Jusqu'au bout de la nuit

Découverte de Dean Koontz avec ce livre. Difficile d'en parler sans rien dévoiler. Je suis assez perplexe. Il me paraît impossible de ranger ce livre dans une catégorie particulière. Pour moi, c'est un plus mais cela peut être déroutant pour les mordus d'un genre bien défini.
Ce n'est pas un polar bien qu'il y ai un fil conducteur de ce type. L'intrigue est assez mince et n'est qu'une utilitée. Elle donne le départ, justifie la quête et mais le point, presque, final. Je précise presque car il y a encore un court passage, une forme d'épilogue pour conclure, qui ouvre des portes vers une suite. Des portes car les chemins qu'elles ouvrent peuvent être divers.
Ce n'est pas vraiment une histoire d'épouvante bien que nombres de scènes soient assez horribles. Je n'ai pas été effrayé malgré le côté cauchemardesque.
Ce n'est ni un récit fantastique ni un roman d'anticipation, quoique… Simplement car on peut croire qu'il s'agit d'une réalité qui nous serait dissimulée, une spéciale "théorie du complot".
Et c'est un peu tout ça.
Le suspense est énorme. Il est essentiellement dû à la minutie, aux détails des descriptions. Chaque chapitre est un évènement qui en amènera un autre. On a l'impression que la scène peinte dure des heures alors qu'il ne s'écoule qu'un temps très court. J'emploie le terme "peinte" car les descriptions sont réellement picturales.
Autres points très forts : On est à la fois dans une unité de temps et on effleure l'infinité du temps, on est dans une unité de lieu tout en approchant bien des endroits distants.
C'est enfin une satire sociale assez féroce avec ses éternelles ingrédients : corruption, manipulation, dangers de la recherche et de l'utilisation pas toujours maitrisée de la science, individualisme, rejet de la différence, souci de paraître, malbouffe (même chez les héros), dualité de tous les personnages…
A chacun de se faire son opinion. J'ai passé un bon moment à la lecture de cet ouvrage et je compte renouveler l'expérience avec cet auteur.

J'ai retrouvé avec plaisir Christopher Snow, qui souffre d'une maladie génétique très rare l'obligeant à ne vivre que la nuit, et rencontré dans Ne crains rien.
Dans cette histoire, le fils de sa voisine est enlevé et Christopher part à sa recherche. Son enquête le mène dans une base militaire abandonnée, la même base où sa mère travaillait en tant que biologiste généticienne.
Christopher s'y introduit, avec son ami Bobby et sa petite amie, Sasha.
Quels lourds secrets renferment les murs de cette base laissée à l'abandon depuis plusieurs années ? Quelles expériences y ont été menées et enfin, qu'y ferait son petit voisin et pourquoi l'y aurait-on amené ?
On accroche direct à l'histoire, déjà parce qu'on en aime le personnage principal et ensuite parce que le suspense est à son comble et regorge de rebondissements. Dean Koontz ne s'est pas embarrassé de fioritures ou de longues descriptions, on plonge direct dans le récit. Un excellent roman.

http://litteratureenfolie.blogspot.fr/2015/01/critique-de-jusquau-bout-de-la-nuit-de.html

Commençons maintenant avec le vif du sujet. Avant de lire ce roman que j'avais eu par un membre de ma famille, je ne savais pas que c'est comme un deuxième tome. Au début on nous le présente comme "Cette deuxième aventure de Christopher Snow...". Je ne savais donc pas non plus si il fallait lire la première aventure pour tout comprendre ou pas. Mais ça va, ça ne parle pratiquement pas des antécédents, ce qui ne complique pas une seule seconde la narration. le premier tome se nomme "Ne crains rien", toujours chez les éditions Robert Laffont.

Comme dit plus haut, le personne principal s'appelle Christopher Snow. Il vie à Moonlight Bay. Il n'est pas une personne comme les autres puisqu'il à une maladie rare, la XP "Xerederma pigmentosum". Les symptômes sont que ça l'empêche d'être en pleine source de lumière. le soleil, les lampes, les lampadaires, les phares de voitures...vraiment tout peut lui être mortel. Si il reçoit si ce n'est que pendant une seule seconde un rayon de lumière sur sa peau, son espérance de vie diminue et ça peut devenir un cancer. La nuit lui porte chance. Enfin, ça c'était avant que sa vie et celles des autres soit considérablement mises en danger de mort.

C'est écrit à la première personne. Les écritures de ce roman sont comme un journal intime qu'il aura écrit l'histoire de A à Z comme un véritable récit. C'est d'ailleurs écrit au début. J'aime bien cette écriture. C'est encore plus facile pour avoir à coeur les protagonistes. Chris, accompagné de son fidèle chien qui le considère comme son frère, va apprendre que l'enfant de Lilly, une conquête amoureuse de leurs enfances et qui sont restés amis à disparu. C'est avec ce point de départ que l'aventure se lance. Une fois sur la piste à la recherche d'indices, j'ai trouvé le début bien lent. Mais bien heureusement, ça change très vite après. Si le commencement est banal et qui ressemble à tant d'autres histoires avec un enlèvement d'enfant, la suite est totalement différente et là pour le coup, on a plus rien à voir avec du classique. Cette disparition en pleine nuit va devenir un enfer. D'autres enlèvements d'enfants auront lieu. Les indices laissés sur sa route vont l'emmener dans un ancien quartier avec des laboratoires aux expériences secrètes. La zone est gigantesque. Mais elle est abandonnée depuis plusieurs années. Plus personne n'y habite. On l'a surnomme "La Ville Fantôme". L'ambiance est excellente. La ville de Moonlight Bay, La Ville Fantôme avec ses extérieurs et ses intérieurs sous terre, c'est vraiment une ambiance pesante et énigmatique. Dans cette base, la mère de Chris à été membre d'une expérience qui à mal tournée, la "Mystery Train". En quoi elle constituait ? Son but était de faire des expérimentations scientifiques sur des humains et des animaux comme des singes pour rendre leurs capacités bien plus phénoménales que de simples humains et animaux qui peuplent la planète. L'expérience à peut-être été un échec mais pas tant que ça puisque ce "virus"qui à été mis dans les gènes de singes et de certaines personnes qui ont été des cobayes, ils sont, depuis l'abandon de la base, en pleine nature. Vous imaginez voir tout un troupeau de singes poilus innombrables dans la base à la recherche de l'enfant, qui ont une intelligence quintuplé que d'ordinaire et ont une force encore plus puissante ? Ça m'a fait penser à "La Planète des singes". Mais attendez, ce n'est pas tout, sinon ce serait trop simple ! On parle de singes mais c'est le même procédé pour d'autres espèces comme les oiseaux, des coyotes et d'autres animaux. le virus galope tel un cheval qui joue la course de sa vie.

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J'ai donné une belle preuve de patience pour une histoire assez confuse. Voilà le sentiment que j'ai eu en....
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