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3,76

sur 1097 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre que je n'aurais pas acheté mais qu'on m'a prêté.
Donc, va pour ce conte que Stephen King a écrit pour sa fille qui ne s'intéressait pas à ses livres.
J'ai lu les cent premières pages plus par curiosité que par réel intérêt.
Et puis, j'ai commencé à vraiment aimer Peter, le futur roi de Delain, à détester cet abominable Flagg, manipulateur et inquiétant.
Je me suis sentie pleine de pitié pour le pauvre Thomas malgré son peu de volonté.
Bref, je suis complètement rentrée dedans grâce à l'incontestable talent de Stephen King, et je dois avouer que j'ai passé un très agréable moment dans ce royaume parfois angoissant.
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Auteur prolifique, Stephen King se transforme le temps d'un roman en un conteur qui nous invite à écouter une balade composée par un ménestrel. Originellement conçue comme une histoire destinée à être racontée à sa fille, voilà que Les yeux du dragon permettent de partager cette expérience à un public bien plus large. Et le challenge ABC Critiques (lettre K) est occasion d'entamer cette lecture.

Il faut reconnaître que le style mi-écrit, mi-conté fait mouche et contribue à créer une ambiance chaleureuse. L'on s'imagine assez facilement écouter cette histoire autour d'un bon feu (oui car l'intrigue se déroule essentiellement au cours de la saison hivernale) avec un bonne chope à portée de main. le style narratif interpelle très fréquemment le lecteur, l'invitant à imaginer des parcelles de l'intrigue. le procédé est ingénieux et permettra aux adultes de lire ce texte à des enfants. A condition d'avoir lu le roman en entier et d'avoir opéré une ou deux coupures. Quelques références à la sexualité, placées en début d'ouvrage peinent à trouver leur place ici.

Le scénario de l'histoire est par contre assez simpliste. Il est très prévisible et ne laisse aucune place à la surprise… d'autant moins que le narrateur nous gratifie d'une omniscience qui peut agacer tout aussi bien qu'elle peut donner envie de lire la suite. du début à la fin, le récit suit une ligne et ne s'en éloigne guère… dommage ! C'est assez décevant de ne pouvoir compter sur des histoires secondaires, par exemple en levant le voile sur le passé des personnages.

Malgré un titre racoleur, les dragons et la magie ne tiennent ici qu'une place secondaire. Leur présence est au mieux une commodité. le royaume de Delain parait désespérément classique ; le genre de contrée moyenâgeuse typique avec un nécromant faisant office de grand méchant. Les autres personnages présentent cette même platitude banale. Il n'y a rien d'innovant ici : tout ceci a déjà été vu et lu.

Certaines incohérences font également leur apparition ici ou là. La plus important concerne l'épisode emblématique du dénouement. Dès le premier tiers de l'ouvrage nous savons que nous allons y avoir droit… l'ennui c'est que l'épisode est bien peu crédible. Curieusement, le rythme gagne progressivement en intensité au cours de la dernière centaine de pages, alors même que son intérêt suit une pente décroissante.

A de très nombreuses reprises, le narrateur nous assène un certain nombre de vérités, sous la forme de petites morales. Celles-ci s'adressent directement aux enfants. En lui-même, le conte a d'ailleurs été composé comme une sorte d'hommage à la fidélité, à la bonté et surtout à l'amitié.

En somme, Les yeux du dragon doit être lu avec les yeux d'un enfant ou lu pour eux. L'éditeur Albin Michel propose par ailleurs un tirage avec de nombreux dessins de grande qualité, accompagné d'enluminures sympathiques. Les adeptes de fantasy vont rester sur leur faim.
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Les yeux du dragon, un titre attrayant pour un conte enchanteur. Stephen King nous emmène dans un autre monde, comme lui seul sait le faire, un monde de château, de prince, de magie noire. Tous les éléments sont réunis pour retomber en enfance.
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Quoi de mieux, sous une météo apocalyptique, que de commencer un Stephen King ?

C'est le maître de l'horreur en personne que j'ai choisi pour incarner la lettre K du challenge ABC. Et je n'ai pas choisi n'importe quel ouvrage, puisque j'ai misé ici sur le seul roman de fantasy qu'il ait écrit à ma connaissance.

Cette histoire reprend tous les codes du conte traditionnel. Comme le narrateur omniscient qui n'hésite pas à s'adresser au lecteur directement, en créant ainsi, à la manière d'un conteur, un lien avec son spectateur. L'action prend place à une époque indéfinissable, seul les lieux sont mentionnés. le récit est loin d'être linéaire, puisqu'il est à mainte reprise, entrecoupé d'ellipses temporelles, ou de retours en arrière. Il ne s'agit pas de s'endormir, mais plutôt de suivre correctement cette dynamique pour ne pas perdre le fil conducteur. Comme l'on pouvait s'y attendre, l'atmosphère est oppressante, limite suffocante quelques fois. le narrateur ponctue son récit de nombreux petites mises en bouche qui alimentent le suspens et nous tiennent en haleine.
La myriade de personnages choisis ici par l'auteur ont tous un rôle primordial dans l'histoire, et il est intéressant d'apprendre lequel au fil de la lecture.
La mise en place est un peu longue, puisque le narrateur nous présente successivement les personnages principaux, partant des plus bienveillants le roi et la reine, pour arriver jusqu'au plus cruel, et finalement, le plus intriguant, Flagg. J'ai adoré cette progression graduelle vers la noirceur et l'occulte.
Les deux princes Peter et Thomas sont très intéressants à suivre, de part leur personnalité si différente. Peter, l'aîné, est le préféré de son père. Il réussit tout ce qu'il entreprend, et s'attire les bonnes grâces de tous. Enfin... pas exactement de tout le monde.Thomas,quant à lui, incarne plus le vilain petit canard, le cadet délaissé, sur qui on rejette la faute du décès de la reine. C'est un personnage très mélancolique, qui suscite la pitié à certains moments. Il est fascinant de voir sa personnalité s'assombrir au fur et à mesure. de mauvaises circonstances, une succession de mauvais choix, et les conseils malavisés du sorcier Flagg, feront de lui un personnage méprisable et faible.

L'intrigue et les manigances de Flagg sont d'ailleurs le pilier central du roman. L'auteur nous plonge au coeur même des intrigues de la cour et les desseins machiavéliques du sorcier n'ont aucune limite. Cet être vil fait partie des personnages principaux de ce roman, et c'est un choix très pertinent, puisque cela ne dénote absolument pas avec la plume inquiétante de Stephen King. On y retrouve le schéma narratif propre aux contes de fée ainsi que la bonne dose de cruauté nécessaire (car oui, les contes, ne sont pas forcément faits de paillettes et d'arc-en-ciel). Ce conte, destiné à des enfants, est une histoire sombre et oppressante.

Ce roman n'est pas exempt de longueurs, surtout vers la fin. On s'attarde sur des détails et j'ai l'impression que l'on tourne 30 ans autour du pot, pour au final pas grand chose... C'est la seule chose que je peux vraiment reprocher à ce livre.

J'ai passé un bon moment de lecture, même si à mon sens ce n'est pas le roman le plus représentatif du talent de Stephen King. Ce n'est peut-être pas le titre idéal pour découvrir ce grand auteur. Certains fans ne reconnaîtront peut-être pas la plume qu'ils aiment tant. C'est vrai qu'on est très loin d'une ambiance et d'une histoire à la Simetierre par exemple (je cite celui-ci car je l'ai énormément apprécié!) mais je suis contente de m'être fait une opinion.
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Stephen King puise dans sa riche mythologie personnelle pour composer ce conte pour enfants assez charmant, rythmé en brefs chapitres parfaits pour le public enfantin. On retrouve Flagg, figure démoniaque de la Tour Sombre comme du Fléau, et la géographie et les valeurs des Baronnies où Roland le Pistolero est né. D'ailleurs il y a un roi Roland, certes moins héroïque que l'autre, et ce mélange unique de Far-West, d'Amérique et de Moyen-Age, sans oublier le rôle central du Père, dont il ne faut pas "oublier le visage". S. King livre ici une version allégée et adoucie de cet univers, mais n'oublie jamais son expérience de romancier d'horreur. Il a la sagesse de se rappeler que les contes pour enfants ne lésinent pas sur la peur et la douleur.
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Au royaume de Delain, tout va pour le mieux. le roi qui y gouverne ainsi que ses deux fils, Peter et Thomas, sont aimés par tous les habitants.
Jusqu'à ce que le roi se fasse assassiner.
C'est tout de suite Peter, qui est censé succéder à son père, qui est accusé d'être le coupable.
Mais dans tout ça, il y a aussi Flagg, le magicien du roi, craint par tout le monde, qui compte bien profiter de la situation...

Ça faisait un petit moment que j'avais envie de lire un livre de Stephen King, même si la majorité de ses livres ne sont pas destinés à un jeune public.
Puis j'ai entendu parler de ce roman là qu'il avait écrit pour sa fille, qui avait 12-13 ans à ce moment-là, et qui était donc plus adapté à mon âge.
Mais malheureusement, je n'ai pas réussi à aimer ce livre.

Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai pas trouvé ce livre "nul". Je n'étais tout simplement pas emballée par l'histoire en elle-même.
J'ai d'ailleurs fini par l'abandonner. Je n'aime pas abandonner les livres, mais comme je l'ai déjà dis, l'histoire ne me plaisait pas tant que ça (et il fallait vraiment que je le rende à la bibliothèque).
Ensuite je l'ai trouvé assez long, et j'avais l'impression qu'il ne se passait pas grand-chose.
Il ne se passait pas rien non plus, mais ça manquait de rebondissement et de suspens.

Quand aux personnages, je ne me suis pas particulièrement attachée à eux, mais chacun avait ses défauts et ses qualités, ce que j'ai beaucoup aimé.

Et pour ce qui est du style d'écriture de Stephen King, j'ai beaucoup aimé ! C'était plutôt simple à lire, et le fait qu'il s'inclue en quelque sorte dans le récit m'a beaucoup plu.

Je n'ai donc pas été très convaincue par ce roman là de l'auteur, mais j'ai récemment appris qu'il avait écrit plusieurs romans adaptés à un plus jeune public, alors j'espère l'être davantage pour le prochain livre que je lirai de lui !
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Pour passer un palier de plus dans le challenge "Mauvais genres", il me fallait une créature fantastique sur la couverture.
En cherchant un peu j'au vu que c'est dans le genre Fantasy que j'avais le plus de chance de trouver lecture à mon goût.
Mais ce genre là m'étant inconnu, j'ai misé sur l'auteur.
J'ai lu récemment "La ligne verte" de Stephen King, pour lequel j'ai eu un coup de coeur et ayant tout juste fini de regarder la série "22/11/63" du même auteur, ça m'a donc paru logique de commencer à lire ce genre par cet auteur.
Bon je n'ai pas été emballé par la totalité de l'histoire ou plutôt sur la partie du milieu, il y avait trop de longueurs et quelques répétitions qui fait perdre en concentration (et en étoiles de notation...).
Mais j'ai eu raison de m'accrocher car la dernière partie a vite été engloutie.
Alors est-ce que ce livre m'a converti au genre Fantasy ? non, mais je ne désespère pas de trouver au moins un livre de ce genre et reste ouverte à vos suggestions.
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Au royaume de Delain, le mal est entré dans la place et attend son heure pour frapper.
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu une histoire commençant par "il était une fois" ! Et en plus, écrit par le maître de la terreur, je me suis dit que l'expérience était à tenter. Ecrit pour des enfants, on sent que l'auteur s'est retenu, même si il y a quelques scènes qui font vraiment peur ou bien qui revête un caractère un peu... comment dire ? Un peu "dégueu", ce que les enfants adorent en général !
J'ai bien aimé les illustrations pleine page et les frises qui décorent chaque chapitre.
Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment même si j'ai un été (un peu) déçue car, au vu du titre, je m'attendais à la présence d'un peu plus de... dragons !
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On va remettre tout de suite l'église au milieu du village cette histoire n'est ni de la Fantasy ou de l'Héroïque Fantasy. Ceux qui persistent et qui signe à affirmer le contraire feraient bien de revoir leur classique. Un dragon n'a jamais fait d'une histoire une histoire de Fantasy, bien au contraire le dragon fait partie de notre patrimoine historique du monde de l'imaginaire. Exemple saint-gorge et le dragon, dans ce cas on dira plus vite que cette histoire est un conte de l'imaginaire ou plutôt un conte de fée, manière Stephen King. Cela fait 25 ans que je lis de la Fantasy et j'ai toujours su la voir à des kilomètres à la ronde. C'est agaçant quand des néophyte viennent donner des conclusions totalement fausses qui plus est peut orienter notre choix de lecture pour ce livre. Pour cette histoire de Stephen King à proprement parlé en plus il n'y pas de Dragon puisqu'il est mort et empaillé depuis belle lurette.

Pour ma part j'ai encore pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire quasiment parfaite du maître. On avait presque l'impression de lire le roman d'un autre auteur, sa manière de conté l'histoire de Peter était alléchante. Hélas un roman avec selon moi 100 pages de trop, car je m'en cogne un peu de l'histoire et du parcoure du meilleur ami de Peter qui n'apporte rien à l'histoire.

Lors de son évasion de la tour il aurait tout aussi bien pu tomber dans chariot rempli de foin que la fin de cette histoire aurait été pareil. Parfois à vouloir en faire de trop on peut perdre un lecteur gagné à la cause de cette histoire. Ce qui est le cas pour moi qui jusqu'à la première partie du livre me suis délecter, puis la seconde partie ennuyer avec Naomi et le meilleur compagnon de notre royal Peter. Comme quoi Stephen King n'est pas doué pour tous les styles et cela se vérifie de plus en plus depuis ces dernières années.
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Si le défi lecture que je fais ne me demandait pas de valider la catégorie « livre gothique », je ne me serais certainement pas lancée dans cette lecture. Mais j'ai accepté les règles et je joue le jeu.

Le récit nous plonge dans l'univers de la fantasy, au coeur du royaume Delain où nous faisons connaissance avec le roi Roland, de son mariage jusqu'à la naissance de ses deux enfants, tout en remontant l'histoire du royaume. Puis le roi Roland est assassiné. Son fils aîné Peter, très apprécié du peuple et le préféré du roi est accusé de meurtre et emprisonné à vie. le magicien du roi Roland, Flagg, tient un rôle dans cette machination qui vise à placer Thomas le fils cadet sur le trône, car il est nettement moins futé et sous son influence. L'objectif de Flagg qui incarne le mal est de plonger le royaume dans le chaos et de s'enrichir en ruinant le peuple.

Bien sûr il y a toute une histoire et des personnages qui vont intervenir pour redresser le royaume et permettre de faire justice. Et le titre me direz-vous ? Oui, il y a bien une histoire de dragon et elle tient sa place dans l'histoire.

Ce que j'ai aimé, c'est que l'histoire nous soit contée. C'est comme si j'étais dans un fauteuil, et que j'écoutais quelqu'un me lire une histoire. C'est vraiment très plaisant.

Ce que je n'ai pas aimé, c'est le dénouement prévisible qui m'a privée de l'exaltation que l'on ressent habituellement quand on se lance dans une lecture. Heureusement que la plume du King était là pour me maintenir attentive aux événements, car il s'en passe des choses dans un royaume !
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