La ligne verte, tome 6 : Caffey sur la ligne

La sixième partie de "La ligne verte" m'a laissé sur un sentiment doux amer, avec cette fin loin d'être la hauteur de mes attentes.
"Caffey sur la ligne" aurait pu être extrêmement fort, puissant, intense, bref : un grand final comme on les rêve. hélas, ce ne fut guère ce que j'ai ressenti. J'ai plutôt eu l'impression d'une fin un peu bâclée, qui m'a laissé que très peu d'émotions. Et le sentiment que ces personnages méritaient mieux que ça…
Tout au long de "La Ligne Verte", j'ai vu évoluer des personnages à la psychologie complexe, et j'ai eu un certain souci pour leur sort, en espérant, donc, que ledit sort serait réglé de façon surprenante, et avec finesse. On pense notamment à une scène d'exécution qui aurait dû être LE moment fort du livre et qui finalement se révèle décevante… Pas assez centré sur l'exécution en elle-même… Et que pensez du personnage de Percy Wetmore ? Ce personnage important s'il en est aurait mérité une vraie fin…
Hélas, le sentiment dominant ne fut pas désagréable, "La ligne verte" reste un livre qui se lit sans bâiller, mais, le constat est évident : la tension est retombé, et, alors qu'elle devrait être au summum, le sentiment global est mitigé, ce n'est pas affreux mais, après avoir suivi durant plusieurs parties les aventures de Percy Wetmore, Paul Edgecombe, John Caffey et cie, ce qui fut, souvent, une lecture intense, je n'ai certes pas eu la fin surprenante et pleine d'émotions, que j'attendais.

Je fais une critique globale après la lecture des 6 tomes consécutifs. Ce titre faisait parti de ma PAL depuis très très très longtemps. Je ne suis pas déçue de l'avoir enfin lu.
J'ai beaucoup apprécié l'histoire, le côté fantastique ne m'a absolument pas dérangé. La description des personnages et leurs émotions sont bien approfondies. On ressent parfaitement l'ambiance. le ton est juste.
L'adaptation cinématographique me semble très proche.

bien que le style de king ne soit pas le plus emballant, j'ai apprécié lire cet épisode, contrairement au précédent. J'ai aimé sentir la réflexion, le dilemme face à la peine de mort, mais j'ai trouvé la révélation trop vite expédiée.

Je me rappelle que j'avais décidé de jouer le jeu du feuilleton et de lire les différentes parteis à un mois d'intervelle, alors que j'avais acheté les 6 parties en une fois.
Arrivé à la fin du cinquième épisode, je ressentais une certaine déception. Jusqu'alors, je prenais un vrai plaisir à cette histoire. Puis ce cinquième tome me donnait l'impression de retomber dans les sentiers battus. Alors, tant pis, j'ai décidé de commencer directement le dernier volume. Juste lire quelques pages puis dodo, il était déjà passé minuit. Mais je fus incapable de lacher ce dernier épisode. Ce vieux briscard de Stephen King avait endormi ma méfiance et ce dernier épisode m' a pris aux tripes. J'ai terminé la lecture avec des mouchettes devant les yeux. Je ne pouvais me résoudre à ne pas le finir directement.
Stephen King n'aura jamais le nobel de littérature, mais quel putain de conteur.