Les Hirondelles de Kaboul

Dans ce court roman paru en 2002, Yasmina Khadra raconte le destin de deux couples à Kaboul sous le joug des talibans. Ceux-ci font régner la terreur parmi la population et toute liberté est abolie, de façon particulièrement cruelle pour les femmes dont l'individualité est niée par le port du tchadri (ou burqa) faisant d'elles de pauvres hirondelles anonymes et encagées. J'avais beaucoup aimé L'attentat du même auteur. Ici, j'ai trouvé le style ampoulé et l'ensemble du roman me semble avoir eu pour seule vocation la construction de la chute, certes saisissante mais invraisemblable. Je comprends que cela se voulait une allégorie, mais je n'ai pas embarqué.

Atiq ancien moudjahidine est reconverti en gardien de prison. Il est malheureux en ménage parce que sa femme est extrêmement souffrante. Atiq garde du respect pour Mussarat sa femme qui l'a sauvé.

Il y a également le couple Mohsen et son épouse, la belle Zunaïra avocate. Moshsen est appelé à rejoindre un groupe de gens pour écouter un prêcheur, laissant ainsi son épouse sous un soleil de plomb en tchadri, situation étouffante. Elle en tiendra rancune à son mari. Zunaïra est destinée à être lapidée pour un accident involontaire. En attendant, elle est en prison et Atiq en tombe amoureux

La ville de Kaboul est engluée des contraintes imposées par les talibans. Quasim, taliban, veille avec conviction à préserver le système en place. Il renforce la peur et l'incommunication.

Dans cet imbroglio d'incommunications Yasmina Khadra nous décrit avec finesse la terreur que sèment les talibans sur Kaboul. C'est un livre que je n'aurai jamais choisi car le sujet est hors de mes goûts de lectures. Il se fait que ce livre avait été choisi dans le cadre d'un groupe de lectures. J'ai donc lu le livre pour être bon participant.

Déception avec "les hirondelles de Kaboul" de Yasmina Khadra. J'ai lu Khalil du même auteur que j'ai beaucoup aimé et beaucoup de personnes m'ont encouragées à lire d'autres livres du même auteur mais ça ne l'a pas fait avec celui ci......
On suit deux couples dans Kaboul aux mains des Talibans, leurs histoires tragiques mais ce roman ne m'a pas embarqué, l'histoire à peine commencée elle est déjà finie...... les personnages nombreux et aux noms peu familiers m'ont semblé insipides comme l'histoire en générale.
Heureusement l'auteur écrit très bien et je suis allée au bout des 187 pages rapidement.
Je ne m'arrêterais pas à ce livre et lirais de nouveau cet auteur mais je m'attendais à beaucoup mieux.

J'ai été un peu déçue par ce roman de Yasmina Khadra que pourtant, j'apprécie beaucoup. En effet, je m'attendais, d'après le titre, à entrer dans le coeur des femmes afganes, à connaitre leurs réactions, leurs illusions, leurs désillusions, surtout. Eh bien, rien de tout ça, ou presque rien. L'auteur s'est attaché plutôt à décrire le coeur des hommes...Dans l'absolu, cela ne me dérange pas, mais pourquoi alors intituler cette histoire : "Les hirondelles de Kaboul"?

La lecture de ce livre me laisse un peu dubitative : ce que j'ai apprécié c'est d'avoir une vision de "l'intérieur" sur la manière dont les Afghans, hommes et femmes, vivent sous les talibans. Or l'auteur est un algérien qui vit en France, à Aix en provence ! Comment puis-je lui faire confiance quant à ce qu'éprouve une femme de Kaboul derrière son tchador ?
Pour ce qui est de l'écriture, je l'ai trouvée un peu emphatique.
Je suis quand même arrivée au bout car je trouvais l'intention intéressante. Mais vais-je aller au bout des deux autres volumes ?

Dans les ruines de Kaboul, dominé par les talibans, deux hommes Atiq et Moshen et leurs femmes trainent leur vie, leur peine et leurs tragédies.
Je n'ai pas aimé. le livre est plat même si c'est trop dur, trop violent. J'ai eu des difficultés avec les noms des personnages.
Le récit montre l'inhumanité du régimes des talibans. Même si j'ai trouvé le style un peu ennuyeux, le livre est à faire lire à ceux qui défendent le voile en France et l'intégrisme.

Je n'ai pas été transportée par l' histoire. La condition des femmes est terrible mais il m' a manqué quelque chose. Dommage

Je ne m'arrêterais pas à ce livre et lirais de nouveau cet auteur mais je m'attendais à beaucoup mieux. Je suis arrivée à la fin avec peine. J'ai déjà lu d'autres qui m'ont beaucoup plus apporté. Celui -ci est plutot confus pour l'ecouter en audio lib

Honnêtement, en commençant à lire la première page, j'ai eu peur de trouver le style ronflant et ampoulé. Ca commence comme ça:

"Au diable Vauvert, une tornade déploie sa robe à falbalas dans la danse grand-guignolesque d'une sorcière en transe; son hystérie ne parvient même pas à épousseter les deux palmiers calcifiés dressés dans le ciel comme les bras d'un supplicié."

Je me suis dit que ce n'était qu'une impression de départ défavorable et, dieu merci, j'avais raison, le style s'est ensuite fluidifié. Les auteurs devraient se méfier de leur enthousiasme.

Soleil écrasant, poussière, et au milieu de la fournaise, Kaboul - cité millénaire à la splendeur définitivement passée, gangrénée par les Talibans. Depuis que ceux-ci sont au pouvoir, les femmes ne travaillent plus et sont devenues des fantômes, la musique et les universités ont cessé de résonner dans la ville, les échoppes et les cafés se sont vidés.

Sous cette chape de plomb, l'auteur nous dessine le passé et la vie de différents individus. Ces destinées, au départ distinctes, finissent par se croiser la première fois autour d'une lapidation, et par se confondre sur un air d'exécution publique au coeur d'un stade - façon arènes romaines.


(...)
http://lelabo.blogspot.com/2008/02/yasmina-khadra-les-hirondelles-de.html

Certains passages sont très difficiles à lire pour une femme, mais ma note ne vient pas de là.
C'est plus du à l'ensemble du livre où les mots choisit par l'auteur m'ont souvent fait pensé qu'il cherchait à placé des grands mots pour montrer qu'il avait de la culture.
Ma lecture a été un calvaire du début à la fin, pas moyen de s'attacher à aucun des personnages.
Un livre de plus qui ne retournera pas dans ma bibliothèque.