AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 206 notes
5
10 avis
4
26 avis
3
11 avis
2
2 avis
1
0 avis
Un livre que je n'aurais sans doute pas lu s'il n'avait reçu le prix Médicis étranger. La vie dans une prison féminine n'est pas ma tasse de thé et le milieu de la violence, de la prostitution, de la drogue ne m'attire pas beaucoup. Mais quelle force dans ce récit!
La vie au jour-le-jour en prison est rythmée par des retours en arrière grâce auxquels on comprend progressivement les raisons de l'incarcération et la vie de la jeune Romy. Les nombreux personnages qui l'entourent ont souvent un lourd passé. Ce ne sont pas des innocentes qui sont là, certaines sont dans le couloir de la mort. Mais pourquoi en sont-elles arrivées là? La dureté des structures sociales américaines pour les pauvres n'y est pas étrangère et n'engendre que violence.
Rachel Kushner semble s'être très bien documentée sur le système carcéral américain et décrypte de façon sérieuse la société américaine des laissés pour compte. Il n'y a pas de pathos, la majorité ne se plaint pas mais il y a peu d'espoir dans ce récit. Personne ne va attendre les prisonnières quand elles sortiront.Les personnages sont néanmoins attachants et leur solitude émouvante.
Romy n'a que son amour de mère pour l'aider à survivre et l'espoir de retrouver son fils, un petit garçon dont elle ne sait plus rien.
Au final un beau roman malgré la dureté du thème.
#LeMarsClub #NetGalleyFrance



Lien : https://ffloladilettante.wor..
Commenter  J’apprécie          20
La littérature américaine n'en finit pas de détricoter le rêve américain, accumulant au fil des pages les figures cabossées des laissé(e)s pour compte, des oublié(e)s. Il ne doit pas rester grand monde sur cette route du succès, tant les bas-côté sont surpeuplés par celles et ceux laissé(e)s là et qui ont perdu, si tant est qu'ils/elles en aient déjà eu, leur espoir de s'en sortir.

Au fond de la fosse où se dissout l'American Dream se trouve la population subissant la privation de liberté. Les prisonniers, oui. Il n'est pas question dans le livre (ni ici d'ailleurs) de savoir si ces personnages méritent ou non l'enfermement, encore moins de débattre de l'utilité des prisons. En bonne américaine, l'auteure semble défendre une forme d'auto-défense toute yankee, mais ce n'est pas non plus le coeur du livre.

Ces femmes, puisqu'il s'agit d'une prison de femmes, sont là, emprisonnées, chacune résultant d'une succession de mauvais choix, de mauvaises rencontres, aboutissement de trajectoires chaotiques. Rachel Kushner nous détaille leur quotidien de violence, de désespoir, d'abandon et de vin « fait maison ».

Romy, principale narratrice, est au centre du récit et devient bien vite le symbole des violences faites aux femmes par les hommes, par la société et par cette machine sans âme qu'est l'administration judiciaire.

De sa jeunesse au déroulement des jours sans fin de la prison, passant par toutes les évènements qui l'ont conduit ici, nous suivons cette jeune femme contre qui les dieux semblent avoir une dent. Sa détermination à retrouver son fils se cogne aux murs de l'administration, comme un papillon de nuit à un lampadaire, avec obstination et inutilité.

Le système judiciaire, arbitraire et inhumain, est passé au crible sous la plume de l'auteure, la quasi inexistence des femmes, encore plus lorsqu'elles sont précaires, dénoncée avec force.

Construit très habilement, ce roman se dévore sans que l'on s'en rende compte. Les personnages que l'on croise, même furtivement, participent au déroulement des jours, s'étirant lentement, poisseux comme une nappe de pétrole.

Flic ripoux ou prof attentif, codétenues ou surveillants, ils et elles peuplent ce récit tragique où les valeurs semblent parfois renversées.

Un roman âpre et bouleversant, à l'écriture habitée par ce sentiment d'enfermement et de tragique, rendant inéluctable ce qu'il advient.

Une tragédie, dont la première scène vous happera aussitôt, pour ne plus vous lâcher.

C'est beau et terrible.
Lien : https://bonnesfeuillesetmauv..
Commenter  J’apprécie          20
Rommy Hall, 29 ans, une ancienne strip-teaseuse du mars club, est condamnée à perpétuité pour avoir tué l'homme qui la harcelait. Incarcérée en prison en Californie, elle purge sa peine.
Le roman nous montre la vie âpre de ses femmes emprisonnées, maltraitées par la prison mais aussi par la vie. On y suit les vies de plusieurs personnages : la narratrice qui revient sur son passé à San Francisco ; Doc, un flic véreux ; Gordon, un prof qui donne des cours aux prisonnières ; Kurt Kennedy, son harceleur… Malgré l'alternance de points de vue, le roman se lit très bien. On ne s'ennuie pas, les liens entre les personnages sont très bien ficelés.
C'est un roman dur et très noir dans lequel la drogue, la prostitution le crime sont monnaie courante. Mais on ressent une certaine humanité et solidarité dans la vie carcérale de ces femmes coupables, mais malgré tout souvent victimes de leur condition sociale et des circonstances. A travers ses personnages, l'auteur dissèque l'Amérique des laissés-pour-compte et l'absurdité du système carcéral et pénal. Une très belle écriture, poétique bien que souvent crue.
Commenter  J’apprécie          20
"Mars Club" est une lecture laborieuse et enrichissante.
Plongés dans une prison pour femme avec comme personnage principal Romy Hall, une ancienne prostituée qui est condamnée à perpétuité, nous découvrons la vie de ces femmes incarcérées.

Étant une fan de la série "Orange Is The New Black", le concept des prisons pour femme ne m'est pas totalement inconnu mais j'étais contente de lire un roman qui traite du sujet (car il n'y en a pas beaucoup).

Romy Hall est donc la personnage principale, même si nous suivons les vies de plusieurs autres personnes qui sont plus ou moins reliées à elle. L'auteur a décidé de ne pas tout dévoiler de l'ancienne vie de Romy, donc quand on commence le roman, on sait qu'elle est transférée vers une nouvelle prison, mais on ne sait pas pourquoi elle est emprisonnée et on ne le sera que beaucoup plus tard dans l'histoire. J'imagine que c'est une "stratégie" pour garder le lecteur dans l'intrigue, car dans une prison il ne se passe globalement pas grand chose.

Ce n'est pas une lecture ennuyeuse, mais le rythme est assez lent et les actions sont peu nombreuses. Cependant, les personnages sont tous attachants et on veut en savoir plus sur chacun d'eux, ce qui nous donne envie de continuer le livre jusqu'à la fin.

La fin est assez surprenante, ce que j'ai apprécié. Pour le coup, je ne m'attendais pas à un retournement de situation, mais j'ai été surprise par cette fin et du coup j'ai terminé le roman sur une bonne note.

On sent que l'auteur a fait de nombreuses recherches sur le sujet des prisons pour femmes (et hommes aussi) et cela est visible dans la trame de l'histoire et les descriptions.

Ce n'est pas le meilleur roman de cette rentrée littéraire, cependant "Mars Club" reste une lecture très intéressante qui envoie un message plus grand que juste de raconter une histoire.
Commenter  J’apprécie          20
Lauréat du Prix Médicis étranger en 2018, ce roman a pour trame littéraire le parcours d'une détenue, Romy Hall, dans une prison où elle purge une double peine à perpétuité.

La vie peut elle subitement basculer dans l'enfer de la réclusion à perpétuité?

Le Mars Club, c'est avant tout le récit d'une mère, d'une femme comme il en existe tant aux Etats-Unis. Celle qu'on croise souvent au supermarché, mal fagotée, fatiguée, et qui semble chercher le sens de sa vie. Son décor ? La somme de ses choix. Et les conséquences de ceux des autres sur sa propre vie.

Après avoir suivi et aimé la série Orange is the New Black, j'avais hâte de lire une autre histoire issue de l'univers carcéral. J'avais déjà approché cette thématique à plusieurs reprise avec Iboga et En ce lieu enchanté, mais jamais un roman ou la femme était au centre de l'histoire.

C'est un roman qui doit être lu. Non pas parce qu'il a été lauréat d'un prix, mais parce que l'histoire de Romy Hall est criante de simplicité et à la fois tellement injuste.
Et puis non en fait, il est juste si l'on en croit les règles. Mais malgré tout il existe après la lecture une forme de compréhension de la sentence. On y découvre aussi les lacunes et les absurdités de la justice américaine.

Au départ, Romy Hall est très digne. Forte. Elle tient à ses principes, et ne s'accorde aucune faiblesse. La douleur et les craintes qu'elle éprouve à l'égard de son fils Jackson sont ses seuls points de repères. Après tout, qu'aurait-elle pu faire d'autre que ce geste qui l'a conduite au pénitencier de Stanville?

Lire la suite ...
Lien : https://serialreadeuz.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Une lecture passionnante, addictive, mais terrible. On découvre le monde sans pitié des prisons américaines et celui de la vie de pauvres gens à San Francisco dans les années 80.
Un portrait sans concessions des travers du système judiciaire des États-Unis à cette époque-là
Commenter  J’apprécie          20
Le récit débute par une scène crépusculaire lorsque des détenues sont transportées dans un bus dont on ignore la destination. le ton est donné dès le début : Une des femmes – une jeune fille d'une quinzaine d'années – enceinte, est transportée dans une cage pour un motif inconnu.
C'est dans cet univers très noir que le lecteur fait la connaissance de Romy, 29 ans, incarcérée pour un meurtre dont les circonstances seront révélées au fil du récit. Romy a été condamnée à deux peines consécutives, perpétuité puis 6 ans.
Et pourtant, Romy résiste à la violence carcérale car son fils, Jackson , sa raison de vivre et de résister est dehors élevé par sa mère. Lorsque Romy apprend le décès sa mère, son incarcération devient alors insurmontable.
C'est un roman très noir centré autour du parcours de Romy. Romy est originaire de San Francisco où elle évoluait au milieu des trafics, de la prostitution, de la drogue, l'envers noir d'une ville prétendument idyllique. Romy a vécu dans « une beauté qu'il lui est interdit de voir », ternie par les regards et les mains des hommes dans la boite de striptease le Mars Club où elle évoluait soir après soir.
D'autres personnages entrent en scène dont Doc, ancien flic pourri et ex-amant d'une détenue du couloir de la mort. Et surtout Gordon, qui pense que l'instruction peut ouvrir au monde et dispense des cours dans la prison, se prenant d'amitié pour Romy.
Miraculeusement, de ce décor sordide, il se dégage une certaine poésie. La force et la détermination de Romy sont impressionnantes. C'est infiniment triste et beau à la fois.
A la lecture de ce roman, je me suis vraiment questionnée : de tels lieux de détention existent-ils dans ce grand pays, berceau de l'American Dream ?
En effet, la prison est dégradante. Les règlements de compte qui ponctuent le récit renforcent l'absurdité et l'inutilité de ces incarcérations/humiliations. Toutes ces femmes souffrent, les mères, leurs enfants, les transsexuels dont le sort est cruel. Peu de « blanches » parmi les détenues, des mexicaines, des femmes de couleur. C'est l'Amérique des exclus, des sacrifiés, de ceux à qui il n'a jamais été donné de chance de vivre dignement.
J'ai vraiment été très touchée par ce récit terrible, puissant et tellement humain. L'écriture est superbe, alterne phrasé cru, violent et fulgurances poétiques.
Un grand roman de la rentrée littéraire à découvrir très vite, qui ne laisse pas indifférent, découvert grâce à #netgalleyfrance » et aux Editions Stock.
Commenter  J’apprécie          20
Romy Hall est incarcérée au pénitencier pour femmes de Stanville pour avoir tué Kurt Kennedy, l'homme qui la harcelait alors qu'elle travaillait comme stripteaseuse au Mars Club. Doublement condamnée à perpétuité, Romy va devoir apprendre à vivre sans son fils Jackson qu'elle a confié à sa mère. Elle va devoir aussi apprendre les codes de la prison, gérer les relations avec les autres détenues et les matons, vivre malgré tout. Mais un jour, elle apprend que sa mère est morte dans un accident de voiture et, déchue de ses droits parentaux, elle n'a plus aucune nouvelle de son fils…
Le roman aurait du s'appeler Stanville car à l'instar de la série Orange is the new black, l'auteure s'attache à décrire le quotidien d'une prison pour femmes, les amitiés, les rivalités, les matons, les professeurs… C'est un donc un roman bien documenté mais à l'intrigue passionnante portée par plusieurs personnages bien campés : Gordon Hauser le professeur altruiste, Doc le policier pourri, et surtout Romy qui a gâché sa vie sur un coup de tête. Un must-have pour tout amateur de récits se passant en prison.
Merci à NetGalley pour le partenariat.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          20
Ouf terminé!
J'ai grand mérite a n'avoir pas abandonné et je m'interroge sur ce prix Médicis étranger

Un roman «quelque chose encore de dégueulasse» dans le genre «ah c'est la merde de partout » C'est vrai quand une fillette de 12 ans ( chut je n'en dirait pas plus pour vous laisser le plaisir de le lire) à minuit propose du valium à des adultes on sait ce qui va suivre dans le roman et donc on n'est pas loin de la nausée. c'est l'overdose du «grand MAL» (non je ricane car c'est mesquin) narrée innocemment par Kushner Rachel
Mais quel intérêt de faire des resucées de livre crados et mal écrits (encore, si il avait le style mais même pas!)
Devenir une grande écrivaine maudite à remuer les remugles de la société américaine le fameux « way of life » à l'instar des grands maîtres certifiés d'autrefois? Un manque d'imagination? On plagie sans se douter que cela a été déjà écrit et lu cent fois.
Et puis des livres si sombres, si décadents (non là aussi je rigole) si pleurnichards ! Si on peut pleurer sur Cosette ou plus proche de nous sur Luca et Lydia dans « American Dirt » de Cummins Jeanine, peut-on le faire décemment sur cette brave taularde décérébrée ?

C'est vrai que ce livre primé par un Médicis en 2018 vient juste après celui de Cognetti Après la beauté cristalline des « huit Montagnes» Les jurés en ont eu assez de respirer le bon air et on fait une rechute dans la gadoue! C'est plus facile de se rouler dans la fange que d'élever les esprits!
Bref je m'égare.

Au sortir de mes lectures de «Chelsea Girls» de Eileen Myles où se succédait alcool, drogue et sexe du début à la fin, au sortir de «Jayne Mansfield 1967» de Simon Liberati où cette fois c'était sexe, médocs et alcool sans parler des «détectives sauvages» de Roberto Bolaño (moins excessif quand même) ou se côtoyaient sexe, alcools, vomis et drogues on peut se demander si ces écrivailleurs ont bien vocation à écrire et à s'appeler écrivains.

On se retrouve devant les même alcools, à croire qu'ils (les auteurs) participent à un sponsoring, devant les même drogues et la bonbonne de protoxyde d'azote, les mêmes scènes de cul, la même déchéance humaine, la même absence d'idéal, les même personnages maudits (chez Eileen Myles), ici Anton LaVey, les mêmes références morbides ici encore le satanisme (itou pour Eileen Myles), la même crasse, la même farniente insipide, les mêmes boulots crétins, les mêmes individus dégénérés, la même pollution de l'air, de l'eau etc.

Et on glisse par ci par là de la littérature haut de gamme mais à peine un zeste, Dostoïevski, Thoreau (un comble) pour montrer que tout n'est pas perdu et du pouvoir rédempteur de la littérature. Celle de prison est d'ailleurs parfaitement adaptée « Une fille facile » (histoires d'ivrognes)« Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage » (pour aérer l' incarcérée) « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur » (idéal pour une meurtrière) « Factotum » Charles Bukowski (sans commentaire) Jesus' Son (drogue)
Quelques problèmes de genre avec des trans pour être de son temps et corser le problème, quelques rapports avec le prof l'un «amoureux» et elle manipulatrice, quelques remarques déplacées de ces salopes de gardiennes, quelques histoires avec d'autres personnages dont le fiston bien évanescent quand même car il faut bien étoffer le récit, quelques souvenirs et voilà tout

Un énième nanar sur le grand mal de la société occidentale avec son personnage qui nous est présenté pour être sympathique car broyé par l'implacable administration pénitentiaire qui manque sérieusement d'empathie pour ses pensionnaires
Et avec ça il faudrait être compréhensif et surtout compatissant. Franchement!
Commenter  J’apprécie          10
De la difficulté à se séparer de l'image qui rassemble deux oeuvres ayant le même sujet mais dont les intentions sont différentes. Quoique j'en sais rien, c'est juste ce que je me suis efforcé de faire pendant toute ma lecture.

Parce que oui, le Mars Club pourrait servir de terreau à une dixième saison d'Orange is the New Black, sauf que la protagoniste n'est pas issue du même milieu que Piper Chapman/Piper Kerman. L'une étant issue d'un milieu aisé et qui se retrouve en prison après un délit moins grave que celui d'avoir commis un homicide comme l'a fait Romy Hall.

Romy doit son prénom à Romy Schneider, mais à l'instar de son modèle nominatif, Romy Hall est un grain de sable dans la marée humaine de San Francisco, de ceux qu'on voudrait retirer de sa godasse parce que ça gêne et dont la vie ne nous intéresse pas, une invisible qui cherche à subsister aux besoins de son enfant en étant stripeuse. Jusqu'à ce qu'elle bute le sale type qui la harcelait constamment, même après avoir tenté de lui échapper, le meurtre étant la dernière solution à sa détresse, tuer pour être libre.

Le Mars Club ne s'arrête pas à ce que vit Romy au sein de cette prison pour femmes, ni à l'injustice ressentie face à la double peine à perpétuité dont elle a écopé pour son crime. Il évoque aussi l'histoire d'un intervenant extérieur érudit et fan de Thoreau et de l'Unabomber, des codétenues de Romy, des vies des gardiens qu'on haït de base pour ce qu'ils représentent, des histoires qu'on se raconte pour que la vie carcérale soit plus supportable alors que de notre point de vue plus que confortable, il aurait été beaucoup plus facile de baisser les bras.

La couverture m'avait évoqué une photo de Nan Goldin et j'avais fait mouche. C'est bien une photo de cette artiste et je trouve qu'elle colle parfaitement à ce qu'on ressent à la lecture du Mars Club -si tant est qu'on connait l'histoire de Goldin (les violences conjugales, les 3 autres quart d'heure de glaires américaines qu'on vit le restant de sa vie en espérant qu'arrive enfin le quart d'heure de gloire pour lequel on s'illusionne).

J'ai adoré. Parce qu'il enlace OITNB comme il sait aussi s'en éloigner avec un génie particulier, c'est une violence anesthésiée, des cris étouffés par le pouvoir, le patriarcat et l'administration, l'invisibilsation de personnes qui se lèvent chaque jour en attendant avec courage qu'il se termine. Rachel Kushner plante des graines aléatoires qui prennent forme, dont certaines crèvent mais tant pis y'a rien d'autre à faire que d'en replanter.

C'était éprouvant, mais pfiou. C'était nécessaire pour les mises à niveau qu'on ne voit même plus.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (530) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1828 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}