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4,2

sur 3573 notes
Première partie de Ça, dans laquelle 7 enfants luttent contre une entité qu'ils appellent "Ça", laquelle prend la forme de leurs peurs les plus intenses, et dans la seconde, les enfants devenus adultes reviennent sur les lieux en apprenant que "Ça" est revenu.
Le plus terrifiant des romans de Stephen King, et celui qui s'est le plus vendu.
Le fameux clown aux ballons rouges (Gripsou) est encore tenace dans les esprits, bien des années plus tard.
Il faut également souligner que le film qui en a été l'adaptation est particulièrement réussi également et que je ne manque pas de le regarder encore et encore chaque fois que je tombe dessus.
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Pour ceux à qui « Ça » à déclencher une phobie des clowns, sachez que moi et ma phobie deja existante nous allons très bien (actuellement cachée dans la baignoire sous une couette).

J'ai longuement hésité, entre 1 chronique par tome, 1 chronique pour les 2 tomes. Je savais pas trop. Mais finalement...

Ce tome de « Ça » met tellement bien en place bien en place toute l'histoire que je me devais d'y revenir dessus. Parce que franchement, je l'ai commencé septique. Pour moi « Ça » c'est du clown, du clown, du clown...

Et ben oui mais non, pas QUE. « Ça » c'est Derry, et sa vie américaine de la fin des année 50. C'est aussi le Club des ratés » et tout ses membres, tous plus attachant les uns que les autres. C'est aussi un premier tome ou Stephen King vous prend et vous jette dès les premières pages dans cette univers oppressant. Angoissant. Flippant. Et cette sensation d'électricité permanente dans l'air, comme si une ombre ce cachait derrière chaque page, ne vous lâche pas.

Et pourtant, après le dernier mot, c'est tout simplement irrésistible que de passer au deuxième tome pour en savoir plus. Pour retrouver cette ville et ce club des ratés.
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C'est à Isa Lit que je dois ma découverte de cette histoire d'horreur aussi célèbre. Par la force d'un concours gagné, me voilà en possession de Ça, et par chance inouïe, c'est l'édition en trois volumes que j'ai accueilli chez moi, alors pour ne pas se lasser de ces quelques 1500 pages que contient l'histoire entière, je commence léger avec le premier volume. Bienvenue dans le monde terrifiant fait de sang et de monstres de Stephen King et de son Ça cauchemardesque.

N'ayant jamais regardé les adaptations, il m'est plus simple de m'immerger dans ce noeud d'intrigues, même si je connais quelques éléments de l'histoire à force d'en voir des références régulières dans tous les médias. C'est en profane que je me plonge entre l'enfance terrassée et la vie adulte d'un groupe lié par une menace qui s'empare de leur ville depuis de nombreux siècles. Tel qu'on se l'imagine chez Stephen King, les ingrédients de ses romans apparaissent très vite : un nombre impressionnant de personnages que l'on sera amenés à revoir ou non, une très longue exposition sur la vie de chacun, et des frissons qui viennent s'y glisser par petites scènes interposées. Comme on s'y attend, l'auteur prend le temps de poser toutes les bases d'abord, tout en jouant avec la temporalité et les points de vue. Un coup dans le passé, un coup dans le présent, des chapitres mystérieux entre tout ça, de quoi à la fois tenir le rythme, et se perdre, parfois.

Ceci n'est que le premier volume, alors je vais le considérer comme ce qu'il est par rapport au reste du roman de 1500 pages découpé en trois parties. Ce premier volume de Ça est une introduction, tout simplement. Peu de choses s'y passent, on aperçoit encore très peu Grippe Sou, ce clown maléfique, mais le peu qu'il donne de sa présence suffit à faire frémir et raffermir l'intérêt que l'on porte aux mots qui défilent. Cette introduction se compose plutôt de pans d'une enfance vouée à se battre, donnant naissance à des personnages traumatisés et mal dans leur peau, et c'est à travers toutes ces scènes que l'on jugera parfois inutiles que Stephen King présente ce nouvel univers. Avec un peu de chance, on s'attache à un ou deux personnages que l'on est déterminés à suivre assidument sur les volumes suivants. Les autres passent à la trappe, mais ce n'est que le début, alors peut-être trouveront-ils le chemin d'un coeur de lecteur ému ?

Derry, une ville maudite dans laquelle on va s'engouffrer avec pour seul guide des yeux d'enfants encore inconscients de ce qui se trame. Entre passages longuets censés expliquer les liens qui unissent ces jeunes, innocents d'abord, puis des liens qui vont au-delà de simples promesses, il y a toutes ces scènes angoissantes, les morts causés par un mystérieux clown tueur, et le début de l'enfer qui s'ouvre sous nos pieds. C'est dans ces moments que je regrette tout ce temps passé sur des futilités, car en fin de compte, ces 500 premières pages sont vraiment une introduction et rien de plus, pour apprendre à connaître et à cerner des personnages encore troubles lorsque viendra le moment d'affronter le danger. Ainsi, sans grande action et avec seulement quelques scènes de tension, on est quand même bien contents d'avoir fini le premier volume, et on espère vivement que les deux autres sauront faire vibrer les coeurs et faire craindre la nuit.

La peur et le rejet, le deuil et l'amitié, des thèmes qui nous parlent parce qu'on les a peut-être vécus, des thèmes abordés avec finesse, poussés, il faut le dire, et qui donnent des visions différentes et compréhensibles des personnages. L'introduction qu'est ce premier volume de Ça a le mérite de poser les bases ; il me semble même entendre la promesse de frissons sur le reste. Maintenant qu'une bonne partie du passé a été abordée, que les adieux entre les adultes et leurs proches sont presque finies, peut-être peut-on passer au vif du sujet avec le volume 2. L'épouvante n'est pas loin, et elle murmure quelque chose dans le vent : pertes humaines, sang et horreur. J'ai grand hâte de me pencher sur les 1000 pages restantes, même si je garde quelques réserves sur ce premier volume.

Note : 3/5
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à Noël j'ai eu la joie de recevoir le magnifique coffret @livredepoche de la part de mon frère. étant un fan des films, il voulait absolument me les faire découvrir et savait pertinemment que je voulais les lire d'abord. et ce n'est que 5 mois plus tard que je les commence...😬🤣

tout d'abord je tiens à prévenir, ce n'est pas une histoire à mettre entre toutes les mains. en plus de son aspect thriller/horreur, certains personnages tiennent des propos homophobes, grossophobes, antisémites et il y est aussi question d'harcèlement scolaire. ⚠️

alors maintenant, qu'est-ce que j'en ai pensé ? et bien j'ai absolument adoré !! l'histoire est passionnante, très étrange aussi ahah. (mais selon moi pas effrayante, peut-être un peu oppressante 😉.)

le schéma narratif est assez complexe : il y a beaucoup de changements de temporalités. mais Stephen King a une façon extraordinaire d'écrire et de tourner les choses qui fait que tout est très clair. 🖋️

des choses qui reviennent souvent à propos de cet auteur sont ses digressions, ses longueurs, etc. personnellement je ne les considère pas comme telles. je trouve justement que ces descriptions rendent l'histoire réaliste, tout comme les personnages qui ont une vraie histoire ! c'est à si méprendre sur la véracité du récit ! 😯

par contre ça fait que c'est une sacrée brique et qu'il est difficile à dévorer !

c'est pour l'instant mon roman préféré de Stephen King : j'avais lu son recueil de nouvelles "Brume", "La Ligne verte" que j'avais bien aimé et "Shining" qui a l'inverse ne m'a pas plu.
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J'ai découvert le film en deux parties et il m'a donné envie d'emprunter le livre de Stephen King. D'abord, l'adaptation est assez fidèle au roman. Ensuite, King possède un talent extraordinaire de conteur. Enfin, je n'ai pas vraiment le final qui gâche tout ce qui a précéder. Je ne vais pas divulguer la vraie nature de ce clown tueur qui hante un groupe d'amis, mais bon, tout expliquer par ... Voilà un raccourci que je trouve indigne du talent de ce grand écrivain. Bien sûr, il tire tout en longueur, passe d'un personnage à l'autre, entre dans le vécu de chacun pour broder un puzzle aux nombreuses pièces et pose un suspense prenant. Maintenant, j'aime l'horreur mais pas trop la SF, voilà sans doute ce qui doit à ma critique ce côté mitigé.
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C'était pour moi une très bonne découverte de l'auteur, n'ayant pas vu l'adaptation cinématographique je suis d'autant plus tombé à fond dans l'intrigue de cette histoire.
C'est en effet une duologie que nous offre l'auteur. Ce premier tome de près de 800 pages m'a beaucoup plu !
J'ai eu un peu de mal à ne pas m'impatienter vers le milieu du roman car bien que très bien écrit, j'ai parfois trouvé longs certains passages d'où la perte d'1 étoile dans ma notation.
Pourtant cette histoire m'a énormément plu et honnêtement il me tarde de rentrer pour en lire le second tome.
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chef d'oeuvre absolu du maître Stephen King, qui restera à jamais ancré en moi. Combien ont peur des clowns désormais ? On retrouve les enfants / adolescents héros malgré eux, tous ces petits riens qui font qu'on ne peut pas lâcher le livre. Monsieur King, il mérite tellement son nom.
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…luttait contre les démons de son existence, dans leur dimension symbolique. Mais ce n'était plus un enfant, sa force mentale n'était plus celle de sa jeunesse, quand il avait pu combattre ses monstres intérieurs. Alors, il avait perdu, il était mort déchiqueté par les crocs acérés d'un lycanthrope. Il était mort victime de sa peur, victime de sa solitude. Une question se posait, qu'auraient pu faire des enfants face à ce que l'Univers héberge de pire, face à la Peur elle-même ?

Dans le Maine, à Derry plus précisément, le Club des Ratés avait connu le même sort, à deux reprises différentes. Eddy, Rich, Bev, Ben Meule de Foin, Stan, Mike et Grand Bill étaient des enfants comme tous les autres, mais contrairement à tous les autres, ils allaient devoir combattre la Peur. Pas la petite angoisse qui passait rapidement, pas la peur qui obligeait les sphincters à se relâcher, la Peur, la seule, la mère de toutes les angoisses.

1957. Dans les égouts de Derry. La Peur se terrait, elle se réveilla, prête à faire ses premières victimes. Elle devait se nourrir. Tapie dans l'ombre du sous-sol, elle était partout en même temps, elle s'insinuait dans les esprits, dans les corps, dans les chairs. le Club des Ratés l'appelait « Ça ». Ça avait pris George, le frère de Grand Bill. Ça devait payer son crime. Ça venait du Macrovers, aux confins de l'univers, loin de tout ce qui est compréhensible pour les Hommes. Ça était la Peur la plus profonde, celle qui s'étendait dans toutes les existences, celle qui empêchait la joie de s'épanouir complètement.

Il fallait en finir avec la Peur. En groupe, les Ratés étaient forts, ils constituaient un tout capable de combattre Ça… Vraiment ? Que pouvaient bien faire des gosses face à l'immensité de la Peur ? Les enfants disposaient d'armes mystiques : l'imagination et la foi. L'imagination de pouvoir vaincre la Peur, la dévoreuse de monde, la seule ; la foi, qui poussait à toujours continuer malgré les faiblesses, l'irréel, le doute et l'échec. Avec leurs armes, les Ratés s'apprêtaient à l'attaquer, ils étaient prêts à bouleverser leur vie. L'union faisait la force…mais jusqu'à quel point ?

1984. Les Ratés avait grandi. Tous avait pris un chemin différent, loin de la sinistre Derry. Aucun ne se souvenait de sa vie, de sa jeunesse. Sauf Mike. Lui, était devenu bibliothécaire à Derry. Il n'avait rien oublié des années 1957/1958. Sa mémoire était intacte, même dans ses plus profonds retranchements. 1984. Des enfants mouraient de nouveau, déchiquetés, broyés, ensanglantés. le coupable était encore Ça, la Peur, la dévoreuse de monde. Ça était de nouveau réveillé, Ça devait manger. Seul, Mike ne pouvait rien faire pour sauver Derry…les autres devaient revenir !

Les meurtres s'enchaînaient, Ça était déchainé. Il (elle) voulait prendre sa revanche contre les anciens du Club des Ratés, ceux qui 27 ans plus tôt avaient mis en doute sa suprématie sur l'univers. Presque tous les Ratés étaient revenus à Derry, mais pour affronter la dévoreuse des mondes, ils devaient retrouver leur mémoire, le COSMÉTIQUE, le combat oublié, statique et mortel dans les égouts terriblement infâmes, qui usa les enfants. Ils devaient récupérer leurs forces pour lutter contre Ça, les mêmes qui avaient permis 27 ans plus tôt de tenir face à la Peur.

L'histoire de Derry était bien celle d'un groupe uni par la volonté d'anéantir la Peur. Bien plus que n'importe qui, ils avaient la foi, au fond de leur coeur. Enfants comme adultes, ils avaient douté, mais ils n'oubliaient jamais qu'au travers de leur existence, ils vivaient dans un corps commun, celui d'un groupe, celui d'un Club. Ensemble, ils formaient une étoile à 7 (puis 5) branches, capable de détruire le Mal dans sa plus pure incarnation. Ils avaient construit une société commune, où chacun des membres possédait une place nécessaire à l'avancée des autres. le Club des Ratés n'était pas ce qu'il prétendait être : ce n'était pas la réunion de ratés, mais bien des hommes et une femme capables du meilleur dans des situations où le hasard n'existait pas. Aucun accident n'arriva dans leur quotidien, ils avaient été choisis pour incarner les forces contraires à la Peur, l'Amour et le Bien.

Mais cette réalité là, lui ne la connaissait pas. Il avait choisi d'affronter ses peurs seuls, sans l'appui de ses amis. Loin du groupe, il pensait en être capable ; si il avait lu l'histoire de Derry, il aurait compris son énorme erreur. Quand il décida de tourner le dos à la force du groupe, il entra en réalité dans un cercle fermé, où toutes ses forces qu'il croyait invincibles, s'amenuisèrent à la vitesse de son souffle. En tant qu'adulte, il négligeait les autres, ils représentaient chez lui l'Enfer, mais lorsque que le lycanthrope lui arracha un gros morceau de joue, il susurra imperceptiblement…
Lien : https://thesaurex.fr/2021/04..
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Que ce fût long !! Je suis vraiment déçu, à lire les critiques je comptais m'embarquer dans un noir très noir, prenant, envoutant, glaçant... Mais au lieu de "çà" je me suis perdu, ennuyé, endormi...
J'ai failli lâcher, mais par respect pour l'auteur (c'est mon principe) je suis allé au bout mais ce fût pénible...
Cette critique est totalement personnelle.
Je n'irai pas vers le tome 2.
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Bon, ce livre est bon, très bon même, mais pas le style d'aventure qu'on rêve d'avoir dans la vraie vie.
c'est vrai qui a envie de rencontrer autant d'atrocités, de douleurs physique et morale? Bref un thriller trèèèèèèèèèèèès vivant. NOTE: LIVRE A EVITER LES JOURS DE STRESS.
Dubois12
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