AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 2271 notes
5
79 avis
4
93 avis
3
29 avis
2
6 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme dirait une amie à moi, le livre et la version cinématographique de "Running Man" sont complètement différents et n'ont rien en commun.
Pour être clair, livre est beaucoup mieux que le nanar avec Swcharzy.
Et ce malgré quand même que même dans le bouquin, il s'agit d'une SF dystopique un peu vieillissante se déroulant en 2025 mais cela reste très correct à lire.

Pour faire un pitch rapide, Ben Richards s'inscrit à une télé-réalité un peu morbide où les participants sont voués à être exécutés. Il décide de participer à ce jeu télévisé pour sauver sa femme et sa petite fille malade d'une pneumonie afin de récolter de l'argent pendant sa participation à la catégorie phare de cette télé-réalité qui se nomme "La Grande Traque" afin de pouvoir payer des médicaments pour sauver sa petite fille. (C'est un résumé de départ global pour ne pas spoiler).

Hormis ce pitch de départ, le film et le livre n'ont rien en commun. Pour le premier, le film ressemble plus à une sorte de "Fort Boyard" sanglant nanaresque.. Pour le bouquin, c'est une traque, une chasse à l'homme qui va se dérouler à travers les États-Unis.

Quand j'étais môme, je ne connaissais pas le bouquin, mais j'avais déjà personnellement vu le film, qui avec du recul est un peu absurde. Mais en découvrant le livre, je me rends compte à quel point ces deux formats sont complètement différents.

Si vous êtes très regardant sur les codes de la Science-Fiction passez votre chemin. Car comme je le disais plus haut, même si le livre est très sympa, il a quand même pris un petit coup de vieux.
Pour les autres si vous voulez passer un bon moment en compagnie de King et que vous êtes moins tatillons sur les détails de SF, alors "Running Man" peut certainement vous plaire.
En tout cas j'ai passé un super moment.
Commenter  J’apprécie          6715
Une télé-réalité imaginaire où un homme doit tenter de rester en vie malgré les chasseurs qui le poursuivent. Un futur inventé par King en 1982, bien avant la vague médiatique des « Survivors » et autres « Hunger Games ».

Beaucoup de sentiments et d'humanité dans les personnages, l'homme qui décide de participer à ce « jeu » mortel pour avoir l'argent nécessaire pour sauver sa petite fille malade, des gens solidaires et amicaux qu'il rencontre sur sa route, mais aussi des personnes qui n'auront aucun scrupule à le dénoncer pour recevoir une prime.

De l'action et des rebondissements, la fin aurait cependant été différente si King l'écrivait de nos jours.

Un King des débuts, sans surnaturel, un bon cru, avec le juste mélange de réalisme et d'imagination pour que le lecteur en redemande.
Commenter  J’apprécie          560
Petit retour aux années collèges, où la cassette vhs de Running Man ne prenait jamais la poussiere, et où Stephen King était le seul écrivain que j'ai daigné lire de mon plein gré. Et pourtant, c'est grâce à Babelio, récemment, que j'ai découvert que le film avec Schwarzy est en réalité une adaptation d'un roman du King. Honte sur moi.

Tentons donc de rattraper ses nombreuses années d'ignorance crasse en parcourant ces deux cents cinquante pages. Ce fut plutôt expéditif. Construit par une centaine de chapitres s'égrenant comme un compte à rebours, pas de temps-morts, passées les premières pages, et le lecteur ne pourra aisément reprendre son souffle une fois embarqué dans le récit.

Ben Richards et sa femme Cathy, chômeurs longue durée, assistent impuissants à la dégradation de la santé de leur fille de dix-huit mois. Fauchés, sans accès à des traitements efficaces, Richards prend la décision radicale de s'inscrire aux Jeux. Subtil mélange entre les jeux romains et notre chère téléréalité, de nombreux programmes variés proposent un contenu souvent sanglant, mais toujours révoltant. Mais on ne pense pas pareil, en 2025 à Co-Op City.
Cette dystopie nous plonge dans un univers dérangeant, gangrené par la violence, l'intolérance et la pauvreté. King nous propose une société terriblement sombre, où tout semble aller de travers, malgré des flics à chaque coin de rue.

Pour compléter le tableau, des personnages aux nerfs à vif, bruts et souvent désespérés, en opposition avec ceux issus de la bourgeoisie locale, écoeurante et caricaturale. Une plume assez classique chez l'auteur donc, agrémentée évidemment de dialogues bien fleuris.
L'intrigue, quant à elle, n'est pas en reste. Un rythme effréné, comme précisé plus haut, beaucoup d'action, et quelques pincées de psychologie.

Ceci étant dit, on est très éloigné de l'adaptation cinématographique qui m'a fait découvrir cette oeuvre. Petite déception, donc, à l'instar d'un Je Suis Une Légende par exemple. Mais, là aussi, cette version originale se révèle objectivement très intéressante, plus réaliste et moins SF que le film, et reste une très bonne "découverte".
Probablement 25 ans après avoir lu un livre de ce monsieur, ça fait plaisir de renouer avec son oeuvre, et depuis le temps que je lorgne sur le Fléau, ou La Tour Sombre, c'est peut être l'occasion de m'y remettre...
Commenter  J’apprécie          356
J'ai lu ce livre après avoir lu hunger game et je ne peux que constater que Suzanne Collins n'a rien inventé. Dans le livre de Stephen King on retrouve la télé réalité, la dictature, la chasse à l'homme, les populations affamées et laissées à l'abandon. Même si le bouquin manque un peu de technologie, on plonge facilement au coeur de l'histoire. On vit avec le personnage principale toutes ses péripéties à en avoir le souffle coupé.
Commenter  J’apprécie          351
Je n'ai pas grand-chose à ajouter aux excellentes critiques de LiliGalipette et de LaBiblidOnee.

Lu quasiment d'une traite.
Roman d'anticipation, construit en 100 chapitres prenant la forme d'un compte à rebours, l'action prend le pas sur l'introspection. Résultat : un roman court, haletant, sans temps mort.
Publié trois ans seulement après Marche ou crève, sous le pseudo de Richard Bachman également, Running man a avec ce dernier plusieurs points communs, dont une critique au vitriol de la téléréalité… et de ses téléspectateurs. Avec Running man, King enfonce le clou. Visionnaire, pressentait-il déjà l'ampleur que prendrait le phénomène encore balbutiant au moment de l'écriture de ces deux romans (la téléréalité est née aux USA au début des '70)? de plus en plus trash, on peut se demander jusqu'où elle ira. Toute puissance de l'image, du paraître. Manipulation. Abrutissement des masses. Jusqu'à l'assassinat collectif et jubilatoire de l'individu, de l'a-social. Tout cela est présent et… fait peur. J'ai trouvé ce roman particulièrement pessimiste, même pour un Stephen King. Quelques personnages sortent la tête de leur écran et tentent de se révolter, mais quand on voit le sort qui leur est réservé… Et que dire alors de la fin ? Une fin qui interpelle d'ailleurs, quand on lit le roman après 2001.

J'ai beaucoup apprécié ce roman que je place cependant un cran en-dessous de Marche ou crève (d'où les quatre étoiles).
Commenter  J’apprécie          342
Une des rares incursions de Stephen King, dans le strict registre de la SF.

Dans un univers dystopique "classique" (USA en proie à la violence, la pauvreté et le cynisme du gouvernement), l'auteur nous raconte l'histoire de Ben Richards, un homme qui décide de tenter le tout pour le tout pour sauver sa fille malade. Pour cela il a besoin d'argent et il compte le gagner en participant à un jeux télévisé macabre ; vous êtes seul, sans ressources, traqué par des tueurs sans pitié et si vous survivez assez longtemps, vous empochez le pactole (toi le fan de JCVD qui me lit, penses-tu à "Chasse à l'Homme ? ^_^)

C'est bien évidemment à une critique acerbe des médias, de la société du spectacle qui, à défaut du pain, offre les jeux à un peuple rendu aveugle, que nous convie Stephen King. Et comme souvent dans les dystopies, c'est le pot de terre contre le pot de fer. La détermination et l'habilité de Ben Richards tiendront la dragée haute à ses impitoyables poursuivants, avant la fin tragique et dont la morale pourrait se résumer ainsi : le désespoir et l'oppression conduisent à la violence.

Le rythme du récit est haletant, et les chapitres égrainés comme un compte à rebours, font monter la tension et entraînent inexorablement le lecteur vers le dénouement. C'est un thriller trépidant, dans un univers dystopique dont les éléments sont aujourd'hui archi-connus....mais pas tant que ça à l'époque. Un des meilleurs romans de l'auteur écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman à mon avis. Stephen King est un grand maître du fantastique, mais il aurait pu devenir un grand maître de la SF s'il l'avait voulu. Peut-être est-ce tout simplement parce que c'est un grand écrivain.

Commenter  J’apprécie          323
Comme disait je ne me souviens plus qui: le pire est toujours sûr.
Stephen King sait secouer la fiction, comme il convient pour capturer le lecteur dans des pages qu'il ne peut plus s'arrêter de tourner jusqu'au dernier mot du dernier chapitre de la dernière ligne.
En ce début de vingt-et-unième siècle, où certaines réalités s'avèrent pires que la fiction, Running Man prend un relief particulier dans ma mémoire que le film éponyme avait encore renforcé.
Avec ce livre, King nous entraînait dans une terreur qui n'avait plus rien de fantastique... Juste un peu d'avance sur une réalité devenue plus prégnante depuis l'an-dernier.
Commenter  J’apprécie          313
« Cet homme est Benjamin Richards, vingt-huit ans. Regardez-le bien ! Dans une demi-heure, il va être lâché dans la ville ! Si vous le voyez – mais il faut le prouver – vous avez gagné 100 dollars ! Si vous donnez un renseignement permettant de l'abattre, il y aura 1.000 dollars pour vous ! »


Dans les années 2025, la dictature, la pollution et la pauvreté se sont installées aux Etats Unis. Pour détourner l'attention de la population et focaliser sa haine sur autre chose que le pouvoir en place, le gouvernement suit les préceptes de la Rome Antique : Il donne à son peuple des jeux, par le biais d'une sorte de télé-réalité meurtrière. Ainsi chaque jour, la population regarde le libertel, cette télé qui ne passe que des jeux dont le peuple est le héros : Ils mettent tous en scène la plèbe car, n'ayant pas d'argent, les couches pauvres de la population se font embaucher par la télé comme figurants et acteurs rémunérés de ces jeux.


« Ils nous ont donné le libertel pour que le peuple crève tranquillement sans faire d'histoire (…). le Libertel nous tue. Pendant qu'on regarde leurs tours de passe-passe, on est aveugle au reste ».


L'un de ces jeux de télé-réalité est « la grande traque », une chasse à l'homme géante consistant à engager un homme, le lâcher dans la nature puis le faire traquer non seulement par des « chasseurs » professionnels (policiers, militaires) mais aussi par le peuple lui-même pour qui la mission est de le dénoncer, de le chercher, d'aider les chasseurs à le tuer. Car la traque ne s'achève que par ce crime ultime et, pour y mener la population, les réalisateurs ne reculent devant aucun mensonge ni trucage sur la personnalité soi-disant dangereuse du pourchassé.


« Il y avait longtemps que la brigade des moeurs avait été supprimée ; le gouvernement n'ignorait pas que le vice et les perversions sexuelles constituaient le meilleur rempart contre les tendances révolutionnaires ».


Le but est d'exciter la haine et toutes les frustrations de la population sur ce personnage en le faisant passer pour l'homme à abattre. Nous faisons alors connaissance avec Richards qui, s'il méprise le système pour avoir connu (suppose-t-on) la démocratie, a désespérément besoin d'argent pour soigner sa fille encore bébé. Il a été viré de son travail pour avoir contesté l'autorité, et il veut épargner à sa femme de devoir se prostituer pour subvenir à leur besoin. Il se fait donc engager comme l'homme à abattre.


« Vous n'avez pas une chance de vous en tirer : Personne ne survit à une chasse à l'homme qui mobilise la nation entière, sans oublier l'entraînement et le matériel incroyablement sophistiqué des Chasseurs ».


Trouvera-t-il des astuces ou des alliés pour l'aider ? Parviendra-t-il à faire comprendre à la population, lors de ses apparitions télévisées, qu'elle se fait manipuler par les images et mots de la production, elle-même dirigée par « le Réseau », ce gouvernement actuel ? le lecteur passe un bon moment d'aventure et de suspense avec Richards en essayant de le savoir.


«Vous – ou les membres survivants de votre famille – toucherez 100 nouveaux dollars par heure tant que vous resterez libre. (…) Vous – ou vos héritiers – toucherez un supplément de 100 nouveaux dollars pour tout chasseur ou représentant de la loi que vous réussirez à éliminer ».


Stephen King ayant écrit ce roman dans les années 1980, il est même amusant de voir comment il imaginait cette société futuriste, même s'il ne nous la décrit pas longuement mais plante simplement le décor de son propos.


« Cette émission est l'un des meilleurs moyens dont le Réseau dispose pour se débarrasser de personnes potentiellement dangereuses. Telles que vous-mêmes, monsieur Richards. Elle existe depuis six ans. A ce jour, il n'y a pas eu de survivant. Pour parler franchement, nous sommes certains qu'il n'y en aura jamais. »


La manipulation est le maître mot de cette Dictature qui maîtrise la communication télévisée. Ce roman m'a confirmé (après « Marche ou crève ») que Stephen King excelle également dans la dystopie. le roman prend de la vitesse au fur et à mesure qu'il devient évident que Richards est le pot de terre face à ce qui se révèle être des armées entières, avec des espions, des tanks, etc… Alors va-t-il s'en sortir ? Atteindre son but ? Et si oui, comment… ? Vous passerez certainement un bon moment en le découvrant par vous-même ; car au-delà de la réflexion sur les jeux télévisés, Stephen King laisse la part belle à son esprit romanesque !


Lectures similaires : 1984 (Georges Orwell), Acide sulfurique (Amélie Notomb), Fahrenheit 451 (Ray Bradbury), Ecarlate (Hillary Jordan), Marche ou Crève (Stephen King), La servante écarlate (Margaret Atwood), etc…


Je terminerai avec cette adaptation de Juvénal - Poète Romain à l'origine de la formule « du pain et des jeux » autour de l'an 100 - par David Myriam :

Du pain et des jeux
et le peuple sera content,
il suivra aveuglément
les lois des saigneurs dieux.

Le peuple est-il content ?
Assurément,
il ne montre pas ses dents,
il aurait honte,
elles sont pourries.

(…)

Mais le pain n'est plus ce qu'il était,
il est souillé à chaque fournée.
Recouvert de mensonges et de poisons,
il s'insinue dans tous les trous
et n'assure plus ses fonctions.

L'affluence le rend fou,
il avale tout
sans regarder,
sans rien demander.

(…)
Qui peut crier
la bouche pleine,
les yeux saturés
et les oreilles éclatées ?

L'absence de pains véritables
ne laisse plus la place
aux échanges de vues,
aux étranges cohues.
Mais les jeux sont faits
pour nous en remettre plein...

Les jeux, quels sont-ils ?
Des substituts subtils
à la pensée.
Ils sont présents partout
pour ne pas nous laisser le temps
de nous oublier.
Ils nous entraînent à gagner,
nous incitent à posséder,
nous amènent à jouer...
toute notre vie.

Les images et les sons
bouchent tout,
remplacent le cerveau
par une bouillie de mots.
Le peuple sait quoi faire
dans ce brouillard opaque,
les néons des jeux
savent le distraire :
images vernies,
rythmes entraînants,
parfums troublants,
plages de folies,
clapiers alléchants,
tous excitants.
Ses sens sont comblés
et le goût amer du pain
par les jeux est masqué.

Son cycle entier est un jeux,
un jeux mortel,
où, gavé de pains et de bruits,
il s'autodétruit avec ennui.

Du pain et des jeux
et le peuple est content.
Le pain est mort
et les jeux sont truqués
mais personne n'est inquiété.
Figé face aux télés
le peuple attend
le prochain ravitaillement.

S'il n'est pas détruit,
alors peut-être, trop gavées,
les marionnettes sans fils
du jeu de la vie
en auront assez
de ne plus respirer
et s'offriront un pain nouveau.
Elles jetteront les vieux trognons séchés
dans les cages,
où ils peuvent encore jouer
avec leurs images de mirages...
sans dommages.

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
Commenter  J’apprécie          292
Un roman de Stephen King écrit sous son pseudo Richard Bachman en 1982 dont j'ai repoussé la lecture pendant des années et qui m'a pourtant suivi dans plusieurs déménagements.
Pas de surnaturel dans ce cours roman mais une ambiance très sombre.
Etats-Unis. Une grande partie de la population vit dans une grande précarité. Seul loisir regarder sur le Libertel des émissions de téléréalité. Des pauvres gens s'inscrivent pour participer à des jeux horribles pour gagner de quoi survivre ou mettre leur famille à l'abri car souvent les jeux sont mortels.

Ben Richards ne supporte plus de voir sa petite fille de 18 mois Cathie malade ni que sa femme se prostitue pour acheter des médicaments. Alors il passe les tests pour participer à un des jeux. il est sélectionné pour participer à la grande traque, jeu avec à ce jour aucun survivant. Evan Mc Cone va le traquer avec sa bande de chasseurs aidé par les téléspectateurs qui gagneront de l'argent en cas d'information ou de dénonciation.

De tout mon coeur, j'ai souhaité que Ben parvienne à s'en sortir. La lecture s'enchaîne rapidement avec ces chapitres sous forme de compte à rebours.

Je me suis dit qu'une fois de plus Stephen King était vraiment très fort et très visionnaire. Un roman sombre et très humain.
Commenter  J’apprécie          224
Il est assez rare, dans les romans d'anticipation écrits au siècle dernier et décrivant un futur devenu notre présent, que l'auteur ait vu "juste" en ce qui concerne les progrès technologiques ou les faits de société. Bien évidemment, ce n'était ni le but, ni un gage de qualité mais je suis déçue quand le héros entre dans une cabine téléphonique ou cherche à se procurer des microfilms…

Dans Running man, il est question de télévision et plus précisément de téléréalité. Qu'en était-il de ce concept quand l'auteur a écrit son bouquin ? Au mieux, à ses balbutiements, je suppose. Or, même si, à ma connaissance, une chasse à l'homme avec mise à mort n'est pas à l'ordre du jour, les jeux cruels du Libertel, la télé du régime totalitaire décrit par King, ne sont pas sans similitude avec certains programmes actuels d'une télévision dévoyée. En tout cas, l'esprit est le même.
Je ne suis certes pas la première à le dire mais je pense qu'il faut vraiment souligner l'incroyable créativité de Stephen King, auteur qu'il serait injuste de balayer d'un revers méprisant.

Voilà donc un roman en quelque sorte visionnaire qui nous raconte comment, par désespoir, Ben Richards s'engage dans un jeu télévisé, "La grande traque". Les spectateurs suivent avec avidité ce jeu mortel tout en étant invités à la délation et on se doute bien que Ben va donner du fil à retordre aux chasseurs lancés à sa poursuite... Évidemment, quelques passages à la limite du supportable nous rappellent que même si c'est signé Bachman, nous sommes bien chez King : attention à la fin du bouquin aux projections de dents ou à ne pas vous prendre les pieds dans les intestins répandus au sol…
Mais globalement, un roman simple et efficace avec en prime une scène finale elle aussi prémonitoire, clôturant l'histoire de façon apocalyptique.
Commenter  J’apprécie          210




Lecteurs (5599) Voir plus



Quiz Voir plus

Running man de Stephen King

Combiens de cassettes Richards doit t-il envoyer par jour ?

1
2
3
4

6 questions
116 lecteurs ont répondu
Thème : Running man de Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}