Une déception à la lecture de
Canoës. Pourtant, si prometteur lors de l'écoute de sa critique dans le podcast le Masque et la plume -podcast qui m'a donné envie de lire le livre-
Des phrases trop longues, trop d'adjectifs et de descriptifs. Je me perdais souvent dans ce que je lisais et j'espérais que la fin de la phrase arrive pour mettre fin à mon supplice. L'auteur n'a pas su me transporter dans l'univers de chaque nouvelle malgré les nombreux détails qui auraient pu amener à m'imaginer la scène et me faire plonger dans celle-ci.
Je le conçois, les tessitures et les timbres de voix sont vraiment bien décrits -je souligne d'ailleurs l'ampleur du travail qui a dû être accompli pour avoir autant de descriptions- mais malgré cela je n'ai pas été convaincue.
Une seule nouvelle -sur huit- a su me transporter. Un oiseau léger. J'ai trouvé la nouvelle très émouvante, sujet qui l'est dans son fond. L'auteur a su toutefois transcrire toutes les émotions, les comportements et les interrogations qui se prêtent à ce genre de situation.
Pour finir, quelques liens apparaissent entre les nouvelles. Ce qui m'a fait chercher dans la lecture de chaque nouvelle, ces fameux liens. D'ailleurs, ce qui m'a donné envie de lire le livre jusqu'à la fin, même si, à mon humble avis, la dernière nouvelle était vraiment farfelue, était de trop et n'avait finalement pas sa place dans le livre.