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sur 81 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
«Elle vivait sa vie comme une éphéméride»

Dans un second roman haletant, Sarah Koskievic raconte la vie dissolue d'une Parisienne qui, entre la drogue, l'alcool et le sexe, rêve d'une improbable histoire d'amour. Ian sera-t-il l'homme qui réussira à lui faire renoncer à ses principes ?

Les scientifiques ont bien essayé d'expliquer ce qui se passait au moment d'une rencontre, quand deux êtres se trouvent. Les manifestations physiologiques, la chimie du «coup de foudre». Pourtant le mystère reste entier. Ainsi quand Ian croise le regard de Hazel, il ne sait pas encore qu'il est sur le point de faire basculer sa vie. Tout juste peut-il constater qu'il n'avait encore jamais rencontré une telle fille: «Elle avait dans le fond de son regard un minuscule éclat jaune, qui laissait transparaître sa folie. Elle était de celles qui ne reculent devant rien. Elle ne disait jamais non, trop contente de prouver qu'elle pouvait relever n'importe quel défi. Elle voyait la vie comme une succession de moments chiants et longs, un fléau dont elle voulait désespérément s'échapper sans bien savoir comment faire. Elle vivait sa vie comme une éphéméride. Une journée s'écoulait, elle en arrachait le souvenir et passait à la suivante. Elle avait cette propension à se renouveler tous les matins et à mourir tous les soirs.»
On se doute bien que cette fille incandescente n'est pas faite pour la vie de couple. Peut-être pas non plus pour le bonheur. Pourtant, elle a envie d'y croire, elle qui noie son mal-être dans la vodka, dans des soirées qui ne sont plus vraiment joyeuses, mais plutôt faites pour oublier, pour sombrer dans des nuages de tabac, dans des lignes de coke, dans des vapeurs d'alcool, dans des relations aussi éphémères qu'insatisfaisantes. Elle se donne pour avoir l'impression de vivre. Et se retrouve au petit matin encore plus malheureuse que la veille.
C'est sur le rythme syncopé d'une playlist qui donne aux chapitres leur titre que l'on suit ces errances dans le Paris des bobos qui, s'ils n'ont guère de problèmes d'argent, sont tous plus ou moins mal dans leur peau.
En leur donnant successivement la parole, Sarah Koskievic nous permet de détailler ces malaises existentiels, ces quêtes désespérées vers un avenir plus serein. Et comme il est plus facile de juger les autres que soi-même, les avis sont souvent tranchés, excessifs, assassins. Ainsi, Romain qui est l'ami d'Hazel, ne peut s'empêcher de penser que son féminisme est excessif, qu'elle devrait s'amender un peu. L'occasion de souligner que la galerie de personnages proposée ici montre combien l'époque est dramatiquement instable. Chacun se veut fort et affiche ses faiblesses, chacun se veut libre et se perd dans des principes destructeurs. Chacun veut profiter de la vie en oubliant que le bonheur ne se trouve pas dans des addictions plus ou moins puissantes. Cette Meute, pour reprendre le titre du premier roman de l'autrice, a sans doute écouté No Future en boucle.
On pense au Vernon Subutex de Virginie Despentes, mais dans un style plus frénétique, plus décapant, qui colle parfaitement au propos. Jusqu'à l'ultime chapitre qui ne reprend pas pour rien le titre du premier, Sympathy For The Devil, bouclant une boucle qui pourrait vous surprendre.


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Le roman s'ouvre sur une scène de mariage qui débute, celui d'Hazel et se termine par cette même scène de mariage qui nous révèle qui elle va épouser.
Entre les deux, nous la suivons, elle et son meilleur ami, Romain. Il est question d'amour mais pas celui des contes de fée, ni même d'amour serein, épanouissant. L'amour est ici destructeurs, cruel, violent, marqué par un rapport de force perpétuel.
Hazel, comme Romain dans une moindre mesure, sont des êtres torturés, qui sont dans l'auto-destruction, un mal-être permanent, une sorte de nihilisme. Hazel est dépressive, camée, alcoolique, à la limite de l'anorexie et a fait plusieurs tentatives de suicide. Et malgré ce tableau peu engageant, elle dégage un magnétisme tel qu'elle ne laisse personne indifférent, y compris d'ailleurs le/la lecteur/trice. L'auteure réussit la gageure de nous attacher à Hazel car derrière cette façade se cache une femme hyper sensible complètement déglinguée.
Tous les personnages de ce roman sont d'ailleurs marqués par la vie, les épreuves, les douleurs. Certains n'apparaissent qu'une fois pour commenter ce qui se déroule sous leurs yeux avec Hazel comme personnage principal. Ces derniers m'ont rappelé les choeurs des tragédies antiques qui donnaient des informations sur la situation, sur l'évolution des personnages.
La fin du roman est surprenante et un peu rapide surtout après la puissance dégagée par le personnage d'Hazel, mise en valeur par un style percutant, cash, sans fioriture à l'image d'Hazel. Roman déstabilisant, dur mais très prenant,qui laisse sa trace une fois refermé.
#Hazel #NetGalleyFrance
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Je regarde cette histoire depuis l'extérieur. Je me sens tellement éloignée de l'univers d'Hazel, jeune femme dont le mal être est tellement profond qu'elle n'aspire qu'à une chose : s'auto-détruire, et le plus vite sera le mieux pour elle. Scarification, tentative de suicide ont marqué son adolescence sans que personne ne trouve le moyen de l'aider, ne serait-ce qu'un peu.
Pourtant, dans les premières pages du roman, nous découvrons qu'elle est sur le point de se marier mais avec qui ? Son meilleur ami, Romain, celui qui a assisté à ses années de désespérance, la conduit à l'autel. Mais qui épouse-t-elle, elle qui a enchaîné les relations sans lendemain ?
Au cours des pages qui suivront, fortes, percutantes, nous découvrons la relation toxique qu'Hazel entretient avec Ian, relation aliénante, étouffante, dont le dénouement ne peut qu'inquiéter le lecteur. Hazel parviendra-t-elle à se défaire de cette emprise ? Et Ian, peut-on attendre quoi que ce soit de positif de lui ? Il est difficile de lâcher la lecture de ce livre qui nous entraîne dans une spirale de souffrance, de dépendance au côté d'Hazel dont la vie professionnelle est aussi réussie que son psychisme est en lambeaux. Tout comme la meute, premier roman de l'autrice, Hazel va à cent à l'heure, parce qu'il faut – aussi – se dépêcher avant que la vie ne vous rattraper.
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A Paris, Hazel, une trentenaire excessive aux comportements autodestructeurs et suicidaires, s'engage dans une relation passionnelle avec Ian.

Romain, son meilleur ami, est le premier surpris quand il constate qu'Hazel est amoureuse. Elle qui s'abîme dans les nuits parisiennes, l'alcool, les drogues et les relations foireuses d'un soir, semble heureuse auprès de Ian.

Vu par l'intermédiaire de plusieurs personnages, Hazel, la fille au prénom «fabuleux», se soustrait à toute tentative de définition. Les chapitres alternent donnant la parole à Hazel elle-même et Romain ainsi qu'à des inconnus croisés dans des bars et qui observent la jeune fille en compagnie de Ian. Sarah Koskievik décortique ce couple et aborde les notions d'emprise psychologique et de possession.

Ce texte, très contemporain et citadin, nous plonge dans la vie parisienne noctambule et ses excès. Les personnages sont architectes, jeunes et riches, mais très malheureux, et il est difficile de s'y attacher, même si on comprend leur fragilité au fil des pages.

J'ai plutôt aimé le style concis, efficace et cash qui colle au thème. La fin est surprenante, un vrai twist peu vraisemblable mais finalement bien vu.

Reste que dans cette veine du trash parisien, j'ai déjà mes chouchous. Je pense à Johann Zarca avec son terrible « La nuit des hyènes », à Capucine et Simon Johannin et le très beau texte « Nino dans la nuit » ainsi qu'à Clément Mialan qui m'ont davantage émue et dont les personnages sont restés gravés en moi. J'oublierai Hazel sans doute plus rapidement !

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Hazel a un prénom d'ange. Mais d'un ange déchu. Démoniaque dans sa relation aux hommes, aux autres, elle se nourrit exclusivement de fumée de cigarettes, de vin et du sang de ses victimes. Avec son ami Romain, sa Thelma, elle chasse, joue, dévore. Jusqu'à Ian. Pour la première fois, elle tombe amoureuse, comme toutes ces filles normales. Elle minaude un peu, imagine enfin un horizon possible, une belle histoire de celles qui peuvent sauver les âmes les plus noires. Mais Ian est installé dans une petite vie, avec une gentille fille. S'instaure alors une relation toxique entre Hazel et Ian. Qui est le manipulateur ? Qui est le manipulé ? Rien n'est clair jusqu'à... *twist final* !

Au rythme d'une playlist extrêmement bien choisie (Comment est ta peine ? La mienne est comme ça), on entre dans un roman au ton contemporain, quelque part entre Despentes et Becker. le genre de textes qui me plaît. Dévoré en une journée, j'ai aimé la construction du récit, son propos, ces personnages trentenaires et parisiens. J'ai regretté que parfois l'autrice veuille en dire trop sur le contexte social, se perdant sur quelques paragraphes dans un discours politique qui nous éloigne de ce qui nous tient en haleine : l'histoire entre Ian et Hazel, cette entreprise de destruction en marche, "un coup de foudre entre eux ? Non, c'était une collision." Parce que le propos social et politique tient dans cette histoire d'amour. le jeu immuable de la séduction, l'état de nos relations aux autres guidé par une société de l'immédiateté, les conventions sociales qui nous oblige à suivre des chemins tracés et l'envie folle de trouver sa place malgré le poids de ce que l'on est.

Et puis, il y a un petit côté Liaisons dangereuses dans tout ça. Jouer. Manipuler. Blesser. Se blesser. Croire à une rédemption. Retomber. Replonger. Jouer encore. Manipuler plus directement. Blesser pour ne pas être blessé soi-même. Tout ça sous le regard de la faune nocturne parisienne. Un public qui connaît aussi bien les codes que nos héros. Mention spéciale à Denise qui analyse aussi bien les couples qu'elle sert des bavettes-frites. Denise, j'aurais aimé qu'elle me raconte toute l'histoire.
Sympathy For The Devil.
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« Je le quittais pour de bon cette fois. Mais peut on quitter ce que l'on ne possède pas »
Le roman s'ouvre sur un mariage. Romain, le meilleur ami d'Hazel la conduit à l'autel, un peu jaloux, un peu incrédule aussi. Romain dont la voix alternera avec celle d'Hazel pour nous raconter cette trentenaire, à la fois flamboyante et dévastée. Depuis l'adolescence elle traîne une dépression chronique qui lui fera enchaîner tentatives de suicides, lacérations et scarifications diverses. Elle subit son existence et pour arriver plus vite à son terme elle fait le choix de la bruler par les deux bouts, multipliant les aventures et les excès en tout genre, jusqu'au jour où elle rencontre Ian. Une rencontre qui fera basculer sa vie de manière inattendue.
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Coup de coeur pour ce roman aussi addictif que surprenant. La vie d'Hazel c'est la chronique intense et désabusée d'une trentenaire parisienne. Récit de vie d'une parisienne qui cache sa fragilité derrière une armure de provocation. Elle est incroyable Hazel. Battante et abattue, féministe et dissolue, fière et forte et pourtant vulnérable et fragile quand elle succombe à l'amour pour le mauvais numéro. Elle est attachante cette écorchée vive qui se jette a corps perdu dans tous les excès mais que l'amour mettra à terre.
Hazel c'est l'archétype et le reflet d'une génération qui tangue entre euphorie et dépression, qui prône un féminisme décomplexé et qui se débat entre besoin d'amour et peur de l'engagement. Des jeunes qui ont du mal à devenir adulte et qui en même temps rêvent de conformisme dans leurs relations amoureuses.
Un conformisme mis à mal pour Hazel par une relation toxique décrite de façon éclairante, et mettant un coup de projecteur intéressant sur ce fléau insidieux.
La plume de @sarahkoskievic est vive, acérée, crue aussi, et incisive. le récit est haletant et la construction qui alterne les prises de parole d'Hazel et Romain, mais aussi d'inconnus ou de proches qui croisent leur chemin, permet de décentrer les points de vue et de donner du rythme au récit. Mention particulière pour la fin, totalement imprévue et particulièrement réussie.
Un livre à qui je souhaite de trouver sa place dans cette rentrée foisonnante. Il le mérite!

« Elle vivait sa vie comme une éphéméride. Une journée, s'écoulait , elle en arrachait le souvenir et passait à la suivante. Elle avait cette propension à se renouveler tous les matins et à mourir tous les soirs. »
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Je découvre avec plaisir cette autrice et cela grâce à NetGalley et aux éditions De La Martinière. Il s'agit du second roman de Sarah Koskievic dont j'ai apprécié le style incisif et la plume acérée, grâce à laquelle elle nous présente Hazel, la trentaine, une femme à la fois peu sûre d'elle et fragile, comme en témoignent les nombreuses cicatrices de scarification qu'elle porte, mais aussi forte, battante et pleine de réussite.
Féministe convaincue et militante, malgré son adolescence compliquée, elle a réussi une école d'architecture avec son ami Romain. Compagnon fidèle, discrètement amoureux de cette femme solaire, il la voit tout à coup changer lorsqu'elle rencontre
Ian, avec lequel elle s'engage dans une romance chaotique et toxique.
Ces trois personnages sont assez emblématiques des contrastes de notre société actuelle : entre besoin d'amour et de relations, individualisme et peur de l'engagement, ils se débattent dans des relations instables.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Hazel, attachante et émouvante, une héroïne imparfaite des temps modernes.
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Bonsoir,
J'ai rencontré Sarah Koskievic au salon du livre du Mans et en discutant avec elle, j'ai eu envie de découvrir sa plume. J'ai donc craqué pour « Hazel » aux Éditions de la Martinière Littérature et je n'ai pas été déçue du tout.
Une plume incisive percutante pour nous raconter la vie d'Hazel, son rapport aux autres, à la féminité, au patriarcat et à l'amour et à la vengeance. Un roman marquant, dur qui secoue. On a envie de secouer Hazel de lui dire mais est ce que finalement Romain n'est pas l'amour de ta vie plutôt que de te perdre avec Ian. Un roman sur la construction des relations, du rôle que chacun se donne. Un roman sur le féminisme et ses attendus, une héroïne à contrepieds de ce que l'on peut espérer. Bref une claque.

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"Je crois que je suis né le jour où elle a fait l'erreur de poser les yeux sur moi." avoue l'amant d'Hazel...

"Hazel" est une romance originale de l'autrice Sarah Koskievic qui signe ici son second roman. Il met en scène l'histoire d'une trentenaire désenchantée du nom d'Hazel, héroïne borderline fragile et forte à la fois. J'ai eu le plaisir de découvrir le style incisif de cette autrice en avant première (parution : le 25 août prochain) grâce aux éditions @lamartiniere.litterature que je remercie ainsi que @NetGalleyFrance.

Hazel traîne son ennui et son mal-être depuis son adolescence : elle se met en danger en se scarifiant et fait sa première TS à l'âge de 14 ans. Elle enchaîne les relations amoureuses sans lendemain. Dans un processus d'auto-destruction, elle semble se donner à tous les amants de passage, comme si elle dissociait son corps de son esprit. Car, paradoxalement, Hazel se revendique féministe... Jusqu'à ce qu'elle rencontre Ian avec qui elle va entretenir une relation toxique vouée à l'échec. Qui sortira vainqueur de ce jeu de dupes ?

La structure narrative alterne entre le point de vue de nombreux personnages dont les deux principaux sont Hazel et son ami Romain. Il semble vouloir la protéger de ses pulsions destructrices. Secrètement amoureux d'elle, il multiplie pourtant les conquêtes sans jamais s'attacher à ses partenaires, comme pour se protéger. Ces deux personnages sont les facettes d'un même miroir d'une société en mal d'amour pleine de contradictions.

Le personnage d'Hazel est attachant et émouvant par sa fragilité, mais aussi grâce à sa force : sa décision de partir à Barcelone pour mieux s'épanouir autrement en est la preuve. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler la fin de l'histoire. J'ai beaucoup aimé la structure cyclique de ce récit original dont le dénouement inattendu est très réussi !
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H.A.Z.E.L.
>>
Hazel, fille abîmée, brisée, éblouissante. Qui côtoie la vie sans jamais la toucher. On ne peut pas la sauver. Elle s'échappe. Idées sombres. Elle ne veut pas goûter au bonheur .

[ je prends et je déchire. Je ne reste pas. Je ne laisse jamais à quelqu'un l'occasion de me découvrir ou de me comprendre. Je traîne ce spleen…]
Écorchée par la mélancolie. Colère silencieuse. Elle médite sur sa vie, à coup de vodka. Coeur vacillant. Mauvaise rencontre .

[ je dois aussi me souvenir de respirer plus souvent et plus lentement car maintenant, je sais que Ian respire avec moi. Il faut que je me souvienne, souvent, qu'il existe un chemin qui, quand je tournoie, plonge, glisse, et me noie, me ramènera à la surface.]
Le coeur au bord des lèvres. Silence installé. Hazel, mystérieuse et envoûtante .

[ les gens joyeux, le bonheur, c'est pas fait pour toi. Ne tourne pas la tête, c'est vrai. Tu rêves de ce que tu ne pourras pas supporter .]

H.A.Z.E.L. comme une sombre histoire d'amour comme une collision . Intense, puissante, toxique. Comme un amour destructeur, cruel, en force. Au rythme du Paris nocturne, à l'atmosphère pesante et toxique .
H.A.Z.E.L. comme une lecture tempétueuse, douloureuse, sous emprise, surprenante jusqu'à la toute dernière page ( relue 2 fois !) . Entre force et fragilité, ombres et lumière .
Une lecture qui ne laisse pas indifférente, qui bouscule, qui interroge . ( j'ai détesté Ian évidemment, j'ai mal compris Romain, et Hazel cette dingue que dire… )

Il vous tente ?
Envie de le lire …
Si oui, j'ai hâte qu'on en parle …
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