Si comme moi vous pensiez que Invincible était une série sympathique, avec des histoires simples et de gros clin d'oeil vers les multiples univers des super-héros, c'est que vous non plus n'aviez pas encore lu le tome 2.
En entamant ce deuxième tome, j'étais loin de me douter de ce qu'il contenait. En un tome,
Kirkman parvient à faire passer sa saga du stade de léger et sympathique à celui d'incontournable.
Je ne raconterais pas ce qui s'y déroule, je ne veux pas vous gâcher le plaisir, mais clairement la saga Invincible commence vraiment dans ce deuxième volume. Là, on passe aux choses sérieuses et on obtient un fil rouge qui risque de s'étendre sur un bon nombres de tomes.
Mais
Kirkman n'oublie pas pour autant son humour et ses multiples clin d'oeil à tel ou tel univers. Il va même jusqu'à se parodier lui-même lors d'une séance de dédicace au milieu du tome.
Un mot également sur le style de
Kirkman. Comme dans Walking Dead,
Kirkman fait du basique mais du basique efficace. Ses planches sont d'une lisibilité exemplaire, nous n'avons pas de narration, tout fonctionne avec uniquement les bulles de dialogues. C'est clair, simple mais tellement agréable à lire. Dans une époque ou les auteurs multiplient les effets de styles en mélangeant les sens de lectures, en superposant les bulles et les cases,
Kirkman nous prouve que l'on peut faire quelque chose de simple et diablement accrocheur.
Après avoir révolutionné le monde des zombies, va-t'il révolutionner le monde des super-héros ? Pourquoi-pas.