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Notre Mère la Guerre tome 3 sur 5
EAN : 9782754804035
64 pages
Futuropolis (04/11/2011)
4.22/5   106 notes
Résumé :
Janvier 1915: trois femmes sont tuées sur le front. Sur chacun des corps, une lettre d'adieu... écrite par le meurtrier. Notre Mère la Guerre est un récit qui, sous des allures d'enquête policière, prend la guerre comme sujet principal. Un récit qui aborde la question de ce Mal Absolu qu'est la guerre, à travers l'affrontement de deux hommes en plein coeur des tranchées françaises : un socialiste antimilitariste et un militant catholique et patriote. Après Un Homme ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Mai 1917. Nous retrouvons le commandant Vialatte. Mais cette fois, il n'est pas là en tant que policier. Il fait partie de l'armée. Après la disparition des fameux gars qui étaient soupçonnés du meurtre des femmes, l'enquête était close. Vialatte s'était alors porté volontaire pour servir d'une autre façon sa patrie. Il appartient désormais à une unité spécialisée dans les chars, en première ligne. Blessé, il effectue sa convalescence dans un hôpital militaire. Mais voilà qu'il va devoir reprendre du service. le capitaine Janvier - pardon, commandant, à présent - vient lui rendre une petite visite qui, on le devine, ne sera pas une simple visite de courtoisie. Il demande à Vialatte de reprendre l'enquête à zéro, d'autant plus que celui-ci est soupçonné...

Cet album privilégie, cette fois, non plus l'enquête mais les pensées et sentiments des soldats dont on ne parle jamais assez. Il nous montre comment sont perçus ces braves dans la société, notamment lorsqu'ils reviennent blessés ou pour une permission mais également comment ils ressentent, de leur côté, ce monde qui n'est plus le leur.

Encore un album très intéressant avec un message qui évolue au fil des pages.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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5 mai, 1917, aux aurores. Dans les tranchées, la guerre fait toujours rage. Une nouvelle offensive se prépare en première ligne, le char Eglantine en tête, suivie de près par tous les soldats. Les Fritz s'enfuient, les mitrailleuses font feu. Mais, certains soldats du camp adverse se sont approchés, mettant le feu à l'un des chars puis à l'autre. Ils attaquent de plus belle, tirant sans s'arrêter et lançant des grenades. Les hommes sont obligés de se replier... le lieutenant Roland Vialatte se réveille en sursaut. Il se trouve à l'hôpital militaire du camp de Marly-le-Roi. L'infirmière l'informe que cela fait déjà plusieurs jours qu'il dort. Il est heureux de retrouver dans le lit d'à côté Berthier, blessé mais pas suffisamment pour être en permission. Il doit retourner sur le front. le lendemain, le capitaine Janvier vient lui rendre visite et lui demande de reprendre son enquête. Même si les hommes qu'il soupçonnait des meurtres des jeunes filles sont morts pendant une attaque allemande...

Nous sommes en mai 1917, plus de deux ans se sont passés. le lieutenant de gendarmerie Vialatte s'est engagé dans l'armée. Il a laissé pour un temps son enquête pour aider ses compatriotes sur le front. Mais, le capitaine Janvier le sommera de la reprendre. Nous sommes plus que jamais plongés dans l'horreur des combats sanglants et violents qui feront de nombreuses victimes. Kris s'attarde également sur ces hommes qui, parfois, se désespèrent et s'interrogent sur leur avenir mais aussi sur la population des villes et la façon dont elle les accueille. Au dessin, Maël garde toute sa justesse et sa puissance, les tons gris et ocre créant cette ambiance si particulière.

Notre Mère la guerre, Troisième complainte au son des balles...
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Troisième épisode de Notre Mère la Guerre, près de deux ans se sont écoulés depuis la fin du second tome.
Beaucoup de choses ont changées, à commencer par le lieutenant Roland Vialatte qui s'est engagé sur le terrain et a délaissé le confort des bureau. Il n'explique pas ses motivations. Peut-être par défi contre les auteurs (qu'il affectionne toujours autant) qui ont décrit la guerre avec tant de lyrisme romantique ?
Allez savoir.

Seulement voilà, ce pauvre Vialatte reçoit des éclats d'obus dans la tête après sa première attaque en char.
Direction la convalescence, et pendant ce court séjour, comme le hasard fait bien les choses : il croise de commandant Janvier. Cet homme s'était passionnément engagé dans la recherche des coupables dans le tome précédent après que les assassins aient frappé une personne qu'il affectionnait beaucoup… Alors c'est vrai que dans son rapport, Vialatte avait donné les noms de ceux qu'ils pensaient coupables. Les aléas de la guerre font que ces pauvres bougres ont été tués au front, donc pas moyen de les faire fusiller, pour compenser on salie leurs noms en leur ôtant le droit d'être honorés du titre "morts pour la France". L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais Janvier a des doutes Et pour s'assurer que Vialatte mènera l'enquête, il s'est chargé au préalable de fouiner dans les petites choses qu'il pourrait avoir à se reprocher …
Vu sous cet angle, notre lieutenant romantique devenu un poil blasé reprend l'enquête en se rendant dans différents endroits de cette France en guerre où les revendications pacifiques grondent de plus en plus ..

Un rebondissement bien inattendu dans l'enquête policière.
Et Kris et Maël sont également parvenus à faire évoluer le scénario avec l'évolution de la guerre. Les changements d'uniformes, de stratégies militaires, les troupes étrangères alliées venues prêter main forte. Les déplacements des personnages hors des lignes de combat donnent l'occasion aux personnages de réfléchir à l'après et aux conséquences de la guerre sur les soldats et la nouvelle façon dont on les utilisera pour justifier le bien-fondé de ce conflit. Et de nouveaux personnages sont introduits, dans le Pigalle de la Belle-Epoque … tout un programme !
Un vrai regain d'intérêt pour le lecteur qui permet de ne pas être lassé, bien au contraire.
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C'est avec plaisir que j'ai repris la série Notre Mère La Guerre après une longue interruption due au fait que je n'arrivais pas à mettre la main sur le tome 3.

Maintenant que je l'ai enfin trouvé, je me suis jetée dessus.

1917. La guerre est loin d'être finie, les chars ayant fait leur apparition, ce qui change la face de la guerre, sauf en ce qui concerne les morts qui tombent toujours comme des feuilles en automne.

Blessé, le lieutenant Vialatte a dû quitter sa compagnie de chars et reprendre l'enquête des jeunes filles retrouvées assassinées, enquête que nous avions suivie dans les tomes 1 & 2.

Les soupçons pesaient lourdement sur la section Peyrac, qui fut décimée durant un assaut et tous les membres déclarés assassins, sans distinction, sans réelles preuves. Ils sont tombés pour la France mais on leur a refusé le droit d'inscrire ça sur leurs tombes. Mais étaient-ils bien coupables ?

Si les dessins sont toujours un peu bizarres et pas du tout ma tasse de thé (une histoire de goût), le scénario vaut la peine que l'on découvre cette saga.

Les deux premiers tomes étaient plus consacrés à l'enquête à proprement parler, sur le front et sa violence permanente. Nous étions au coeur de la guerre et les balles sifflaient à nos tempes, nous pataugions dans la boue et grelottions sous la neige.

Le troisième album est consacré à la reprise de l'enquête, mais loin du front, de la boue et fait la part belle aux pensées des soldats, à leurs ressentis, leurs ras-le bol, leur envie que la guerre s'arrête. L'euphorie des premiers jours est terminée depuis longtemps et on a compris qu'on ne botterait pas les boches dehors si facilement.

Alors que les galonnés et les planqués jurent toujours que la guerre a du bon, qu'elle fortifie et renouvelle une nation par le sacrifice du sang et dans l'honneur. Ben voyons. Mourir en soldat, quelque soit le côté de la tranchée, c'est toujours mourir.

Les auteurs nous offrent l'ambiance dans les villes, les contrôles, la haine entre les soldats et les gendarmes, la mentalité des civils français, leurs rapports avec les soldats et le front.

Une ambiance plus sombre, même si les couleurs sont dans des sépias lumineux, des personnages tourmentés, la rage au ventre, qui en ont marre de voir les copains mourir sous leurs yeux et la populace s'en foutre, comme s'ils vivaient sur une autre planète.

Les réflexions et les dialogues sont profonds, explorant l'âme des gens, traduisant leurs pensées, nous donnant à entendre leurs réflexions, qu'elles soient dénuées de bon sens (puisque l'Homme est ainsi) ou d'une logique implacable.

Le scénariste a ratissé large et nous a offert un beau panel de réflexions à méditer.

Un excellent album, comme les précédents. Une série qui mérite qu'on la découvre.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Avec cette troisième complainte, Maël et Kris nous livrent un album encore plus intense et plus passionnant que les précédents.
L'histoire débute deux ans après la fin du second tome, et nous retrouvons le lieutenant Vialatte au coeur des combats car il a choisi de quitter la gendarmerie pour les chars. Il est grièvement blessé, mais pendant sa convalescence, le capitaine, devenu commandant, Janvier va le retrouver et l'obliger à rouvrir son enquête en le menaçant de le faire figurer sur la liste des suspects. A cette occasion, on en apprend un peu plus sur le lieutenant Vialatte et cela redonne de l'intérêt à l'intrigue.
C'est d'ailleurs le point fort de cet album par rapport au précédent, l'enquête policière progresse plus et il y a des rebondissements inattendus, même si bien sûr c'est toujours la guerre qui tient le premier rôle.
Les auteurs montrent également très bien la difficulté pour les soldats de quitter le front et de se réadapter à la vie à l'arrière, sans même essayer de faire comprendre aux civils ce qu'ils ont vécu. C'est finement observé et analysé.
Cet album est vraiment excellent, vivement la suite !
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critiques presse (3)
BulledEncre
09 décembre 2011
Les auteurs appuient avec talent et humanité la vision des soldats sur leur guerre, sur la justice dans leur rang, sur le patriotisme des planqués et sur celui des sacrifiés. Kris, avec la précision de l’historien, orchestre ce récit original à la poésie sombre et morbide parsemé de rayons solaires éblouissants.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
05 décembre 2011
Ponctué de scènes marquantes, comme cette rencontre entre deux trains (voyageurs civils face aux soldats) et l’arrivée dans Paris, ce volume 3 montre une autre forme de violence, celle du regard des autres [...]. Sans dépeindre en détail toutes les horreurs du front (bien présentes, cela dit), Maël et Kris soulignent, une fois de plus, qu’à cette époque, la société française toute entière ployait sous le poids de cet épouvantable conflit.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
07 novembre 2011
Justesse, ce sera le mot que je retiendrais de cette troisième complainte de Notre Mère la Guerre, qui nous laissera d'ailleurs encore dans l'attente, malgré que le tome 2 nous indiquait la suite et fin dans celui-ci. Les auteurs ayant décider de remballer pour un tour, et ce n'est pas moi qui vais leur reprocher quoique ce soit...
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Vous verrez une chose quand la guerre sera finie, mon lieutenant : on essaiera de leur raconter, et c'est nous qui aurons tort !
Quand ils nous féliciteront pour nos charges héroïques et qu'on leur avouera avoir juste crevé de trouille dans nos trous pendant des années, ils n'en voudront pas de notre petite vérité !
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On s'est foutu sur la gueule pendant un bon millénaire et, d'un coup d'un seul, faudrait qu'on soit copains !
Croyez-moi, mon lieutenant, le Rosbif c'est tout que du fourbe, et quand c'est dans la place, ça s'accroche au moindre arpent, pire qu'un morpion ! C'est pas de leur faute, notez, c'est une mentalité d'îlien : ça se sent toujours à l'étroit, alors faut que ça pousse les murs ! Parole de marin !
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De plus, tu as entendu Rosalie : Surin et Raton étaient au courant puisqu'ils étaient déjà de mèche avant leur arrestation. Ça a pu l'aider. Et puis elle avait visiblement l'habitude de se faire passer pour un jeune homme auprès de sa clientèle.

C'est vrai ... C'étaient quand même de sacrés lascars, vos apaches ! Attirer le chaland dans une relation contre nature pour ensuite le faire chanter ...
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Des fois j'me dis : si la guerre dure tant, c'est qu'une fois qu'elle vous a touché, c'est elle qui vous nourrit et vous ne pouvez plus vivre sans.
Croyez-moi, le jour où elle s'arrêtera, elle fera peut-être encore plus de morts après. On les verra moins, c'est tout.
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Hé, mon cochon ! T'es bien à l'abri des balles, embusqué dans ton usine, toi ! Et, tu voudrais qu'on te donne encore plus de sous ?!

- C'est pas pour la grève qu'on fait ça, beau soldat ! Écoute, c'est pour la paix aussi ! C'est pour toi ! Et pour ta femme, et pour tes gosses ... A bas la guerre !
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