Ouf terminé!
J'ai grand mérite a n'avoir pas abandonné et je m'interroge sur ce prix Médicis étranger
Un roman «quelque chose encore de dégueulasse» dans le genre «ah c'est la merde de partout » C'est vrai quand une fillette de 12 ans ( chut je n'en dirait pas plus pour vous laisser le plaisir de le lire) à minuit propose du valium à des adultes on sait ce qui va suivre dans le roman et donc on n'est pas loin de la nausée. c'est l'overdose du «grand MAL» (non je ricane car c'est mesquin) narrée innocemment par Kushner Rachel
Mais quel intérêt de faire des resucées de livre crados et mal écrits (encore, si il avait le style mais même pas!)
Devenir une grande écrivaine maudite à remuer les remugles de la société américaine le fameux « way of life » à l'instar des grands maîtres certifiés d'autrefois? Un manque d'imagination? On plagie sans se douter que cela a été déjà écrit et lu cent fois.
Et puis des livres si sombres, si décadents (non là aussi je rigole) si pleurnichards ! Si on peut pleurer sur Cosette ou plus proche de nous sur Luca et Lydia dans « American Dirt » de Cummins Jeanine, peut-on le faire décemment sur cette brave taularde décérébrée ?
C'est vrai que ce livre primé par un Médicis en 2018 vient juste après celui de Cognetti Après la beauté cristalline des « huit Montagnes» Les jurés en ont eu assez de respirer le bon air et on fait une rechute dans la gadoue! C'est plus facile de se rouler dans la fange que d'élever les esprits!
Bref je m'égare.
Au sortir de mes lectures de «
Chelsea Girls» de
Eileen Myles où se succédait alcool, drogue et sexe du début à la fin, au sortir de «
Jayne Mansfield 1967» de
Simon Liberati où cette fois c'était sexe, médocs et alcool sans parler des «détectives sauvages» de Roberto Bolaño (moins excessif quand même) ou se côtoyaient sexe, alcools, vomis et drogues on peut se demander si ces écrivailleurs ont bien vocation à écrire et à s'appeler écrivains.
On se retrouve devant les même alcools, à croire qu'ils (les auteurs) participent à un sponsoring, devant les même drogues et la bonbonne de protoxyde d'azote, les mêmes scènes de cul, la même déchéance humaine, la même absence d'idéal, les même personnages maudits (chez
Eileen Myles), ici
Anton LaVey, les mêmes références morbides ici encore le satanisme (itou pour
Eileen Myles), la même crasse, la même farniente insipide, les mêmes boulots crétins, les mêmes individus dégénérés, la même pollution de l'air, de l'eau etc.
Et on glisse par ci par là de la littérature haut de gamme mais à peine un zeste,
Dostoïevski, Thoreau (un comble) pour montrer que tout n'est pas perdu et du pouvoir rédempteur de la littérature. Celle de prison est d'ailleurs parfaitement adaptée « Une fille facile » (histoires d'ivrognes)« Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage » (pour aérer l' incarcérée) « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur » (idéal pour une meurtrière) «
Factotum »
Charles Bukowski (sans commentaire) Jesus' Son (drogue)
Quelques problèmes de genre avec des trans pour être de son temps et corser le problème, quelques rapports avec le prof l'un «amoureux» et elle manipulatrice, quelques remarques déplacées de ces salopes de gardiennes, quelques histoires avec d'autres personnages dont le fiston bien évanescent quand même car il faut bien étoffer le récit, quelques souvenirs et voilà tout
Un énième nanar sur le grand mal de la société occidentale avec son personnage qui nous est présenté pour être sympathique car broyé par l'implacable administration pénitentiaire qui manque sérieusement d'empathie pour ses pensionnaires
Et avec ça il faudrait être compréhensif et surtout compatissant. Franchement!