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EAN : 9782253099697
216 pages
Le Livre de Poche (03/12/2014)
3.44/5   274 notes
Résumé :
Et si Zombi était le plus terrifiant des livres de Joyce Carol Oates ? Quentin, son héros ou plutôt son antihéros, raconte son histoire. Il ne se nomme que par ses initiales : " Q.P. ". Il a 31 ans et une honorable famille qui ne peut le croire vraiment coupable de l'agression sexuelle qu'il a commise sur un jeune garçon. Par prudence, il est mis sous surveillance médicale. En vérité, " Q.P. " kidnappe des jeunes gens et les lobotomise avec un pic à glace pour en fa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 274 notes
Quentin a déjà été condamné pour abus sexuel sur un mineur & maintenant il est sous contrôle judiciaire & il a un traitement médical & ses parents qui l'aident lui ont confié le gardiennage d'un immeuble qui leur appartient et qu'ils louent à des étudiants.
Tout va bien se passer pour Quentin tant qu'il n'a pas de contact visuel avec les autres & il sait qu'il doit faire autrement & qu'il doit le transformer en ZOMBI & « un vrai ZOMBI serait à moi pour toujours. Il obéirait à tous les ordres & les caprices. En disant « oui, maître » & « non, maître ». il s'agenouillerait devant moi les yeux levés vers moi… »
& il faudrait en kidnapper un & l'attacher & lui planter un pic à glace dans l'orbite de l'oeil & le lobotomiser & il serait enfin obéissant & il se laisserait violer… Pour toujours…
Quentin va faire des essais qui laisseront ses victimes vivantes de plus en plus longtemps… Dans la baignoire.
Extraordinaire prouesse de l'auteur que d'être arrivé à s'immiscer dans la peau d'un malade mental sanguinaire et décrire l'ensemble des sentiments qui l'animent avec tant de réalisme.
Ce roman de Joyce Carol Oates est un voyage au bout de l'horreur, l'horreur d'une forme de folie créatrice, où le docteur Frankenstein est bien plus dangereux que sa créature.
Traduction de Claude Seban.
Editions Stock, le livre de poche, 211 pages.
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Vite commencé, vite terminé ... Je tiens à ma santé mentale !
Quel livre horrifique, terrifiant, nauséeux !


Et pourtant, je le savais, je m'étais dit que jamais je ne lirais cela, au vu des critiques sur Babelio.
Or Joyce Carol Oates est un de mes auteurs préférés.
Donc...il FALLAIT que je lise QUAND MEME cette horreur.


Je reconnais bien là Oates qui, avec son style original, bien à elle, qui change continuellement d'un roman à l'autre, emporte le lecteur dans ses abîmes concoctés avec délices.
Avec délices, oui. Je me rends bien compte qu'elle a dû s'amuser comme une folle (d'ailleurs, je m'inquiète également pour sa propre santé mentale) à nous expliquer, en détail et avec croquis à l'appui s'il vous plait, la manière de pratiquer une lobotomisation en enfonçant un pic à glace à travers l'orbite. le sujet « opéré » deviendrait donc un « zombi », un être sans réaction dont on peut faire l'esclave sexuel. C'est en tout cas ce qu'essaie Quentin, la petite trentaine, manifestement dérangé du ciboulot, et pas qu'un peu !


Durant TOUT le roman, nous sommes dans la tête de ce Quentin, et je vous assure que la tête me tournait, je me sentais prête à vomir tripes et boyaux, d'ailleurs, rien qu'à écrire cette critique, je ne me sens pas bien.
Ce Quentin est à la recherche de « spécimens » masculins à opérer (il faut dire que ces pauvres spécimens ne résistent pas longtemps à l'opération...) car il est homosexuel et ne désire assouvir son désir que sur « jeunes hommes en bonne santé. Remplissant certaines conditions de taille, de poids, de carrure et. Il faudrait quelqu'un ayant du ressort & de la vigueur. & bien monté ».
Il nous raconte donc ses chasses, ses traques, ses expériences "médicales", ses faux-semblants avec sa famille, avec les médecins, avec la justice qui l'a déjà condamné à 2 ans avec sursis pour une sombre affaire de poursuite raciale.
Ce Quentin a un physique répugnant, il est sale, il sent mauvais, il évite tout contact visuel.


Je n'en dis pas plus, voici un extrait qui vous résume tout le propos du livre :
« Un ZOMBI ne jugerait pas bien sûr. Un ZOMBI dirait : « Dieu te bénisse, maitre. » Il dirait : « Tu es bon, maitre. Tu es généreux & miséricordieux. » Il dirait : « Encule-moi à me défoncer les boyaux, maitre. » Il mendierait sa nourriture & il mendierait l'air qu'il respire. »
Je continue ? Non, c'est en est assez pour moi. Je me sens mal.


Pour ceux que ça intéresserait :
Joyce Carol Oates est une auteure prolifique et géniale, elle atteint les tréfonds de la psychologie pour les violenter et nous bousculer sans ménagement. J'aime ça, mais ici, c'est trop. Trop. Trop.


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Bram Stocker 1995 Prix du meilleur roman : Zombi de J C Oates !
Si ma culture littéraire s'étendait au delà de quelques rizières , j'aurais associé Dracula à ce prix et aurais su à quoi m'attendre . mais voilà, je ne savais pas . Et , mon Dieu, quelle claque!
C'est clair , depuis Ciao Connard , oeuvre complétement déjanté et déroutante, je n'ai rien lu de si "trash'.
Q...P... vient d'un milieu aisé. Son père est une sommité universitaire , sa soeur directrice d'école. Petit polo, mocassin à glands et brushing américain des années 80.
Q....P... lui est juste gardien d'immeuble, même s'il suit des cours d'ingénierie dans la fac locale.A 30 ans.
Parce que Q...P...a un peu déconné sur un mineur et qu'il est en liberté conditionnelle pour deux ans. Cela se passe bien. Il est poli, tond la pelouse de mamie et semble courtois avec son entourage.
Mais Q... P... a un rêve. Se fabriquer un Zombi, qui lui dirait "oui maitre, je suis à toi, encule moi". (Ce n'est pas du moi mais de madame Oates, je ne me permettrais pas :) ).
ça tombe bien , il tombe sur un document qui lui explique comment attaquer le cerveau à partir du globe oculaire ! En avant l'aventure !

C'est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, mais je suis admiratif devant le texte livré et cette immersion de l'auteur dans la peau de son personnage. le style , la folie latente, les apparences, la société qui passe à côté et derrière cette question des délinquants sexuels dans la nature et l'offuscation générale à la récidive.
Dire que ce livre est dérangeant, c'est un euphémisme . Mais le travail de l'auteur est remarquable.
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C'est curieux comme il arrive que l'on se fasse de fausses idées.

Ainsi, je m'étais imaginé que Joyce Carol Oates était une auteure de romans sentimentalo-intellos, une sorte de Danielle Steel pour lectrices de Télérama.*
D'où me venait cette idée ? Mystère, peut-être une simple confusion, erreur sur la personne...
Enfin bref...

Avec Zombi, nous sommes très loin du roman à l'eau de rose, intellectualisant ou pas !
Dans ce roman, l'auteure donne la parole à Quentin, qui d'ailleurs ne parle de lui que comme Q... P...

Q... donc, est un trentenaire fils d'un universitaire, il pourrait être le produit standard de la classe moyenne blanche américaine, mais Q...est un jeune homme "spécial".

Il ne rêve pas d'une belle carrière d'une charmante épouse, et d'une maison au bord d'un lac pour ses vieux jours.

Son grand projet, c'est de créer un zombi, il n'est pas adepte du vaudou, il veut un esclave sexuel tout dévoué.
En cela, il rejoint un certain Jeffrey Dahmer, dont l'auteure s'est manifestement inspirée.

Et la morale dans tout cela, Q...est-il puni..?
Cela, je ne vous le dévoilerai pas, sachez juste qu'on le soigne...

Bien joué Mme Oates, vous nous démontrez, s'il en était besoin, que les femmes écrivent des romans aussi dérangeants et malsains que leurs collègues masculins.

*Je sais, ce n'est pas gentil pour Danielle Steel.
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La force de Joyce Carol Oates, outre son indéniable don de créatrice et son incontestable talent de plume, c'est, pour moi, sa capacité à se réinventer en permanence... quitte à se "planter"... ce qui, convenons-en, fait plutôt figure d'exception dans son oeuvre magistrale et variée.
Fi des romans fleuves dépassant largement les 1000 pages de lecture, - Zombi - paraît presque "minuscule" à côté de ce que l'écrivaine nous propose fréquemment.
Que sont en effet pour cette habituée des trails littéraires que 185 pages largement "aérées" et agrémentées de nombreux dessins à l'encre de Chine ?
Rien... a priori...
Mais beaucoup lorsqu'il s'agit d'entrer dans la tête d'un serial killer homosexuel et pédophile, à moins que l'exercice ait consisté à le faire sortir de ses propres entrailles, accoucher d'un de ses propres démons ( s'adresser à monsieur Freud pour tenter d'en apprendre davantage !), de le faire parler, de lui donner la parole... à moins que ce soit lui qui s'en soit emparé...Et là, je salue l'artiste qui a su ( c'est un de ses nombreux talents ) trouver un verbe, une langue, une syntaxe, un lexique, une grammaire, une ponctuation, un rythme, un souffle tout à fait originaux, voire bluffants, à son personnage.
Le personnage en question est le fils cadet... il a une soeur, Junie, de cinq ans son aînée, proviseure d'un établissement scolaire coté... d'une famille bourgeoise ; des notables nantis qui ont le bras long.
Et il faut posséder un certain pouvoir, avoir les moyens, pour sortir ce fils qui vient d'agresser sexuellement un gamin noir de douze ans, des griffes de la justice.
Une justice qui le condamne à deux ans de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve.
La famille qui possède des biens et en l'occurrence un immeuble dont elle loue les studios qui le composent à des étudiants étrangers, donne à Quentin qui s'appelle Q...P, la possibilité de repartir à 31 ans, de zéro, de se refaire, socialement, une "virginité", en travaillant comme gardien de l'immeuble familial, tout en suivant des cours à l'IUT tout proche, espérant faire de leur rejeton un ingénieur en "quelque chose"...
Pour cela, le jeune homme qui a fauté... mais à qui la famille veut offrir l'occasion de se racheter et de préparer son "avenir", compte sur un psy de leurs amis, sur un agent de probation, un groupe de parole et sur l'avocat de la famille, grâce auquel Q...P a bénéficié d'une peine légère.
Ça, ce serait envisageable si Q...P n'en était qu'à sa première "faute", qu'à son premier délit, qu'à sa première agression qu'à sa première victime.
Or, c'est très/trop loin d'être le cas ; et tout le monde est dans l'ignorance.
Il y a déjà d'autres précédents : "YEUX-RAISIN", "PATTES-DE-LAPIN", BALAISE, SANS-NOM... ÉCUREUIL(?)... d'autres ZOMBIS passés et à venir(?)...
Ce qui obsède Q...P, c'est ce désir permanent, cette pulsion impérieuse de posséder des esclaves sexuels, des ZOMBIS...
Pour ce faire, il a trouvé dans ses lectures, un moyen infaillible : la lobotomie transorbitale.
Comprenez-par là que, substituant au leucotome chirurgical, un pic à glace stérilisé sur la plaque chauffante de sa cuisinière, il se fraie un chemin à travers les orbites de ses cobayes jusqu'aux lobes frontaux de ses victimes, lobes frontaux dont les fibres sectionnées matérialiseront son rêve de zombification de ses sujets.
Et son rêve de zombification, il l'explique ainsi :
"Un ZOMBI ne jugerait pas. Un ZOMBI dirait : "Dieu te bénisse, maître "Il dirait : "Tu es bon, maître. Tu es généreux & miséricordieux." Il dirait : " Encule-moi à me défoncer les boyaux, maître. Il mendierait sa nourriture & il mendierait l'air qu'il respire. Il mendierait la permission d'aller aux toilettes pour ne pas souiller ses vêtements. Il serait toujours respectueux. Jamais il ne rirait ni ne ricanerait ni ne froncerait le nez de dégoût. Il lécherait avec sa langue comme demandé. Il sucerait avec sa bouche comme demandé. Il écarterait ses fesses comme demandé. Il ferait l'ours en peluche comme demandé. Il poserait sa tête sur mon épaule comme un bébé. Ou je poserais ma tête sur son épaule comme un bébé..."
Nul besoin de "psychiatriser". Cette obsession plusieurs fois répétée ( énoncée ) dans le roman, nous dit beaucoup de la psyché de Q...P.
Comme il est de mon habitude, j'essaie autant qu'il m'est possible de ne pas trop dévoiler de l'histoire de cette lecture qui sera peut-être vôtre un jour prochain.
Je tiens cependant à ajouter que, ( c'est un marqueur de l' oeuvre de JCO ), l'histoire de ce serial killer s'inscrit dans un contexte, une époque, un pays, sa sociologie, son histoire, sa culture ses moeurs.
Q...P ne pourrait pas être tout à fait ce qu'il est ni faire tout ce qu'il fait s'il n'était aidé "involontairement" par une famille bourgeoise, qui a pignon sur rue, qui place les apparences en tête des vertus sociales cardinales, et ainsi, à l'insu de son plein gré, par un effet domino, crée les conditions qui permettent à Q...P de vivre sa psychopathologie quasiment dans l'impunité.
C'est amoral ?
Bien évidemment !... à l'image du monde que nous avons créé et auquel nous ne voulons apporter aucune correction.
Une immersion déstabilisante, oppressante, frustrante dans le monde de nos démons.
J'ai néanmoins voulu garder un espoir quant à l'absurde de ce monde, absurde souvent trahi par et pour ce qu'il est.
Q...P a une faille ; il collectionne des "souvenirs" de ses ZOMBIS. Eux et les preuves de leur fin tragique ont disparu. Que deviendront ces "souvenirs" ?...
J'ai aimé.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... Mais les étudiants me sont interdits. Après cet incident stupide qui, par chance pour Q ... P ..., s'est bien terminé. Il faisait sombre derrière la résidence universitaire & le gosse était ivre & plié en deux en train de vomir & de hoqueter & quand il s'est redressé en m'entendant, le démonte-pneu s'est abattu au-dessus de son oreille & l'a envoyé par terre avant qu'il ait réalisé m'avoir vu & donc ça allait. Je portais mon blouson de toile à capuchon & il n'y avait pas de témoin mais j'ai quand même paniqué & je me suis sauvé, ce que je ne ferais jamais maintenant que j'ai plus d'expérience. Mais ça allait. La leçon a servi.

& à Ypsilanti, il y a longtemps si longtemps que je ne m'en souviens pas vraiment j'étais arrivé à la même conclusion je crois. Car le fait est que la disparition d'un étudiant serait immédiatement remarquée (à l'exception des étudiants étrangers qui sont vraiment loin de chez eux). Leur famille se soucie d'eux. & ils ont une famille.

Un spécimen de ZOMBI plus sûr serait quelqu'un d'extérieur à la ville. Un stoppeur, un vagabond ou un drogué (s'il est en bonne condition physique & pas maigre & esquinté ou malade du SIDA). Ou un type des HLM noires du centre-ville. Quelqu'un dont tout le monde se contrefout. Quelqu'un qui n'aurait jamais dû naître.

Suis sorti de l'amphithéâtre alors que la voix continuait à ronronner & suis allé dans la bibliothèque psy me renseigner sur la LOBOTOMIE. ... [...]
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[...] ... Un vrai ZOMBI serait à moi pour toujours. Il obéirait à tous les ordres & les caprices. En disant "Oui, maître" & "Non, maître." Il s'agenouillerait devant moi les yeux levés vers moi en disant : "Je t'aime, maître. Il n'y a que toi, maître."

& c'est ce qui se passerait, & c'est ce qui serait. Parce qu'un vrai ZOMBI ne pourrait pas dire quelque chose qui n'est pas, seulement quelque chose qui est. Ses yeux seraient ouverts & transparents mais il n'y aurait rien à l'intérieur qui voie. & rien derrière qui pense. Rien qui juge.

& il n'y aurait pas non plus de terreur dans les yeux de mon ZOMBI. Pas de souvenirs. Car sans souvenir il n'y a pas de terreur. ... [...]
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(p. 147, Q... P... ayant repéré un potentiel Zombi qu'il nomme Écureuil) :

"Mes yeux nerveux baissés sur mon assiette où je mange les morceaux de poulet frit spéciaux & les frites spéciales & la coleslaw maison d'H.D mais en suivant du coin de l’œil ÉCUREUIL qui débarrasse les tables des plats sales etc. Des gouttes de transpiration luisantes sur sa lèvre supérieure.

Si seulement tu me regardais. Si seulement tu souriais. Juste une fois!

Mais comme Barry il ne me voit pas. Comme Bruce, il ne me voit pas. & il y a trois jeunes filles en short & dos nu & rideaux coulissants de cheveux brillants dans un des box. & elles taquinent Écureuil qui est leur ami. & il rougit tout gêné dans son tablier sale. Oui mais en aimant ça... aucun doute. MON ZOMBI se pavanant comme un petit coq orgueilleux devant de pareilles connasses!'
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Un peu d’écoeurement dans l’air, à force de senteurs sur terre…

Une anthologie de la poésie anglaise oubliée par quelqu’un & je l’ai feuilletée dans le club des étudiants, pas celui de l’IUT mais celui de l’Université où je passe quelquefois en début de soirée & ces mots d’un poème de « Gerald Manley Hopkins » m’ont sauté au visage & résonné comme la cloche du conservatoire de musique.
Parce que maintenant c’est le printemps, le mois d’avril & la première année de mise à l’épreuve de Q…P… est terminée.
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Mais l'œil gauche dans lequel j'avais enfoncé le pic à glace était foutu & l'œil droit ne valait pas beaucoup mieux, chavirait comme si ce n'était même pas un œil mais quelque chose d'autre. BALAISE est resté vivant quinze heures, je crois mourant pendant que je l'enculais (pas dans la baignoire, dans mon lit) pour lui apprendre son rôle de ZOMBI & j'ai seulement compris qu'il était mort quand en me réveillant la nuit pour aller pisser, je l'ai senti tout froid, bras & jambes autour de moi là où je les avais mis & sa tête sur mon épaule pour câliner mais BALAISE devenait raide comme un cadavre alors je me suis affolé en pensant que j'allais rester prisonnier de son étreinte !
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Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
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