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EAN : 9782738154262
256 pages
Odile Jacob (26/01/2022)
4.07/5   135 notes
Résumé :
« La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi : que faut-il faire pour mettre l’économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi ?
C’est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l’apport de dizaines de... >Voir plus
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Un livre pour ceux qui n'ont pas du tout de notions sur le réchauffement climatique et la révolution de culture qu'il impose – ou pour trouver des arguments contre les climatosceptiques.

Si vous n'avez pas idée de ce que le réchauffement climatique va engendrer de bouleversements, il faut le lire. C'est très accessible et exhaustif sur les changements de comportements.

Si vous le savez déjà mais que vous vous demandez comment on va faire, il vaut mieux consacrer votre temps à un autre livre plus complet (comme le Giec urgence climat de Sylvestre Huet, par exemple).

Ce livre m'a déçu car il ne propose pas ce qu'il annonce : un Plan. Il propose plutôt une liste des changements de comportement qui s'annoncent.

Or ce livre n'apporte qu'une présentation de ces bouleversements nécessaires - mais rien sur les moyens d'y parvenir.

J'explique ci-dessous mes arguments pour ceux que cela intéresse. Mais ce n'est pas intéressant si vous voulez seulement vous renseigner sur le climat :

À nouveau, si vous n'avez aucune idée des révolutions culturelles qu'il va falloir mettre en place, lisez-le, vous ne perdrez pas votre temps.

**********************

Ce qui m'a plu le plus est l'historique de la mise en évidence du réchauffement climatique :

L'effet de serre est mis en évidence par Joseph Fourier en 1824. En 1838, un autre Français, Claude Pouillet, identifie le CO2 et la vapeur d'eau comme responsable de l'effet de serre : "Il en déduisit dès cette époque que toute variation de la quantité de CO2 dans l'atmosphère faisait varier le climat."

Au début du XXème siècle, Svante Arrrhenius, chimiste suédois, estime que passer la concentration atmosphérique de CO2 de 280 à 560 ppm élèverait la température de surface de 4°C. Aujourd'hui on calcule que ce serait plutôt de 5°C, mais c'est l'idée. Intéressant : on pensait à l'époque que ce serait une bonne chose car favorisant la pousse des plantes.

****************

J'ai regretté de ne pas savoir qui avait écrit ce livre. Il est évident que seule une force politique peut proposer les moyens de changer une économie.

Or seul le nom du signataire de l'avant-propos est cité - Jean-marc Jancovici - et nous n'avons aucune présentation de ce monsieur : son parcours, ses motivations, ses compétences, ses intentions...

Quant aux autres membres de ce parti politique mystérieux, ils sont présentés ainsi : "Les travaux du PTEF ont été menés avec une équipe composée de salariés, une quinzaine d'experts bénévoles ou recrutés pour la durée de l'étude, ainsi qu'avec la collaboration de centaines de bénévoles professionnels des secteurs concernés".

On ne sait pas de quelle force politique il s'agit.

Car il s'agit bien de politique : "Le Shift Project milite pour la décarbonation de l'économie depuis sa création en 2010" ; "Le présent ouvrage propose une ébauche de plan opérationnel pour les cinq ans qui viennent, afin de placer la France sur un chemin d'une transformation à accomplir en une génération – d'ici 2050" ; "Le PTEF propose secteur par secteur les dispositions immédiates, souvent contraignantes, qu'il faut prendre dans les cinq prochaines années pour enclencher une réduction rapide des émissions, au bon rythme".

Le livre est publié en 2022, il s'agit donc bien d'orienter une politique.

La politique étant ce qu'elle est, il se peut que l'ambiguïté soit maintenue pour, précisément, engager à agir quelle que soit l'inspiration politique ?

Il s'agit de toute façon d'un manifeste pour l'environnement, quelle que soit la force politique dont il est question.

*******************

Les chiffres et les enjeux sont exacts :

Une différence vers le bas de -4°C nous ramène à l'époque glaciaire, quand rien ne poussait en Europe puisqu'elle était sous la glace.
Ça laisse donc une idée de ce que serait un réchauffement de +4°C : la Terre serait sans doute un désert.

Surtout si cela se produit en un siècle : la fonte des glaces depuis la glaciation s'est produite en quelques milliers d'années.

Mais on ne trouvera pas d'explications sur les autres Gaz à effet de sert et sur des notions qui sont prises en compte par le Giec (comme l' « équivalent CO2).

À noter cependant une petite erreur : il est écrit que la production de « CO2 » (en vérité équivalent CO2) est de 40Gtonnes par an : c'est bien pire, car il s'agit avec 40Gtonnes des émissions de 1990.

Aujourd'hui, on est plutôt à 60 Gtonnes.

***********

Je n'ai pas aimé les images insérées dans le livre : elles n'apportent rien à mon sens.

**********

Je n'ai pas aimé non plus d'avoir été orienté vers ce livre par la participation de l'auteur de l'avant-propos à une commission au Sénat (https://url-r.fr/BWgsJ) :

Cela m'a donné à penser que le Sénat ne fait pas la différence entre un « Plan » et un « manifeste ».

Difficile en effet de penser qu'un seul individu puisse avoir une capacité à la fois à organiser des « Plan » et à « convaincre des populations ».

Mais comme on ignore qui l'a écrit, ce livre… Il se peut que Jancovici ait la capacité à produire des « Plans » mais qu'il n'en montre rien – j'ignore pourquoi.

Et si le Sénat ne fait pas la différence, y'a pas à dire : on est mal barrés.

*****************

L'idée essentielle est de diviser par deux la production d'énergie (graphique en chapitre 4 qui passe de 2000TWh à 1000).

Le "Plan" n'indique pas comment nous allons nous organiser pour cela : "Le PTFE parle de tonnes, de watts, de personnes et de compétences. Mais il parle peu d'argent, et jamais comme d'une donnée d'entrée du problème posé : face à ce problème, l'épargne et la monnaie ne sont pas les facteurs limitants les plus sérieux. Encore moins lorsqu'il s'agit de l'avenir de nos enfants, et des leurs."

Difficile, ici, de savoir comment mettre un programme politique qui ne soit pas financé.

Il s'agirait alors de solliciter les populations à agir, à s'engager, à revendiquer, à exiger des solutions, pour engager un changement ?

Peut-être.

En effet :

"Avec le PTEF, le Shift Project revendique des propositions compatibles avec l'objectif de réduction des émissions, réalistes techniquement, et acceptables politiquement".

Et comme les obstacles sont inhérents au choix de la réflexion qui est menée, la crédibilité du projet politique est par principe ruinée :

Une politique exclusivement française n'a pas de sens. La lutte contre le réchauffement climatique est locale (changements de comportements), régionale et nationale (changements de politiques) mais aussi internationale (coopération sur les objectifs mondiaux).

Donc une réflexion qui se prive d'expliquer comment ces changements drastiques s'opéreraient dans une France coupée du monde est une contradiction.
C'est donc toujours la motivation qui est sollicitée :

Le titre 1 est : "Cette génération peut sauver le monde." C'est bien l'impression qu'on avait dès le début : y'a qu'à, faut qu'on. Ce n'est pas l'idée que je me faisais de la manière de travailler de Jean Monnet, commissaire au plan de la quatrième république et l'un des fondateurs de l'union européenne.

*****

Je n'ai pas aimé cette manière injonctive de pousser à l'action alors que les auteurs, eux-mêmes n'en savent rien :

"Voilà pourquoi, afin d'éviter un réchauffement de plus de 2°C d'ici la fin du siècle, l'humanité doit dès maintenant réduire ses émissions de près de 5% par an. Tel est le cap que fixent les accords internationaux signés à Paris en 2015. C'est une telle organisation concrète que propose le Plan de transformation de l'économie française".

Oui, certes, le Giec confirme, c'est inéluctable : "doit réduire", "dès maintenant".

Mais, ici, les auteurs s'adressent aux responsables politiques : quel est ce « Plan » ?
On ne sait toujours pas.

Eux non plus :
"À quelle vitesse démarrera-t-on ?" -> je ne vois pas l'accélérateur où appuyer ni le compteur ? vous voulez dire quelles mesures prendre en priorité ?

Pourtant :
"Si ces outils sont mis en place et que le départ est pris dès le prochain quinquennat, on peut espérer une réduction des émissions de GES dès les cinq prochaines années de plus de 4% par an".

En plus, les auteurs ne suivent pas leurs propres recommandations :
Ce n'est plus "dès demain", c'est au "prochain quinquennat" ; ce n'est plus une nécessité, c'est un espoir ; et ce n'est plus 5% pour l'humanité, c'est 4% pour la France.

*********

J'ai regretté aussi le langage :
Des métaphores innombrables :
"L'énergie irrigue notre économie et nos modes de vie." -> non, ce sont les flux qui irriguent, comme l'eau ; l'énergie, elle, fournit les moyens d'organisation de nos modes de vie.


"le métabolisme de l'économie" -> et oui tout est vivant aujourd'hui, même ce qui est inerte : le CO2 et les produits ont une "durée de vie" et l'économie a un "métabolisme". Qu'est-ce que le "métabolisme de l'économie" ?
L'économie ne va pas mourir. Vous, si.

Et à l'heure de la défense de la biodiversité, qui irait prôner un meurtre, en l'occurrence, celui de l'économie, s'il fallait en changer pour lutter contre le climat ?...

Comme toujours ces analogies mènent à des phrases qui n'apportent rien : "Nos propositions pour transformer le système énergétique – Impulser très vite les nécessaires grands travaux électriques". Eh oui. Merci. Mais comment ?

Et à des phrases qui n'ont aucun sens, voire sont des aberrations :
"Pour parcourir 1 kilomètre, un vélo à assistance électrique consomme 50 à 100 fois moins d'électricité qu'une voiture diesel ne consomme de diesel."

À l'école on apprend à ne pas mélanger les torchons et les serviettes, les pommes et les tomates ; mais dans des rapports scientifiques très sérieux sur l'avenir de l'humanité et le climat, on mélange le volume de diesel (litre) et l'énergie électrique (joules).

*****

Mais peu importe. Ces gens ont vendu leur livre et ont su capter l'attention.
Ils peuvent maintenant vendre leurs services de conseils et intervenir au Sénat.

Ou exciter les lecteurs pour les convaincre, selon des modes argumentatifs qui m'échappent et qui, en ce qui me concerne, n'a rien changé à mes connaissances sur la nécessité des changements comportementaux –
sans rien non plus m'apporter que de l'énervement car, d'organisation concrète pour les mettre en place, il n'en est pas ici question.

Le risque, c'est qu'on accuse les auteurs de vouloir faire de l'argent sur la transition écologique et d'exciter les populations en accroissant l'éco-anxiété - sans rien modifier d'autre - ni même y prétendre.

Et le risque est donc le renfermement de ceux qui se sentiraient dépassés par les obstacles à venir – et qui, comme aux États-Unis, se mettent à voter pour des partis climato-sceptique pour avoir la paix.

Soit le contraire de ce que visent les auteurs de ce livre.




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Difficile de faire une critique d'un livre comme celui-ci.
Le projet est bien évidement louable, nécessaire, indispensable. La présentation d'un résumé avec des fiches est la bienvenue car le texte qui suit est assez indigeste et n'apporte souvent pas grand chose au débat.
Reste qu'il ne me semble pas voir autour de nous le moindre frémissement vers les changements proposés dans ce type de livre.
Il y a aussi quelques propos un peu malhabiles et dérangeant : sur les transports par exemple : "les gens aisés voyagent moins souvent à l'autre bout du monde, et tâchent de profiter de chaque voyage pour rester plus longtemps sur place..." " Beaucoup prennent leurs "congés longs", mis en place en 2025 pour permettre de prendre trois mois de vacances sans solde tous les trois ans..." "ils rejoignent le pays lointain en une ou deux semaines de train et quelques courts segments en bateau - plus rarement, en avion, si c'est plus efficace que la bateau - grâce aux offres "sans avions ou presque".
Pour ma part, cela décrédibilise ce qui est écrit dans le reste du livre. Cela signifie que le projet est toujours d'avoir ce clivage "argent - moyen - personnes pauvres - personnes riches". Certes celui-ci existera toujours, mais si "les riches" peuvent se payer un voyage en avion à l'autre bout du monde, alors la majeure partie d'entre eux le feront, sans considération pour le climat. Avec des propos comme celui-ci, ce projet semble être du coup pondu par une élite bienpensante qui ne considère pas les réalités du terrain. Autre exemple assez questionnant pour la culture : il faut arrêter les concerts "surenchères", limiter l'escalade du son et du nombre de spectateurs (pas stupides comme idées d'ailleurs).
Mais alors : pourquoi parle-t-on de la culture et pas du sport ? Doit-on continuer à remplir des stades de 60 000 personnes toutes les semaines pour les matchs de foot ? Avec des flux de personnes qui génère du Co2, même si on essaye de les faire venir en transport en commun. Il n'y a qu'à aussi regarder l'état du périmètre autour d'un stade après un match : canettes de bières, cigarettes, papier de partout, reste de pétard pour les grands matchs : réduisons la capacité des matchs si l'on veut réduire les concerts. Car les utilisateurs affichent un mépris de l'environnement assez flagrant (même si bien sûr il ne faut pas généraliser : tout le monde ne jette pas ses détritus dans la nature, mais on constate de visu que que sur 60000, beaucoup le font car les abords d'un stade sont ignobles après un match !).
Mais l'humain est-il prêt à ces sacrifices pour sauver le climat ?
Il est suggéré aussi que les spectacles ne seront pas proposés en tournés, mais plutôt "vendus" pour que des compagnies locales puissent le réaliser en limitant les déplacements. J'ai idée alors qu'il faudra être connu pour que son spectacle intéresse l'international, mais comment feront les jeunes créateurs pour se faire connaître ?
Ce livre est indispensable, avec des pistes intéressantes de réflexion, mais il me semble que l'humain ne pourra pas en faire 10% si on ne force pas ce changement. de lui-même, il ne saura jamais faire marche arrière.
J'en veux pour preuve le ballet incessant de camionnette qui viennent livrer des petits colis (je fais mon petit effort : je ne commande presque jamais mais me déplace en magasin)... il faudrait cesser cela car c'est impensable qu'un livreur passe parfois trois fois dans un quartier pour livrer trois colis dans la même journée. Mais cela pourra-t-il s'arrêter alors que les géants de ce système n'ont qu'un souhait : avoir toujours plus de bénéfices ?!
Cela ne s'arrêtera que si le peuple ne commande plus, ou si des lois interdisent ces procédés. Mais nous n'y sommes pas encore, car c'est aussi une sacré atteinte aux libertés que de vouloir agir ainsi par des interdictions et des lois.
Difficile équilibre à trouver...
J'espère très sincèrement me tromper dans ce que j'ai écrit et qu'un jour, le joli monde décrit dans ce PTEF existera :).
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Le Shift project a fait un travail de grande ampleur pour proposer un plan de décarbonation de l'économie française. Qu'est ce que la décarbonation? Arriver à maintenir nos activités en diminuant leur impact sur l'environnement, vu sous l'angle de la libération de gaz à effets de serre, dont le gaz carbonique (CO2) est le plus représentatif.
Secteur par secteur, nous avons une analyse en profondeur et des analyses plus approfondies sont publiées régulièrement sur le site du Shift project.
Chaque secteur a sa spécificité qui est bien analysée : qui a recours a des moteurs polluants, qui a un recours intensif aux plastiques à usage unique comme la santé, qui a un impact sur la déforestation, etc...
C'est vraiment clair et pédagogique et surtout ça montre l'ampleur du travail à mettre en oeuvre : un travail long et complexe, mais faisable. Un travail qui nécessitera beaucoup d'énergie et de bonne volonté.
A la suite de cette lecture, je me suis porté volontaire pour devenir conférencier dans mon domaine (santé) et il va falloir décliner ce message dans les institutions, les sociétés savantes, le médicosocial, etc... L'aventure ne fait que commencer!
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Ouvrage "destiné au citoyen" qui me laisse un sentiment d'avoir été rédigé pour un décideur, mais en fait le format long ne colle pas. Même problématique que pour un livre-programme politique : les idées nécessitent d'êtres développées pour être véritablement comprises. Et qui lit un programme politique de 300 pages si ce n'est le convaincu?

C'est un exercice intéressant auquel s'est prêté le Shift Project avec ce projet interdisciplinaire de transformation de notre économie, avec un plan détaillé mais pas trop, avec une direction a adopter pour décarbonner mais pas vraiment dirigiste, avec des idées novatrices mais que l'on entend régulièrement depuis quelques années... Au lecteur ne connaissant pas le sujet je dis : intéressez vous au sujet majeur des prochaines décennies. Au convaincu : bel état des lieux de la ou l'on est et de la ou nous devons aller.
Aux deux, aux autres et a moi je souhaite que nous y arriverons et ferons de la France la nation du futur qu'elle mérite de devenir.
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Un livre urgent et utile, qui propose un plan complet et concret pour transformer l'économie française, en plusieurs étapes, jusqu'à 2050.

La collaboration de nombreux scientifiques et spécialistes à la rédaction de l'ouvrage permet d'appuyer chaque volet du plan de transformation (les déplacements courtes et moyennes distances, l'immobilier, la fonction publique) d'illustrations sourcées, chiffrées et complète.

Un texte à mettre entre toutes les mains, en espérant qu'il trouve une vraie résonance politique
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
P83 [L'agriculture et l'alimentation]
Le secteur est extrêmement concentré [...] : La transformation [des aliments] est dominée par 300 entreprises, et la distribution par 6 grands groupes seulement, lesquels gèrent la quasi-totalité des ventes aux consommateurs.
Du côté des consommateurs, 90% des achats alimentaires sont effectués en voiture, en grande majorité dans les supermarchés et les chaînes de hard discount.
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Du reste, programmer de remplacer le pétrole et le gaz par leurs avatars "bio" ou de "synthèse" ne ferait que retarder les transformations nécessaires, en ne changeant ni les infrastructures industrielles concernées, ni les équipements de consommation (voitures, chaudières...)...
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Video de The Shift Project (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  The Shift Project
Présentation du Plan de transformation de l'économie française à Sciences Po Paris (07/02/2022)
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