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3,51

sur 990 notes
Il est dur d'être le plus objective possible quand cet auteur est mon préféré. Cependant les commentaires m'ayant fait peur , Je m'y suis lancée un peu sur mes gardes . Et qu'elle claque ! 1ere partie aletante ! 2sd partie plus longue et plus en souvenir et une 3eme partie inarretable.

Je comprends cependant que certain n'aime pas cette lecture. Elle peut paraître longue et trop en souvenir mais cest ce qui fait tout le charme de cet écrit. Des informations qui semblent inutiles et qui pourtant s'assemblent comme des pièces de puzzle au fur et a mesure de la lecture .

Ca a été pour moi une lecture très poétique, avec la base de monsieur King sur l'amitié, sur les pouvoirs et la force de l'amitié, saupoudré d'un côté très surnaturel et un zeste d'extraterrestres. J'ai adoré soulever toutes les nombreuses références qu'il a introduites dans son roman et même ses propres références à d'autres de ses livres .

J'ai mis longtemps à le lire car il etait complexe mais il a vraiment été une très bonne découverte pour moi .

Je vous souhaites une bonne lecture .
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Un livre que j'avais, sincèrement, peur de lire. Je ne sais pas pourquoi, étant donné que le sujet n'est pas celui qui m'effraye facilement habituellement. Finalement ce ne fut pas une lecture effrayante, mais elle fut touchante. A nouveau Stephen King nous montre que ce n'est pas parce qu'il présente des personnages que ces derniers deviendront des héros, des aventuriers principaux dans l'oeuvre.
J'ai en somme aimé les personnages, leurs relations, cette ligne qui les unit et qui permet de lier hommes et extraterrestres. L'histoire démarre très rapidement, avec très peu de temps morts en premier lieu. Malheureusement on appuie sur le frein pour aborder 200, 300 pages voir même plus où tout patine étant donné que l'auteur construit trois univers, trois points de vues pour approfondir son oeuvre.
Ces multiples points de vues furent, pour moi, une force dans le récit. Chacun d'entre eux a son intérêt, et permet à l'histoire de vivre sans tomber dans la monotonie. Tout se rejoint, bien sûr, mais la faiblesse du roman arrive avec ce point de ralliement. Les 200 dernières pages s'enchaînent, compensent l'attente qu'a vécu le lecteur avant. Mais cet enchaînement m'a fait me perdre dans ma lecture, j'avais l'impression que la route qui était si dangereuse était devenue une promenade de santé. Soudainement tout s'enchaînait, les kilomètres étaient engloutis par les pages sans même obtenir une véritable explication. L'épilogue constitue, selon moi, l'immense faiblesse de Dreamcatcher. King a voulu tout expliquer en quelques pages, donner des informations sur « l'après ». Mais c'était presque bâclé, trop simple, jeté à la figure du lecteur qui peut se retrouver perdu. J'avoue ne pas avoir compris certains éléments évoqués par l'épilogue, censés expliquer cette ligne qui traverse le roman et les personnages. J'étais satisfaite par les explications presque logiques qui semblaient naître tout au long de l'oeuvre, mais l'esprit tarabiscoté du maître de l'horreur est parti bien plus loin que la logique, et il m'a complètement perdue.

Malgré tout j'ai aimé la façon dont êtres humains et extraterrestres étaient perçus, la manière dont le bien et le mal ne sont jamais entièrement définis dans les oeuvres de Stephen King. Il a construit des personnages censés, forts, qui tiennent la route. le seul bémol est ce rythme qui ne se tient pas, et l'esprit du King qui, pour une fois, m'a abandonné sur le bas-côté.
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Quatre amis, qui se connaissent depuis toujours, partent tous les ans chasser dans le Nord du Maine. Un voyage que chacun attend tout au long de l'année mais qui est aussi l'un des piliers de leur amitié. Celle-ci est aussi maintenue par le lien qu'ils avaient avec Duddits, un enfant attardé qui était leur ami d'enfance. Lors de cette ultime partie de chasse, tout le passé refait surface et les pièces s'assemblent. Et si, depuis leur enfance, les cinq garçons étaient destinés à combattre la menace extraterrestre ?
Dans ce roman, Stephen King parvient à mettre en place une intrigue riche et complexe où tout se rejoint et s'emmêle, sans jamais perdre le lecteur. le tout servit par des descriptions terrifiantes, un discours plein de raison sur la communication politique en temps de crise et par une fin qui monte crescendo, qui s'accélère, jusqu'à ce qu'on en ait le souffle coupé.
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Le thème de mon bookclub de juin était : un roman de Stephen King. Jusque là, pas de souci, j'en ai beaucoup lu dans mon adolescence et je me suis dit que cela me ferait l'effet d'une cure de jouvence! Ma mère venant me rendre visite, j'en ai profité pour lui demander de m'apporter Dreamcatcher, roman que j'avais acheté à sa sortie (en 2002… sic) et que je n'avais jamais lu parce que je m'étais un peu lassée de cet univers. Des années après, cette belle couverture m'offrait de belles promesses.

le résumé de Dreamcatcher est assez sibyllin. Quatre amis partis chasser durant une semaine feront dans les bois une rencontre qu'ils n'oublieront pas… Accrocheur et efficace! A cette simple vue, j'ai eu envie de m'y plonger.

Force est de constater que le roman débute lentement… mais vraiment très lentement. Il vous faudra passer par trois pages de gros titres évoquant des ovnis, des enlèvements, des interventions de spécialistes… Bref, au bout de trois pages, j'avais compris qu'il serait question d'extraterrestres. J'ai déjà commencé à lever les yeux au ciel en me demandant où ça allait me mener, même s'il n'y avait rien de rédhibitoire.

le récit commence alors avec chacun des protagonistes : Henry, Beaver, Pete et Jonesy, à tour de rôle et nous découvrons un ou deux épisodes succincts de leur vie, de manière séparée et éclatée. Nous avons une mésaventure de l'un en 1998, une de l'autre en 1988… bref, aucun fil conducteur. J'ajoute – en spoilant un peu- que presque aucune de ces anecdotes n'aura de réelle conséquence dans la suite du roman. Ce n'est que bien plus tard que nous aurons des flash-back intéressants. A ce stade-là, c'est plus une mise en bouche pour faire connaissance avec les personnages. Une mise en bouche plutôt déroutante et presque insipide pour moi, je le crains, car peu efficace. A d'autres moments, nous avons une narration qui nous prévient des événements futurs, et nous gâche donc le plaisir de découvrir. Je n'aime pas spécialement les commentaires « il regretterait bientôt son choix », « bientôt, il serait à l'hôpital, mais il l'ignorait encore »…

le reste du récit ne m'a guère plus enthousiasmée. Il faut attendre vraiment longtemps avant que le fameux extraterrestre n'apparaisse, et encore, au début, vous ne saurez pas que c'est lui. Il y aura d'abord moult éléments prosaïques puisque oui oui, l'une des créatures extraterrestre est une espèce de parasite entre le goao'uld de Stargate SG1 et le ténia. Vous imaginez donc quelle est la porte de sortie de la créature… et vous imaginez aussi qu'elle ne décide pas de quitter son hôte en toute douceur. Vous comprendrez donc les scènes auxquelles vous pouvez vous attendre. Je noterai néanmoins que la description de cette créature est assez intéressante et assez glaçante. Vous n'aurez pas de mal à vous la figurer et à ressentir un vif sentiment de dégoût et de peur. Ce sera ma petite note positive sur la question. Il existe aussi un deuxième type d'alien, les Gris et M. Gray. Seuls M. Gray est vraiment développé, mais dans un flou assez étrange, si bien que nous ne savons jamais sur quel pied danser : est-ce une entité avec un corps? une sorte d'âme qui peut s'incarner chez un hôte? L'opacité règne.

Bien entendu, qui dit invasion extraterrestre, dit lutte pour sauver le monde. Bingo! l'armée décide de supprimer tous les envahisseurs, d'établir une quarantaine, tandis qu'une des créatures s'empare d'un de nos héros – je ne vous dis pas comment- et tente de répandre le byrus et le byrum sur la nouvelle planète qu'il veut conquérir: la nôtre. Et là, ce qui m'a gênée, c'est l'aspect convenu du récit. Finalement, avec ce thème les ficelles sont un peu évidentes. Une course contre la montre s'enclenche pour sauver l'humain pris en otage, pour éviter la contamination de toute la terre. Course poursuite double puisque les héros essayant de sauver le monde sont bientôt poursuivis par un fanatique de l'armée.

Il ne faut pas moins de 670 pages pour venir à bout des créatures extraterrestres et de leurs projets. 670 pages au cours desquelles vous vous perdrez dans les méandres des souvenirs des personnages, dans leurs liens et dans leur passé (avec l'arrivée d'un ami d'enfance étonnant, différent et doté de capacités hors normes pour ne pas dire surnaturelles) , dans les découvertes de la vie terrestre et de ses plaisirs par l'alien, et dans la sauvagerie de Kurt, sorte de soldat-tyran assoiffé de carnage et de victoire. Manque de chance, tout le tête à tête entre l'otage humain et M. Gray m'a ennuyée au plus haut point parce qu'il dure, il y a des jeux de répétitions-variations et l'ensemble traîne. Bien sûr, c'était l'élément original du roman, c'est pourquoi je vous tairai les détails afin de ne pas gâcher la découverte, si d'aventure, vous tentiez la lecture. Certains passages étaient même amusants, je ne peux pas dire le contraire. Mais il y a avait une dimension métaphysique et psychologique qui ralentissait tout, compliquait tout et venait encore ajouter à une rythmique déjà pesante. Je crois sincèrement que les aspects originaux et intéressants de ce roman sont noyés dans le reste.

A cela s'ajoute une langue crue et vulgaire, des effusions de sang, du sensationnel, et j'ai beau chercher, je n'arrive pas à trouver de justification littéraire à ces emplois. La gouaille, des personnages truculents ? Non. Même pas. Des pans entiers du roman ont hérissé toutes les parcelles de mon être. Et, un point de traduction m'a dérangée. Un personnage propose d'appeler le plan d'action contre les ovnis « la solution finale ». Oui, mais voilà, en français, ce terme est connoté puisque c'est le terme utilisé pour parler de la Shoah mise en place par les nazis. du coup, cela a titillé mon oreille. Je ne suis pas allée voir en anglais quel était le terme employé donc je ne me permettrais que d'évoquer une maladresse de traduction. Mais ajouté à tout le reste, ça fait beaucoup pour mon petit coeur de lectrice. Et chose rare, j'ai du mal à trouver de réels points positifs à cette lecture. Je resterai donc sur une présentation originale des ovnis et une description intéressante du monstre. Autant dire que c'est bien trop maigre pour faire passer un tel pavé et le digérer dans de bonnes conditions. Vous l'aurez compris, le bilan pour moi sera très négatif. Cela a été long et pénible. D'ailleurs, je me suis littéralement endormie sur le livre à deux reprises, ce qui ne m'arrive jamais d'habitude.

Ainsi, Dreamcatcher a été pour moi une catastrophe livresque comme j'en ai peu connu et, si je regrette cette chronique négative, je ne pourrais malgré tout pas en changer une ligne. Si vous voulez tenter un Stephen King, ne prenez pas celui là, il en a écrit de très bons et j'ai de réels bons souvenirs de certains, mais celui-là résonnera dans ma mémoire par le profond ennui qu'il a fait naître. Ce n'était malheureusement pas pour moi.


Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Autant de mon point de vue Cujo est le roman le plus surcoté de Stephen King, autant Dreamcatcher est lui le roman le plus sous-coté.


Je fais partie des rares personnes qui ont totalement accroché à ce livre-là. Il faut dire que l'ambiance est au rendez-vous (un hiver dans le Maine) et les personnages du roman au diapason : une bande de vieux potes qu'aujourd'hui beaucoup de choses séparent, mais qui ont tous un petit truc en commun... que je vous laisse découvrir par vous-même.


A la limite de l'épouvante et de la science-fiction, à la croisée des chemins entre un Apocalypse Now impliquant des extraterrestres et The Thing, Dreamcatcher est un roman à la puissance évocatrice rare. On se laisse happer par la qualité de la narration et les pérégrinations et turpitudes (mortelles) des personnages. On attend la fin avec impatience, et on l'espère heureuse, si un tel terme est possible après tant de souffrances.


Un régal, que je conseillerai à tout amateur de thriller.
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L'un des meilleurs livres de King . L'on retrouve ici la thématique chére a son coeur de la bande de copains , à la maniére d'un Stand by me . le fait de son accident l'a marqué profondément , physiquement et moralement. le personnage de Jonesy c'est lui , et cela rend le livre encore plus fort. Duddits est attachant a un point rarement atteint. Sa fragilité et sa candeur en font un élément crucial du livre. L'intrigue est assez classique , mais son traitement est trés efficace. Un pavé qui se dévore avec une jubilation non feinte au fur et a mesure des lectures. Et il y en a déja eu beaucoup...
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Un des meilleurs livres de SK. On y trouve tout ce qu'il faut: amitié, invasion, possession, mutilations, course contre le temps, pouvoirs surnaturels, extraterrestres. Que demander de mieux. On est pris dans l'histoire, on s'attache aux personnages, l'intrigue est bien ficelée. Voilà un petit bijoux d'écriture. Bravo!
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Franchement ce n'est pas mon préféré je trouve que c'est de l'horreur pour de l'horreur.
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Je ne suis pas un fan de King. Certes je n'en ai pas lu beaucoup si on le rapporte au nombre de livres écrits par l'auteur (4 ou 5 tout au plus). Ce livre a clôturé définitivement mon intérêt envers cet auteur qui est pour moi surcoté!
Je n'aimais déjà pas le style King que je trouvais très populaire avec des insultes à chaque fin de phrase, des flash-back en pagaille (cf carrie) mais là, nous touchons en plus à l'absurde. Comme dans les contes de la cryptes que je regardais quand j'étais petit qui me faisais marrer au lieu de me faire peur!
Je ne sais pas si la fin rattrape l'ensemble (au vu des critiques, j'en doute) puisque j'ai abandonné au bout de 250 pages. J'ai été étonné qu'un cinéaste adapte ce livre en film (il y en a surement d'autres qui le mériteraient davantage). Je me suis dit, sacrifie 2h de ta vie pour voir ce que cela racontait! Perdu, j'ai abandonné le film au même passage que le livre!
J'ai toujours voulu lire "Ca" de King mais cet échec m'a tellement déçu par sa prose que jusqu'à aujourd'hui je ne m'y suis pas risqué!
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J'ai aimé beaucoup de livres de Stephen KIng, mais au bout de 100 pages j'ai abandonné celui-ci. Trop de diversions lyriques m'ont fait perdre le fil de l'histoire et je me suis rarement autant ennuyée en lisant.
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