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C'est un peu par hasard que j'ai lu ce livre, la libraire me l'a en effet conseillé et je dois avouer l'avoir acheté car l'autrice porte le même nom que ma fille… Comme quoi! La raison était plutôt futile mais le hasard fait bien les choses car c'est vraiment un très bon roman historique selon moi. L'écriture de l'autrice nous permet de vraiment ressentir la vie dans cette Islande du début du 19ème et de nous mettre dans la tête d'une condamnée à mort. Les pages se tournent rapidement, on a envie de connaître les motivations d'Agnès!
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Découvert dans une librairie, un peu par hasard, ce livre m'a fait découvrir un univers inconnu. L'histoire, inspirée d'un fait réel, se déroule en Islande dans les années 1800s. Une servante, Agnes Magnùsdottir, est accusée de meurtre et condamnée à mort. En attendant l'application de sa peine, et en l'absence de prison, elle est placée dans une famille de fermiers.
D'abord rejetée, une seule personne accepter de lui parler et de l'écouter, le révérend Toti. Cette femme se livre peu à peu, racontant sa vie et faisant apparaitre un visage différent de celui communément admis d'une meurtrière.
A travers ces paroles chuchotées dans cet espace exigüe, la famille va elle aussi apprendre à connaître Agnes te se rapprocher d'elle.... jusqu'au dénouement.

Ce livre est actuellement un de mes préférés. Je me souviens encore, être resté silencieuse pendant plusieurs minutes après avoir refermé la dernière page.
J'ai aimé ce livre, le style, l'histoire... Je me suis attachée à Agnes, j'ai appris à la connaitre et plus encore.

A lire absolument ....

Un seul bémol : Une fois terminée, il est difficile d'ouvrir un autre livre....
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Hiver 1828, au coeur de la campagne islandaise, Natan Ketilsson et Pétur Jónsson sont assassinés dans la ferme de Natan à Illugastadir. Leurs corps calcinés seront retrouvés le lendemain dans les décombres de la masure, incendiée après le meurtre.

Les coupables de ce crime et de l'incendie sont les deux servantes et amantes de Natan, Agnes Magnúsdóttir et Sigridur Gudmunsdottir et Fridrik Sigurdsson, le fiancé de Sigridur. le mobile du crime : le refus de Natan de laisser Sigridur se marier et le renvoi d'Agnes. Fridrik avouera volontiers son crime, les deux femmes seront condamnées pour complicité.

Trois coupables. Trois condamnations à mort. A moins que le roi du Danemark, souverain d'Islande ne les gracie, et ne les condamne qu'à la prison à vie.

En attendant, les condamnés vont devoir gagner leur gite et leur nourriture. Ils quittent donc leur prison de Stora-Borg et remis à des adjoints de police, qui sont surtout en fait des paysans, pour qu'ils servent de bras.

Pendant de longs mois, Agnes va donc être recueillie et côtoyer Jon, Margret et leurs filles, dormant dans une couchette à leurs côtés. Et pour que la condamnée se prépare à mourir, elle devra expier ses fautes avec l'aide du sous-révérend Thorvardur Jonsson.

Inspiré d'une histoire vraie, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous pensons connaître et celle à laquelle nous voulons croire. Hannah Kent nous retrace la vie et le parcours d'Agnes Magnúsdóttir, la dernière condamnée à mort islandaise.

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C'est malin, je suis bouleversée maintenant ! Doublement bouleversée même, parce que j'ignorais avant de lire la note de l'auteur en fin de livre, que cette histoire était réelle. Agnes Magnusdottir est la dernière condamnée à mort de l'Histoire islandaise, en 1830 (près de 150 ans avant "notre" pull over rouge français !)

Hannah Kent, l'autralienne, a réalisé ici un titanesque travail d'investigation tant au sujet des meurtres d'Illugastadir que sur la vie quotidienne des fermiers Islandais du XIXe siècle. Elle aurait pu tomber dans l'exces en écrivant une description factuelle et dénuée d'âme, mais à l'inverse elle a su donner vie à son roman. Son style tout en finesse m'a particulièrement touchée. Les caractères notamment, décrits par petites touches, à la manière d'un tableau impressionniste, sont criants de vérité.
Le récit d'Agnes est poignant, alternant les phases sombres et les phases lumineuses, à l'image des saisons islandaises. La solitude, les plaisirs simples, la peur, la passion, l'espoir, la colère... battements de coeur qui rythment le roman, l'entrainant vers sa fin redoutée. Mais Hannah Kent prend son temps, elle nous laisse nous imprégner, nous installer. Au fil des mots, on devient un habitant de Kornsá. Face aux derniers paragraphes pourtant, les doigts refusent obstinément de continuer leur travail, tourner un page demande de plus en plus de volonté, comme un écho au corps d'Agnes qui ne la soutient plus... Et soudain, la fin, abrupte. Et le silence.

Ce récit magistral, sans suivre tout à fait la même trame, m'a beaucoup fait penser au film "La veuve De Saint Pierre" qui m'avait tant fait pleurer jeune fille, et qui s'inspire également d'une histoire vraie.

A la grâce des hommes, mon premier gros coup de coeur de l'année !
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De l'excellente "littérature nordique".
Peu d'erreur pour cette jeune auteure australienne qui nous livre avec maturité l'histoire de la dernière condamnée Islandaise, Agnès Magnusdottir, alors âgée de 34 ans, accusée de complicité d'assassinat perpétré à l'encontre de son amant, Nathan, mystérieux propriétaire terrien.

Sous cette plume le lecteur s'évade volontiers près les cotes d'Islande, où les fjords dominent par ce froid brûlant, entre souvenirs et quotidien, avide de connaître la voix d'Agnès.

Partant d'un fait divers existant, ce roman rapporte plus que la vie de la dernière condamnée à mort, il présente sans compassion ni amertume, la condition des femmes démunies au XIXème siècle. Se louant de fermes en fermes, ne demandant que le gîte et le couvert en contrepartie d'un travail harassant sous le vent glacé septentrional, comme punies de n'être ni filles ni épouses.
C'est ce manque de condition qui valu la hache à Agnès. Femme de tête, passionnée, ambitieuse, belle comme le jour, la "fleur de la vallée" a trop espéré, s'attirant par la même le rejet des gens du peuple. Par défense Agnès les a méprisé.
Mais le peuple fait la moralité tout comme la loi.
Dans une Islande reculée, un homme fera d'elle un exemple.

A travers sa lente confession d'une vie de résilience, elle s'offre la réhabilitation que personne ne lui concède.
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Nous sommes en Islande au XIX e siècle. Margrét et sa famille apprennent qu'ils sont chargés de loger et de surveiller Agnes qui est condamnée à mort pour l'assassinat d'un homme qui fut son amant. Margrét et ses filles voient cette arrivée d'un très mauvais oeil mais elles n'ont pas le choix : la fonction de son mari fait de leur maison le seul endroit possible pour accueillir qui Agnes va être exécutée en Islande . Il n'y a pas de lieu prévu pour de telles prisonnières. Des liens vont bien sûr se tisser entre ces femmes mais aussi entre Agnes et le tout jeune révérend qu'elle a choisi pour la mener à la mort.

On retrouve dans ce roman la nostalgie d'une Islande passée mais cette nostalgie se révèle d'une manière différente que dans les autres romans que j'ai lus puisque ceux-ci se passaient toujours au présent avec des retours dans le passé. On sent l'importance du récit oral, qui est ici opposé aux textes bibliques. Je n'ai pas été charmée par ce roman pour une raison très simple, je n'ai pas trouvé qu'il possédait un style. Je l'ai même abandonné à la page 134, sans connaitre la vérité d'Hannah sur son meurtre.
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En 1828, le meurtre de deux hommes, Natan Ketilsson et Pétur Jónsson, dans la ferme isolée de Natan dans le nord de l'Islande, fait grand bruit. le fils d'un fermier voisin, ainsi que deux femmes, sont accusés et condamnés à mort. Mais pour des raisons pratiques et économiques, il est décidé que l'exécution des coupables aurait lieu dans la province où ont eu lieu les meurtres. Agnes Magnúsdóttir, la trentaine, amante de Natan et fille de ferme, fait partie des condamnés et se voit placée provisoirement dans une famille de fermiers dans sa province natale en attendant son exécution, famille qui ne voit pas d'un bon oeil son arrivée, même si un jeune révérend doit venir régulièrement parler avec Agnes pour la ramener dans le droit chemin avant sa fin prochaine …
J'avais un peu hésité à me lancer dans cette lecture pour la seule raison que l'histoire se déroulait en Islande et que j'ai parfois eu un peu de mal avec certains romans islandais. J'avais peur d'y retrouver le même genre d'ambiance mais le fait que l'auteure était australienne m'avait finalement convaincue de tenter l'essai. Et j'ai bien fait ! A partir d'une histoire vraie, celle d'Agnes condamnée à mort pour meurtre, l'auteure nous raconte sa vision possible des faits à partir de recherches effectuées en Islande. Si les premières pages m'ont paru un peu déroutantes, j'ai vite été envoutée par l'ambiance et par la voix d'Agnes. Celle-ci parle à certains moments, raconte ses sensations, son passé, les évènements dramatiques qui ont amené la mort de Natan et Pétur mais à d'autres moments, la narration passe par un oeil extérieur, qui reste plus neutre, plus détaché. J'ai trouvé très intéressant de découvrir la vie des fermiers en Islande à cette époque et j'ai appris beaucoup de choses, dont le fait que l'Islande dépendait du Danemark. Certains moments sont très poétiques, très lyriques mais d'autres sont plus terre à terre, narrant le quotidien et les travaux de chacun. le roman m'a parfois fait penser à « Un bûcher sous la neige » de Susan Fletcher, car le thème s'en rapproche et la sensation ressentie lors de cette lecture m'est apparue similaire : une héroïne attachante, des moments d'émotion très puissants, une approche sur plusieurs niveaux, des faits réels servant de base à l'histoire, une nature omniprésente. La fin m'a arraché quelques larmes, bien sûr, même si elle est connue (j'avais préféré rester dans l'ignorance jusqu'au bout donc je n'en parlerai pas pour ceux et celles qui voudront faire comme moi). Voilà un roman qui me restera longtemps en mémoire et qui m'a énormément secouée.
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« Ils disent que je dois mourir. Ils disent que j'ai volé à ces hommes leur dernier souffle et qu'ils doivent voler le mien. Comme si nous étions des bougies - je vois palpiter leurs flammes graisseuses dans l'obscurité et le mugissement du vent. Et je crois entendre des pas déchirer le silence. D'horribles pas qui viennent à moi, qui viennent pour éteindre et emporter ma pauvre vie dans un ruban de fumée grise. Je me disperserai dans l'air nocturne. Ils nous éteindront tous, un à un, jusqu'à ce qu'ils ne s'éclairent plus qu'à la lueur de leurs propres bougies. Où serai-je alors ? »


Fiction basée sur des faits réels, « A la grâce des hommes » raconte l'histoire de la dernière condamnée à mort d'Islande, Agnès Magnusdottir, en 1830. Agnès était servante dans la maison de son amant, Natan, au moment où celui-ci a été retrouvé sauvagement poignardé. Présente sur les lieux, elle est interrogée par les autorités qui la condamnent pour meurtre avec préméditation : Elle est condamnée à la peine maximale encourue à cette époque, la peine de mort.



« Pendant le procès, ils ont picoré mes mots comme une nuée d'oiseaux. D'affreux oiseaux, vêtus de rouge et boutonnés d'argent. Têtes penchées, becs serrés, ils fouillaient mon âme en quête des baies rouges de la culpabilité. Ils ne m'ont pas laissé raconter les événements à ma façon : Ils se sont emparés de mes souvenirs de Natan, de mes images d'Illugastadir, et les ont distordus jusqu'à les rendre méconnaissables. Ils m'ont arraché une déposition qui faisait de moi une femme vile et malveillante. Tout ce que j'ai dit m'a été volé ; tous mes mots ont été altérés jusqu'à ce que cette histoire ne soit plus mienne. »


Selon les autorités, elle avait deux complices qui sont eux-aussi condamnés à la peine de mort : Fridrik, l'ennemi de Natan, Sigga, sa jeune gouvernante à l'air ingénu. En attendant que tout soit prêt pour leur exécution (hache, gradin, etc…), ils sont détenus séparément près de leur lieu d'exécution : Agnès est hébergée dans la ferme familiale d'un policier. Lors des visites quotidiennes du révérend à la condamnée, celle-ci lui raconte son histoire et sa version des faits, que nous découvrons donc au fil des pages.

*****
Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre dans le cadre des opérations Masses Critiques. C'est un premier roman très réussi sur le thème de la peine de mort, qui pose la question de son bien-fondé et de son abolition. L'auteure a choisi un narrateur extérieur pour raconter son histoire, sauf quand il s'agit de la condamnée où l'utilisation de la première personne du singulier souligne son statut d'héroïne et nous fait ressentir une empathie supplémentaire à son égard, procédé très approprié à l'histoire.

Je suis toujours curieuse et intéressée de lire les arguments des auteurs sur ce thème : Dans « La Pendue de Londres » de Didier Decoin, le plaidoyer contre le caractère inapproprié de la peine de mort était extrêmement bien construit car l'auteur réussissait à nous convaincre de l'injustice d'une telle peine malgré la culpabilité de l'accusée.
Dans « le dernier jour d'un condamné » de Victor Hugo, c'est l'inhumanité de ce que subit le condamné à mort et surtout sa famille, qui en fait une peine injustifiée et à bannir.
En lisant « A la grâce des hommes », c'est l'absence de justification de la peine de mort qui est mise en valeur (l'héroïne n'a pas de famille pour nous apitoyer), et le trop grand prix à payer en cas d'erreur judiciaire ou même de cas ambivalents.
Dans une Islande très croyante, la condamnée a des arguments censés que tout pays civilisé devrait prendre en compte :

« - Et Dieu a dit : "Tu ne tueras point" ? [demanda Agnès].
- Oui, acquiesça prudemment le Révérend Toti.
- Dans ce cas, Blondal et ses acolytes vont à l'encontre des saintes écritures. Ce sont des hypocrites. Ils prétendent servir la volonté de Dieu, mais [en me condamnant à mort] ils ne font que servir celle des hommes ! »

Agnès souligne donc l'hypocrisie de la justice des hommes et son injuste paradoxe : Ceux-ci punissent des citoyens (coupables ou parfois innocents) pour un crime qu'ils s'autorisent pourtant en l'érigeant en institution. Ce système n'a qu'un but et porte son nom : la vengeance - et cela est encore accentué par le fait que le bourreau sera le frère de la victime !

Le titre suggère d'ailleurs la faiblesse du système où le condamné en est réduit pour survivre à compter sur la grâce des hommes dont certains d'entre eux l'ont condamné : l'homme (ici le roi du Danemark) remplace Dieu, a droit de vie ou de mort sur les condamnés alors que c'est justement ce qu'on leur interdit à eux…



Agnès souligne également l'inhumanité de cette sentence par l'un des arguments principaux développés dans le Dernier jour d'un Condamné : Si les bourreaux prétendent que les condamnés ne souffriront pas car la hache les tuera d'un coup, Agnès est pourtant bien torturée par l'interminable attente de sa mort : mentalement, puis cela entame son physique (elle ne pouvait plus manger, marcher…), jusqu'au coup final.



Enfin, même s'il subsistait un doute sur le geste d'Agnès , ne pas le prendre en compte dans la sentence rend celle-ci dangereuse voire arbitraire, surtout lorsque cette sentence est l'outil le plus dangereux à mettre en les mains des hommes : La peine capitale.



Un premier roman très bien construit et très documenté, dont certains extraits historiques ponctuent utilement de jolies tournures fluides et imagées (régalez-vous des extraits ci-dessus) : Vous pouvez vous lancer ! (Toutes les références des livres cités dans cet avis figurent dans l'article de mon blog)
Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Trés triste et trés belle histoire que celle de cette Islande des années 1830, à travers le récit des derniers mois d'une condamnée à mort. C'est lourd, émouvant. Les personnages sont plantés dans des décors extrement rudes. Les Hommes sont rudes aussi, avec une armure qui peut se fendre pour certains, au fur et à mesure que l'on avance dans ce roman presque thriller. Assurez vous ne pas être déprimé avant de commencer ...
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(Lu en anglais). C'est quoi la vérité? Un élément de connaissance, une représentation mentale de la réalité, ou encore, une adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense, disent les dictionnaires…

Islande, 1828, Agnes Magnúsdóttir est condamnée à mort pour avoir participé au meurtre de deux hommes. Tout l'accuse. Elle essai de raconter ce qui s'est passé lors du procès mais personne ne l'écoute. C'est une femme intelligente et indépendante, elle est forcément l'instigatrice de ces meurtres. Il faut faire un exemple.

Il n'y a pas de prison en Islande, alors, en attendant son exécution, la condamnée ira vivre dans une ferme de la vallée dans laquelle elle a grandi.

Tout au long du récit rythmé par les travaux à la ferme et les saisons, il y a les voix et les sentiments des personnages qui l'entourent, rumeurs, commérages, horreur devant l'innommable meurtrière. Il y a aussi la voix d'Agnes, à la première personne et au travers du jeune Révérend qui doit la préparer à sa mort, le seul à chercher à comprendre son histoire.

L'intrigue est bien menée et intimement liée aux paysages et au temps qu'il fait.

Sans vouloir dévoiler si Agnes est effectivement coupable et à quel point, il y a la vérité factuelle et la vérité des actes remis dans leur contexte. Comment savoir si le narrateur dit la vérité ? N'est-elle pas toujours subjective ?
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