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Laure Hinckel (Traducteur)
EAN : 9782265144187
592 pages
Fleuve Editions (08/10/2020)
3.09/5   49 notes
Résumé :
Interrompu par la police roumaine en pleine conférence, le célèbre professeur Charles Baker, de l’université de Princeton, croit d'abord à une méprise. Que peut-il avoir à faire avec les vicissitudes de Sighisoara, petite ville au fin fond de la Transylvanie ? Pourtant, lorsqu’il parvient sur la scène de crime devant trois cadavres auxquels il manque les yeux, les oreilles et la langue, la mise en garde est claire : ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,09

sur 49 notes
Charles Baker, professeur réputé de Princeton, s'apprête à faire une conférence sur l'histoire médiévale, lorsqu'il est interrompu par la police roumaine car des meurtres étranges viennent d'être commis, avec une mise en scène pouvant évoquer un rituel : on leur a enlevé les yeux, les oreilles et la langues ».

Charles va donc mener l'enquête en compagnie de Christa, agent d'Interpol, avec des policiers aux méthodes encore dignes de l'ex-URSS. On va les suivre de Sighisoara en Roumanie, à Prague, en passant pas la Hongrie, avec des meurtres à répétition, des agents peu catholiques qui les espionnent, des menaces de tous ordres.

Au départ, Charles veut obéir à une des dernières volontés de son grand-père, en tentant de récupérer un sabre mystérieux ayant appartenu à Vlad Tepes, alias Vlad l'Empaleur, alias Dracula (fils du Dragon) mais pour cela il doit en fait résoudre toutes sortes d'énigmes qu'on lui fait parvenir par des moyens rocambolesques. C'est ainsi qu'on va lui demander de retrouver une bible éditée par Gutenberg ayant la particularité de contenir une mystérieuse liste sur laquelle un groupe secret veut absolument mettre la main.

Mais, un mystérieux Werner, membre d'un non moins mystérieux Institut composé de douze membres, féru d'informatique, espionne tout le monde en compagnie d'une comparse qui ne recule devant rien veut aussi récupérer sabre, bible et établir sa domination.

Les personnages sont intéressants, notamment Charles Baker qui se perd parfois dans les détails mais dont le raisonnement est intéressant, Werner qui rappelle un milliardaire sans scrupule et avide de pouvoir bien connu ou encore l'inspecteur Ledvina haut en couleur, le verre à la main, et nostalgique des méthodes de l'ex-URSS…

Certes, il y a des longueurs, et j'avoue avoir survoler les pages concernant les sabres, qui ne me passionnaient pas et ralentissaient le rythme. L'écriture est belle, les explications sur le plan historique sont claires et donnent envie de creuser. Au passage, Igor Bergler nous livre une réflexion savoureuse sur les personnes qui ne veulent que « continuer à jouer, à taper non-stop sur des boutons comme un singe sur un Smartphone, à passer sans cesse d'une chose à l'autre sans pouvoir se concentrer sur rien.

Je mettrai un bémol : connaissant mal l'histoire de la Roumanie, du moins de la Transylvanie pour simplifier, notamment au Moyen-Âge, de Sigismond de Luxembourg, à Rodolphe II en passant pas Vlad Tepes, il m'est impossible de déterminer l'exactitude des faits que l'auteur leur attribue. Donc, j'ai du pain sur la planche…

Je connais peu la littérature roumaine, et ce roman me permet d'y entrer avec enthousiasme.

Un grand merci à NetGalley et aux Fleuve éditions qui m'ont permis de découvrir ce roman qui se dévore ainsi que son auteur.

#LaBibleperdue #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Il a suffit de trois mots accrocheurs dans le résumé pour me donner envie de lire ce pavé de 600 pages : Transylvanie, cadavres et Bible.
Un professeur américain, invité à faire une conférence en Transylvanie, est réquisitionné par la police locale car des meurtres particulièrement sanglants ayant probablement un lien avec lui viennent d'être commis en ville.
Très vite, notre héros malgré lui va se trouver embarqué dans une chasse au trésor, avec à la clé un mystère lié à une des premières Bibles imprimées par Gutenberg et la légende du célèbre Dracula en toile de fond.
Vous aimez les livres dans le genre de ceux de James Rollins ou de Steve Berry ?
Vous aimez tout ce qui ressemble de près ou de loin à des versions romancées d'Indiana Jones avec une quête, du mystère, des courses poursuites, un complot planétaire, un peu d'histoire, un peu de religion, des meurtres bien sanglants et du danger à chaque coin de rue ?
C'est exactement ce que nous propose l'auteur.
Ce roman n'est pas exempt de défaut loin de là, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, j'ai dévoré les 600 pages en un week-end.
J'ai déploré les nombreux et parfois fastidieux passages consacrés à l'histoire des conflits politiques des pays de l'Est dans les années 1500 (honnêtement, j'en ai sauté pas mal et ça n'a absolument pas gêné ma compréhension de l'intrigue), et une fin qui est rapide et qui n'apporte pas toutes les réponses.
Sans oublier le fait que la somme des faits ou des personnages célèbres mis en cause dans cette histoire la rendent assez peu crédible, mais bon, si on oublie ce « détail », on passe un excellent moment avec ce roman.
Parfois, du dépaysement, de l'action et du mystère sont les seules choses dont on a besoin pour se détendre.
Je remercie chaleureusement Netgalley et Fleuve éditions pour cet envoi.
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Avant tout, je tiens à remercier les équipes de Babelio, ainsi que les éditions Fleuves , pour m'avoir permis de découvrir cet auteur et ce roman dont la couverture ne laisse pas indifférent.

Charles Baker, est un célèbre professeur de l'université de Princeton. Conférencier et romancier émérite, érudit , charismatique et un brin arrogant. Afin de satisfaire les dernières volontés de son grand père, grand collectionneur et obnubilé par un sabre ayant appartenu à Vlad Tepes, Charles s'arrange pour effectuer une conférence en Transylvanie, dans la ville natale de ce fameux Vlad l'Empaleur, mieux connu sous le nom de Dracula.
Mais en pleine conférence, la police roumaine requiert son aide et Charles un peu irrité, se laisse conduire sur une scène de crime dont la mise en scène semble lui être adressée. Mais quel lien peut il y avoir entre lui et ces cadavres mutilés ? Va alors commencer, au grès de ses rencontres, de ses recherches et des indices pour retrouver ce fameux sabre, une véritable chasse au trésor. Mais ce sabre semble également lié à une autre oeuvre : la première des bibles de Gutenberg. Cependant, Charles n'est pas seul à rechercher ces pièces historiques, une très vieille et mystérieuse organisation, semble avoir beaucoup à perdre avec ces découvertes et de ce fait est prête à tout.
A travers l'Europe, d'énigmes en énigmes ,de cadavres en cadavres, d'ombres en ombres, Charles, aidé de Christa Wolf, policière d'Interpol, va devoir faire preuve de patience , de courage et de résignation si il veut découvrir ce qu'on lui veut.

Ce roman est pour ma part une assez belle découverte. Pourtant, je reste un peu mitigée dû au fait que j'ai peut être mis la barre haute en sachant que ce roman était un best-seller dans d'autres pays et sans aucun doute du fait que nos esprits lecteurs sont un peu pollués par nos comparaisons (Indiana Jones et Robert Langdon, célèbre personnages des romans de Dan Brown).

Centré autour de Vlad Tepes, et sa complexe personnalité, ce roman est un véritable page turner. Tous les genres y sont représentés : le polar avec une enquête hors norme à travers l'Europe et surtout les pays de l'est, le thriller ésotérique avec ses énigmes et textes codés, bien entendu, le thriller historique et sans oublier une pincée de fantastique.
Du suspens, des rebondissements en permanence, des courses poursuite, il n'y a pas de temps mort. La plume de l'auteur et les chapitres courts renforcent le rythme mais, malheureusement, ce dernier est régulièrement cassé par certains passages d'histoire pure ou d'inventaire d'armes qui m'ont semblé un peu fastidieux et à cause desquels j'ai eu tendance à décrocher.
Mais bien évidemment, on ne peut que saluer le travail de l'auteur pour toutes ses recherches historiques grâce auxquelles on découvre la réelle et complexe personnalité de ce personnage historique décrié et les manipulations de médias quels qu'ils soient et quelle que soit l'époque .

Les personnages principaux, au départ, m'ont semblé un peu caricaturaux et superficiels. Puis, peu à peu, j'ai découvert leur personnalité et j'ai apprécié leurs différences et leurs motivations. J'ai une petite préférence pour les policiers roumains un peu loufoques, dont Ledvina qui sort des sentiers battus.

Le dénouement est dans la lignée de l'intrigue, ça se tient. Cependant, les toutes dernières lignes m'ont laissé pantois, quel machiavélisme de laisser le lecteur avec ce doute, cette porte ouverte à l'expectative. Peut être une suite est elle envisagée. En effet, l'auteur fait régulièrement allusion aux précédentes aventures de ce prof aventurier, ce qui n'interfère en rien dans la compréhension de notre roman. On peut toutefois se demander si, dans un avenir proche, elles ne seraient pas traduites en français.

Si vous aimez les romans mouvementés , et les chasses au trésor je ne saurai trop vous conseiller de vous pencher sur cette Bible Perdue, et à votre tour, suivre Charles Baker et ses envolées historiques passionnées, mais sans oublier de surveiller vos ombres.
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J'ai été très intrigué par cet ouvrage de type thriller historique/ésotérique, son auteur, le « Dan Brown » roumain, qui m'ont fait penser à mes lectures d'il y a quelques années. Sa traduction française publiée chez Fleuve Noir me rassurait sur le fait d'avoir en main, un roman de qualité et ce fut le cas même si…
Ce roman est un best-seller dans son pays d'origine et effectivement, il possède tous les ingrédients qui font en général le succès de ces récits, un professeur intelligent, charmant, érudit et au tempérament aventureux, l'enquêtrice, femme fatale, pleine de ressources aussi intelligente et aventureuse, une intrigue dans le présent mais qui remonte à des mystères anciens et une mécanique bien huilée mais sans réelles surprises à part une petite touche fantastique qui ne m'a pas déplu.
« La bible perdue » est donc pour moi un roman fait pour les amateurs de thrillers ésotériques et le seul vrai reproche à faire à ce récit est sa longueur, l'auteur, Igor Bergler, ne se prive jamais pour se lancer dans des descriptions interminables qui certes, enrichissent l'histoire mais cassent le rythme en nous faisant parfois un peu décrocher.
J'ai en tout cas bien apprécié le personnage principal Charles Baker dont ce n'est pas la première aventure même si c'est la première en français.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Igor Bergler, encore assez peu connu en France, est pourtant un auteur à succès dans son pays natal, la Roumanie. Son premier roman La Bible Perdue a été un best-seller dans plus de trente pays, chose rare pour un livre écrit en roumain. Il a d'ailleurs été salué par d'autres auteurs confrères, Mihai Iovănel et George Arion, tous deux auteurs de polars roumains. le roman appartient à la série Charles Baker, protagoniste principal de notre roman, qui contient également le Testament d'Abraham et Six histoires de démons (que je traduis librement puisque aucune traduction française n'est encore disponible), suites de la Bible Perdue.

Partons, le temps d'une enquête, en Europe de l'Est, au pays de Vlad l'Empaleur où Vlad Țepeș, autrement plus connu sous le nom de Drăculea, Dracula, fils du dragon en roumain, et surtout prince de Valachie. Car Igor Bergler a décidé de revisiter le mythe, ou du moins de l'utiliser pour capter et sans doute attiser la curiosité de son lecteur. Ne vous attendez pas à un roman, purement gothique ou fantastique, dans la lignée du Dracula de Bram Stoker, l'auteur s'épanche davantage sur les origines du mythe que sur le vampire en lui-même. Penchez-vous plutôt du côté d'Umberto Eco si vous cherchez une filiation et son incroyable le Nom de la Rose avec sans doute un peu de Dan Brown dedans.

Evidemment la Roumanie, évidemment la ville de Sighișoara, lieu de naissance de notre vampire à la réputation mondiale, aux confins de la Transylvanie, en plein centre du pays. Et notre protagoniste Charles Baker, donc, un universitaire américain, à mi-chemin entre un Indiana Jones des temps modernes, et un James Bond un peu gauche, accro non pas à sa vodka -martini au shaker, mais à ces whiskys précieux, vieillis en fût des décennies durant, et à d'autres alcools exquis (là, vous me voyez me renseigner sur la rareté d'un Champagne Clos d'Ambonnay… Et son prix.). L'enquête prend clairement et rapidement des allures de quête mystique, si vous pensez au Da Vinci Code, vous n'êtes pas loin des impressions que ce début de roman m'a laissé. Une épée, perdue ou cachée, à retrouver, un secret qui se transmet de génération en génération, des complots en cascade, l'auteur roumain a tiré toutes les ficelles pour fabriquer son roman, qui tient en haleine, sans aucun doute.

Si vous avez envie de dépaysement, si vous brûlez d'en savoir plus sur l'histoire de l'Europe centrale et de l'est médiévale, vous trouverez certainement dans ce roman de quoi vous satisfaire. L'auteur nous expose tout ce qu'il faut savoir sur les mythiques Vlad II Dracul – le Dragon – et son rejeton, Vlad III l'Empaleur, qui deviendra un vampire sous la plume de Bram Stoker. Nous passons par Bucarest, brièvement, pour aller à Prague, découvrir le légendaire Golem, pour finir à Londres: du beau monde, vous en conviendrez. Avec ça, une réelle érudition. Et, une imagination sans borne.

Aucun temps mort dans ce roman, Igor Bergler nous laisse à peine souffler lors de ses digressions historiques, nous bondissons de péripéties en péripéties, au gré des découvertes de Charles Baker, c'est une narration haletante, rythmée, où l'espérance de vie des personnages, hormis notre duo Baker-Wolf, ne dépasse pas la dizaine de chapitres, ou chaque énigme résolue laisse place à toute une flopée d'autres mystères, encore plus sibyllins et indéchiffrables. Malgré l'épaisseur du roman, ou peut-être grâce à la masse de la matière tant narrative qu'historique dont Igor Bergler abreuve son récit, c'est un livre, il me semble, qui serait facilement adaptable au cinéma, tous les éléments sont là, suspens, action, mystère, retournement de situations, avalanche de coups fourrés. D'ailleurs, l'auteur est également scénariste et réalisateur, il ne serait pas étonnant que cette optique soit sérieusement envisagée.


L'enquête que mène Charles, aidé par Christa, et qui commence brutalement par la découverte de trois corps mutilés, prend une autre dimension, internationale, à mesure que les pistes s'ouvrent. Je ne suis pas vraiment adepte des scénarios emberlificotés, sans queue ni tête, de sociétés secrètes, des illuminatis, francs-maçons, ordre de la rose, ou autres templiers, on a eu notre lot de mysticisme préfabriqué avec Dan Brown et tous ceux qui se sont engouffrés dans le filon, mais contrairement à ce que le titre peut le laisser entendre, le roman est loin de se résumer à cela. Des retournements de situation assez surprenants vous remettent sur les rails si tant est que vous ayez relâché votre attention au cours des multiples digressions culturelles, comme ces pages sur les armes d'hast d'Europe de l'Est. Je ne doute pas de l'intérêt de ces exposés mais à trop vouloir en faire, l'auteur pèche quelquefois par excès de zèle. Beaucoup, énormément d'informations fondent sur le lecteur, un peu trop peut-être, Igor Bergler a voulu faire un roman fouillé, la mission est certes accomplie, mais un peu de concision de temps à autre n'aurait pas été de trop. En revanche, j'ai apprécié l'éclairage d'Igor Bergler sur la personnalité de Vlad Tepes l'Empaleur et les faits qui ont mené à le considérer comme un monstre sanguinaire ainsi que ses explications sur l'origine du mythe qui a conduit Bram Stoker à en faire un vampire.

Ma thèse principale, dans les conférences que vous évoquez, mais également dans mes travaux, est justement que les vampires n'existent pas, et que le prétendu vampirisme de Vlad Tepes a été inventé bien avant la publication de Bram Stoker. Nous sommes devant un exemple classique de guerre de réputation, ou l'on commence par détruire toute la crédibilité de quelqu'un, puis par le transformer de personnage dangereux en créature démoniaque.

Avec, en sus, une ligne de réflexion menée sur l'omniprésence et la surabondance des réseaux sociaux, de ces géants informatiques qui s'infiltrent de partout, pour espionner nos vies par toutes les brèches possibles et imaginables par le biais de nos téléphones mobiles, tablettes et ordinateurs.

Qui aurait bien pu oser mélanger en une seule histoire, les trois singes japonais Mizaru, Kikazaru et Iwazaru, la Bible, Dracula, Franz Kafka, Golem, Interpol… Il faut avoir un bagage culturel plutôt solide, c'est certain, pour tenter l'expérience. C'est un roman inclassable, qui flirte avec plusieurs genres à la fois, on croit se plonger dans un pur roman policier, mais qui tourne au roman d'aventures, avec quelques passages de roman d'anticipation, de roman historique, roman fantastique, roman gothique, d'épouvante, de thriller ésotérique. On peut déplorer un excessif mélange des genres, pour ma part, je reste sur une bonne impression finale, car même si j'ai été submergée par la somme d'informations et par une intrigue plutôt nébuleuse au départ, on ne peut reprocher à Igor un manque d'inventivité ainsi qu'un manque de culture, c'est certain. Il n'en reste pas moins que La Bible Perdue est un roman aussi passionnant que captivant à lire.


Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Durant le Moyen Âge et dans toute l’Europe, les corporations avaient initié la plupart des évolutions de la société, en dépit des résistances de la noblesse et de l’Église...

... Elles ont cependant forcé et accéléré l’avènement de la modernité. Au sein de la corporation des artisans et des commerçants a germé la petite bourgeoisie, parmi les banquiers et les notaires a émergé la grande bourgeoisie. De la corporation des maçons s’est élevée la franc-maçonnerie, qui a donné la Révolution Française, qui a fondé l’Amérique, qui a engendré les révolutions de la première moitié du XIXe siècle et qui a formé le monde que nous connaissons aujourd’hui…
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Cette bible a été commandée par Vlad Tepes et elle contiendrait des secrets sur le plus terrible complot de l’histoire. Un complot sur le point de prendre forme et que, paraît-il, j’aurais le pouvoir d’arrêter, à condition que je retrouve la bible. Je sais que, dit comme ça, cela paraît exagéré, mais c’était le cas aussi de l’histoire avec Lincoln quand j’en ai entendu parler la première fois. L’homme délirait et parlait d’une liste. Puis il a fini par être très confus. Il m’a expliqué brièvement comment Dracula en est arrivé à commander cette bible à Gutenberg. Les dernières choses qu’il a eues le temps de dire c’est que, si je trouve l’épée, je trouve aussi le livre. Et que ceux qui sont derrière tout ça, ceux qui me poursuivent, ne me feront aucun mal tant que je n’aurai pas trouvé la liste parce que c’est ce qu’ils cherchent eux aussi. Depuis des centaines d’années, elle leur a toujours échappé et il y a maintenant urgence.

Il marqua une pause. Puis il ajouta, un peu gêné:

– Et puis moi, eh bien, je serais l’élu. Là, je crois que la fièvre parlait déjà en son nom. Je vais essayer de déchiffrer le message quand on sera dans le train, mais je dois me concentrer pour me souvenir du fameux texte sur le mur de la cave de mon grand-père. J’ai essayé, sur la route, et ça ne me revenait pas. J’ai regardé attentivement cette autre moitié. S’il y a un code de lecture, il est peut-être impossible à déchiffrer tant que nous n’aurons pas le texte entier sous les yeux.
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J'aime cette adrénaline que procure l'aventure. Ces derniers temps je suis passé par toutes sortes de péripéties. Et ça, c'est comme une drogue. Cette vie banale dans laquelle je ne serais qu'un type studieux ne me suffit pas. Je ne suis pas un homme de science parce que je ne tiens pas en place.
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À son retour dans la chambre, il était sorti sur le balcon, avait longuement observé la rue. À l’horizon s’élevait la tour de l’Horloge, la plus haute des neuf qui avaient traversé les siècles depuis le Moyen Âge. Haute de 64 mètres, elle avait été construite vers l’an 1300 pour protéger l’entrée principale de la ville.

On l’appelait la tour de l’Horloge parce que en 1650 environ un immense mécanisme flanqué de statues en bois représentant les dieux latins des jours de la semaine y avait été placé. Mars, Mercurius, Jovis, Veneris, Saturnis et Sol, c’est-à-dire Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne et le jour de Sol, le Soleil. Seul le lundi, au lieu d’être Lunae dies, c’est-à-dire le jour de la Lune, était représenté par Diane, la déesse de la chasse.
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Il voulut ouvrir les yeux, en vain. Il essaya encore. Ses paupières semblaient bouger. Mais il ne se passait rien. Avec effort, il leva le bras. Une atroce douleur parcourut son épaule. Il réussit pourtant à atteindre ses yeux. Ouverts. Il cligna. Alors, pourquoi ne voyait-il rien ?
Il s’efforça de se concentrer.
Rêvait-il ?
La douleur dans l’épaule remonta dans son cou et se fixa au sommet de son crâne. Il déplaça sa main sur sa nuque, là où une longue et fine aiguille semblait lui entrer droit dans le cerveau. Que pouvait-il bien se passer ?
La douleur atteignait son paroxysme. Il se sentit partir. Il écarta la main et la douleur parut céder. Elle se fit plus diffuse.
Sous ses doigts, il sentit quelque chose d’humide et de collant. Du sang ?
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