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Je viens de lire ce premier roman d'une écrivaine australienne et il m'a profondément ému. J'ai éprouvé beaucoup de sympathie pour Agnes Magnusdottir, cette servante islandaise du 19ème siècle condamnée à mort pour l'assassinat de son amant. La ferme où elle a été hébergée avant son exécution et moyennant sa participation aux travaux est bien représentative de l'époque. J'ai aimé le rôle qu'a joué le jeune révérend Toti en recevant Agnes en confession et en essayant de comprendre le personnage de cette tueuse. La fin est poignante surtout quand on apprend les raisons de son acte, pourquoi elle a achevé son amant. C'est très bien raconté et c'est une très belle histoire que j'ai lu d'une traite très facilement.
D'une autre écrivaine australienne, j'avais lu "Les oiseaux se cachent pour mourir" et là, j'avais adoré.
Je m'aperçois que sur ce continent si loin de nous il existe des pépites de lecture à découvrir.
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Quand l'envie de lire du contemporain vient.....

C'est exactement cela. J'avais vu ce livre en VO, j'ai découvert je pense au moment de mes recherches pour la Chronique qu'il y'avait une version VF et depuis longtemps (comme quoi des fois hein?). Bref. J'avais envie de contemporain. Mais pas genre de la romance mièvre à la française, j'avais besoin d'un truc un peu plus costaud comme les Beignets de Tomates Vertes par exemple. Cela dit, je n'avais pas envie de lire un Fannie Flag non plus.

Et donc, comme vous l'avez deviné, je suis extrêmement fatiguée en ce moment, en me cherchant pour mes lectures du midi. Car oui, ceci est un livre papier que j'ai pris au boulot (et c'était sportif car j'ai toujours un de mes collègues qui veut me parler de foot. Tous les midis. Genre). Bref, j'ai pris celui là parce que le titre m'avait happée. Et puis c'est un roman écrit par une Australienne mais à la Nordique. C'est inspiré de faits réels. Y'a pas de romance mièvre. Qu'est ce qui pouvait me retenir de le lire, franchement ?



Hannah Kent a réussi à nous transporter en Islande et au XIX° siècle.


Ce roman se situe en Islande, au XIX°siècle et en hiver. Alors laissez moi vous dire que si vous êtes claustrophobe, facilement déprimé ou en Islande en plein hiver (au choix), évitez ce roman. Car Hannah Kent, dans sa narration, dans ses prises de position envers les personnages, dans son alternance de points de vue, arrive à vous faire littéralement voyager, dans l'espace et dans le temps. C'est à un point qu'on pourrait en ressentir les odeurs. Et j'avoue que rien que pour cela, le roman vaut le coup.

En effet, Hannah Kent a cette justesse des personnages, cette justesse des dialogues. La pression monte en crescendo tout le long du livre et c'est juste magique. Je n'ai pas d'autres mots pour décrire tout ceci. C'est un grand roman nordique même s'il n'est pas écrit par une nordique. Et je pense que rien que cet exercice vaut le coup de lire ce roman.



Agnes va bouleverser vos vies.

Agnes, dont je tairais le nom de famille parce que c'est compliqué à écrire, va être exécutée pour meurtre. Mais comme c'est un petit hameau et qu'il n'y a pas de prison, elle va atterrir dans une petite ferme en attendant la date de son décès. La famille qui va être obligée de la recueillir va être terrifiée de l'avoir sous son toit, fantasmant sur une meurtrière qui va les égorger pendant la nuit. Agnès, elle, n'a plus aucun espoir et est dans un état dépressif avancé. Toutefois, elle travaille pour cette famille, et au fur et à mesure des semaines, cette famille va se rendre compte qu'ils ont déjà rencontré Agnès. Il va y avoir une humanisation de la meurtrière. Des liens vont se créer, Agnès va raconter son histoire et on peut dire que la vie renaît, jusqu'à l'exécution de cette femme.

Et c'est cette humanisation qui va vous bouleverser, qui va vous retourner. Car du mal absolu, on passe à une femme qui a été réduite à ôter la vie de quelqu'un par la force des choses. Et pourtant, on ne pourra pas aller contre le jugement. On ne pourra plus rien faire et c'est ce qui va rendre triste beaucoup de monde car cette famille va apprendre à Agnès à vivre heureuse tout simplement.


En bref, un roman à lire absolument. Ne serait ce que pour le flot d'émotions qu'il va déverser en vous.
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Belle histoire, envoutante. Nous sommes plongés dans un monde qui nous semble très lointain par son climat et ses paysages, ainsi que par les modes de vies et les relations entre individus qui y sont rapportés. Cependant, cette histoire n'est ni si lointaine géographiquement, ni si si ancienne : il s'agit de la dernière décapitation en Islande, en 1830. La condamnée à mort, Agnès Magnusdottir, passe les derniers mois de son existence chez de pauvres fermiers pour lesquels elle doit travailler. Des relations très humaines s'établissent entre Agnès, ses geôliers et un pasteur chargée de la ramener à Dieu avant son exécution. Relations humaines imprégnées de l'austérité de la vie paysanne en Islande à cette époque et marquées par le poids de la religion. L'histoire de cette jeune femme d'une trentaine d'année se découvre peu à peu, jusqu'au crime auquel elle participe. Cette histoire, tirée de faits réels est, à mes yeux, desservie par un style sans relief et un peu répétitif, souvent basé sur des dialogues. Il en est résulté que je suis resté à distance des personnages.
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Cette auteur australienne s'est inspirée d'une histoire vraie pour raconter la vie d'Agnes Magnúsdóttir en Islande au XlXème siècle. Agnes est accusée de complicité pour le double meurtre de Natan Ketilsson et Pétur Jonsson. Elle est condamnée à mort. En attendant d'être exécutée, Agnes est placée dans la ferme de Jon Jonsson, le policier du canton, dans la campagne islandaise, à Kornsa. Son arrivée n'est souhaitée par personne, le fermier et sa femme ont peur pour leur sécurité et celle de leurs deux filles. Seul Tóti, le sous-révérend, va être un soutien pour elle, il a été chargé de préparer Agnes à sa mort prochaine. Pour cela, il va lui demander de lui raconter toute sa vie. Visites après visites, Agnes va pouvoir donner sa vérité et le lecteur découvre vraiment qui est cette femme.
L'environnement a également toute son importance, les conditions de vie dans les fermes du nord de l'Islande sont rudes.
Un livre bouleversant et passionnant.
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A la grâce des hommes (Burial rites), qui s'inspire d'un fait réel, est le premier roman d'Hannah Kent, et si l'auteur est australienne, le récit se déroule en Islande, au XIXème siècle. L'auteur a choisi un sujet qui lui tient à coeur et sur lequel elle s'est documentée durant plusieurs années. Elle nous parle de l'islandaise Agnes Magnusdottir qui fût la dernière femme condamnée à mort en Islande. Si le roman est fictif, l'auteur a tissé son histoire à partir de ses recherches et beaucoup de personnages et de faits ont réellement existés. Quel pari risqué pour un premier roman ! Et pourtant l'auteur s'en sort haut la main et nous livre une histoire bouleversante qui a été traduite dans de nombreuses langues et a déjà reçu de prestigieux prix littéraires. Un succès que je trouve amplement mérité !

Au début du livre, Agnes Magnusdottir est déjà condamnée à mort et elle est sur le point d'être transférée dans une ferme jusqu'au jour de son exécution dont la date n'a pas encore été fixée. Tous les personnages semblent un peu dépassés par les événements, surtout qu'ils se retrouvent, pour la plupart, dans une situation qu'ils n'ont pas choisi. La famille chez qui la meurtrière est envoyée est en colère et effrayée de devoir accueillir cette diablesse, le jeune révérend qui doit lui rendre visite chaque jour se demande pourquoi il a été choisi et s'il arrivera à assurer cette fonction, quant à Agnes, personne ne lui demande son avis ni ne l'informe des changements qui vont avoir lieu.



le récit est entrecoupé de nombreux documents : des lettres, des documents officiels, des poèmes et des chants islandais, des extraits de sagas, etc... Il y a également, au début du livre, des informations très utiles sur les patronymes islandais qui sont un peu complexes, une carte de l'Islande sur laquelle on retrouve les lieux dont il est question dans le roman ainsi qu'une note de l'auteur sur la façon dont on prononce les noms en islandais. C'est utile et très intéressant. On est en immersion totale dans l'Islande du XIXème siècle et ça fait froid dans le dos. Entre les enfants abandonnés, les servantes maltraitées, la misère, la mort, la faim, les maladies et le froid qui semble prêt à tout engloutir, il n'y a pas grand chose de réjouissant. Les hivers sont rigoureux et la population se raccroche de toutes ses forces à la religion et aux superstitions, priant pour échapper au diable. Les ombres sont partout. Les esprits des disparus semblent nous tendre les bras, près à nous emporter avec eux dans les eaux glaciales et noires de la mer.

L'auteur a réussi a créer une atmosphère incroyable dont on se sent presque prisonnier. Tout est sombre, glacial et oppressant. On a parfois l'impression de manquer d'air. Cette sensation est renforcée par la promiscuité forcée des personnages. Si vous vous imaginez qu'Agnes a été remisée dans une pièce à part fermée à double tours, détrompez-vous ! Tout le monde vit et dort dans la même pièce. Les gens s'observent, s'épient et il n'y a aucune intimité. Vous respirez la sueur et la crasse des autres, vous dormez dans les ronflements d'autrui et faites vos besoins devant eux en espérant qu'ils n'ouvrent pas les yeux... Même lorsqu'Agnes se confie, il y a toujours une oreille forcée d'entendre ses paroles même si elle n'en a pas envie. Et malgré, tout, quand on lit, on oublie parfois qu'il y a d'autres personnes à proximité, au moins jusqu'à ce que l'auteur vienne nous le rappeler, bouleversant ainsi les images qui s'étaient formées dans notre esprit et on a l'impression d'être, nous aussi, avec eux dans cette pièce. C'est assez déroutant comme expérience. Ce roman est un huis clos vraiment étrange et unique en son genre !



L'écriture de l'auteur est vraiment très belle. Parfois agressive, crue, mais souvent pleine de poésie, elle m'a fait penser à celle de Susan Fletcher que j'apprécie énormément. J'ai été totalement fascinée par cette histoire, incapable de reposer mon livre ou de me sortir Agnes et son histoire de l'esprit. Au fil des pages, Agnes se livre, revient sur sa vie dans cette Islande austère, glaciale et violente, nous parle de son enfance, des gens qu'elle a aimé, de ceux qu'elle a perdu. Elle nous livre ses rêves, ses espoirs et ses désillusions et on la découvre en même temps que l'on découvre les moeurs et ce que pouvait être la vie dans ce contexte. C'est un roman bouleversant que je n'oublierai pas de sitôt et que je vous recommande fortement si vous aimez les huis clos et/ou si vous êtes curieux de découvrir d'autres lieux, d'autres époques car je pense que l'auteur nous dévoile ici un visage de l'Islande du XIXème siècle qui doit être proche de la réalité, ce qui est encore plus effrayant...

En quelques mots :

Hannah Kent signe ici un premier roman violent et bouleversant qui nous enferme avec ses personnages dans un huis clos terrifiant et glaçant au coeur de l'Islande du XIXème siècle. Si le récit est fictif, il est inspiré de nombreux faits réels et sonne terriblement juste.
Lien : http://mya.books.over-blog.c..
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Pas de doute, c'est un formidable chef d'oeuvre que Babelio et les Presses de la cité m'ont permis de découvrir récemment, grâce à l'opération Masse critique.
Hannah Kent nous emmène dans une formidable plongée au coeur de l'Islande du 19e siècle, à la rencontre d"une femme condamnée à mort, pour le meurtre d'un guérisseur du nom de Natan.
Dans un récit magnifiquement écrit, et une atmosphère lourde, et pesante, dans les landes islandaises battues par les vents, nous découvrons progressivement un peu plus de l'histoire de cette femme, et nous nous y attachons, pressés également de connaître le fin mot de cette histoire.
Inspirée par une histoire réelle, Hannah Kent, du haut de ses 29 ans, nous livre un premier romand 'une grande finesse, superbement écrit, et richement documenté, sur une île dont nous ne voyons le plus souvent que de magnifiques paysages. Il y a aussi des histoires terribles, émouvantes... Celle-ci en fait partie !
Lien : http://lesquotidiennesdeval...
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Merci tout d'abord aux Presses de la Cité et à Babelio pour ce merveilleux roman reçu dans le cadre de l'opération masse critique.
Un roman basé sur des faits réels qui plante son décor dans l'Islande du début du 19ème siècle ! pas de quoi a priori attirer les foules, l'Islande est plutôt méconnue, on aurait même tendance à n'en connaître que Björk !
J'ai au départ eu le sentiment de plonger dans un roman de Sofi Oksanen pour sa noirceur, sa description de paysages un peu hostiles !
Mais cette histoire des derniers mois d'une condamnée à mort, "incarcérée" dans une ferme, est magnifiquement écrite et prenante de bout en bout.
Certains y verront sûrement un plaidoyer contre la peine de mort mais ce n'est pas que ça. C'est aussi le quotidien d'une ferme, la description d'une justice expéditive, l'influence des légendes et autres superstitions.
Bref, c'est génial, je le recommande chaudement et vais éviter de trop en dire ! La découverte en vaut la peine !
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Dans l'Islande du XIXème siècle, Agnes Magnusdottir est condamnée à mort. Elle a été reconnue coupable du meurtre de son petit ami.

En attendant son exécution, agnes est placée dans une ferme. L'idée d'accueillir une meurtrière est très effrayante pour le fermier, sa femme et ses deux filles. Ils essaient de garder leur distance avec cette femme au passé effrayant. Mais les travaux des champs, les nuits dans le bastofa sont plutôt propices au rapprochement.

Parallèlement, le révérend Toti vient régulièrement voir Agnes pour la préparer à son exécution. Doucement, elle se confie à lui et remonte le fil de sa propre histoire de son abandon par sa mère à sa vie de servante dans des fermes plus ou moins "sympathiques".

Mon avis:

coeur leo

C'est un très gros coup de coeur pour ce roman incroyable.

Hannah Kent réussit un vrai tour de force, tout y est, l'ambiance, l'histoire, les personnages, l'écriture. Je suis littéralement tombée sous le charme de l'auteur et de l'histoire.

Pourtant le sujet est difficile. Il s'agit de revenir sur la vie de la dernière condamnée à mort d'Islande, Agnes Magnusdottir. Basée sur des faits réels, on sent un vrai travail de recherche et de documentation pour nous offrir ce roman. Mais ce qui est le plus bluffant c'est l'écriture de d'Hannah KENT. J'avais l'impression de la retrouver chaque soir au coin du feu et l'écouter me conter l'histoire de cette jeune femme. Et je peux vous dire que j'avais hâte de la retrouver !!!

Même si ce roman est écrit par une australienne, il ravira tous les amateurs de lectures nordiques. L'auteure a su retranscrire l'atmosphère islandaise aussi bien qu'un INDRIDASON. Si si !!!! Elle sait narrer la vie rude des fermes du XIXème siècle, l'isolement, le climat, les soirées dans les badstofas ...

Passionnant de la première à la denière page !


Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Le début du livre est un brin déroutant et m'a demandé un petit temps d'adaptation. Il alterne entre le récit de la captivité de Agnes Magnúsdóttir, mais narré par différents personnages, dont Agnes, et la lecture de documents officiels d'archive en relation avec l'affaire. Passé cela, j'ai lu avec attention l'histoire d'Agnes, mais j'ai surtout apprécié la découverte de la vie en Islande au début du XIXème siècle. Une vie très rude, plutôt une survie même. Coupable ou non coupable ? le lecteur peut se poser la question, mais je n'ai pas trouvé que c'était l'élément le plus important de l'histoire. Au fil des pages, on en apprend plus sur Agnes, mais l'on voit aussi des relations se nouer entre ses "gardiens", le pasteur sensé lui faire expier ses péchés... et on en découvre toujours plus sur l'Islande, la vie des fermiers dans leur maison en tourbe, la vie rythmée par les saisons. Même si la vie d'Agnes est romancée, elle semble très probable, ainsi que sa fin.

L'écriture de Hannah Kent est facile à lire. J'ai trouvé intéressante sa façon de faire narrer l'histoire par différents personnages et d'alterner avec des documents officiels. Cela rythme bien le récit.

Agnes est une femme intéressante, "trop" cultivée pour sa situation (servante dans des fermes),elle le paiera très cher. le récit de sa vie nous fait découvrir la hiérarchisation de la société en Islande et il est facile de se prendre d'affection pour elle, bien que certaines de ses réactions nous fasse réviser notre jugement sur son caractère et son éventuelle culpabilité. Qui est Agnes ? Nous ne le saurons jamais.

Au final, j'ai trouvé cette lecture très intéressante,surtout par la découverte de la vie en Islande au début du 19ème siècle.
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Un roman dont les personnages nous hantent encore une fois le livre terminé. Un de ces romans après lesquels on a pas envie de replonger tout de suite dans une autre histoire. Un roman passionnant, touchant et émouvant pour lequel l'auteur a du faire un travail de recherche énorme mais le résultat est à la hauteur. J'ai plongé dans cette Islande glaciale dès les premières pages, on découvre rapidement la trame de l'histoire : un double meurtre a été commis suivi d'un incendie. Les trois accusés ont été condamnés à mort, parmi eux Agnès, qui sera envoyée dans une ferme jusqu'à sa sentence. Et c'est ainsi que nous vivrons les derniers jours de la dernière femme islandaise condamnée à mort au coeur d'une famille humble et bonne, découvrant ce qu'il s'est vraiment passé la nuit du meurtre.
Merci à Babelio et aux éditions presses de la cité de m'avoir fait découvrir ce magnifique roman. Une plume juste et délicate pour une histoire bouleversante dans un pays que j'affectionne tant.
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