Quitter le monde

Je ne comprends pas l'engouement pour cet ouvrage de Douglas Kennedy, auteur qui est sans doute célèbre parce que placé en tête de gondole chez les libraires...
Non, même avec beaucoup d'efforts et d'acharnements, je ne suis pas parvenue au plaisir de lecture ; et cette fois c'est décidé, je quitte Douglas Kennedy pour de bon, que je range au même rayon que d'autres Guillaume Musso ou Marc Lévy !

Rien ne va pour Jane. Sa mère lui reproche le départ de son père. Celui-ci est un escroc ainsi que Théo, l'homme dont elle a eu un enfant, Emily.
Le seul amour de sa vie, en fait c'est elle, sa fille. Mais voilà qu'un chauffard la lui enlève. Elle se retrouve, alors seule et désespérée. Son suicide râté, elle décide alors de quitter le monde (enfin les USA !) et de vivre au Canada. Et là, grâce à son intelligence, elle arrivera à démasquer un serial killer...

LOL ! Trop, c'est trop

Heureusement que Douglas Kennedy a écrit d'excellents romans (Cul de sac, par exemple). On veut bien lui pardonner celui-là !

Je ne suis pas encore arrivée à la dernière mésaventure de Jane,mais,elle me lasse déjà!
Non,vraiment,je n'aime pas "Quitter le Monde!"
Si j'avais apprécié" Les charmes discrets de la Vie conjugale" pour sa structure narrative et" L'Homme qui voulait vivre sa vie" pour son côté thriller à l'américaine,"La poursuite du bonheur" me paraissait déjà rejoindre les feuilletons de Bonnes Soirées que lisait ma maman.
Avec "Rien ne va plus",mon agacement s'est accru et voilà que les mêmes poncifs reviennent ici.
Vous prenez un héros ou une héroïne pas trop bête (on est docteur en lettres à Harvard tout de même!) mais qui a des antécédents familiaux qui vont déterminer toute son existence et vous accumulez sur lui des malheurs dignes d'un roman naturaliste du XIXème s.
Ah! mais,au début le personnage a de la chance et-chose importante chez Kennedy- il gagne des sommes fabuleuses!!
Puis,paf! le passé le rejoint et l'horizon se noircit.Il accumule donc les défaites, tombe sur les genoux puis carrément par terre quand la vie lui donne une dernier coup de pied.
Mais,comme dans les westerns où le "bon" a été quasi laissé pour mort par les "méchants qui l'ont tabassé,notre héros ou notre héroïne se relève et réempoigne la vie en montrant de quoi il ou elle est capable!
Facile comme schéma et j'espère qu'il ne se répétera plus,que l'auteur trouvera quelque chose de plus original et qu'il nous épargnera le bilan financier des pertes et profits de son personnage,le prix des moindres jeans qu'il achète et surtout,surtout les questions oratoires qu'il pose au lecteur en ayant l'air de vouloir le faire réfléchir sur les aléas de la vie.
Merci,Monsieur Kennedy,nous sommes assez grands pour avoir notre propre opinion.Comme vous avez un style vivant qui nous oblige quand même à tourner les pages,s'il vous plaît, écrivez quelque chose qui, tout en étant moderne,ne nous rappelle pas La Porteuse de Pain ou La Pocharde!!

Que de malheurs... Je l'ai vécu pesant ce livre.

Après mon coup de coeur pour L'homme qui voulait vivre sa vie cette deuxième lecture de Kennedy m'a beaucoup déçue. Enfin, elle commençait bien ! On y découvre Jane, d'une famille complètement décousue, fille unique subissant les mésententes entre ses parents. Sa vie continue son cours, élève brillante elle entame une relation avec son professeur et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Et puis la mort de David, le roman bascule et Jane avec. de femme plutôt sure d'elle, elle passe a une femme rongée par le doute et les remords.

S'ensuit ensuite une série de moments marquants de la vie de Jane. Son premier emploi dans l'entreprise de trading, puis la découverte de son père recherché par le FBI, sa relation avec sa mère qui s'empire, la rencontre avec Théo, la naissance d'Emily, le drame... Tous ces moments dont on n'entend parler une fois dans le roman, et qui disparaissent ensuite. Par exemple, l'entreprise de trading n'étant qu'une passade pour amener l'histoire avec son père. le drame qui bouscule Jane est le seul a avoir un véritable impact sur l'histoire. C'est la raison à tout.

Tous les éléments forts, ceux dont on pense qu'ils auront un impact ne sont que d'énièmes passades vers un autre moment de la vie de Jane. Et c'est plutôt ennuyeux, on s'attend a un retour bouleversant, a une suite improbable. Mais au final j'ai été rarement surprise.

La cinquième et dernière partie reste pour moi la plus intéressante à lire, même si Jane la bibliothécaire se transforme soudain en enquêtrice plus douée que la police... C'est surement d'ailleurs dû au suspense qui plane sur cette cinquième partie ! Même si on se doute un peu de la fin qu'elle aura.

La fin du roman quant à elle, nous montre un petit retour des personnages importants et on se dit "enfin !" mais rien d'exceptionnel. Une lecture longue donc, et peu enivrante...
Lien : http://lecume-des-mots.skyro..

Très très déçue par ce livre (et pourtant j'aime Douglas Kennedy). Je ne l'ai même pas fini !

Un roman déprimant à souhait et qui ne m'a absolument rien apporté.