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EAN : 9782841147861
324 pages
Ramsay (03/03/2006)
3.5/5   6 notes
Résumé :
Printemps 1999. Louis Berlemont, séduisant quadragénaire, fonctionnaire rompu aux arcanes des institutions européennes, est préoccupé par la démission probable de la Commission européenne, ébranlée par les critiques qui visent notamment Edwige, commissaire français, avec laquelle il collabore depuis un an.
Louis est plus inquiet encore de la disparition de Patricia. La jeune femme, attachée de presse auprès du groupe PPLE du Parlement européen, familière comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le début de l'histoire : alors que se dessine la guerre au Kosovo, avec des discussions diplomatiques et des pressions diverses, une attachée de presse au parlement européen, Patricia, accompagne une amie - en fait une call-girl - pour un week-end chaud dans les Ardennes. Elles arrivent trop tôt, et Patricia surprend une scène pédophile. Elle fuit, son amie est retrouvée morte le lendemain... Elle va essayer de monnayer la vie sauve contre la menace de révélations sur divers personnages, avec en arrière plan la démission de la commission suite à du népotisme de la part de l'une des commissaires (son nom est changé dans le roman, mais vous la reconnaîtrez...).

L'histoire est plutôt bien écrite, facile à lire, même si ce n'est pas de la grande littérature. Je regrette cependant qu'il ne soit rapidement plus fait allusion au point de départ, le réseau pédophile dans les milieux huppés qui tournent autour des institutions internationales présentes à Bruxelles.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Fonctionnement et intrigues au sein de la Commission Européenne
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Elle est couchée sur son lit. Elle ne s'est pas déshabillée, elle frissonne. Elle a laissé la fenêtre ouverte pour mieux sentir la présence familière et rassurante des grands arbres dans le jardin de la maison voisine. La nuit est tombée depuis longtemps et la chambre est plongée dans l'ombre. La lumière du bureau, dans l'entrée, dessine un triangle au pied de la porte entrebâillée.
Elle attend que se calment les battement de son coeur. Elle attend que s'apaise cette douleur secrète. Ne pas penser à ce qui s'est passé. Ne pas laisser monter les images de cauchemar. Se concentrer sur sa respiration, remplir lentement ses poumons de l'air froid de la nuit.Demain, il sera temps de réfléchir à ce qu'il convient de faire. Pour l'instant, elle est chez elle, en sécurité. Elle inspire longuement, ferme les yeux un instant, pour les ouvrir aussitôt. N'est-ce pas une voiture qui vient de ralentir, en bas, dans la rue calme? Elle s'est à demi redressée, dans un élan de panique. Mais non ! Ils ne peuvent pas l'avoir trouvée, si vite! Ils n'ont pas dû s'apercevoir de sa disparition avant la fin de l'après-midi. Et Véra n'a sûrement pas révélé son adresse. A moins que...

(première page)
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Sous la douche, elle sent son corps se détendre, fouetté par les jets circulaires. Après ce sera le bain bouillon-, nant et enfin la séance avec le professeur Berthier.
- Maria, Maria, j'ai oublié de vous dire. (Elle a enfilé un peignoir et se penche sur la rampe de l'escalier.) Le professeur Berthier va venir, vous le ferez monter direc¬tement chez moi.
Elle retourne dans sa salle de bains et se glisse dans le bain bouillonnant : Allons-y, puissance maximum... On dirait un légume dans le pot-au-feu...
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Elle enlève sa perruque et se regarde dans la glace : Vieux machin ! Tu veux encore te battre ? Ses yeux lui disent oui. Eh bien, il va falloir mettre le paquet. Elle se demande si elle ne ferait pas mieux de se raser le crâne plutôt que de garder ses pauvres cheveux clairsemés. Mais elle a peur qu'ils ne repoussent pas. Elle a pleuré en voyant tomber par paquets ses boucles blondes dont elle était si fière et elle ne se résout pas à couper ce qui reste. Souvent elle rêve la nuit que ses cheveux repous¬sent, d'un coup. Tu as l'air d'une vieille carne mitée, lance-t-elle à son reflet dans le miroir.
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Edwige monte dans sa chambre, ouvre largement ses fenêtres sur les arbres du parc. Ici, au moins on respire. La nuit est opaque, fraîche, Edwige frissonne. Elle passe dans sa salle de bains. C'est la pièce de la maison qu'elle préfère, la raison secrète de son choix : une salle de bains pompéienne avec bain bouillonnant, douche à jets, table de massage et même un espalier dont elle ne se sert guère mais dont elle se promet toujours de faire bon usage.
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