Running man

2025. Dans une Amérique en pleine dictature, Ben Richards n'a plus rien à perdre. Il n'a pas de travail, sa femme est contrainte de se prostituer pour payer les médicaments de leur enfant malade. le Libertel, télévision obligatoire dans chaque maison, diffuse plusieurs émissions de téléréalités qui ne font qu'abrutir le peuple. Parmi elles, « La Grande Traque » est la plus populaire. Dans cette émission, suivies par des millions d'américains, des chasseurs traquent un homme durant 30 jours jusqu'à la mort de celui-ci. Ces chasseurs sont aidés par les citoyens qui sont encouragés à le dénoncer s'ils l'aperçoivent. Si, par miracle, il réussit à rester en vie, il sera riche. C'est cette récompense qui motive Ben Richards à participer. Dans cette course contre la montre, il devra tout faire pour survivre.

Stephen King [alias Richard Bachman] nous propose un superbe roman noir. J'ai adoré suivre cette course haletante à travers un pays délateur et complice. J'ai dévoré les dernière pages ! le compte à rebours défile, les pages s'enchaînent jusqu'à une fin qui laisse sans voix. Ce roman a été écrit en 1982, imaginant un avenir dystopique mais qui n'est, malheureusement, pas si loin du nôtre.

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2025. Les riches sont devenus très riches et les pauvres très pauvres. Ces derniers sont distraits de leurs malheurs par le Libertel (très proche du Télécran de George Orwell) où sont diffusées à toute heure des émissions de téléréalité toutes plus violentes et sensationnelles les unes que les autres. Lassé de voir sa fille tousser et sa femme se prostituer pour acheter des médicaments, Benjamin Richards décide de passer les tests de sélection de la fédération des jeux. Il sera choisi pour le plus dangereux de tous : la grande traque, une chasse à l'homme à l'échelle internationale.

Un des Stephen King « première époque » que je n'avais pas lu, même si je connaissais globalement l'histoire. On est sur une dystopie très honnête , une des premières dans le style « et si on regardait les gens s'entre-tuer pour le fun ». Dans le même, genre, et aussi publié sous son pseudonyme Richard Bachman, j'ai pourtant largement préféré « Marche ou crève », mon favori, toute catégorie du King, ou en général d'ailleurs.

Je n'ai pas grand-chose à reprocher à Running Man, mais il n'est pas aussi abouti que d'autres romans du maître. Ça patine un peu à mi-chemin, alors qu'il ne fait que 250 pages, et je n'ai pas pu vraiment m'attacher à Ben Richards. Ça reste une bonne lecture et je pourrais même me laisser tenter par le film avec Schwarzie même s'il paraît qu'il est largement en-deçà!

Top de chez top, je n'avais encore jamais lu de King sous la plume de Bachmann et j'ai beaucoup apprécié.
Ce roman de science-fiction qui se passe... l'année prochaine, a été une bonne lecture.
Bon, on est loin de la réalité mais pas si loin au vu de l'abrutissement des gens et du chacun pour sa gueule lié à un certain voyeurisme et autres émissions télé stupides au possible.
Bref, je conseille.

Malheureusement, je n'ai pas été complètement emporté par cette nouvelle lecture du King.
Même si j'aime beaucoup la plume de cet auteur, j'ai eu du mal à me plonger dans ma lecture.
Le protagoniste me plaît d'une certaine manière, il donne envie de continuer à lire, mais malheureusement à mon plus grand regret ce n'est pas un coup de coeur pour cette oeuvre .

Un roman mené tambour battant par le maître de l'horreur.
Une dystopie qui se déroule en 2025, ça fait toujours un peu peur... surtout que le héros est né deux jours avant moi dans cette fiction.
Dans des États-Unis gouvernés par un régime totalitaire, les pauvres n'ont souvent d'autre choix que de participer à des jeux télévisés très dangereux, voire mortel. C'est le cas de Richard, qui va devoir partir en cavale pour échapper à ses chasseurs.
Un roman avec un excellent rythme, qui peut être qualifié, je pense, de classique de la science fiction.

Ce genre de roman est à lire comme un avertissement.
Pour peu, il se pourrait que la société bascule dans cet univers sordide, au pretexte de....

ceci dit, il ne faut compter sur stephen king pour philosopher. Ceci dit, l'enchaînement brute d'action, c'est ca l'efficacité.

A chacun de se faire son opinion

J'avais oublié que j'avais lu ce livre cette année mais maintenant que j'y repense, l'histoire m'a plus marqué que d'autres. Contrairement à des personnes, j'ai trouvé le rythme assez lent, peut-être moins à la fin une fois que le suspense est mis en place. Il y a une atmosphère spéciale, bien faite mais austère !

Voici mon premier Stephen King de l'année, qu m'avait été vivement recommandé.
Après un petit démarrage difficile, le temps de m'adapter et de comprendre cet environnement, l'histoire se lance. Elle se déroule dans un futur proche, dystopique, où la télé-réalité a pris une place considérable dans la vie des gens, et pas seulement en terme de divertissements (vraiment ? une dystopie ? hum…)
Un rythme soutenu. Des rencontres intéressantes, des découvertes étonnantes pour notre héros.
La fin n'est pas celle attendue, ou redoutée, ce qui est d'autant plus appréciable !
Je recommande ce livre, pas effrayant, mais palpitant.
Une réussite, pour une fiction. En espérant que la réalité ne la rattrape pas…

Running Man est un roman d' anticipation de Stephen King publié en 1982 sous le nom de plume de Richard Bachman.

L'histoire se situe aux Etats-Unis en 2025. Ben Richards marié à Sheila avec qui il a une petite fille Cathy, très malade, il n'a d'autre choix pour gagner de l'argent que de participer à un jeu télévisé : "la grande traque". Il est au chômage et ne supporte pas que sa femme soit obligée de faire des passes pour pouvoir acheter des médicaments à leur petite Cathy.
L'émission est transmise en direct via le Libertel, une télévision que chaque foyer doit posséder. Ben Richards doit survivre et poster des cassettes pour prouver qu'il est en vie. Il peut s'il survit gagner un million de dollars. Des chasseurs sont à ses trousses dans le seul but de le tuer. Va t-il s'en sortir ? le compte à rebours est lancé...

Ce roman d'anticipation dénonce la violence dont la société est capable. Tous ces gens assoiffés de violence face à un homme dont finalement ils ne savent rien... Cette société où tout est enregistré, contrôlé, manipulé, caché...
Un roman qui fait froid dans le dos.