Je remercie infiniment Babelio et les éditions Réalgar pour cette masse critique. Et je m'excuse dés le départ pour cette critique car je n'étais vraiment pas le bon public.
J'ai choisi ce livre au départ pensant revivre un escapade passée à Prague, image et poésie. Mais j'ai eu une très grosse déception.
Ce recueil contient moins de 50 pages et c'est une histoire faite de rimes et juste deux peintures qui ne représentent pas la ville que j'aime.
L'auteur parle de beaucoup de chose, sa vie à Paris, avec ses amis et très peu de Prague. J'ai trouvé vraiment brouillon et j'ai cherché le but de ce livret.
Je ne peux malheureusement rien en dire sur cette masse critique.
Encore désolée Babelio et les Editions Réalgar.
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Court récit poétique sur des souvenirs de vie à Pris et lors de voyages, anecdotes sur des rencontres avec des femmes et métaphores sur des sentiments ressentis au cours de périodes de vie.
Joli ouvrage avec d'élégantes formulations, j'ai beau ne pas être sensible particulièrement à la poésie, ce livre m'a fait voyager et oublier mon quotidien.
Peut être un peu court et la'absence de structure particulière peut gêner, cette absence de structure m'a plu personnellement car l'ouvrage peut dès lors se picorer petit passage par petit passage.
Pas un chef d'oeuvre mais un livre intéressant.
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Reçu en m'inscrivant à Masse Critique que je remercie. Cela fait le 2ème roman que je lis ainsi mais celui ci était un plus ardu. C'est des livres qui se lisent très vite moi je ne les aime pas trop. L'histoire est indéfini. L'auteur raconte ces voyages, ces aventures avec des femmes, il raconte sa vie à Paris à sa manière pour somme toute revenir après dans son pays. Finalement c'est un livre que je ne vous conseillerais pas. Je dirais que il est un peu bizarre.
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C'est ici
Bon à rien
et tabassé, ah,
c'est ici, le jour,
jette son regard sur nous.
Aujourd'hui, il ne demande
rien,
il est là, ramassant le linge, rassemblant
les restes des familles.
Oubliez la modestie
et les prétentions, c'est ici, à
regarder
au pied des rues.
Voici le jour, il
me connaît
autant que vous, il ouvre les poteaux en nous
,
écrit des
messages pour les autres sur notre peau .
Le jour
est ici plus que nous,
et en nous il éclaire
de loin,
regardez autour de vous, les
poutres, les mâts renversés;
Levez-vous,
le jour est venu,
allongez-vous,
c'est ici,
jeter la lumière
sur le trottoir,
levez-vous, lui-même demande
le jour,
déménage
sans vantardise,
salles d'attente, prêts,
évidements,
divers
groupes de graisses.
Voici le jour,
approchez-vous lentement,
sans lampe
ni pack, passez
devant
les outils,
tourne le
dos;
c'est partout,
partout ils gémissent
les charnières,
les hautes eaux stagnent ,
tu es partout fixe
dans la journée,
hissez le drapeau, posez
vos sacs
vides et remplis
de jour.
Dans les jours d'hiver
Une main dans
le noir appuie sur l'interrupteur, le néon clignote avec hésitation. L'obscurité endormie
seulement de loin striée d'une apparition opaque: la moitié d'un local tremblant et la moitié peut-être aussi tout le paysage cendré, avec une pile fumante de vêtements
- peut-être de la chair -
humides d'étoiles et de culpabilité cachée. Et encore l'obscurité, encore une fois pour
ne demander que: qu'est-ce que le sang pâlit, qu'est-ce qui se noie encore la nuit
sous la surface des mots. Tant que la lumière devient pétrifiée
et immobile révèle
l'extension originelle d'une scène vide et cendrée.
Parler ou bien se taire
mais ne mettre jamais le point final
Au fauve inconnu du train à Paris, août
J'écris les yeux brouillés
dans ton
marbre vert plein de bave et de silence
d'une mer étrangère
fissuré par le soleil rouillé alors que vous le roulez
vers le mur blanc
Fente de la bouche Vadrouille emmêlée contre la blancheur du désert
comme un pop et un cri
Le temps passe çà et là
sur les planches. Les convois
militaires, en soupirant,
avancent parmi les wagons
Soulagé par une vague de
terreur ancienne tu es un animal de transport
Une lampe du corps éteint
rayonnant dans la maison nue des années de pillage
Hôtel Mercury
Cette fois sans barbe sur d'illustres portraits il
frappe nu à sa porte ici,
peut - être a-t-il la clé en main
et les enfants doivent se promener jusqu'au pont
C'est l'automne, les pêcheurs assis sur la branche ont
crié la date d'aujourd'hui ils vendaient les billets d'hier
mais ils voulaient voir seul le cul de la femme du conseiller
rayonnant du bleu du soir depuis la porte de la chambre
où il nettoie le sang
Avec Arthur H, Rim Battal, Seyhmus Dagtekin, Maud Joiret, Sophie Loizeau, Guillaume Marie, Emmanuel Moses, Anne Mulpas, Suzanne Rault-Balet, Milène Tournier, Pierre Vinclair & les musiciens Mathias Bourre (piano) et Gaël Ascal (contrebasse)
Soirée présentée par Jean-Yves Reuzeau & Alexandre Bord
Cette anthologie reflète la vitalité impressionnante de la poésie francophone contemporaine. Quatre générations partagent des textes pour la plupart inédits. La plus jeune a 17 ans, les plus âgés sont nonagénaires. Ils sont ainsi 94 à croiser leurs poèmes sur la thématique du désir, un mot aussi simple que subversif.
ADONIS – ARTHURH – Olivier Barbarant – Linda MARIA BAROS Joël BASTARD – Rim BATTAL – Claude BEAUSOLEIL – Tahar BEN JELLOUN – Zoé BESMOND DESENNEVILLE – Zéno BIANU – Carole BIJOU – Alexandre BONNET-TERRILE – Alain BORER – Katia BOUCHOUEVA – Julien BOUTREUX – Nicole BROSSARD – Tom BURON – Tristan Cabral – CALI – Rémi Checchetto – William CLIFF – François de CORNIÈRE – Cécile COULON – Charlélie COUTURE – Laetitia CUVELIER – Seyhmus DAGTEKIN – Jacques DARRAS – Michel DEGUY – Chloé DELAUME – René Depestre – Thomas DESLOGIS – Ariane DREYFUS – Renaud EGO – Michèle FINCK – Brigitte FONTAINE – Albane GELLÉ – Guy GOFFETTE – Cécile GUIVARCH – Cécile A. HOLDBAN – Philippe JAFFEUX – Maud JOIRET – Charles JULIET – Vénus KHOURY-GHATA – Anise KOLTZ – Petr KrÁL – Abdellatif LAÂBI – Hélène LANSCOTTE – Jean LEBOËL – Yvon LE MEN – Perrine LEQUERREC – Jérôme LEROY – Hervé LETELLIER – Sophie LOIZEAU – Lisette LOMBé – Mathias MALZIEU – Guillaume MARIE – Sophie MARTIN – Jean-Yves MASSON – Edouard J.MAUNICK –
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