Une livre attrapé au hasard dans la maison paternelle... et la découverte d'un auteur à succès des années 60, oublié à mon avis, à juste titre, depuis. L'écriture manque de densité, les mots sont creux, la psychologie est celle d'un roman de gare... les scénarios sont pourtant bien trouvés -d'où sans doute les adaptations cinéma et téléfilm faciles- , et la connaissance de l'auteur du contexte de la 2ème guerre mondiale est indéniable, puisqu'il l'a vécue. Je mets donc une étoile pour ça.
Celui-ci est, à mon goût, le meilleur -ou le moins mauvais-de ceux que j'ai eu l'occasion de lire. Les personnages attachants font contraste avec le style froid et plat de l'auteur, et le scénario, mêlé d'un histoire d'amour, n'est pas déplaisant : à la fin de la seconde Guerre mondiale, 5 soldats allemands se réfugient dans les Carpates roumaines pour échapper aux russes. Les autochtones vont décider d'aider le "dernier prisonnier"...
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-Dis-moi, reprit-elle gravement – pourquoi, en fait, devons-nous vous livrer aux Russes ?
-Je ne le sais pas.
-Et pourquoi es-tu en Roumanie ?
-Je l’ignore.
-Pourquoi y a-t-il eu la guerre ?
-Je ne sais pas, le sais-tu ?
-Non.-Elle regardait fixement vers la vallée où se trouvait le village, la maison paternelle, la milice, Stephan Mormeth et l’impitoyable vie quotidienne. – Nous savons tous si peu de choses. Mais si tout le monde en sait aussi peu que nous, pourquoi, je me le demande, y a-t-il eu la guerre ?
Les lèvres serrées, Stephan Mormeth sortit de la salle de garde_Bande de salauds, pensait-il. Je suis assez bon pour "ingurgiter votre idéologie" comme une éponge sans volonté ... Pour cela vous me traitez de "cher camarade" mais pour le reste vous me bottez le cul, vous me dédaignez parce que j'ai la peau brune et dans les veines le sang d'une race humaine primitive. O chiens ! ...