
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