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4,03

sur 382 notes
Oh mon Dieu... et dire l'auteur s'est inspiré de faits réels... 😮 !

On suit l'histoire d'un groupe de jeune ado et pré-ado dans l'Amérique US des années 50-60, raconté par un des personnages qui est adulte maintenant.
On lit, on suit l'histoire ... On s'attache à certain personnage, puis on commence à ne pas en aimer d'autres.... Finalement on les déteste... Et à la fin on verse une larme....

C'est l'un des livres que j'ai dévoré le plus vite, le roman est super bien écrit, l'histoire se lit aussi bien qu'un film que l'on regarde...
Par contre l'histoire est une véritable souffrance ...
C'est très contradictoire à écrire l'histoire est horrible mais pour moi c'est un très bon livre...
Si vous avez un petit coeur bien accroché (comme le dirait une des youtubeuses True crimes que je suis), vous pouvez vous lancer dans la lecture de ce livre ! Âmes sensibles s'abstenir vraiment....
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'ai failli abandonner cette « lecture » mais je me suis forcé à poursuivre en survolant certains passages trop difficiles. Comment peut-on décrire le calvaire de cette fille, ces actes de tortures sans fin en toute sérénité. Je m'attendais à chaque page à ce qu'un des tortionnaires réagisse pour aider la victime mais non.

J'ai trouvé ce livre dégoûtant pour ne pas dire autre chose de plus grossier. Désolé je suis peut-être dans le faux, j'ai peut-être tort mais trop, c'est trop.

Je ne comprends pas cette note moyenne de 4 sur 5. J'en reviens donc à la même conclusion : j'ai certainement tort mais c'est mon opinion. Ce qui a joué beaucoup aussi c'est que la victime est une mineure et que les exactions sont commises sans répit, quasi à chaque page on torture cette petite fille innocente. A gerber.
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Ce livre, après avoir été lu, ce fut un de mes coup de coeur. Il restait dans ma tête, tout comme l'histoire vraie qui a inspiré l'auteur.
Un vrai livre qui mérite d être lu, il vous prend aux tripes. Les descriptions de l'auteurs sont vraiment bien écrites et permettent de se représenter la scène.
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Après avoir lu les nombreuses critiques sur ce livre, j'avoue que ma participation est sûrement superflu . Mais il me fallait en dire quelques mots, trop de sentiments s'entrechoquent à la fin de cette lecture. Comment mettre 5*, alors qu'il me reste un goût (dégoût) amer dans la bouche. Comment en arrivé à écrire une telle histoire.
J'avoue que malgré mon âge, j'en arrive encore à être surpris par la nature humaine. Surtout lorsque l'histoire émane d'un fait divers réel. Comment en arriver à de telles extrémités dans la violence physique et psychologique.
Pour ma "défense", je dois préciser que j'aime beaucoup certains auteurs, d'R POLLOCK, K GIEBEL, S COLETTE et d'autres.
Ceci explique peut-être cela.
Néanmoins effectivement ce livre n'est pas à mettre dans toutes les mains.
Ce livre va rester gravé dans ma mémoire.
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Une petite bourgade tranquille. Un quartier qui l'est encore plus, où les enfants jouent dehors. Tout le monde se connaît ici. David a 12 ans lorsqu'il fait la connaissance de Meg, cousine de ses voisins. Elle et sa soeur ont perdu leurs parents, elles vivent ici désormais.
C'est dans cette petite bourgade, dans ce quartier paisible, que l'horreur s'immisce, et que nous lecteur, nous assistons impuissants à ce déferlement de cruauté.
C'est bien de la cruauté dont il est question dans ce roman. C'est très difficile à lire, il faut avoir le coeur bien accroché.
J'ai été happée dans cette atmosphère dérangeante, glauque, sinistre, malsaine.
Il n'est pas aisé de donner un avis sur ce roman, il est marquant ça c'est certain. J'aurais aimé un peu plus d'explication sur le pourquoi du comment de ce drame, les personnages m'ont tous fait ressentir des émotions, toutes différentes. Une bonne lecture mais pour lecteur averti.
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Premier roman de cet auteur et j'ai décidé de commencer avec celui-ci par les bonnes critiques de Babelio. le titre me disait quelque chose et effectivement, ce roman a été adapté au cinéma en 2007 sans que je l'aie vu par contre, donc à moi de découvrir cette histoire dont je ne sais que tirée d'un fait divers.

Le premier quart est passablement long, on découvre les personnages sans pour autant s'y attacher: une bande de jeunes habitant le même quartier où tout le monde se connaît et qui se retrouvent souvent chez les Chandler, domicile de trois garçons élevés par Ruth, leur mère monoparentale. On suit l'histoire par David, voisin de ceux-ci qui raconte des années plus tard l'horreur dont il a été témoin.

Meg et sa soeur Susan emménagent chez les Chandler après le décès de leurs parents. Ruth étant une cousine éloignée du couple défunt, elle prend en charge les deux filles. Rapidement et pour une raison difficile à expliquer, Meg semble s'attirer les foudres de Ruth et le désintérêt total de ses fils. Tranquillement mais sûrement, elle sera victime de sévices psychologiques et corporels qui empireront graduellement.

Arrivé au trois-quarts du roman, j'en suis venu à trouver tout cela un point exagéré. Cette torture inutile et devant tout ce monde qui ne semble avoir aucun remord, c'était presque impensable. Ayant une bonne idée de comment tout cela allait se terminer, je suis allé m'informer un peu sur ce "fait divers". Ok... C'est pas mal près de la réalité finalement et je dois avouer que les 50 dernières pages ont été très troublantes à lire et j'en suis venu à haïr cette femme. L'auteur prend également la peine à la fin d'expliquer d'où lui est venu l'idée de ce roman et ma note finale s'est vue majorée.

Si tout cela n'avait été qu'une fiction, je l'aurais sans doute balancé du côté de ces livres où l'auteur en met beaucoup trop au point d'en être ennuyeux. Mais ce n'est pas le cas et on ne sort pas de cette lecture sans ressentir un peu de dégoût envers la race humaine.
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Je viens de finir ce livre, l'estomac tout retourné.
Si vous n'arrivez pas à lire des scènes de maltraitances et d'agressions sexuelles alors ne commencez pas ce livre. Il vous fera gerber. L'auteur arrive à nous décrire précisément
jusqu'où des gamins et une mère (peut-on qualifier Ruth de mère ?) peuvent aller. Il n'y a aucune limite dans leurs actes, plus ils feront mal, plus ils en rigoleront et on se sent impuissants comme si on ne pouvait pas leur enlever leurs sourires.
J'en reviens au narrateur, à ce petite garçon qui a une attirance folle envers Meg (comme tous les autres d'ailleurs). J'ai eu du mal à comprendre sa passivité, il l'aimait pourtant non ? Et finalement, je me rends compte que c'était seulement du désir qu'il éprouvait pour elle, il n'est pas question d'amour. Osez lire ce livre et me dire qu'il l'aimait. Imaginez seulement la personne que vous aimez à la place de Meg et vous à la place de David. Est-ce que vous auriez laissé passer tout ça ? C'est la raison pour laquelle ce livre m'a fendu le coeur, car je n'aurais jamais eu le courage de Meg. Concernant l'écriture de l'auteur, il a un vrai talent pour nous faire peur et stresser. C'est sûrement dû à sa précision dans les mots, qui nous transpercent au point de nous faire sentir intégrés au récit.

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Nul besoin de monstres, n'est-ce pas. Nul besoin d'invention farfelue, de diabolisation du mal, de tueur dérangé. Simplement l'homme (et la femme). Dans ce qu'il y a de pire.
Mais de vraiment, vraiment pire.
Il suffit d'ouvrir la porte de la maison, là, juste à côté. Celle que vous connaissez depuis toujours. Installez-vous sur la terrasse. Prenez une bonne bière devant une émission télé. Mais, quoique vous décidiez de faire, ne descendez pas à la cave.
Du grand Jack Ketchum.
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Dans la préface, Stephen King répète tout le bien qu'il pense de Jack Ketchum, chantre de l'horreur extrême et, à ses yeux, un des plus grands écrivains américains vivants (Ketchum décède en 2018). Il le rapproche également de Thomas Harris ou Jim Thompson. La spécialité de l'auteur consistait à s'inspirer d'un faits divers horrible pour accoucher d'une oeuvre de fiction brutale. Il se fait ainsi connaitre avec le très gore SAISON DE MORT (ou MORTE SAISON), un des romans fondateurs du splatter punk. Mais UNE FILLE COMME LES AUTRES se montre beaucoup, beaucoup plus dérangeant, prenant place à côté du AMERICAN PSYCHO de Brett Easton Ellis ou du CORPS EXQUIS de Poppy Z. Brite parmi les bouquins les plus insoutenables de la littérature.
David, un garçon de 12 ans, rencontre un jour Meg, une jolie fille qui vient d'emménager chez sa tante Ruth en compagnie de sa soeur Susan encore handicapée suite à un grave accident de voiture. Ruth est une trentenaire charmante, un peu aigrie, un peu misandre mais finalement sympa, qui vit avec ses enfants, Donny, Willie et Woofer et offre des bières aux gamins du quartier. David aime bien Ruth et est copain avec ses fils. Peu à peu Meg devient le souffre-douleur de sa tante. David est témoin de la dégradation de leurs rapports mais ne fait rien et n'en parle à personne. Les adultes pensent sans doute que Ruth à la main lourde mais nul n'interdira jamais à un adulte de corriger un enfant n'est-ce pas ? Lorsque la situation commence à déraper, Ruth attache l'adolescente dans un petit abris anti-atomique. Avec ses fils et la complicité d'autres enfants du quartier elle va s'employer à humilier, torturer et violer Meg à longueurs de journées (et de pages puisque ces scènes occupent la moitié du roman).
Lauréat du Grand Master Award au prix Bram Stocker pour sa contribution exceptionnelle à l'horreur, Jack Ketchum n'utilise pas les conventions habituelles du genre. Un seul de ses livres recourt au surnaturel. Les autres parlent des vrais monstres, ceux qui sourient à leur voisin et qui ont l'air si gentils. Il s'inspire ici du meurtre de Sylvia Likens, tuée en octobre 1965. Un crime décrit comme « le plus sadique de l'histoire des Etats-Unis après une série de dégradations inimaginables ». Pour ceux qui estiment que Ketchum va trop loin (et il va certainement très loin) dans sa description des humiliations, violences sexuelles et autres tortures il précise dans la postface qu'il a « atténué la réalité ». La véritable histoire de Sylvia Likens fut relatée dans le film « An American Crime » avec Ellen Page dans le rôle. UNE FILLE COMME LES AUTRES fut également porté à l'écran en 2007.
Le roman de Ketchum constitue donc un gros coup de poing, un direct à l'estomac qui sans sombrer dans l'excès (et le grand guignol) n'occulte rien des tortures infligées à cette jeune fille pas comme les autres. Ce n'est pas une lecture facile ni agréable ni plaisante. Ce n'est pas un roman d'horreur gentillet avec des vampires, des loups garous ou des zombies. Ce n'est pas un bouquin qu'on referme en souriant en se disant « tout ça n'existe pas, c'était sympa mais là ça va ». C'est une plongée dans ce que l'Humanité est capable, une plongée dans l'ignoble et la dégueulasserie la plus éprouvante. Quasiment de la première à la dernière page il n'y aura ni répit ni espoir.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Un lecture très difficile et malaisante. On ne ressort pas indemne de ce genre de lecture.

J'ai déjà lu beaucoup de thrillers ou policiers avec des scènes très dures mais je pense que le fait de savoir que l'auteur s'est basé sur une histoire vraie, rend les choses plus difficiles. La monstruosité de certaines personnes et leurs actes nous sautent alors au visage!

Nous allons suivre les événements du côté d'un jeune garçon qui va être un témoin passif. le fait de voir les choses avec ses yeux a été très perturbant . J'ai ressenti de la colère, du dégout et même de la rage. A tel point que finalement j'en oubliais la victime.

En referment ce livre j'ai eu l'impression d'être un monstre également!

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