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EAN : 9782957879007
338 pages
Le chant du cygne (31/08/2021)
3.95/5   29 notes
Résumé :
Nous sommes tous égaux devant la mort.

Ni les rois, ni les mendiants ne peuvent s'y soustraire. Elle soulève des questions universelles : à quoi consacrer nos vies avant qu'elles ne s'achèvent ? Quelles causes méritent le sacrifice ultime ? L'amour ? La justice ? Le devoir ? Aucune d'entre elles ? Ce roman de dark fantasy relate les existences croisées de sept personnages condamnés par le destin. À travers leurs oppositions, il explore ce que signifi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Gestalt est une oeuvre originale, étrange, empreinte d'un imaginaire noir, médiéval et barbare. Sombre ambiance qui s'annonce dès la couverture, mais une noirceur luxueuse, brillante. le contenu est une pépite expérimentale. Les chapitres sont organisés pour alterner plusieurs récits, parallèles, qui vont partiellement converger.

L'auteur nous narre le destin de plusieurs personnages clés vivant au royaume de Gestalt, et sa capitale aérienne Ambrosia, reliée à la terre par un escalier monumental. La guerre couve entre les partisans du roi au nom très évocateur, Krieg IV, et ceux de son opposant Lord Froyd. Ces femmes et ces hommes, mages, guerriers, parfois empreints d'animalité, servent l'un ou l'autre, plus ou moins volontairement d'ailleurs, car ils ont un passé, une histoire, et une carte personnelle à jouer.

Dans un monde de Dark Fantasy qui évoque un Moyen-âge scandinave mythique, ces héros n'en sont pas. Certains ne survivront pas longtemps, et tous connaissent bien des tourments psychologiques. L'auteur nous fait ressentir leurs interrogations avec un procédé clairement identifiable sur la forme, des phrases en italique, et une plongée quasi-permanente dans leurs pensées y compris dans les phases de combats, où ils se voient agir, et parfois mourir. de manière peut-être incongrue, ce procédé du personnage-commentateur incessant de ses actions m'a souvent fait penser à Spiderman ou ce genre de choses, mais dans un style langagier bien plus soutenu. En effet, le récit est placé sous le sceau d'une recherche et une élégance stylistique assez remarquable.

Les personnages interrogent leur conscience, ils doutent, sur le sens de leurs actes, entre le bien et le mal, entre remords et regrets. Ils sont souvent doubles, ambigus, opportunistes, violents, mais ils peuvent aussi être amoureux et joueurs.

Gestalt est un projet ambitieux, un récit complexe qui mêle magie, fantastique, science-fiction, aventure, et donc psychologie, dans un romantisme de fin des temps où l'ombre de la guerre plane. Il entre étrangement en résonnance avec les menaces qui s'avancent sur notre continent européen où la barbarie est de retour. Cette atmosphère baigne le lecteur et s'impose sur l'attachement à des personnages dont on ne sait pas s'ils seront longtemps au premier plan ou s'ils ne vont pas être éliminés physiquement rapidement, ce qui toutefois n'interviendra généralement pas au chapitre suivant, du fait d'une trame aux récits parallèles et alternés. C'est peut-être une petite faiblesse, qui parfois rend l'ensemble un peu décousu et obscur.

Cette oeuvre est cependant puissante. Pour le lecteur qui l'aurait trouvée trop hermétique, l'auteur nous invite à la dernière page à scanner un code QR où il nous en dévoile certains secrets, et préconise une seconde lecture ! Gonflé !

Un roman dont l'ambiance générale se fond parfaitement avec la dénomination de cette belle maison d'édition, le Chant du Cygne, que je remercie aux côtés de babelio pour cette fort intéressante découverte proposée dans le cadre de l'opération masse critique.
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Tout d'abord, je remercie Babelio et le Chant du Cygne pour l'envoie de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique Mauvais Genre.

Gestalt est un roman choral de Dark Fantasy, dans lequel nous suivons le destin de bons nombres de personnages, dans un monde cruel et sans pitié.

Sur la forme, Ivan Kwiatkowski a un très beau style, une plume très agréable à lire, tantôt plus poétique tantôt plus rude, qui sait s'adapter à ses différents personnages comme si chacun avait son petit tic d'écriture. J'ai beaucoup aimé cet aspect qui a rendu ma lecture très plaisante. Mais outre cette jolie plume, difficile de parler de la forme de Gestalt sans aborder ce qui est à mes yeux son énorme point fort : son récit éclaté sous forme de roman choral. Chaque personnage dispose ainsi de ses chapitres numérotés en livres, et si l'exercice est périlleux, l'auteur l'a vraiment maitrisé à merveille. Loin d'étaler ses chapitres dans un ordre rigide ou de les compter pour s'assurer que chaque personnage en a le même nombre, il joue au contraire avec brio : une partie des personnages nous est présentée, vit, meurt pour certain, d'autres personnages apparaissent, certains décèdent, d'autres continuent à s'accrocher encore et encore. J'ai trouvé dans ce chaos un équilibre parfait, une manière presque organique de décrire à la fois l'action mais aussi les pensées de tout ce petit monde. Ivan Kwiatkowski a su être inventif, jongleur et équilibriste pour présenter une forme que j'ai adoré.

Côté fond, le roman nous présente bon nombre de personnages, certains que j'ai apprécié, d'autres beaucoup moins. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont tous soigneusement construits, aucun ne se ressemble, chacun aura son destin. Sans se presser, Gestalt nous emmène inexorablement vers des événements tragiques, et commencer l'histoire avec Spracht et Mimoza, deux devins capables de lire l'avenir, était une bonne idée. D'ailleurs, ce bouquin regorge de bonnes idées, il y en a presque trop tant on aurait voulu en savoir plus : Midas, Cinder, Vermillon, Ragnar, le Capitaine... voyager avec eux a été grisant !

A noter d'ailleurs que j'ai adoré le personnage du Capitaine qui, s'il n'est jamais présenté officiellement et ne dispose pas de ''ses'' chapitres, apparaît en revanche dans beaucoup et assure comme une sorte de lien entre bon nombre de personnages. C'est tout bonnement parfait comme manière de faire !

Mais néanmoins, Gestalt a aussi trois défauts qui m'ont un peu agacée :
- le système de magie est si flou qu'il en devient presque un Deus Ex Machina facile.
- j'ai trouvé que l'auteur avait semé trop d'indices durant tout le livre, ce qui rendait beaucoup de choses assez évidentes, notamment cette fin qui se sentait venir de loin, et ce avant même d'atteindre le tiers du bouquin ()
- pour un livre de Dark Fantasy, je l'ai trouvé assez manichéen sur plusieurs points, et je n'ai pas du tout aimé la fin :

Ces défauts ne sont toutefois pas rédhibitoires, j'ai tout de même passé une très bonne lecture. Mais quand on voit combien la forme éclatée était originale et parfaitement maitrisée, on ne peut que regretter que le fond soit si consensuel.

En bref, un roman qui a quelques défauts, mais qui regorge de bonnes idées et bénéficie d'une construction originale et savamment présentée.
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Livre étrange, je ne sais comment orienter cet avis. Je peux vous dire que c'est indéniablement un bon livre même s'il me manquait quelque chose que je n'ai pu définir tout au long de cette lecture.
Récit gargantuesque, j'ai été dérouté par sa forme, différentes parties du propos, elles mêmes scindées en plusieurs chapitres, il y a de quoi s'y perdre au début, ces histoires séparées se regroupant assez peu.
Le nombre de personnages est également troublant, plus d'une dizaine ayant chacun leur importance, leurs propres quêtes et objectifs. Il n'y a pas de bons ni véritablement de méchants, beaucoup cherchent une rédemption impossible. Certains se croiseront, d'autres non mais tous iront au bout de leurs routes, traînants leurs blessures et leurs regrets.
Le royaume de Gestalt constitue le décor de cette épopée, un monde à la hauteur de la vision de l'auteur.
Tout au long de cette lecture, il me manquait une vision globale sur ce monde, sur le devenir de certains personnages, puis vient le final grandiose, apocalyptique, en phase avec la sombritude de l'histoire. L'unité du récit pris alors tout son sens.
Arrivé au terme de l'ouvrage, quelques éléments me sont restés obscurs, l'auteur nous invite alors à le rejoindre sur une page internet afin de clore ensemble l'aventure. Il nous recommande lui même la lecture une seconde fois de son livre dans le but de pouvoir regrouper tous les indices disséminés de-ci de-là, comprendre ce qu'une première lecture aurait laissé échapper. Puis il nous livre quelques clés et explications supplémentaires ce dont je le remercie.
Ce n'est donc finalement pas un bon livre comme je vous le disais en préambule mais un excellent livre, un livre unique de par sa narration, son immense noirceur, les questions universelles qu'il pose.
Je remercie Babélio, la maison d'édition "Le chant du cygne" et l'auteur Ivan Kwiatkowski pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de la masse critique mauvais genres du mois de mars et je vous encourage vivement à découvrir à votre tour ce roman et cet écrivain à suivre.
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A Gestalt, le destin de plusieurs personnages se jouent : Améon le mage qui n'arrive pas à se remettre de la mort de sa bien-aimée, Cinder, la grande guerrière qui combat aux côtés de ses amis pour retrouver un grand sorcier, Oswald, jeune mercenaire aux services de son village... Ils sont une petite dizaine qu'Ivan Kwiatkowski nous fait suivre tour à tour pour décrire un monde, un ensemble (d'où le titre ?). Chacun avance vers son destin, parfois résigné, parfois déterminée.
En vrai, je n'ai jamais lu un tel roman, la construction est incroyable et pas seulement comme roman choral mais aussi par toutes les clés de compréhension qui se croisent entre les différents personnages, j'avoue en avoir déduit certaines mais pas tous les secrets de Gestalt (qui sont divulgués après lecture sur un QR Code en fin de lecture).
Je ne savais pas à quoi m'attendre en le commençant, je me suis fiée à la couverture sombre aux multiples visages de cette maison d'édition que je découvre tout juste (et ça ne sera pas la dernière). Plus on avance, plus on comprend cet étrange monde noir, très noir et pourtant, les coeurs de chacun sont remplies de bonnes intentions. Je pense à un Oswald qui veut sauver son village mais qui s'essaye à tuer des hommes, à un Améon qui veut ressuciter sa Blanche, à Mimosa ou Spracht cherchant les moyens d'établir la paix.
"Nous nous sommes tous enlaidis, commenta-t-il. Comment aurait-il pu en être autrement ? L'innocence ne peut sortir indemne de sa rencontre avec le monde"
Une des dernières parties, avec Lag était un peu trop... sombre, surprenante pour moi par certains côtés mais sinon c'est un superbe roman de dark fantasy que j'ai pris plaisir à lire. Je pense que c'est un genre que j'aurai plaisir à découvrir, je ne connaissais pas du tout.
Merci à Masse Critique et au Chant du Cygne pour cette belle découverte.

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Une plume sombre et poétique au service du Destin…

Découvert par hasard, ce roman, à la couverture artistique et au résumé sombre et mystérieux, m'a tout de suite intriguée. Et je dois dire qu'il ne m'a pas fallu longtemps pour être sous l'emprise de la plume de l'auteur. Fluide, brute et poétique à la fois, elle se fond dans l'histoire des personnages qu'elle met en scène, ou plutôt qu'elle jette dans une quête de sens de laquelle aucun ne ressortira vainqueur ou glorieux. Pas de véritable héros ici, mais des vies qui vacillent au gré des événements et d'un destin farceur qui n'engage que celui qui y croît. L'auteur offre d'ailleurs une véritable réflexion sur ce qu'est le destin, jouant avec brio sur le lien entre les prophéties, ceux qui les annoncent et ceux qui les (dé)font.

Il y a quelque chose d'aussi fabuleux que cruel à voir des hommes et des femmes pris dans une toile d'araignée dont les fils s'emmêlent et se démêlent au gré de leurs actions et de leurs décisions, de leurs sentiments qui virent à l'obsession et brouillent leur jugement, de leur sens de la justice et des responsabilités qui finit inexorablement par les broyer et les déshumaniser. Quelles que soient les raisons qui poussent nos personnages à avancer, à se lancer dans la bataille de la vie et de la mort, une question finit par nous hanter : sont-ils héros ou prisonniers d'un jeu d'échec dont ils n'ont aucune chance de sortir vainqueurs, et encore moins vivants ? Car, si rien n'est gravé dans le marbre, une aura d'inéluctabilité froide et implacable semble néanmoins planer autour de nos personnages, telle une épée de Damoclès qui n'attend que le bon moment pour frapper.

Un roman de dark fantasy qui interroge le sens de la vie ou son absence de sens…

Comme indiqué dans le résumé, on est dans un roman de dark fantasy, un roman qui n'épargne personne : ni les protagonistes qui sont sur le chemin de la guerre, ni les lecteurs. Certaines scènes sont gores, mais jamais gratuites ni pléthoriques. L'auteur nous propose quelque chose de bien plus subtil, une oeuvre qui met l'homme face au sens de la vie, ou plutôt à l'absence de sens. Quand on apprend que la justice triomphe du mal, que l'amour est plus fort que tout, il s'évertue à nous offrir contre-exemple après contre-exemple. de fil en aiguille, on finit par se sentir soi-même cerné par la noirceur et un mal insidieux qui semble toujours trouver le moyen de triompher.

L'ambiance est sublime dans sa cruauté et trouve sa quintessence dans un retournement de situation époustouflant, qui m'a rappelé la cruauté des contes d'antan ! de cruauté, il en est question ici, une cruauté qui prend naissance, entre autres, dans les sentiments, la douleur et les espoirs, la rendant froide et grisante, au point qu'une victime en vient à se perdre dans la contemplation de son bourreau. Point final magistral à un roman qui l'est tout autant, l'épilogue m'a subjuguée et m'a donné le sentiment de m'être laissé piéger, au même titre que les protagonistes, par l'esprit tortueux d'un auteur, qui a l'art et la manière de déployer son imaginaire jusque dans les plus sombres recoins de l'âme humaine.

Des destins variés et finement dessinés qui se croisent dans une valse mortelle et impitoyable…

Le récit est sombre et tranchant, bien que parfois rehaussé de pointes de lumière, à l'image d'hommes et de femmes prêts à bien des exactions et des sacrifices pour faire coller la réalité à leurs fantasmes. Pour faire coller une réalité bien crue à leurs sentiments et leur besoin de sens et de libre arbitre, donnant par là même force à ce destin qu'ils s'évertuent, pour certains, à combattre, à modeler ou à plier à leurs caprices et volonté. Les profils sont divers et variés et d'emblée fascinants, marquants : un astrologue troque sa vue et abandonne sa famille contre un pouvoir qu'il pense indispensable à la paix de son royaume ; une divinatrice se joue du destin des hommes avant d'être rattrapée par le sien ; une guerrière, en raison d'une prédiction, part à la recherche d'un dangereux nécromancien ; un jeune homme, seul à avoir conservé une certaine candeur, se lance dans une guerre pour sauver un monde qui le méprise et le maltraite, tout ça par sens de l'amitié ; un mage pétri de chagrin commet le pire pour sauver son amour, son bel et pur amour ; un être mi-homme mi-monstre pense pouvoir se repentir en acceptant sa captivité et les sévices de ses bourreaux…

Des destins que l'on suit alternativement, avant de découvrir le fil qui en relie certains à d'autres, suivant un tableau dont la vue d'ensemble se dégage à mesure que l'on tourne les pages. L'exploit de l'auteur, oui, je vais parler d'exploit à ce niveau, est d'avoir su en un peu moins de 350 pages nous offrir des protagonistes extrêmement différents les uns des autres, mais qui réussissent absolument tous à nous coller à la peau, à se faire une place dans notre esprit pour s'y nicher durablement, nous faire cogiter, réfléchir, réagir, ressentir… Impossible dans un tome unique de cette taille de tracer la genèse de chacun d'entre eux, mais Gestalt nous prouve qu'il n'en est nul besoin quand l'on possède une plume capable d'instaurer et de faire vivre des personnalités de cet acabit en si peu de pages !

Pour une fois, je ne vais pas entrer dans les détails, afin de vous laisser le plaisir de découvrir par vous-mêmes ces personnages, mais retenez seulement qu'aucun ne vous laissera indifférent. Alternant entre pulsions de vie et de mort, entre héroïsme et violence motivée par un appétit de vengeance et de destruction, les gentils ne le sont jamais tout à fait. Quant à savoir si cela est dû à la nature inhérente des Hommes ou à un destin dont l'implacabilité a fini par laisser des traces indélébiles dans leur coeur et leur âme, chacun se fera sa propre opinion… Si l'auteur ne ménage aucun de ses protagonistes, il offre, en outre, à chacun d'entre eux une évolution probante. Il dévoile chez certains une force insoupçonnée, chez d'autres une noirceur inattendue ou, à l'inverse, un regain d'une humanité que l'on pensait désagréger dans les facéties du destin et d'une magie mal maîtrisée. À cet égard, le principe de l'Échange m'a passionnée et fascinée, la magie dans ce monde étant du genre à tout vous prendre sous couvert de tout vous donner !

En conclusion, l'auteur nous offre un roman de dark fantasy qui nous égratigne, nous pousse dans nos retranchements, et nous conduit à nous interroger sur ce qu'on est prêt à sacrifier au nom de l'amour, d'un certain idéal de justice, de la culpabilité, ou d'une quête de pouvoir dont la vacuité finit par nous écraser. En filigrane, se pose également cette question du destin, de la course du temps et du sens de la vie. Aimer, haïr, protéger, conquérir, (se) trahir, tuer… Et, si finalement, rien n'avait d'autre sens que celui qu'on arrive à trouver à tous ces petits et grands actes qui conduisent l'Homme sur le chemin de sa propre déchéance. Alternant entre des destins variés sur lesquels plane une aura de drame, Gestalt est un roman qui se démarque par la construction irréprochable de ses personnages, et un sens de la mise en scène qui fait de chaque page, une occasion de se prendre et de se perdre dans les filets d'un auteur à l'imaginaire riche et impitoyable, et à la plume d'une poétique noirceur.

Captivant, sombre et pourtant criant d'une humanité dépourvue d'artifice, l'un des meilleurs romans de dark fantasy que j'aie pu lire !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
On dit parfois que le travail de la terre est le plus honnête qui soit, commença t'il. Là d'où je viens, c'est aussi le plus ingrat. Le sol est aride. Les pousses ne germent pas. La morsure du gel croque chaque année une partie des récoltes et les soldats emportent le reste. Nous ne possédons rien, si ce n'est le lien qui nous unit les uns aux autres... Et les autres, c'est l'enfer. Ils tordent nos vies autour d'eux jusqu'à ce qu'on ne puisse plus se définir qu'à travers leur regard.
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Certains prétendaient qu'avant la naissance, les Anges séparaient chaque âme en deux parties et cachaient l'une dans un corps d'homme, l'autre dans un corps de femme. Seul un authentique baiser d'amour permettrait de les raccorder. Cruels, cruels petits anges. Cinder se félicita d'être parvenue d'une manière ou d'une autre à leur échapper.
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Persuader quelqu'un de ce qu'il veut croire est la chose la plus facile qui soit.
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L innocence ne peut sortir indemne de sa rencontre avec le monde.
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Tu es irremplaçable. Tu laisses derrière toi une absence que personne ne pourra jamais combler.
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