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Gunnm tome 5 sur 10

Yvan Jacquet (Traducteur)
EAN : 9782723419741
240 pages
Glénat (20/03/1996)
4.33/5   146 notes
Résumé :
Aussi hybride que les cyborgs qu'il met en scène, Gunnm vaut le titre (souvent entendu pour Akira) d'oeuvre somme. En neuf volumes, cette réédition (complétée d'inédits) narre les pérégrinations de Gally, mélange d'essence de femme et de technologie absolue au milieu du monde désaxé d'une décharge futuriste géante. La série commence avec la découverte de ses restes par Daisuke, "médecin-réparateur". Remise en état mais amnésique, Gally revient à la vie de combat en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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[critique dans la version "édition originale"]

A PU LA BABALLE !


Gunnm, t. 5 (« édition originale »). le titre officiel est Moissons vengeresses, mais, en ce qui me concerne, ça aurait très bien pu être « le Tome de la dernière chance », après le très pénible arc du motorball, qui, en s'étalant sur les tomes 3 et 4, avait peu ou prou anéanti à mes yeux tout ce qui faisait l'intérêt de la série dans ses très bons deux premiers tomes.

Je sais, tout le monde n'est pas de cet avis, vous trouverez plein de fans de l'arc du motorball sur le ouèbe, d'aucuns vous diront même que c'est ce qu'il y a de mieux dans cette BD (sérieux ?!), alors j'ai forcément tort...

Mais je m'en cogne un peu, en fait : pour moi, ça a constitué un moment au mieux médiocre, voire franchement mauvais, de la série, très fainéant sur le plan du scénario, en mode carrément automatique (un énième tournoi qui se passe du moindre fond), et, dans le tome 4 du moins, passablement fainéant aussi au plan du graphisme. Très déçu au sortir du tome précédent, donc, j'avais voulu laisser encore une chance – une dernière chance – à la série de Kishiro Yukito, en voulant bien envisager que le tome 5, pour la bonne et simple raison que « a pu la baballe », pourrait remonter le niveau. Enfin, ça n'était sans doute pas si difficile, au vu de la simili-catastrophe du tome 4… Disons plutôt : « pourrait remonter le niveau suffisamment pour que je m'y intéresse encore ».


Et vous savez quoi ?


Ben, globalement, c'est ce qui s'est passé. Ouf.


Alors on n'atteint probablement pas de nouveau les sommets (allez, oui, « les sommets ») des tomes 1 et 2 (sauf peut-être au plan du dessin ? C'est bien possible, en fait…), mais c'est tout de même incomparablement meilleur que les tomes 3 et (surtout) 4, de sinistre mémoire, et suffisamment bon du moins pour renouveler mon intérêt pour le manga culte.


Parce que MORT AU SPORT !


Aheum.


TOUT VA (BEAUCOUP TROP) BIEN


Je zappe (aha) le (très bref) prologue pour l'heure, il sera bien temps d'y revenir.


Kishiro Yukito s'autorise une ellipse… et nous reprenons donc deux ans plus tard – deux ans après l'épiphanie lourdingue de Gally jouant à la baballe avec le surfeur mystico-bourrin Jasugun. La charmante cyborg, cela dit, ne s'empresse pas de partir sur la piste de son mystérieux passé probablement martien… En fait, elle semble même avoir remisé la baston de côté – au point d'avoir laissé traîner son corps de Berserker dans un entrepôt, quelque part…


Le kif de Gally, maintenant, c'est la musique. de retour auprès d'Ido, et avec la souriante Shmila dans leurs valises tant qu'à faire, l'ex-étoile filante du motorball se réjouit de sa petite vie de famille dans ce bon vieux coin de Kuzutetsu – elle a repris ses habitudes au Kansas, le bar où traînent les hunter-warriors du coin et qu'elle avait fût un temps sauvé de la menace incarnée par Makaku ; mais c'est en tant que rock star qu'elle fait son grand come-back – ce qui est aussi débile que vous le supposez, mais aussi rigolo également –, en jouant du Yes (allons bon) au synthé pour sa horde de fans en transe.


Tout le monde sourit, tout le monde est gentil, tout va bien, tout va pour le mieux dans la meilleure des décharges.


Ce qui ne doit pas durer, hein ? À vrai dire, même dans cette atmosphère de sérénité totale, Ido a tout de même une vague inquiétude : lui se demande ce qu'il a bien pu advenir du corps de Berserker qu'il avait attribué à Gally, et qu'elle avait dû abandonner pour concourir au motorball – pour la jeune femme, c'est du passé, elle n'en a de toute façon plus besoin, mais notre cybernéticien, implicitement, devine qu'il pourrait y avoir là une menace : pareil outil de destruction ne devrait pas être laissé à qui veut bien le ramasser…


T'as bien raison, mon gars Ido.


ZAPAN, OU LE RETOUR DE LA VENGEANCE… DEUX FOIS


Car une fâcheuse association va mettre un terme aux jours heureux et même idylliques de ce qui est donc devenu une (plus ou moins) petite famille.


Et là, flashback – enfin, dans ce compte rendu, mais c'est en fait sur ceci que s'ouvre ce tome 5. Retour, donc, deux ans en arrière, au moment même où Gally affronte Jasugun sur la piste du motorball. Triste hasard, parmi les téléspectateurs de l'événement, figure un gros con qui se rappelle à notre mauvais souvenir : Zapan, le hunter-warrior plus qu'arrogant, que Gally avait continuellement humilié au fil des deux premiers tomes. le gros con semble néanmoins avoir eu l'ambition de chercher la rédemption : figurez-vous qu'il officie maintenant dans une sorte de soupe populaire ! Zapan qui aide les gens ? Allons bon. Il faut dire qu'il a bien une bonne raison de le faire : la belle à croquer Sara, sa compagne, tellement aimable que ça pourra pas durer.


Ben oui : Zapan, qui ne s'est jamais remis de son humiliation par Gally, craque à la seule évocation de son nom lors de la retransmission de la course/baston… et, c'est bien malvenu, il décapite par mégarde la gentille Sara. Mais C'EST LA FAUTE À GALLY, D'ABORD !


Comme de juste.


Deux ans plus tard… Oui, il est un peu lent à l'allumage, le gazier. Mais il compte bien se venger… Enfin, s'il « compte » quelque chose, parce que, autant le dire, il a pété un (putain de gros) fusible, au point de se muer en une sorte de serial killer (TAN ! et RIP au passage), trimballant partout dans un bocal la tête de la pauvre Sara ; et l'ex-hunter-warrior de voir sa (très vilaine) tête mise à prix, à charge pour ses anciens collègues de mettre fin à ses exactions contre une bonne somme de caillasse. Gally ne joue plus à la chasseuse de primes, la guitare synthé c'est tellement plus fun (et futuriste), mais elle aura bien son rôle à jouer dans cette affaire, au côté d'un hunter-warrior inédit, moustache fournie et cabots obéissants, qui a son idée de ce qui doit être fait et pour de très bonnes raisons. Vous savez très bien comment ça va se finir : humiliation de Zapan le retour, et…


Mort du gros con.


Vraiment ?


THE COMING OF DESTY NOVA


C'est qu'il y a un sushi – le deuxième membre de la fâcheuse association que j'évoquais plus haut… le bonhomme dont on n'avait guère jusqu'alors eu que d'inquiétants aperçus çà et là, le type dans l'ombre, toujours là où il ne fallait pas – disons-le : l'esquisse du Vrai Méchant Ultime de la série ? du moins est-ce ainsi qu'on était alors porté à l'envisager.


Un certain Desty Nova – qui fait véritablement son apparition dans la BD dans ce tome 5.


De lui, nous savons qu'il est un scientifique et un « docteur » de talent, en fait probablement de taille à rivaliser avec Ido, voire à le surpasser – et, comme notre aimable camarade cybernéticien, nous supposons qu'il vient de Zalem… Ce qu'il fait à Kuzutetsu ? Eh bien, des expériences, sans doute…


Des expériences qui peuvent s'avérer très dangereuses – parce que c'est lui le bonhomme qui a hérité du corps de Berserker de Gally.


Et du cerveau de feu Zapan…


Desty Nova est à peu près tout ce qu'on pouvait supposer, en pire. Il est totalement cintré. En témoigne bien sûr la « justification » de ses expériences : le scientifique dit vouloir « maîtriser le karma », ce qui nous renvoie sans doute à la mysticaillerie dont Kishiro Yukito, comme bien d'autres j'imagine, ne semble pas pouvoir faire l'économie dans son manga de SF-action. Ça vaut ce que ça vaut… J'imagine toutefois que l'outrance du personnage quand il fait cette révélation joue plutôt en sa faveur, en fait : c'est tellement tordu, voire objectivement ridicule (surtout dans la mise en scène qui en fait délibérément des caisses), qu'il n'y a qu'un savant fou dans son genre pour bosser sur un truc pareil.


D'une certaine manière, cela participe de l'outrance de ce cinquième tome, qui en rajoute en permanence, avec autant de personnages « bigger than death » qui font des choses absolument folles – mais d'une folie amusante, à la différence des automatismes fainéants du motorball. La démesure de Desty Nova est dès lors sans doute bienvenue – et probablement tout autant l'humour tordu qui l'environne sans cesse, jusques et y compris dans ses moments les plus terriblement menaçants : dégustation de flans et assistante-compagne SM-chaudasse du nom d'Eli au premier chef – c'est assurément débile, mais plutôt pertinent pour ce personnage.


Or Desty Nova n'a pas le monopole de la démesure – Zapan en Berserker, vous vous en doutez, ça vaut bien un Makaku, voire bien pire encore. En face, Gally qui ne s'est guère battue ces deux dernières années, c'est assez bien vu aussi, je suppose : amusant de la voir faire son kéké avec sa guitare synthé lors de ses chaleureuses retrouvailles avec Zapan, mais il faudrait au moins trois Lords of Synth (bon sang que j'adore ce truc…) pour mettre un terme à ses délires vengeurs et homicides, une fois qu'il a endossé le corps de Berserker de Gally – et peut-être bien à l'initiative dudit corps…


LE NIVEAU DU DESSIN REMONTE…


La qualité du récit n'est sans doute pas transcendante, mais c'est à l'appréciation de chacun. Pour ma part, j'ai bien aimé, voire plus que ça – du moins cela a-t-il (pour l'heure ?) chassé ce vilain arrière-goût que j'avais en bouche depuis ma lecture des tomes 3 et plus encore 4… Et non sans paradoxe, si ça se trouve, car l'action, dans ce tome 5, retrouve la démesure grotesque et réjouissante de la lutte contre Makaku dans le tome 1, démesure que le motorball aurait logiquement dû favoriser dans son principe même, à ceci près que la compétition, avec ses règles, venait en fait y apporter un sérieux bémol ; l'automatisme de ces épisodes, bien sûr, n'arrangeait rien à l'affaire…


Contraste, donc, avec l'action dans ce tome 5 – qui est, oui, démesurée. Ici, chaque coup de poing rase trois pâtés de maison, chose peut-être assez commune dans le manga d'action, mais qui rend très bien ici, parce que Kishiro Yukito, ai-je l'impression, y apporte bien plus de soin que dans les deux tomes précédents. Graphiquement, c'est incomparablement meilleur : le tome 4 m'avait vraiment effrayé à cet égard, tant il se montrait terne, même dans l'épisode du Gregory Cicuit qui était le moins mauvais, mais là, on retrouve au moins le niveau des deux premiers tomes, et j'ai même un peu le sentiment que cela va encore au-delà.


Surtout, la mise en scène d'un aspect à mes yeux essentiel de la BD est autrement convaincante : le techno-gore (disons) fait son grand retour (là où le motorball l'avait paradoxalement atténué), avec des personnages démembrés, éviscérés, décapités, mais qui continuent (parfois) de vivre et même de se battre – et, juste retour des choses, c'est cette fois Gally qui en fera tout particulièrement la démonstration, face à un Zapan hideux autant qu'intimidant, qui serait ridicule s'il n'était pas aussi dangereux. Irréprochable.


Mais c'est à tous points de vue que ce tome 5, graphiquement, se montre plus convaincant – l'action outrancière comme le character design (un atout de la BD que, là encore, le motorball avait inconcevablement passé à l'as) : Gally retrouve son charisme et son charme en délaissant ses postures de guerrière-sportive pour privilégier celles d'une rock star certes à la limite du ridicule (mais c'est amusant), Shmila aussi redevient davantage qu'une silhouette avantageuse en retrouvant son caractère horriblement sympathique, et peut-être faut-il même mentionner Eli (pourtant une caricature particulièrement débile, aucun doute à ce propos), ou la très éphémère mais marquante Sara, pour faire le tour des personnages féminins – on devrait d'ailleurs y inclure le garçon manqué qui fait la navette entre Desty Nova et Gally, un personnage très secondaire, dont je ne sais pas s'il aura une quelconque place dans la suite des opérations, mais qui, ici, me plait bien, avec ce qu'il comporte d'avatar de Yugo, (peut-être faussement) cynique et (assurément) débrouillard. La faune du Kansas est tout aussi aimable, de la petite et hyperactive Koyomi au vieux hunter-warrior Murdoch en papy idéal. En face, Desty Nova suinte la folie de laboratoire, Zapan défiguré la folie furieuse… Tout est excessif, et en même temps parfaitement à sa place.


Forcément, cette attention au graphisme participe en tant que telle de la narration, qui en bénéficie largement – en fait, pour le coup, les deux dimensions sont sans doute indissociables.


… ET CELUI DE LA BD AUSSI (OUF)


Du coup, le niveau global de la BD remonte sacrément. Je n'osais plus vraiment y croire, après les navrants deux tomes de l'arc du motorball, mais ce tome 5 nous ramène bel et bien à tout ce qui, pour moi, faisait l'intérêt des deux premiers tomes de Gunnm.


Je ne prétendrai pas que c'est aussi bon – mais sans l'exclure : au fond, je n'en sais rien, il faudrait que je reprenne tout ça pour que la comparaison fasse sens. Et sans doute le scénario n'a-t-il, pris avec du recul, pas forcément grand-chose de transcendant, loin de là, ou en tout cas de bien original. C'est même certain. Mais ça marche – ça marche à nouveau. Notamment parce que le dessin brille à nouveau.


C'était le tome de la dernière chance ? Eh bien, chance accordée : je lirai le tome 6 le moment venu. Avec, toujours, la crainte que Kishiro Yukito dérape à nouveau vers la facilité du motorball, mais aussi l'espoir qu'il livre bien ce que j'attends de lui depuis ma découverte enthousiaste de Gunnm quand j'étais ado : une chouette BD d'action SF, ultra fun, visuellement inventive, complètement dingue de par sa réjouissante outrance techno-gore, portée enfin par des personnages forts au character design irréprochable. On verra.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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Deux années se sont écoulées depuis que Gally a arrêté le motorball. Elle fait maintenant de la musique et passe beaucoup de temps au bar "New Kansas" (oui, celui qui avait été un peu abîmé par Makaku), où Shmila travaille comme serveuse. L'ambiance est familiale, c'est probablement la première fois que Gally vit une existence paisible. Mais quelque chose inquiète Ido... L'ancien corps de berserker de Gally a disparu, Ed l'avait en réalité vendu en douce (encore un personnage qui avait une bonne part d'ombre !). Vu la dangerosité de cette technologie, il vaudrait mieux ne pas la laisser traîner entre de mauvaises mains...

Ce cinquième tome n'est pas si paisible que ça, il s'ouvre d'ailleurs sur une scène plutôt sanglante Et plus on avance, plus ça sent la mort et la destruction. On fait enfin connaissance avec le fameux Desty Nova, un personnage haut en couleurs, qui nous démontre qu'on peut à la fois être très intelligent et très con. Il y a beaucoup de scènes marquantes dans ce tome,

J'espère que les personnages pourront souffler un peu dans le prochain tome et que les souvenirs de Gally vont peu à peu remonter à la surface.
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Il est difficile d'aborder Gunnm sans prendre en compte l'histoire du manga avec la France. le titre n'étant pas construit selon les codes spécifiques japonais pour l'époque (même encore aujourd'hui, il existe des cases bien spécifiques et des codes à respecter pour certains magazines de prépublications), le titre est sorti en France avec un engouement plus important suite à la sortie de Akira dans l'hexagone.

Alors que le titre a plus de 30 ans aujourd'hui, il s'en dégage malgré tout une étincelle que je ne retrouve que rarement dans mes lectures actuelles.
On ne fait pas que suivre Gally, on suit un robot à la recherche d'une identité, à la recherche d'une humanité qui va constamment se dérober à elle et dont chaque coup qu'elle va se prendre va lui rappeler sa condition de cyborg.
Malgré tout, Gunnm représente un ode à la vie et à la recherche de soi pour exister dans un monde qui peut étouffer.

Le scénario est en dent de scie et alterne entre séquences qui ne semblent pas rattachées les unes aux autres (on passe notamment de Makaku au motorball), mais le réel fil conducteur est la quête de Gally à exister et à ressentir ce qu'un humain peut vivre.
C'est pourquoi les faiblesses scénaristiques que je peux trouver dans le titre ne me dérange pas tant que cela, lorsque je lis Gunnm je lis un personnage, une personnalité à laquelle je m'attache et les péripéties ne sont pas ma priorité pour ce titre.
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Après un 4ème tome qui ne m'a pas du tout emballé, j'ai prit énormément de plaisir à lire celui-ci ! L'histoire se déroule 2 ans après la fin du tome 4. Gally en a finit avec les compétitions de motorball et mène une vie paisible. Mais cette tranquillité va vite être anéanti par le retour de Zapan, rongé par la vengeance. Dans ce tome Ido par a la rencontre de Desty Nova, un savant fou, créateur de monstre. Même si c'est un personnage antipathique, qui se fou royalement des dommages qu'il peut causer, je ne peux m'empêcher de me dire qu'à l'origine de ses expériences, il ne pensait pas mal mais qu'il s'est embarqué sans se rendre compte qu'il va trop loin...
Quoi qu'il en soit, grâce (ou à cause de lui, tout dépend de quel point de vue on se place), Zapan va devenir un véritable adversaire pour Gally. J'ai vraiment adoré ce tome, hâte de poursuivre ma lecture !
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Le retour de Zapan
L'ouverture hallucinée se fait avec le retour de Zapan, ex-Hunter Warrior à présent rechercher. La petite famille s'est reconstituée, seule ombre au tableau : la disparition du corps de Berserker de Gally qu'elle avait abandonné afin de revétir un corp plus adapté au Motorball. Notre petite Gally est devenue très rock n'roll, et trouve une similarité entre la musique et l'art du combat, elle le prouvera lors de son affrontement avec Zapan, de manière assez surprenante. Daisuke, en recherchant l'ancien corps de Berserker de Gally, fait une rencontre inquiétante avec un compatriote, qui vient comme lui de Zalem, Desty Nova. Il se rend vite compte de la folie qui embrume l'esprit sanguinaire de ce spécialiste en nano-technologie. Zapan renaît de ses cendres, ce cinquième épisode est très éprouvant, le plus glauque et violent jusqu'à présent. Dans la Décharge tout le monde vous entend crier, mais tout le monde s'en fout éperdument.
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critiques presse (2)
ActuaBD
27 juillet 2018
Une histoire dans l’histoire, à l’image du chapitre des Vampires de Gunnm : Last Order, au contenu et aux personnages tout aussi inattendus que réussis, qui densifie encore plus le monde de Gally, toujours pour notre plus grand plaisir !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
19 juillet 2017
Une série que l'on peut redécouvrir enfin et je vous le conseille vivement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le cœur humain est-il donc si égoïste ? Pourquoi ne cherchent-ils pas à surmonter leur peur et à combattre ? C'est comme s'ils trouvaient leur réconfort dans la passivité. Il préfèrent envoyer quelqu'un d'autre mourir à leur place !
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"Lorsque j'ai perdu Yugo, j'étais si malheureuse, j'avais tellement mal que j'aurais préféré mourir. Si je ne suis pas morte, c'est parce que j'avais la rage. Je n'allais pas accepter de crever comme une chienne, sans savoir qui j'étais alors que Zalem m'avait dépouillée de tout. Dans ces moments-là, tout réconfort, toute compassion auraient été encore pires que la mort... C'est pour cela que je me suis réfugiée dans le motorball." # Gally
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DESTY NOVA : Ido... Il y a deux sortes de gens dans la vie : les cobayes et ceux qui les ouvrent au scalpel !
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- Ça me tue d'entendre les gens se lamenter sur le passé ! Ça me gonfle ! Ils sont tous paralysés par des conneries de destin, de culpabilité, de responsabilité... On ne peut plus rien changer à ce qui est arrivé, OK ?! Les gens ont besoin d'un peu de liberté !
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Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée... Il sera chassé dans le désert.
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À l'occasion du Festival International de la Bande Dessinée 2020, Marius Chapuis, Commissaire d'exposition, journaliste à Libération, vous présente l'exposition « Yukito Kishiro : Gunnm, L'ange mécanique » à l'Espace Franquin.
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