AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,34

sur 1273 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais reçu ce gros livre il y a quelques années pour Noël, mais son épaisseur me rebutait un peu 😉 ! Je me suis enfin mis à le lire en profitant de quelques jours de vacances... et j'en suis venu à bout !
Andurs Kivirähk crée toute une mythologie médiévale pour sa patrie estonienne (à peine plus grande que la mienne). Il se base certes sur un événement historique, la colonisation, puis la christianisation du pays par les Chevaliers Porte-Glaive, mais pour le reste il laisse libre cours à sa fantaisie, égratignant parfois au passage des coutumes de ses compatriotes. Son inventivité est foisonnante, et j'ai parfois eu du mal à le suivre
Autrefois, les Estoniens vivaient dans les forêts et parlaient la langue des serpents, ce qui leur permettait de se faire comprendre de tous les animaux sauvages. Ils pouvaient ainsi domestiquer des louves pour leur lait, tuer facilement des chevreuils pour les manger ou même avoir des relations sexuelles avec des ours.
Le narrateur, Leemet, est l'un des derniers Estoniens à vivre selon les coutumes originelles avec sa famille. Peu à peu, il voit ses amis quitter la forêt, mais lui il veut résister et combattre.
Sa lutte prend tour à tour diverses formes : résistance passive en essayant de garder les traditions ancestrales, batailles violentes contre les chevaliers avec l'aide de son grand-père,  collaboration avec l'ennemi tout en rusant pour apprendre la langue des serpents à un enfant. Il doit aussi se battre contre les intégristes de sa tradition qui tiennent sa famille responsable de tous leurs malheurs.
Chaque fois que la situation semble s'améliorer, Leemet a un autre malheur et finalement il se retrouve tout seul. Nous savions dès le début que son combat était perdu, mais il a trouvé la paix avec la Salamandre , cette créature qui aurait pu sauver son peuple.
Commenter  J’apprécie          110
"L'homme qui savait la langue des serpents", c'est l'histoire du dernier homme sur Terre à connaître la langue des serpents, cette langue qui te permet de parler avec les animaux, de dresser les loups piur les traite et les chevaucher, et de te nourrir sans peine...
Cet homme, c'est Leemet, et il va, au cours de sa vie, devoir se battre contre la modernité et contre la bêtise humaine, aidé d'un cercle d'amis se réduisant à peau de chagrin au fil des années...
Il y aura du feu, du sang, des boyaux, des cris et des larmes ! Ce ne sera pas de tout repos !
.
Grâce à la liberté offerte par cet univers fantastique, Kiviräkh se permet toutes les fantaisies et ouvre en grand les portes de notre imagination : des ours amants de femmes, des sacs de vents pour s'envoler avec des ailes en os humains, des terriers de serpents où les gens de la forêt hibernent l'hiver, des élevages de poux géants,... tout est possible !!
.
Mais que veut nous dire Andrus Kivirähk avec son histoire de serpents ?
Vous vous en doutez, sous couvert de ce conte fantastico-médiéval, l'auteur s'attaque à beaucoup de sujets. Certains seront à la portée des lecteurs européens que nous sommes (le combat contre la modernité, la tristesse de voir les traditions disparaître, tout en critiquant l'obscurantisme du paganisme comme de la chrétienté,...), d'autres toucheront plus efficacement le coeur des estoniens (et c'est bien pour cela qu'il a eu tant de succès à sa sortie dans son pays en 2007), notamment des thématiques géopolitiques mais aussi religieuses...
La note du traducteur en début d'ouvrage ainsi que la postface aideront d'ailleurs le lecteur à bien cerner tous les enjeux du roman.
.
Dans "Les secrets", le merveilleux prenait le pas sur l'obscurité. Ici, même si l'on trouve quelques touches d'humour bien placées, il ne s'agit pas d'un conte magique pour enfants, mais bien d'une sombre et tragique histoire, à la croisée des univers de Game of Thrones, Blackwater ou encore Bérengère Cournut.
Le monde n'y est pas manichéen ! le Bien et le Mal ne sont pas si facilement distinguables : la Tradition, même si elle permettait de vivre en harmonie avec la Nature, n'est pas tout à fait parfaite avec ses convictions ridicules, mais la Modernité, elle, ne semble vraiment pas apporter d'amélioration à la condition humaine... Alors, qui a raison et qui a tort ? Ceux qui fuient la forêt pour manger du pain sans goût mais espérer s'élèver aux yeux des chevaliers, ou bien Leemet qui préfère partir à la recherche de la Salamandre endormie pour transmettre un héritage millénaire ?
.
A vous de choisir votre camp, en lisant ce texte que j'ai trouvé complet, très juste, et qui m'a énormément plu ! Vous connaissez mon goût pour les contes, et celui-ci était tout juste noir comme il faut ! 🤩
Je remercie d'ailleurs @courtoisgregoire de l'avoir poussé entre mes mains, et puis je salue aussi @manonlit_et_vadrouilleaussi et @point.a.laligne, meilleures coéquipières pour une balade en forêt !! (Avec Ints, bien sûr ! 🐍)
Commenter  J’apprécie          100
Le fond : dans l'Estonie médiévale, les êtres humains délaissent la forêt au profit de la ville et de son modernisme apporté par les envahisseurs, les hommes de fer, si bien qu'un seul homme sait encore parler la langue des serpents et entrer en communion avec la nature.
La forme : le style est simple avec des dialogues inter-espèces succulents comme dans le livre de la jungle.
Pour conclure : un roman onirique bien écrit et inventif qui nous plonge dans un monde fantaisiste tout en délivrant un message fataliste.
Commenter  J’apprécie          70
Une lecture extrêmement surprenante

Si vous avez envie d'une lecture un peu hors du commun, voici un livre qui devrait vous plaire.

Ce roman est un mélange assez unique de réalisme magique, de conte folklorique, de récit initiatique, de fable et de pamphlet.
L'écriture aussi est assez inclassable, tantôt poétique, ironique ou très crue et réaliste.

Leemet, le personnage principal, oscille à la lisière entre deux mondes. le monde ancien, celui de la forêt, des ours et des serpents. Et le monde nouveau, celui du village, des hommes de fer venus d'ailleurs et de la modernité.

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est sa manière de traiter un sujet traditionnellement plutôt manichéen (cette lutte entre traditions d'un côté et progrès de l'autre) de manière complexe et nuancée.
Chacune des deux cultures a justement sa propre culture. Tandis qu'au village on laboure les champs pour cuire du pain, les habitants de la forêt élèvent des louves dont ils traient le lait. Chacun a ses propres dieux et systèmes de croyance, ses apprentissages, ses légendes. Il n'y a donc pas de lutte entre la nature d'un côté et la culture de l'autre.

Pas non plus de mythe du bon sauvage. Les habitants de la forêt ne sont ni sauvages, ni meilleurs que ceux du village. Et s'ils cohabitent avec le règne animal, ils pratiquent aussi l'élevage, mangent de la viande d'élan et savent manipuler les animaux grâce à la langue des serpents.

A travers le personnage de Leemet, l'auteur porte un regard critique sur les croyances religieuses (quelles qu'elles soient), la soumission volontaire introduite par le système féodal et l'Eglise et la course au progrès.
Sous ses yeux incrédules, on assiste à l'effondrement d'une civilisation au profit d'une autre, avec tous les deuils que cela implique.

C'est un récit parfois violent, et j'avoue que j'ai eu du mal à avancer dans la deuxième partie du récit car je ne m'attendais pas à un récit si cru.

Enfin, je ne peux m'empêcher de souligner le (gros) bémol qui m'a empêché de profiter pleinement de cet ouvrage : la pauvreté des personnages féminins. Leurs réactions sont assez caricaturales, voire parfois incompréhensibles . Leur psychologie est peu ou pas travaillée. Leur rôle est secondaire : elles font à manger, tombent enceintes d'un futur chevalier, ou assistent le héros dans sa quête.

En définitive, c'est une lecture addictive, drôle et foisonnante. Je regrette cependant que les personnages féminins n'aient pas plus de profondeur !
Commenter  J’apprécie          110
Je me doutais bien en me procurant ce livre que j'allais dans me lancer dans une histoire hors du commun, bien loin de ce que j'avais pu connaître auparavant. Je m'étais préparée à entrer dans un univers magique et peuplé de créatures légendaires et pourtant, j'ai tout de même été surprise. C'est un univers entier qui est contenu dans ces pages et j'ai adoré le parcourir avec Leemet et Ints.

Ce qui m'a le plus séduite lors de ma lecture était le point de vue adopté par l'auteur, qui ne parle qu'à travers les yeux de Leemet depuis son enfance jusqu'à l'âge adulte. Nous découvrons par conséquent un monde qui se féodalise, délaissant la forêt et ses traditions immémoriales sous un jour nouveau. Ce ne sont par exemple pas des Teutons qui envahissent l'Estonie mais des « Hommes de fer ». Nous évoluons au même rythme que le personnage, apprenons les usages en règles dans la forêt et suivons ses progrès lors de son apprentissage de la langue des serpents. Toute cette partie du récit m'a fascinée et je ne cessais de m'émerveiller devant cette multitude de choses inconnues. Si bien que j'ai fini par me montrer hostile envers les habitant.e.s du villages et que j'ai éprouvé un malin plaisir à les voir souffrir (c'est pas bien, je sais).

La seconde partie du roman est quant à elle bien moins rose et si on peut s'en douter, ça n'en est pas moins difficile à lire. Ce monde de la forêt est voué à disparaitre tout comme celui qui l'a précédé et il est assez pénible d'en lire le lent déclin. J'ai ressenti beaucoup de peine pour les personnages du roman, que ce soit pour la famille de Leemet, pour les serpents ou encore pour les « anthropopithèques » et leur poux géant. Mais le plus terrible c'est que tout ce drame est parsemé de touches d'humour et de sarcasme et que… j'ai aimé ça. Après avoir lu l'épilogue, j'ai un peu mieux compris le message de fond du roman et ce que l'auteur avait tenté de faire passer. J'ai alors compris la raison de cet humour prédominant et j'ai pu l'apprécier à sa juste valeur. Je qualifierais ma lecture de véritable expérience littéraire déroutante mêlant l'histoire et le fantastique. C'était une belle découverte et je le recommande à celleux qui souhaitent sortir de leur zone de confort.
Lien : https://cassyown.com/2022/12..
Commenter  J’apprécie          81
Le lecteur est introduit dans une Estonie médiévale fantaisiste peuplée de chasseurs-cueilleurs sylvestres qui, jadis, savaient la langue des serpents - l'idiome qui permet de communiquer avec les animaux et se faire obéir d'eux - pouvaient cueillir les vents, guerroyer à dos de loups et vivaient dans l'ombre bienveillante de la Salamandre, monstre volant protecteur du pays. Mais rien n'est éternel et, lorsque s'ouvre le récit, cette terre mythique est désormais occupée par des envahisseurs étrangers, les chevaliers teutoniques. Les habitants quittent en masse les bois pour s'installer dans des villages et cultiver la terre. Seuls quelques irréductibles persistent à vivre en forêt, à l'image en abyme d'un couple d'anthropopithèques éleveurs de poux géants, vestiges d'une époque encore antérieure. le narrateur, le jeune Leemet, grandit dans cette atmosphère de déclin sans trop savoir où trouver sa place. Entre les villageois imbus de leurs nouvelles techniques et d'un Dieu unique importés par les conquérants qui ont renié leurs héritages les plus essentiels pour embrasser la modernité et les derniers habitants de la forêt qui vivotent dans la solitude et noient leur désespoir dans l'alcool ou un chamanisme fanatique, les échanges se font de plus en plus ardus jusqu'à sombrer dans la violence. Cette épopée de la fin d'un monde, rédigée sur un ton ironique et truculent, masque une grande mélancolie et un pamphlet sans concession contre les chantres du progrès comme ceux du conservatisme. Cette dimension morale fait de ce roman une lecture prenante et philosophique à conseiller aux lecteurs aguerris amateurs d'évasion intelligente.
Lien : https://leventdanslessteppes..
Commenter  J’apprécie          90
Fantastique, drôle et imaginatif, ce roman innove et a de nombreux charmes. le narrateur et personnage principal a vécu en forêt, dans un peuple en crise, même en voie de disparition. Il a une personnalité que je trouve intéressante : il est modeste et sympathique tout en ayant beaucoup de personnalité, car il ose résister à tous les fanatismes, autant les croyances païennes (génies, utilité des sacrifices, etc.) que le christianisme outrancier qui se propage.

J'ai admiré le travail du traducteur sans lequel la richesse du texte, la finesse d'expression et l'humour auraient pu passer à la trappe. Sa postface est intéressante aussi malgré une longueur qui m'a semblé bien bavarde.

Toutefois, on peut déplorer un petit manque de relecture : prénom Kaajop au lieu de Jaakop les autres fois, accords erronés du participe passé (tu en as vues ?) ou manquants (tout au lieu de toute avant un adjectif féminin commençant par une consonne), conjugaison (il reconnu, sans t)... Au fait, qui doit vérifier l'orthographe, le traducteur ou l'éditeur ?
Commenter  J’apprécie          40
Savez-vous d'où viennent les légendes ? Moi, je commence à en avoir une petite idée et cette idée vient de ce roman formidable qui remonte l'histoire dans une Estonie médiévale. Un temps où habitants de la forêt et du village affrontent leurs idées d'évolution, un temps où l'ancien monde et le nouveau se côtoient et se jaugent. Un monde dans lequel Leemet, notre jeune héros, peine à trouver sa place, incapable de choisir pleinement ou l'un ou l'autre car il comprend que chaque monde recèle sa folie, ses outrages.

Un roman formidable qui soulève beaucoup de questions autour du progrès, du poids du passé, sans oublier non plus les questions autour de la religion et des croyances, de la parole des « détenteurs de la sagesse », de la liberté et de l'asservissement.

Et enfin un roman formidable car l'humour est toujours présent et l'épopée qu'il propose est pleine de truculence, digne des exploits de Pantugruel et de ses nombreux excès.

Et bien sûr il faut saluer l'imagination sans bornes de son auteur Andrus Kivirähk, une imagination qui permet aux hommes de dialoguer avec des serpents, d'avoir pour amis des anthropopithèques, de construire des sacs à vent pour voler, de prendre pour époux un ours... mais aussi hélas de faire la guerre et d'user et abuser de violence.

J'ai été pleinement satisfaite de cette lecture hors du temps, même si je suis sûre d'être passée à côté de références propres au folklore estonien, n'en connaissant pas les codes. Mais peu importe, je vous engage quand même à tenter l'expérience, le merveilleux est un pays extraordinaire.
Commenter  J’apprécie          567
Vous cherchez un récit plein d'optimisme où l'action ruisselle de chaque page. Passé votre chemin !
Ici, Andrus Kivirähk nous dépeint une histoire où le fantastique s'écaille, le fatalisme suinte et l'ironie s'écoule de page en page.
Le ton est donné dès les premières lignes du roman. Nous apprenons que le narrateur est depuis quelque temps déjà seul à parcourir la forêt. Il nous raconte donc sa vie et comment il est devenu malgré lui le dernier homme qui savait la langue des serpents.
Un récit ironique qui se moque des irréductibles défenseurs de la tradition comme de ceux qui cherchent à évoluer à tout prix sans réfléchir aux potentiels inconvénients.

Un récit mordant, parfois sanglant, souvent étrange. La postface m'a permis de mieux comprendre certaines références, certains passages qu'un non-connaisseur de l'Estonie et de son histoire ne peut appréhender aisément.
Commenter  J’apprécie          90
TEAM #SLYTHERIN, À MOI !

(tous ceux qui ont décidé de renier le fourchelang, passes ton chemin, salut).

Nom d'un petit sourcil qui ondule ! Je viens de passer trois jours ACCROCHÉS à...

Attends je recommence dac ? D'façon t'as le temps t'es sur facebook oklm, tout va bien.

(tu permets, je prends ma respiration un ptit peu d'abord dac ?).

Anyways. Tu vois cette sensation que t'as quand tu lis un bouquin que pas mal de personnes autour de toi ont lu et qu'elles t'en chient une loghorrée de trucs comme quoi faut absolument que tu le lises, etc etc, mais que t'es super frustrÉe bicause t'as jamais pris le temps de le lire. Bah voilà on y est. Et cette sensation bizarre que maintenant tu sais. T'es pas capable de rendre compte à quel point tu viens de terminer un des livres qui marquera à jamais ton imagination mais tu sais que tu fais partie d'un truc, en silence. Un silence que ceux qui l'ont lu savent. Enfin t'as compris quoi (comment ça non ? BAH ATTENDS UN PEU SOIS PATIENT ÇA VA DEUX SECONDES).

Le truc vient d'Estonie. Estonie mon gars, déjà si tu te rappelles où c'est sur une carte de l'Europe moi j'te file un carambar. Et ensuite je crois que ce livre est la vengeance ultime du traducteur qui prend grave cher pendant ses études, quand tous ses copains se sont foutus de sa gueule en clamant "t'as pris ESTONIEN ? mais t'es un ouf malade toi nan ? ça existe la littérature estonienne au moins ?".

BAH OUI PUTAIN.
(je savais pas hein)

On va entrer dans le vif du sujet sinon je vais te perdre et tu vas zapper et tout. Alors go go go.

En fait l'histoire du roman se passe à un moment qui a presque déjà été raconté par Michel Pastoureau dans son livre sur l'Ours. Ça se passe à un moment où l'Ancien monde a rencontré la "modernité" du monde chrétien, et qu'il a fallu au fur et à mesure oublier toutes les traditions ancestrales et tout.

Et là tu vas me dire "ouais Lou encore un de tes putains de romans nostalgiques qui vont te transformer en vieux réac à moustache sudiste un jour".

TG. Non. Parce que la force de Kiviräkh réside dans le fait qu'il n'est pas NOSTALGIQUE. Y'a des méchants partout (enfin surtout dans les derniers survivants qui ont les vieilles traditions parce que franchement les chrétiens dedans c'est genre des Moldus qui servent à rien à part se branler sur les chevaliers allemands qui apportent la chrétienté en Estonie et se faire mordre par des serpents ou se faire couper la tête).

Dans tout ce brol, on suit l'histoire de Leemet, jeune garçon super doué en narration au point de te déconnecter de toute la réalité qui t'entoure avec ses habitudes animalistes à la con mais qui fascinent comme un gosse devant son premier oualdizné.

J'ai A-DO-RÉ (avé l'accent parisieng, of course). Alors bien sûr il faut rentrer dedans, ça met du temps à démarrer, mais le résultat est épique.

Tous les gros fans de druides, animalisme, pamphlets, récits contestataires, remises en questions des valeurs, pour se rendre compte que de toute façon la finalité elle est la même pour tout le monde, je vous conseille VIVEMENT de lire ce livre.

C'est un peu comme le mythe du bon sauvage, mais en grave moins raciste. Enfin pas raciste à l'envers quoi, le bon sauvage existe pas dans le bouquin, c'est un putain de sauvage avec des traditions qui se perdent et qui se confrontent aux nouvelles traditions mais qui valent pas mieux l'une que l'autre. Juste que le monde est fou.

Et au milieu de tout ça y'a les animaux, les serpents, les ours et tout.

T'attends pas non plus à voir un bon pour souscrire à la SPA ou à WWF à la fin du bouquin minou mais si t'aimes les GRANDS romans bah vas y les yeux fermés.

Pour les sceptiques que j'aurai pas encore convaicnu, c'est un genre de conte - on va dire fable carrément - inspirées des grands récits nordiques/teutons et on sent tout de suite l'influence que ceux ci ont eu dans la culture celte (genre les bretons et les angliches comme le Roi Arthur et Merlin l'Enchanteur et le Roman de Renart).

Putain ch'crois que j'ai jamais écrit un truc aussi long. Garde ça en tête si t'as encore besoin de preuves sur la qualité du pavé.

Si t'as pas encore pris tes petites vacances annuelles à la Baule et que t'as envie de te lire un bon roman avec tout ce qu'il faut dedans, roule.

Lien : https://www.instagram.com/lo..
Commenter  J’apprécie          61




Lecteurs (2711) Voir plus



Quiz Voir plus

Oyez le parler médiéval !

Un destrier...

une catapulte
un cheval de bataille
un étendard

10 questions
1576 lecteurs ont répondu
Thèmes : moyen-âge , vocabulaire , littérature , culture générale , challenge , définitions , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}