À propos du droit à la vie privée des hommes politiques "Personne ne s'offusquerait de l'idée que l'on ne puisse pas être député vert ou insoumis tout en étant marchand de sommeil ou patron voyou. Cessons, collectivement, d'avoir suffisamment peu de considération pour les femmes pour penser que leur oppression est un détail que l'on peut balayer d'un revers de la main (ou d'un tweet). Manon Garcia
[Corinne Masiero] La prolophobie, c'est la peur des prolos. Ce mot, j'ai d'abord cru que je l'avais vu quelque part. Et, pour en revenir å mon psy, avec qui je parle souvent, il me dit un jour: "Mais c'est quoi ce truc de prolophobie ? C'est vous qui l'avez inventé ?" Bah peut-être, je ne sais pas. C'est la peur et le mépris des pauvres par les riches. Au début, on a parlé de transfuges de classe. Moi ce que j'ai remarqué chez les transfuges de classe, c'est qu'ils parlent souvent de comment c'était avant, commnent c'est devenu après, comment ils s'en sont sortis. Se sortir de quoi? Se sortir de la merde, oui, ça peut arriver même à un bourge qui a une difficulté, qui fait faillite ou whatever. Mais se sortir du milieu prolo, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le milieu des prolos, des pauvres, c'est un milieu de merde ? Ben moi, je ne suis pas d'accord.
[Rachel Kéké] À l'Assemblée, je me sens à l'aise pour en parler. Pendant les débats sur le pouvoir d'achat, en juillet dernier, les élus de droite trouvaient normal de vivre avec 800 euros. Là, j'ai sorti mon truc de rebelle pour leur demander : "Mais qui ici a déjà touché 800 euros par mois, 900 euros, 1000 euros ? Qui? Ici, personne." Voilà. Ces députés ne connaissent pas la réalité. Je les appelle parfois "les extraterrestres", ils ne vivent pas sur la Terre.
Là où l'anthropocène rend tous les êtres humains responsables uniformément de la destruction de l'environnement, l'androcène met en lumière les rapports de domination qui ont conduit aux ravages planétaires.
Un coït impliquant un pénis dans un vagin, accompagné de vagues caresses, débouchant sur une éjaculation. Le tout, environ deux fois par semaine, toujours avec la même personne, qui soit de préférence d'un genre différent du sien. Voici l'une des représentations dominantes, dans nos sociétés occidentales, de ce à quoi devrait ressembler une sexualité dite "normale".