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3,51

sur 994 notes
J'ai longtemps mis de côté ce roman cause de la mauvaise impression que m'avais laissé le début du film d'une part, et d'autre part car tout ce qui a trait aux E. T. ne m'emballe guère... (c'est vous dire si je ne vais pas me jeter sur les Tommyknockers...).
Et finalement, sans réel regret d'avoir achevé un King de plus, il ne restera pas mes meilleurs souvenirs de lecture. le côté Inception des liens psychiques était fort agréable pour l'esprit, mais les étoiles manquantes sont la faute des très américains soldats comme Kurtz et son équipe... Tant de longueurs patriotiques m'ont assommé et on considérablement ralenti mon ryhtme de lecture..

Je vais de ce pas redonner une chance au film et ranger Duddits et ses amis aux côtés des autres habitants de Derry et autres membres de la grande famille Kingienne.
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Dreamcatcher est le roman de Stephen King pour lequel j'aurais le plus de difficulté à commenter. Il me semble qu'il est le plus abouti. Peut-être je m'avance ; je suis loin d'avoir lu toute l'oeuvre de cet écrivain américain adaptée au cinéma. Dans ce roman, Stephen King écrit sur l'essence, la nature de la réalité. Est-ce que le rêve serait une alternative à l'expérience de l'être ?
Ici encore, l'histoire raconte une amitié entre gamins dans la ville du Maine : Derry. Quatre adolescents à la sortie des cours, qui sur le chemin sauvent la vie de Duddits, un garçon attardé. Il est malmené par trois garçons de l'équipe de football.
Les évènements présents se déroulent lors d'une partie de chasse et alternent avec les souvenirs des protagonistes. L'évènement déclencheur est leur rencontre avec Duddits dans un terrain vague à Derry. Duddits est spécial. Il y a Beaver, Pete, Jonesy et Henry. Lors de cette partie de chasse dans les montagnes du Maine, Ils font une rencontre du troisième type. Des êtres sans bouche, télépathes. Leur vaisseau s'est abîmé sur les terres gelées américaines. L'armée a été dépêchée sur les lieux pour circonscrire le territoire et exterminer toutes formes de vie. La force de ses extraterrestres est leur mental. Ils sont télépathes ; Ils peuvent pénétrer vos souvenirs et vous forcer à agir contre votre volonté. L'un d'eux s'échappe de la zone contrôlée par les militaires. Mr Gray s'est emparé du corps de Jonesy. Ce dernier s'est réfugié dans une pièce aménagée de son esprit. Son esprit est une sorte de hangar où tous ses souvenirs sont conservés dans des cartons. Il a réussi à transporter certains cartons dans la petit pièce qui se transforme au fur et à mesure de l'intrigue. Beaver et Pete sont morts. Duddits a ressenti leur supplice, leur destruction violemment. Et malgré la leucémie qui l'affaiblit, Duddits attend la venue d'Henry. Ce dernier s'est échappé du centre de rétention où il était parqué avec l'aide d'un militaire chevronné. Henry, Duddits, Mr Gray suivent la ligne. Les extraterrestres transportent avec eux des maladies comme le byrus, des genres de filaments rosés, voire rouges ou des bactéries qui se nourrissent de corps vivants pour grandir. L'autorité militaire est représentée par Kutz, un haut gradé de l'armée de l'air, qui en a trop vu, trop fait. C'est un homme exalté, féroce, dérangé, dangereux. Une course poursuite sur les routes enneigées du Maine s'engage entre Jonesy et Mr Gray, Henry et Owen Underhill, militaire de carrière qui a fait défection, Kutz, son aide de camps et son chauffeur Freddy.
Il y a peut-être un peu trop de personnages. Les péripéties sont nombreuses, très peu de temps mort. Ce roman dessine l'état d'esprit de Stephen King. Il était assez perturbé.
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Une douleur.....ma lecture de Dreamcatcher fut une douleur extrêmement longue et confuse!! Je n'aurais jamais cru écrire ça à propos d'un livre de Stephen King qui enchante mon univers depuis l'adolescence avec de nombreux chefs-d'oeuvre (Bazar, Shining, Simetierre, Salem, Sac d'os entre autres). Malheureusement je suis complétement passée à côté de ce Dreamcatcher. L'intrigue démarrait pourtant très bien, lentement mais sûrement, plaçant ses personnages, une ambiance, distillant des pointes de suspense. Puis c'est la catastrophe!! Se suivent des scènes d'une longueur mortelle, d'autres sont absolument ignobles (toutes celles se passant dans le chalet et les toilettes....), certaines sont absolument incompréhensibles voire sans intérêt. Ça me fait mal d'écrire ça mais si ça n'avait pas été le King j'aurais abandonné ma lecture aux environs de la page 400....
Bref je ne recommande absolument pas cette cuvée Kingienne vous l'aurez compris!
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SF et horreur, je ne suis pas fan d'Alien, donc à priori pas un roman pour moi.
Cependant l'essentiel de ce livre est l'histoire d'une belle amitié qui ira au-delà de tout ; la rencontre de cinq personnages par le passé et de leur part d'ombre, qui sera révélée progressivement bien sûr.
Ajoutons-y une construction efficace, une intrigue haletante, morts, action, retournements de situation à base de flash-back, comme souvent chez Stephen King, comme toujours une mise en scène efficace, et on se laisse entraîner jusqu'au bout de l'histoire.
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Aprés avoir été renversé par un automobiliste peu concentré, Stephen King reste alité pendant plusieurs mois. Il en profite pour coucher sur papier (et avec un simple stylo !), les presque 900 pages de Dreamcatcher

4 amis approchant la quarantaine se retrouvent tous les ans pour une partie de chasse en plein hiver. Sauf que cette année, ça s'annonce particulier. Et ça va l'être encore plus quand ils vont rencontrer un autre chasseur qui semble totalement paumé et qui va vite s'avérer être porteur d'une espèce extra-terrestre dont le vaisseau vient de s'écraser dans le coin !

Difficile de résumer les 900 pages de ce livre qui démarre presque comme un huis clos avant de retrouver ce qui fait la force des oeuvres du King : un rapport à l'enfance quasi constant et l'importance apporté aux liens d'amitiés et d'amours qui unissent ses personnages. A l'image d'un Ça, par exemple, on y retrouve des personnalités diverses mais tellement proche qu'elles en sont presque télépathes. Et c'est d'ailleurs un des sujets du livre. L'armée y tient également une place importante, et la spiritualité également. Complet et complexe, il n'en demeure pas moins que, comme une grande partie de l'oeuvre du bonhomme, il est tout de même trop long et aurait pu être raccourci d'au moins 100 ou 200 pages facilement. Malgré cela, et sans être un chef d'oeuvre, il reste une des grandes oeuvres de son auteur. Et même une des derniéres qui réussit autant à atteindre ses objectifs…
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Pfiou, que ce fût compliqué pour moi de lire ce bouquin. Ou pour être plus précis, de le terminer.

C'est un livre très important pour King, car c'est le premier qu'il a écrit après son accident (il en parle d'ailleurs dans les remerciements de fin) mais il faut avouer que c'est vraiment loin d'être une réussite.
King est réputé pour prendre son temps pour mettre les choses en place dans ses pavés (on peut d'ailleurs citer le chef-d'oeuvre "Ça" qui doit être son manuscrit dans lequel il y a le plus de longueurs). Comme quoi, ça peut très bien se marier, mais pas dans "Dreamcatcher".
C'est un livre beaucoup trop long, King aurait pu faire la même chose avec moitié moins de pages.

Le début commence pourtant bien, avec la mise en place des différents personnages. Et puis d'un coup comme par magie, vient le passage où Kurtz apparaît. Il faut lire un nombre incalculable de pages pour enfin trouver le lien entre Kurtz et la bande des 4. Déjà, à ce niveau, je pense qu'il doit y avoir des personnes qui n'ont pas continué.
Mais le pire, c'est bien le passage ou Kurtz de son côté et Underhill et Henry du leur, poursuivent Mr Gray. C'est long, mais loooooooooooong !!! J'ai dû lutter plusieurs fois pour ne pas m'endormir (un comble avec un gars comme King).

Et puis le reste du bouquin, c'est très alambiqué, l'écriture n'est pas du tout fluide comme elle peut l'être d'habitude (pour ce dernier point, l'accident y est peut-être pour quelque chose, je ne sais pas). Et puis enfin, il y a des passages dans lesquels King part dans des délires qui n'ont rien à avoir avec l'histoire (et ça ne dure même pas 5-10 pages mais plutôt 40-50).

Non, franchement d'un bout à l'autre, je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre. Je suis bien content de l'avoir lu et terminé, et je ne le relirai sûrement jamais.

Une véritable déception, au même titre que "Dolores Claiborne" ou encore "Roadmaster".

Note : 2/5.
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Selon moi, il s'agit du chef-d'oeuvre de Stephen King. Et cela pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, l'écriture. Riche et complexe, elle demande de l'attention, du courage, mais suscite du plaisir, de la frustration par moments, du bonheur souvent. En ajoutant des strates plus complexes à son langage, King emmène le lecteur plus loin dans l'exploration de ses fantasmes, ses univers, ses personnages, et quand on se prête au jeu, alors peu de choses peuvent se comparer à ce que l'on ressent alors.
Ensuite, l'histoire en elle-même. Un véritable réseau autoroutier, où les échangeurs se croisent et nous perdent par instants, pour mieux que nous arrivions à destination en ayant tout vu, tout entendu, tout senti. Les thèmes traités sont intéressants, sensibles et mélangés avec brio. Qui d'autre que King aurait pu partir d'une histoire d'extra-terrestre pour élargir son champ d'exploration sur l'amitié, l'enfance, la maladie, la superstition, la chasse à l'homme ?
Enfin - car il faut bien s'arrêter un jour, et l'on pourrait parler des heures de tous les secrets qui font de ce livre une réussite -, il me semble que "Dreamcatcher" est une merveille tout simplement du fait de son titre. Non pas le titre ne lui-même, bien sûr, mais ce qu'il symbolise. Cet attrapeur-de-rêves, objet qui traverse tout le roman, est la clé de voûte qui sous-tend tout l'édifice. C'est la pierre angulaire de l'ouvrage. King a trouvé le moyen de donner une symbolique à son ouvrage, par le seul intermédiaire de cet objet magique. En ce sens, l'épilogue, complexe, est l'un des plus étonnants de King. Centré autour de l'explication des événements du livre, il met en exergue la présence du "dreamcatcher", qui prend alors tout son sens. Sans lui, le livre n'aurait pas été ce qu'il avait été. Tout simplement car il ne peut exister que par lui. L'attrapeur-de-rêve est la condition de vie de l'intrigue ; en ce sens, il est l'objet magique qui permet à l'histoire d'exister et de paraître réelle.
Avec "Dreamcatcher", Stephen King frappe un grand coup. Un coup de génie.
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Pendant quelques années, nos chères créatures vertes ou... plus précisément grises, ont eu le vent en poupe sur nos téléviseurs ou aussi bien, derrière chaque écran du cinéma. le Maître avait déjà fait ses preuves à travers une autre oeuvre de science-fiction en ayant pour thème, des extras-terrestres : "Les Tommyknockers".

Avec "Dreamcatcher", le célèbre conteur avait décidé de se recoller à la mythologie "ufologique", tout en restant fidèle à ses sujets de prédilection que sont l'amitié, les gens rejetés par la société et notamment, l'enfance.
Dans ce bouquin, Stephen King nous raconte l'histoire de quatre quadragénaires originaire de Derry (Ça vous rappelle rien ?) qui se retrouve
pour un week-end de chasse annuelle. Hors, un phénomène étrange et tragique va les ramener vers leur passé.
"Dreamcatcher" est un un roman fluide, captivant, épatant et d'une telle richesse. Comme à l'accoutumée, l'auteur fait appel au passé pour mieux expliquer le présent. La présence des flash-back hachurés, procédure utilisée dans un de ses nombreux ouvrages, créer un suspens très prenant. Et Steevie nous Maine dans une direction pour aussitôt nous envoyer dans une autre puis enfin à l'autre opposé. Avec ce roman époustouflant, il ne perd pas le fil, bien au contraire, il nous manipule avec professionnalisme. Il nous offre ici, sa propre vision de Roswell franche et sans manichéisme.
L'auteur en profite pour aligner une critique de la société, en mettant en avant les valeurs simples et souvent dévaluer de nos jours.
De surcroît, il y a la morale "Kingienne" qui fait que ses oeuvres ne sont pas que des livres servant à faire monter l'adrénaline, mais incite à une réflexion sur nous et du monde qui nous entoure.
L'effet et les faits fantastiques s'attachent à des faits plausibles et scientifiques pour certains cas, ce qui renforce la sensation du "cela peut être réel". Dans certains de ses romans, le Maître fait allusion à ses anciennes histoires que ici, c'est bel et bien la Bible Kingienne, "Ça" qui est à l'honneur sur plusieurs points. Pour ne citer que deux exemples :
- le lieu : Derry.
- Les héros : quatre quadragénaires dont un événement grave a marqué leur enfance, et qui se retrouvent obligés à "revivre" ce moment.

Bref, je lève dignement mon chapeau au Maître pour nous avoir fournit ici, un fabuleux travail qui va au-delà de l'horreur avec une orgie de mots, de personnages et de situations. Un pavé superbement bien mené, servi avec en guise, un rebondissement final absolument génial.
Un pur chef-d'oeuvre Kingien que je vous recommande vivement.
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Tous les ans, quatre amis se retrouvent pour une partie de chasse dans un coin du Maine. Sorte de pélerinage, puisqu'ils écumaient jadis la région en compagnie de Duddits, enfant trisomique adopté comme un petit frère.
Histoire addictive, multiples flash-back, dont l'auteur est friand, et détails suffisamment réalistes pour un rendu plus qu'atroce.
L'enfance et l'amitié sont des thèmes chers à Stephen King, et avouons que nous y sommes attachés également. Mais les enfants grandissent, et les zones d'ombre se révèlent petit à petit, plongeant le lecteur dans l'abîme.
Très bon roman, oserais-je dire incontournable, encore une fois ?
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L'un de mes Stephen King préférés !
Comme toujours l'histoire met du temps à se mettre en place, le temps pour nous de faire connaissance avec tous les protagonistes... puis tout s'emballe, et on s'accroche jusqu'à la derniere page !
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