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3,69

sur 1508 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il se passe des drôles de trucs en ce moment, avec la médiatisation de masse, tout est sujet à ridicule, les politiques se paluchent l'incompétence dans des draps de soie, condamnés ou pas, c'est pas bien important, on nous fatigue pendant une semaine avec un vieux monsieur dont il serait vain de minimiser l'importance mais de bon aloi de se rappeler les quelques trucs un peu inutiles, mais probablement utiles à des fins personnels, la télé est en boucle sur le charisme d'un homme charmant, tout le reste on oublie…

La grande mode c'est 5 personnes assises autour d'une table lumineuse sur toutes les chaines de télé, qui s'affrontent leurs convictions et leurs idéaux à grand envolées lyriques, les arguments se débattent le bout de mirage d'une unanimité utopique qui se misère devant un audimat apathique… l'équilibre des opinions est la seule vérité auquel nous pouvons adhérer, d'accord ou pas, faut faire avec, pas besoin de s'éterniser dans des débats stériles qui ne mènent à rien et dont le ridicule ne me fait même plus marrer.

On a franchement l'impression que les intellectuels ont perdu de leur réflexion, ça se fout sur la gueule à longueur d'ondes, on nous passe en boucle la pauvreté de ces esprits mal branlés, qui se targuent d'une haute opinion d'eux-mêmes alors qu'avec un peu de bon sens, ils finiraient par se rendre compte de l'inutilité de leur boulot… faut quand même se dire que ces gens sont payés pour nous faire part de bien des choses, que leur seule subjectivité est vérité… que ce soit les politiques, les journalistes, les philosophes etc… ça se déchire le bout de vrai comme des poules enragées devant un lapin obsédé et un peu trop entreprenant au gout de leurs derrières traumatisé par leur besogne journalière.

Enfin bref, je me suis toujours demandé quelle était leur taf la journée à ces gens, ils font quoi concrètement, non parce que le mec à l'usine, l'ouvrier et tous les prolétaires dans leurs grandes majorités ont des objectifs et des taches précises à accomplir, souvent dans un temps imparti, et pour un salaire de misère, pas le genre de salaire pour flamber à la télé… donc un député il fait quoi entre deux sodoku à l'assemblé ? entre deux vannes à deux balles sur la robe d'une ministre ? vraiment je me le demande, j'aimerais assister à une journée de travail de toutes ces personnes donneuses de leçon, ces prêcheurs de bonnes pensées, tout est repris sans arrêt, analysé, intellectualisé, déformé, les avis divergent, personne n'est d'accord, sinon on se ferait chier, on recherche le clash, le buzz, le truc bien bâtard à se foutre sur le bout de gras entre deux pubs, mais au final il se passe que dalle, la mondialisation continue son petit bonhomme de capitalisme au détriment d'une misère dont on se fout mais alors complètement… Parfois on en parle histoire de balancer un peu le propos, mais les actes eux se noient dans l'indifférence générale et l'égoïsme mondial.

Et puis les gens rêvent de notoriété, avec les réseaux sociaux on tombe dans la pathologie narcissique, dans l'immonde bêtise du soi à tout prix… même sur babelio, c'est dire, on devient méprisant, condescendant, on donne de plus en plus notre avis sur un tas de trucs, c'est bien, c'est vivant, mais parfois faut laisser pisser un peu, faudrait pas trop se prendre au sérieux, aujourd'hui les auteurs de critiques sont meilleurs que les écrivains, bientôt le prix Goncourt pour les oubliés, ceux qui rêvent de briller, c'est de la chance la littérature, c'est du business, du marketing, des moules tout fait dans l'air du temps : zemmour vend alors que ses idées sentent aussi mauvais que son physique de petit grincheux un peu trop aigri… L'extrémisme vend, la haine vend, la peur, le racisme, le sang, la guerre, sont des puits avec des gros fonds… La beauté, le talent, l'art, la simplicité, le jardinage, la solidarité, le bricolage, c'est pour les gens qui ne regardent plus la télé, il se passe des trucs chouettes sur terre mais il n'y a jamais personne pour en parler, et c'est foutrement dommage.

A plus les copains

PS : Sinon un bon "Kennedy", fidèle à lui-même.
Ce n'est pas son meilleur roman mais surement l'un de ses meilleurs.
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Comment réagir quand sa vie est un chaos ? Comment survivre à l'insupportable ? Jane va l'apprendre très vite. Rendue responsable du divorce de ses parents, pour des mots enfantins prononcés lors d'une dispute conjugale, Jane grandit sous le poids de la culpabilité. Sa vie d'adulte est une suite de catastrophes en tous genres et de malheurs répétés. La vie est faite de choix et Jane fait les mauvais systématiquement. Même la mort ne veut pas d'elle ! Et moi, dans ma peau de lectrice, je m'énervais en me disant : "mais non elle ne va pas faire ça ?! " J'ai tourné les pages rapidement pour savoir où le destin va arrêter de jouer des tours à Jane, mais page après page la descente aux enfers continue. Ah, vous voulez connaître l'épilogue ? Lisez ce roman et puis offrez-le, gardez le sur votre table de chevet et à chaque coup du sort, à chaque crise de cafard, relisez-le. Vous verrez la vie autrement.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Premier Douglas Kennedy et ma foi, il faut avoir le moral pour suivre tous les malheurs de Jane! On a envie de lui crier stop, de lui dire "mais enfin, non, tu vois bien que ce n'est pas ta faute!!!" ou encore " mais enfin, tu ne vois pas l'arnaque???", bref, parfois, l'héroïne a une sorte de martyrisation permanente qui est assez difficile à supporter.
Cependant, il faut avouer que Jane est tout même très attachante et que l'on est vraiment triste pour tous ses déboires, surtout le principal, qui doit être particulièrement invivable...
Kennedy a un style d'écriture plaisant, fluide et qui rend la lecture rapide et légère malgré les faits décrits. J'ai bien aimé les personnages secondaires, certains particulièrement retors, d'autres particulièrement aimants et attachants (mention spéciale à Vern et Christy).
Donc, globalement, une belle histoire de quelqu'un qui traverse les épreuves (et c'est clair que ce n'est pas ce qu'il manque!!!) et y fait face à sa façon, selon ce que la vie lui a apprit, qui se bat et qui.... Ah ben non, on ne raconte pas la fin quand même!!! ;) Une chouette lecture pour un auteur que je ne connaissait pas du tout.

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"Je ne me marierai jamais et je n'aurai jamais d'enfants" une phrase prononcée par Jane enfant de 13 ans, à ses parents, une phrase enfantine mais qui bouleversera sa destinée.
Jane grandit malgré une enfance perturbée elle construit sa vie, et , alors s'ensuit des malheurs... notamment la perte de son enfant.
Peut-on se reconstruire suite à la culpabilité de ce décès et la déchirante absence de sa progéniture?
Nous suivons Jane dans son parcours douloureux, sa descente aux enfers et sa renaissance. La fuite est-il le meilleur moyen d'échapper à son destin?
Une bouleversante histoire, Douglas Kennedy nous transmet toute l'émotion de Jane et arrive à nous imprégner de sa douleur.
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J'avais choisi ce livre un peu au hasard, sans connaître l'auteur ou l'un de ses romans. J'ai donc plongé dans le monde du personnage principal : Jane Howard. La première chose que je me suis dite c'est « Whaou, elle manque sérieusement de chance celle-là ! ». Et c'était peu dire. Les drames se suivent, surprennent, émeuvent.

On a vraiment l'impression qu'elle va payer le prix fort pour avoir, selon sa mère, « provoquer » le départ de son père. Pour autant, Jane fait preuve d'un courage extraordinaire et semble se relever malgré tout. Jusqu'au GROS DRAME auquel je ne m'attendais pas du tout, que je n'ai pas vu venir. Là, c'était dur. Mais la force des mots choisit par Douglas Kennedy m'a vraiment parlé, touché. le titre Quitter le monde, prend alors tout son sens. Parce que Jane va tout faire pour fuir la réalité, fuir la vie, disparaître…

Je garde un souvenir très précis de certains passages du livre, qui m'avaient vraiment noué la gorge… On ne s'ennuie pas du tout avec Quitter le monde entre les mains. C'était une belle première rencontre de l'auteur.
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C'est un merveilleux livre qui raconte la vie d'une femme, ses mésaventures, son courage. Malgré tous ces chagrins, elle a su à chaque fois rebondir. C'est tellement beau, tellement triste que j'en ai pleuré. En même temps, je pleurs très souvent lorsque les histoires sont tristes, et c'est que je ne m'attendais vraiment pas à ce qui s'est passé tout au long du livre, j'allais de surprise en surprise.

Ce livre nous donne une véritable leçon de courage. L'écriture de Douglas Kennedy est simplement merveilleuse, juste. Je n'ai jamais été déçu par aucun de ses livre, et j'ai d'ailleurs acheté tous ces romans.

Au final, c'est un livre que je conseil vivement.
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Non, ce n'est pas le meilleur Kennedy que j'ai lu. Parfois décousu, avec des péripéties plutôt rocambolesques et assez improbables..... mais ....
Que Jane est attachante et touchante ! Hélas pour elle, elle se retrouve dotée de parents pernicieux avec une mère particulièrement odieuse et injuste avec sa fille, schéma que l'on retrouve dans plusieurs des ouvrages de l'auteur !
Grâce à ses géniteurs, cette enfant sensible va traîner derrière elle le boulet d'un insupportable sentiment de culpabilité qui va empoisonner toute son existence ! et quelle existence ! ravagée par des calamités de toutes sortes. Et là, Douglas Kennedy a un peu trop forcé la note ! mais ce n'est pas l'essentiel ...
L'essentiel, c'est Jane elle-même. Car, ayant atteint le fond du désespoir, comme on la comprend de vouloir quitter le monde, mais, à son corps défendant, ce monde va la rattraper ! et c'est l'obstination, la pugnacité, l'honnêteté et le courage de Jane qui font la force de ce livre et entraînent inconditionnellement le lecteur dans le sillage de cette héroïne désespérée qui va devenir battante et solaire !
Douglas Kennedy nous sert un remarquable portrait de femme, sensible, intelligente et déterminée à braver l'adversité, après avoir fait le difficile choix de vivre, qui nous donne envie de la suivre et de l'aimer. Mais des femmes comme Jane, cela existe-t-il ? nous sommes dans un roman, ne l'oublions pas !
Et n'oublions pas non plus que Douglas Kennedy est un conteur qui excelle à détailler le quotidien dans un style toujours plaisant avec quelques beaux moments de lyrisme, l'évocation de Martinique beach en hiver, battue par les flots de l'Atlantique par exemple ou celle des environs de Banff dans les Rocheuses !
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'ai lu (ou plus exactement écouté) ce pavé, au début de l'été. Quand je pense à cette écoute, je me revois le long des sentiers côtiers, faisant corps avec l'héroïne, partageant ses réflexions et ses malheurs. La grande qualité de Douglas Kennedy est de prendre le temps d'installer son histoire et de décortiquer minutieusement la psychologie des personnages.

Jane a grandi dans une famille dysfonctionnelle. Sa mère, obnubilée par ses problèmes de couple, ne s'intéresse guère à sa fille. Son père, égoïste et immature, ne lui cause que des tracas. Jane, jolie et intelligente, ne parvient pas à faire les bons choix, professionnels ou personnels. Après avoir gâché la brillante carrière d'universitaire qui s'offre à elle, elle enchaine les erreurs. Un drame personnel lui portera le coup de grâce. Elle fera alors le choix de "quitter le monde". Sa reconstruction passera par la solitude et l'introspection. Douglas Kennedy nous laisse le temps d'accompagner la jeune femme dans son travail de reconstruction et, si certains ont déploré des longueurs, ce n'est pas mon cas.

Comment peut-on se planter constamment et faire systématiquement les mauvais choix ? J'ai parfois été agacée par les erreurs à répétition de Jane mais j'ai surtout éprouvé de l'empathie pour elle. J'ai aimé voyager à ses côtés, notamment dans l'Ouest du Canada, où elle débarque sous la neige et s'installe dans une maison de bord de mer. Nous la retrouvons plus tard, bibliothécaire, dans une ville où elle renoue progressivement avec une vie sociale. La dernière partie du roman, assez addictive, constitue "un roman dans le roman". Jane est amenée à se passionner pour une enquête qui fait suite à la disparition d'une fillette. Ce fait divers va lui permettre de faire prendre à sa vie une nouvelle direction...

J'ai bien aimé cette écoute et j'ai quitté Jane a regret.
Lien : http://www.sylire.com/2020/0..
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UN livre impossible à lacher si vous ne tournez pas la derniere page!!!Tants de choses arrivent a cette fille qu'on est vraiment tenus en haleine!! Jane lance une phrase qui sera lourde de conséquences et va la poursuivre toute sa vie!!Va-telle quitter le monde???Et la vie prendre sa revanche???

a aimé l'intrigue et le retournement de l'histoire a la fin, mais surtout bravo a Douglas Kennedy de savoir créer des personnages plus vrais que nature et tellement attachants….
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Encore une jolie découverte en audio.
Voici un livre magnifiquement lu, les pages successives de la vie de Jane. Pas forcément une vie rêvée, mais plaisante à écouter.
Chapitre après chapitre, j'ai été impatiente de découvrir la suite. Comment va-t-elle 'en sortir ? Reprendre le dessus ?
L'histoire de cette vie redonne espoir.
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