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3,54

sur 403 notes
Dans la famille Corbin, je demande le père…Vous dîtes ? Assassiné ! Alors je demande la mère……assassinée ! Je demande le fils…Ah ! lui est vivant ... mais pour combien de temps ?
Le projet Bleiberg de David S. Khara est un livre scientifique. Que dis-je ? C'est un roman historique et de science-fiction à couper le souffle du début à la fin. Ce roman publié en 2010 est très accrocheur et garantit une poussée d'adrénaline immédiate.
Le héros, Jeremy Corbin, le seul rescapé de sa famille, n'a, pour le moment, pas l'étoffe d'un héros : il boit trop, fume trop et a commis l'irréparable un soir en conduisant en état d'ivresse. Son père l'a abandonné il y a 25 ans et sa mère est à l'hôpital : ce n'est pas la vie rêvée. Il veut en finir avec la vie. Mais à la mort de son père et de sa mère, son étrange héritage lui redonne la force de vivre. Il reçoit un drapeau américain, la clé d'un coffre suisse sur laquelle est gravée une croix gammée. En supplément un agent du Mossad à ses trousses et pour le dessert Jacky Walls, une jeune femme agent de la CIA, qui assure sa protection. C'est là que le proverbe « L'espoir fait vivre » prend tout son sens.
Jeremy, en danger de mort, va devoir bouger de son canapé et se prendre en main. Il n'est pas du tout sûr de pouvoir assumer cet héritage. Il sera confronté au secret de sa famille et au III ème Reich ressurgi du passé ; le tout arrosé par la folie du professeur Bleiberg qui pense pouvoir rendre les hommes surhumains.
Respirer n'est pas dans le registre de ce roman ; il ne laisse pas le lecteur reprendre son souffle. L'idée de lier passé et présent, la mort et l'amour est la recette parfaite ; sans oublier un zeste de cadavres. Les trois amis (l'agent du Mossad, l'agent de la CIA et notre héros) parcourent l'Europe mais leur chemin est semé d'embûches ; heureusement que Ethan Morg, le tueur à gages sans scrupules est là sinon l'histoire se serait arrêtée au bout de la dixième page. La fin du roman est attendue mais c'est ce que tout lecteur qui se respecte veut entendre.
L'écriture de David S. Khara est simple mais incisive. Je recommande fortement ce roman et si vous avez lu ce livre, vous ne tarderez pas à dévorer les deux autres de la trilogie.
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Dans la famille Corbin je demande le père. Assassiné. Ah? Ben la mère alors. Assassinée. Euh... le fils? Bonne pioche. Encore là, mais paumé, dépressif et alcoolique. Et va peut-être bientôt rejoindre papa et maman.

On ne s'ennuie pas dans le Projet Bleiberg. Car David S. Khara a décidé de ne pas nous laisser respirer.
Jérémy Corbin son héros, golden boy carriériste, boit trop, fume trop. Faut dire aussi qu'il n'a pas mal déconné il y a quelques mois, après une soirée trop arrosée. Il a bien foutu sa vie en l'air, tout seul comme un grand. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, il accumule aujourd'hui les cadavres autour de lui. Père, mère, hop, out. Pas bien peiné pour son père qui l'a abandonné 25 ans plus tôt, mais pour sa mère en revanche c'est moins facile à encaisser. Ça le retourne un peu quand même, d'autant qu'elle lui a refilé un sacré héritage avant de mourir: une clef avec une svastika gravée. Beau cadeau, belle attention.

Mais la perte de sa famille sonne peut-être l'heure de sa rédemption. Clairement en danger de mort, il va devoir sauver ses fesses et se bouger s'il veut venger maman. On lui colle alors Jacky Walls, agent de la CIA et Eytan Morg, agent du Mossad comme baby-sitters et les voilà tous trois engagés dans une trépidante course contre la montre pour découvrir la vérité sur la disparition de ses proches.
Exit le monde de la finance, le trio se retrouve confronté à l'abjection du IIIème Reich en la personne du professeur Bleiberg, grosse pourriture qui aurait mis au point quelques décennies plus tôt une formule pour créer génétiquement la pseudo-race supérieure. Encore un tordu quoi. Mais qui a fait des émules. Les tordus font toujours des émules, allez savoir pourquoi.

Pas une minute de répit dans ce premier volet de la trilogie Projet de David S. Khara. Et très prometteur.
En mêlant passé et présent dans une intrigue plausible, on suit sans peine les trois héros dans leur périple. Périple jonché de fusillades et de cadavres, avec des méchants très méchants, et un trio de gentils très gentils. Avec un Eytan Morg sans état d'âme et tuant l'ennemi comme on écrase une araignée mais dont l'humanité et le passé se dévoilent peu à peu. Le tout sous couvert d'une romance qui voit timidement le jour sans lourdeur ni eau de rose et tant mieux. Et pour ne rien gâcher, Khara ponctue incessament le récit d'une dose d'humour notamment en la personne de Jérémy: d'un cynisme à toute épreuve et en toutes circonstances, à lasser et exaspérer ses compagnons, les réparties et réflexions du trader reconverti en apprenti détective sont un régal.

Khara-ment bon cet auteur. M'a Khara-ment emballée. Et bravo pour l'accroche, je vais devoir lire les deux autres volets maintenant, c'est malin ça.
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C'est un thriller avec une pointe de fantastique, sans aucune surprise.
Que ce soit dans la construction du roman ou les personnages, ce n'est vraiment pas original.
Il y a bien quelques traits d'humour dans les dialogues qui mettent une petite touche de légèreté mais c'est vraiment trop peu pour apprécier cette lecture.

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C’est un David qui m’a convaincue de lire ce livre du « grand David », comme il dit, un roman d’espionnage historique passionnant qui m’a fait lutter contre le sommeil qui voulait s’imposer, alors que je voulais tellement savoir le fin mot de cette histoire aussi palpitante que la saga de Jason Bourne dont le titre m’échappe.

Et le premier David que je remercie pour le conseil de lecture et les cernes autour des yeux, attend mon avis avec impatience, alors je m’y emploie du mieux que je peux.

C’est l’histoire d’un trader new-yorkais dépressif et alcoolique, un beau gosse vivant dans un luxe extravagant qui se retrouve plongé dans une course poursuite sur les traces laissées par son père, avec deux espions chevronnés et originaux, un Israélien baraqué et mystérieux portant la mémoire d’un peuple, et une petite américaine blonde pas si fragile que ça.

C’est un cocktail savant entre dialogues dynamiques, parfois cyniques ou franchement comiques et réflexions profondes et graves sur la mémoire d’une époque terrible pour laquelle la réalité de la Shoah sera toujours pire que la fiction...même si la fiction contribue comme les témoignages à entretenir cette mémoire pour que l’oubli ne soit pas comme une deuxième mort de toutes les innocentes victimes de cette horreur idéologique, qui a industrialisé un génocide.

On sent l'implication personnelle de l'auteur dans sa dénonciation lorsque son propos dans une langue magnifique prend des accents lyriques, comme pour un discours solennel à Yad Vashem.

A un complot machiavélique au suspens bien orchestré, David S. Khara rajoute des escapades dans un passé où le réel côtoie l’imaginaire, dans un vraissemblable troublant, des enjeux importants pour l’humanité, et des personnages intéressants dont un héros qui vit comme un voyage initiatique.

Un très bon moment de lecture qui fait parfois aussi froid dans le dos, que le glaçant Viktor Bleiberg qu’on n’aurait vraiment pas envie de rencontrer dans une ruelle sombre à la tombée de la nuit !
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"Le Projet Bleiberg" est le deuxième roman de David S. Khara, mais c'est aussi le premier d'une trilogie.
Alors que le père de Jay meurt, ce dernier reçoit en héritage une bien étrange clé. Pas de chance pour lui, c'est à ce moment qu'une horde d'assassins se lance à ses trousses !

J'ai beaucoup aimé ce roman, pour plusieurs raisons.
On ouvre le livre, on commence la lecture, on suit la vie d'un trader alcoolique, les choses se mettent en place… Et subitement, on est dans une affaire d'espionnage, d'expériences datant de la Seconde Guerre mondiale, et les protagonistes du roman se retrouvent dans une course-poursuite avec leurs ennemis, et ce des Etats-Unis à l'Europe !
Le récit est intéressant, et en plus j'aime bien lorsque les auteurs font un sympathique mélange d'Histoire et de fiction. Je ne m'en suis donc lassée à aucun moment, et j'ai dévoré "Le Projet Bleiberg" !
A cela s'ajoutent des personnages très attachants, notamment Morgenstern. Bon, petit bémol tout de même : peu de femmes, et celles-ci sont carrément moins intéressantes que ces messieurs.
Pour ce qui est de la narration, qui se fait à bon rythme, elle est à la troisième personne, excepté lorsque l'on suit Jay : le récit est alors raconté à la première personne. J'ai fortement apprécié ce procédé ; autant cela n'aurait pas été très intéressant de nous livrer les pensées de machines à tuer, autant celles de Jay le sont. En effet, il s'agit d'un homme ordinaire qui se retrouve au beau milieu d'une affaire d'espionnage ! de plus, en parfait anti-héros, ce personnage s'avère très doué pour le cynisme, chose que j'apprécie car cela évite d'avoir des protagonistes trop lisses et de varier leur caractère (ce n'est pas toujours bien fait, et cela peut vite devenir pénible, mais là, je n'ai rien à redire).

La suite !
J'ai été très satisfaite par ce roman, d'autant plus qu'il y a de bons rebondissements. Je lirai donc très bientôt la suite. Cela étant dit, je crains qu'elle ne soit pas aussi imprévisible que ce premier tome. Verdict très prochainement !
Lien : https://malecturotheque.word..
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Le buzz est assez énorme pour un polar d'un tout petit éditeur, et j'ai fini moi aussi par me dire pourquoi pas, mais au final je ne sors pas emballé. On a l'impression de voir se mélanger plusieurs styles, plusieurs atmosphères, une sorte de James Bond à la sauce X-Files. Certes, c'est plutôt bien mené, on trouve pas mal de bonnes idées, mais comparé au buzz suscité par Gérard Collard, cette fois j'en ressors frustré et avec un avis pas autant passionné.

Un bon polar au final, mais pas LE polar de l'année, non. Et si vous aimez les atmosphères historiques sous le IIIeme Reich, je vous conseillerais plutôt de foncer sans attendre dans l'univers de Philip Kerr et de sa non moins FABULEUSE "Trilogie Berlinoise".

Au demeurant, qu'un petit éditeur réussisse, notamment grâce à Gérard Collard, à sortir de l'anonymat, sortir du lot des centaines et centaines de livres qui paraissent, alors oui, rien que pour cela ce livre mérite d'être conseillé et lu. Car il est au moins aussi bon que la plupart des polars des grosses usines, à la différence qu'il a certainement été produit avec coeur et passion.
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Une intrigue de départ accrocheuse : le passé des parents d'un jeune trader vient bousculer sa vie, déjà rongée par un drame... mais les flashbacks de la seconde guerre mondiale viennent maladroitement ternir une narration déjà trop bancale et familière à mon goût. Autant être honnête : j'ai eu du mal à finir ce thriller d'espionnage remplit de clichés!
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j'ai adore les trois tomes. Brillant, fascinant sans donner dans la violence outranciere, remarquable. A lire absolument
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En finissant ce premier tome, le sentiment est mitigé, alors autant j'ai aimé le trio efficace autant le coté historique m'a laissé un goût sans saveur.

Il faut dire que c'est bien la période la plus sombre de l'Histoire qui est pris au centre de cette intrigue, donc mettre en scène Hitler et ses acolytes, ça m'a dérangé: ça en fait des héros et moi ça m'énerve!!!!Bon passons sur mes sentiments de dégoût sur ces hommes aux mains salies de sang innocent, le style proposé quand on parle « d'eux » est lourd donc déjà que j'avais une certaine appréhension, à lire ce genre d'histoire, si en plus de mon envie de vomir, s'ajoute une lenteur d'écriture, et bien mon intérêt baisse forcement.

Pour autant, parler de leurs dérives et projets qui frôlent la folie permet d'éviter ce genre d'horreur. En cela mettre en lumière le projet Bleiberg était assez intéressant. On sent un certain travail de recherche , une volonté de dire la Vérité, une belle sensibilité pour le devoir de mémoire pour cette extermination honteuse.

Là, où j'ai pris du plaisir, c'est à suivre le trio (et particulièrement Jay). Tout le coté lourd partait en fumée, dès qu'il arrivait en alternance de chapitre. Il est frais, direct, explosif!!!! Leur coté valeureux, à tous les 3 d'ailleurs, de se battre, toujours pour la Justice et l'Espoir fait du bien à lire. Ils le font avec conviction, sans prendre de gants, se mettant dans des situations pas possibles, mais ils gardent en leur coeur, la volonté de toujours faire le Bien quoique qu'il en coute et les pertes qui les affligent.

Je veux croire en la bonté. Je l'ai connue. Laissez moi croire qu'elle est ancrée dans l'âme humaine. Laissez moi espérer que le mal est l'exception. p152

En bref, j'ai passé un bon moment, je n'ai mis que 2/3 jours à le finir, c'était prenant mais il m'a manqué quelque chose sur lequel je n'arrive pas à m'expliquer. Pas mal, intéressant, mais pas le coup de coeur attendu. Pour autant, je compte bien lire les tomes suivants!

Lien : https://fairystelphique.word..
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Bon roman à lire le long de la piscine avec, je trouve, trop de morts ...
Cependant l'histoire est bien montée, l'écriture rythmée, les personnages bien campés ...
C'est avec plaisir que je lirai d'autres romans de cet auteur
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