Elle lui a sauvé la vie.
Mais n'est-ce pas là le destin de toutes les femmes d'être pour l'homme toujours au bon moment et au bon endroit, afin de le tirer du mauvais pas où immanquablement sa forfanterie le mène.
Lidia est employée-dispatcher du cosmocentre.
Elle sera, pour Victor Andréev, le coeur oublié sur terre.
En l'an 2260, Victor, jeune et brillant pilote est parti du cosmodrome de la lune, en compagnie du physicien Piotr Mikhaïlovitch Samoïlov, vers le centre de la galaxie sur l'astronef Urania.
Il s'agit là d'un prodigieux voyage.
Il s'agit de donner à l'univers de nouvelles mesures, de franchir la vitesse de la lumière et de passer le mur d'Einstein ...
A trop regarder vers les Etats-Unis, on en oublie parfois que la bonne science-fiction peut venir d'ailleurs.
"Griada" est l'exemple même de ce que la Russie a pu nous offrir de meilleur dans le genre.
Le roman, très classique, est russe jusqu'à la plus petite membrure du vaisseau "Urania".
Pourtant l'influence d'H.G. Wells y est partout présente.
L'expliquer serait déflorer le corps du récit.
Il faut y aller voir par soi-même, et le constater.
Le livre est bien écrit.
La première partie du récit est réellement captivante.
La seconde, s'essoufle un peu, puis retrouve tout son intérêt, jusqu'à son épilogue qui, pourtant, est un peu prévisible et naïf.
Au final, l'amateur de space-opera y trouvera son compte.
Et le lecteur, comme vous et moi, passera un bon moment ...
Commenter  J’apprécie         330
Le "graviplan" me ramenait de la dix-huitième station satellite spatiale.
Grâce à sa puissance, mille fois plus forte que l'attraction terrestre, il pénétrait lentement dans les hautes couches de l'atmosphère.
J'ignorais ce qui m'attendait ...
Terre ! Terre ! Nous entends tu ? ...