Campus de La Transition/5
5 notes
Résumé :
Pour la première fois, un collectif d’environ soixante-dix enseignants-chercheurs issus d’une grande variété de domaines (environnement, sciences du vivant, biologie, physique, économie, droit, gestion, philosophie, santé, sociologie, sciences politiques) s’est réuni pour réaliser le manuel de la « Grande Transition ». Car cette transition ne relève pas seulement de l’environnement ou de l’économie, comme on a coutume de le penser, mais touche au cœur même de nos re... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Je suis vraiment contente d'avoir enfin pris le temps de lire ce manuel : il apporte une vision globale de la question environnementale puisqu'il l'aborde selon 6 angles d'approches. Je ne sais pas si d'autres ont eu le même ressenti, mais je ne me suis pas sentie déprimée par la lecture de cet ouvrage. Peut-être est-ce simplement dû à mon rythme de lecture, à mon état mental au moment de lire, à l'aspect factuel et assez neutre du propos... Je me suis aussi retrouvée dans certains exemples précis.
Le manuel propose, sur le modèle de la pédagogie enseignée au Campus de la Transition, de lier la raison, les sensations et les émotions. Sont proposés 2 intermèdes dans chacun des 6 angles d'approche. Les exercices proposés permettent de réfléchir à ses propres pratiques.
Le public ciblé était de niveau universitaire et j'avoue avoir parfois dû relire plusieurs fois avant de comprendre... ou d'abandonner !
Le manuel propose, sur le modèle de la pédagogie enseignée au Campus de la Transition, de lier la raison, les sensations et les émotions. Sont proposés 2 intermèdes dans chacun des 6 angles d'approche. Les exercices proposés permettent de réfléchir à ses propres pratiques.
Le public ciblé était de niveau universitaire et j'avoue avoir parfois dû relire plusieurs fois avant de comprendre... ou d'abandonner !
Citations et extraits (5)
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"Les pays du Sud devraient renoncer au développement ou tout du moins renoncer à emprunter une voie similaire à celle des pays du Nord, au nom de la sauvegarde de l'environnement". Ceci incarne "un nouveau type d’impérialisme écologique visant à limiter le développement des pays du Sud".
"La résistance exprimée face à certains projets ou à certains discours écologistes normatifs n'est pas tant l'expression d'une opposition à l'environnementalisme de façon générale qu'à un certain type d'environnementalisme, celui des "riches" ou des pays du Nord, que ces derniers voudraient imposer aux pays du Sud".
"La résistance exprimée face à certains projets ou à certains discours écologistes normatifs n'est pas tant l'expression d'une opposition à l'environnementalisme de façon générale qu'à un certain type d'environnementalisme, celui des "riches" ou des pays du Nord, que ces derniers voudraient imposer aux pays du Sud".
La démarche de la recherche scientifique visant à construire des connaissances peut se tromper et se fourvoyer. L'erreur fait partie intégrante de la méthode, sachant qu'elle peut être corrigée. La méthode elle-même est garante de cette correction. [...] Ainsi, pour permettre ce processus, les expériences, les observations, et les tests doivent être reproductibles par d'autres scientifiques, dans des conditions différentes. C'est de ce dialogue constant entre modèle théorique et vérification expérimentale que naît le caractère cumulatif des sciences exactes. La validation par l'expérience ou la réfutation sont donc indissociables de la définition de ce qu'est une science.
Le calcul du PIB est lui-même l'objet de discussions : il ne reflète pas, en effet, l'ensemble des richesses engendrées par l'activité humaine ; par exemple, il ne prend pas en compte les activités non monétaires et non marchandes comme le travail domestique réalisé à l'intérieur des foyers. Son calcul actuel conduit à valoriser des dommages : ainsi, le PIB peut augmenter dans le cas d'une catastrophe naturelle qui oblige à recourir à des moyens humains et matériels pour y faire face ; au Royaume-Uni, il inclut maintenant la consommation de drogues et la prostitution.
Par ailleurs, la nécessité de réduire l'empreinte écologique mondiale est en tension avec l'accès souhaité de tous les être humains à des conditions de vie de qualité. Pour l'instant - sauf Cuba jusqu'à la reprise des relations commerciales avec les Etats-Unis-, il n'existe aucun pays qui ait à la fois une empreinte écologique compatible avec un monde à "moins de deux degrés" et un indicateur de développement humain élevé.
Force est de constater que les humains jouent maintenant un rôle critique au sein de la biosphère comme aucune espèce vivante ne l'a jamais fait, mettant en cause leur survie à relativement court terme.
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