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3,6

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1000 pages de bonheur !
Vous aimez les vieux livres, l'histoire, les énigmes, les vieilles pierres, les mystères et les secrets ?
Ce roman, c'est 1000 pages fantastiques qui se lisent en un éclair.
J'ai adoré cette histoire et surtout l'ambiance de ce roman qui prend Dracula comme prétexte pour nous emmener découvrir l'histoire, les légendes et les traditions de plusieurs pays de l'Est.
J'ai été happée dès les premières pages par ce récit, constitué entre autres de nombreuses lettres et de journaux intimes, et tout ça raconte la quête de plusieurs personnages à la recherche d'un secret aussi terrifiant que dangereux s'il était révélé.
En effet, Dracula ne serait pas seulement un personnage historique, mais il serait toujours parmi nous aujourd'hui.
Tout commence avec un étrange petit livre découvert sur la table d'une université, et les protagonistes vont nous entrainer à leur suite durant plusieurs décennies dans des dizaines de bibliothèques, des monastères, des salles d'archives et autres endroits où les livres sont rois et ce, dans plusieurs pays : la Roumanie, la Hongrie, la Turquie et la Bulgarie.
Ce petit livre intriguant est en effet la clé d'une énigme datant de plus de cinq siècles.
Les passages historiques sur ces différents pays aux 15ème et 16eme siècle sont passionnants et jamais rébarbatifs, je ne suis pourtant pas une férue d'histoire, mais comme ils sont tous liés à la quête de nos héros, ils apportent tous des éléments nouveaux de compréhension de l'histoire.
Les deux tomes se suivent, le premier tome s'achève d'ailleurs sur un dialogue pendant un repas et le second volume reprend exactement là où le premier s'était arrêté, au cours du même repas.
J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteure ait pris son temps pour distiller l'intrigue à la fois au fil des 1000 pages, mais aussi sur des décennies, à travers 3 personnages principaux, qui sont liés par la même quête, tout n'est pas résolu en deux jours comme dans les films, cela rend l'intrigue d'autant plus crédible.
J'ai adoré découvrir les traditions et les légendes des pays de l'Est, on sent que l'auteure est passionnée par ce sujet et a à coeur de faire partager la richesse de ces cultures.
J'ai récemment lu et aimé « La bible perdue » de Igor Bergler qui abordait exactement le même thème, mais j'ai trouvé « L'historienne et Drakula » encore meilleur.

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Voici un nouvel avatar vraiment passionnant de Drakula ! Une fiction bien documentée où légendes, lecture et Histoire s'entremêlent en un récit terrifiant... Il s'agit du premier roman d'Elizabeth Kostova, qui a aussitôt rencontré un succès mondial.

Le récit débute en 1972 lorsqu'une jeune fille de seize ans découvre dans le bureau de son père, Paul, un étrange livre à l'aspect ancien. Il est entièrement vide, à l'exception de la double page centrale qui représente un inquiétant dragon, provoquant chez tous ses spectateurs une sensation de malaise. Elle interroge Paul, qui se met alors, bon gré, mal gré, à lui raconter comment il a obtenu ce livre dans les années 1950, alors qu'il préparait une thèse sur le commerce hollandais au XVIIème siècle.

Avec le concours de son directeur de thèse, Bartolomeo Rossi, Paul établit très vite le lien entre ce livre et Drakula, alias Vlad l'empaleur (Vlad l'empaleur, qui a véritablement existé, n'a a priori rien de commun avec le vampire, si ce n'est sa cruauté, mais dans le roman, ils ne font qu'un). Mais des drames frappent tous ceux qui s'intéressent à ce mystérieux ouvrage. Lorsque Rossi disparaît mystérieusement, il n'a aucun doute et se lance sur la piste du vampire afin de retrouver son ami, qu'il pense retrouver emprisonné dans le tombeau de Drakula. Assisté d'Helen, une étudiante de troisième cycle en anthropologie, il entame des recherches aussi fascinantes que périlleuses, qui le conduiront des Etats-Unis en Roumanie, en passant par la Turquie...

Le roman donne tour à tour la parole à la narratrice, fille de Paul, à Paul lui-même à travers son récit et à Rossi par l'intermédiaire de ses travaux sur Drakula. Il faut donc effectuer une petite gymnastique pour situer le contexte à chaque fois, mais ces va-et-vient d'une époque à l'autre et d'un personnage à l'autre constituent un foisonnement très plaisant qui perpétue l'atmosphère de recherches et de questionnements autour de la figure centrale – mais invisible – du vampire.

J'avoue que je suis loin d'être fan des histoires de vampires mais j'ai accroché à ce récit du fait de sa facture assez classique : du mystère, des récits enchâssés et la présence du surnaturel, bien qu'obsédante, finalement discrète. Pas d'hémoglobine au détour de chaque page mais essentiellement des recherches en bibliothèque et des voyages, interrompus ici où là par la malveillance d'un vampire. J'ai été charmée par la description de bibliothèques, d'ouvrages anciens et par les paysages turcs et roumains. Les personnages sont par ailleurs attachants et bien caractérisés : l'adolescente curieuse et intrépide, le père protecteur et aimant, l'anthropologue glaciale mais finalement attendrissante... La majeure partie de l'histoire se déroule en pleine guerre froide, d'où des difficultés pour voyager en Europe pour un Américain, ce qui accrédite l'effet de réel et concourt à rendre le récit plus effrayant.

Si vous voulez frissonner pour Halloween, lancez-vous dans cette lecture à la nuit tombée, à la lueur d'une bougie ! Rendez-vous le 30 octobre pour mon billet sur le tome 2 !
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Embarquement pour un voyage au coeur de l'Histoire du XVème siècle dans de nombreux pays d'Europe, sur les traces du comte Vlad Tepes, alias Dracula, qui a inspiré son roman à Bram Stoker.

Une jeune fille découvre dans la bibliothèque de son père un mystérieux livre dont toutes les pages, exceptées les deux centrales, sont blanches. Sur ces dernières, est représenté un dragon menaçant dont les griffes enserrent le mot Drakula. Débute alors un récit qui alterne entre le quotidien de cette lycéenne accompagnant son père en voyage et la jeunesse de celui-ci, étudiant en thèse, alors qu'il entre en possession du livre.
En prenant part à l'enquête familiale concernant ce personnage mythique, l'héroïne va en apprendre davantage sur son histoire personnelle et faire des découvertes étranges puis inquiétantes.

Une lecture à la fois instructive et dépaysante, avec un petit côté suranné qui me plait bien. Les bibliothèques et les recherches dans de vieux manuscrits poussiéreux concourent au charme de l'ensemble de mon point de vue. le rythme est doux, pour autant l'atmosphère s'épaissit peu à peu et devient franchement effrayante.
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J'ai lu ce livre l'année dernière durant les vacances et en anglais (ma langue maternelle étant bien évidement le français). Cela m'a pris plus longtemps que prévu et j'ai donc passé quelques mois en compagnie des personnages de Kostova sans que la qualité de plume de cette auteur soit à remettre en question.
J'ignore ce que donne la version française, mais l'anglaise est d'une incroyable richesse autant littéraire que d'évocation. J'ai voyagé à travers le temps et les pays avec un plaisir certain. J'ai particulièrement apprécier les passages dans les anciennes bibliothèques et les vastes universités!
Une intéressante version du mythe de Dracula mettant en avant le "Dragon"
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Il est des livres au parfum entêtant. L'Historienne et Drakula de Elisabeth Kostova (XO éditions, 2006) sent bon la poussière ambrée des vielles bibliothèques, l'odeur craquelante des manuscrits rarissimes, l'humidité acide des cryptes oubliées et le glucose écoeurant de l'hémoglobine encore chaude. 1000 pages en deux volumes d'une érudition effrayante qui laisse penser que, lorsque l'auteur nous explique qu'il lui a fallu près de dix années de recherches historiques pour écrire ce roman, elle ne cherche pas à nous éblouir mais nous rend tout simplement compte de l'ampleur de sa démarche. Une démarche quasi-obsessionnelle : mais où est donc enterré Dracula, le vrai Dracula, celui que l'histoire a connu sous le nom de Vlad Tepes ? Car sa tombe officielle, sur la petite île de Snagov près de Bucarest, est vide, et nombreuses sont les légendes de mort-vivants qui se murmurent dans l'ombre de ses pérégrinations guerrières en Europe Orientale. Une enquête menée sur la base d'un manuscrit mystérieux, le Manuscrit Drakulya. Une enquête qui par ailleurs se déroule dans un contexte familial, puisqu'interviennent successivement un professeur d'université, son élève (qui a épousé la fille oubliée du premier), et la fille de ce dernier, qui n'a jamais connu sa mère… Compliqué me direz-vous ? Pas vraiment quant on sait que les recherches de ce trio ont réveillé d'obscures forces du mal passées maîtres dans l'art d'une science maudite maîtrisant parfaitement les disciplines de l'oubli et de la disparition.
La technique du récit n'est pas sans rappeler celle de Bram Stocker, faite d'une succession de lettres, extraits de journaux intimes auxquels sont joints des passages de vieux livres d'histoire. Un récit qui nous entraînera à Istanbul, puis en Hongrie et en Bulgarie, à une époque où le rideau de fer était encore bien solide, transformant tout voyage et toute démarche en un véritable parcours du combattant.
Et si Dracula avait survécu ? A quoi occuperait-il son éternité ? Pour Bram Stoker, il n'avait d'autre ambition que de conquérir Londres, la future tête de pont d'un Empire Victorien, fait de sagesse, de lumière et de raffinement. le Drakula d'Elisabeth Kostova, pour sanguinaire qu'il soit, est surtout un fin lettré, une sorte de bibliothécaire de l'Impossible, collectant au fil des siècles les ouvrages les plus rares sur l'histoire, les sciences occultes, les techniques de torture et… sur sa propre légende.
La traque se terminera en un spectacle grandiose, digne des meilleurs films de la Hammer. Nous sommes alors dans notre belle France, plus précisément au monastère de Saint-Mathieu -des-Pyrénées-Orientales, près de la petite commune de Les Bains.

Pyrénées Orientales ? Les Bains ? ( )
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Un livre qui m'a été recommandé par un ami et que j'ai rapidement tant l'histoire m'a intéressé !

Il y a beaucoup de fictions entremêler de fait historique qui rendent l'histoire originale et vivante ! On se plonge très facilement au côté des personnages afin d'en apprendre plus sur le mystérieux Drakula...

Cela change du Dracula de Bram Stocker aussi bon soit-il !
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Notions historiques sur les vampires. Buelle description des villes. Donne la chair de poule...
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Un très bon livre d'automne me semble-t-il , ou l'on apprend l'histoire et le folklore du vieux continent depuis son canapé sous un plaid accompagné d'un chocolat à la cannelle. Je ne peux parler de l'histoire en elle même sans en révéler l'essentiel, la quête de vérités qui constitue le coeur du livre alors laissez moi vous tenter autrement car ...

Ce livre, je le sens, peut plaire au plus grand nombre ...

Les mordus d'Histoire et d'histoires dans un premier temps , l'auteur ne néglige pas son sujet, elle maîtrise fort bien les périodes évoquées ainsi que la vie des grands monuments figurants dans son roman. Nous traversons la grande Histoire par des chemins superstitieux où rôdent les histoires nébuleuses de Drakula tout autant que les grands remèdes dignes des croyances du moyen- âge.

Les voyageurs ne sont pas en reste, Madame Kostova et ses personnages trottent à travers l'Europe, Amsterdam, Oxford, Rome, Istanbul, Perpignan, Budapest en recherchant ou fuyant le grand Drakula et ses disciples ... Je m'arrête ici je n'ai plus de billet de train ! Des paysages à couper le souffle, des voyages en train, des matins à la lumière dorée jusqu'au soir de vent glacés , le lecteur prendra un immense plaisir à visiter les grandes villes d'Europe comme les petits villages pittoresques ( depuis sa maison douillette ).

Les amoureux des livres seront quant à eux comblés ! Si si ... Ce livre permet d'entrer dans de grandes bibliothèques , comme la Bodleienne d'Oxford et sa somptueuse Camera Radcliff ( et vous savez combien j'aime cette bibliothèque
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Pour servir ce récit foisonnant et épique, Elizabeth Kostova a conçu une intrigue implacable et une architecture romanesque à la fois complexe et exigeante (lettres, journaux intimes, conversations rapportées, récits dans le récit s'entrecroisent dans un subtil jeu de mises en abyme), qui font de ce premier roman un véritable tour de force littéraire.

Pour info, l'image de "super vilain" de Vlad Tepes vient surtout des rumeurs colportées par ses ennemis.
Une connaissance roumaine m'a confirmé que pour le peuple, il était considéré comme un héros.
Il avait sûrement un goût pour la torture, certes mais n'oublions pas qu'il a été élevé à la cour ottomane où ces pratiques étaient courantes.
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et je saute tout de suite sur le tome 2 !
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