Nous avons besoin d'une personne comme NKM. Elle n'est pas seulement une candidate, c'est d'abord une femme de convictions qui défend sa liberté de parole et qui a le courage de transcender les forces du conservatisme pour apporter des solutions (plus que des propositions). Notre monde change et la France fonctionne comme une entreprise. Si une entreprise ne prend pas le bon virage stratégique, c'est la mort assurée. Si une entreprise ne se remet pas en question, c'est le statut quo assuré. Si nous n'avons pas de leader audacieux et attentif aux évolutions de l'environnement du marché, il n'y a pas de stratégie. Sans stratégie il y a ni cap ni objectif. Il faut vivre avec notre temps et avoir l'audace de proposer un projet politique avec des solutions audacieuses. Non pas un projet de "promesses", comme la plupart des candidats, mais un projet qui donne un cap et une stratégie. NKM est avant tout une ingénieure, un leader et une stratège qui connaît le fond de ses dossiers. Elle est appréciée par les entrepreneurs parce qu'elle fait preuve d'une incroyable ouverture d'esprit en privilégiant une démarche collaborative et prospective. On peut citer par exemple le développement des nouvelles formes d'entreprenariat ou encore l'importance de l'écologie. On ne peut pas se contenter de cloisonner le débat sur les aspects identitaires et sécuritaires, c'est une ineptie qui conduit à diaboliser le débat et écarter les questions fondamentales telles que le financement des entreprises, les investissements d'infrastructures ou encore les questions de compétitivité ! Je pense très sincèrement que NKM est une candidate parfaite et qui, quelque soit l'issu de la primaire, je continuerai à privilégier à soutenir
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Le programme européen de NKM ne brille pas par sa clarté. Elle entame le chapitre "réinventer l'union" (pages 199 à 208) par un aveu peu engageant : "mon premier vote a été contre." Elle l'achève par une sombre prévision : "il faut être très clair avec les français, le chemin c'est l'accentuation de l'intégration [...] c'est mentir que de masquer cette réalité."
Elle semble donc y entrer à reculons dans cette Europe. Le coeur n'y est pas : "j'ai fait un vote sentimental finalement ce jour-là." En effet, elle a voté par solidarité envers son grand-père dont l'appartement avait été dévasté quand les allemands l'ont quitté. Le coeur, toujours le coeur : "les grecs ne seront jamais des allemands [...] et pour tous les pays du sud, c'est pareil." Ce qu'il faudrait, nous dit NKM, c'est un projet, une ambition. On comprend vite qu'il va falloir piocher des idées ailleurs parce qu'elle n'en a pas à profusion. Pourtant, il faut aller vers un modèle fédéral. Tout cela n'est donc pas très clair, mais quand le coeur n'y est pas...
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NKM ne croit pas en JL Borloo!