AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 158 notes
Je me suis vraiment régalée avec ce bouquin qui nous fait vivre une aventure palpitante au coeur d'un jeu virtuel. Un jeu où les participants sont les membres d'une Société et dont les dirigeants tirent les ficelles. Les employés en participant à ce jeu vont se retrouver face à un choix "sauver la boîte" ou "couler la boîte". Leurs participations ne seront pas sans conséquence. Ce livre amène aussi à une question: "Qu'êtes-vous prêt à faire pour de l'argent?". Haine, coup bas, manipulation, cruauté ... voilà juste quelques exemples de quoi seront capables les participants. Mais, qui sont les véritables "mauvais" dans ce jeu? Un livre qui fait l'effet d'une bombe, une écriture sublime, une histoire fantastique ... je crie haut et fort "Je veux la suite"!!!
Lien : http://chezcookies.blogspot...
Commenter  J’apprécie          92
J'avais une très grosse envie de changer de style. Out le noir, le thriller ...Ce roman m'a été conseille par mon ami David du blog C'est Contagieux (vous retrouverez d'ailleurs son avis en fin d'article ). Conseillé que dis-je c'est même plus que ça, car l'auteur étant présent au salon de Saint Maur en juin 2016, David m'a limite forcé à le prendre (j'exagère bien entendu, je suis une femme ;) ). David si tu passes par là, MERCI !

L'entreprise 1T va mal. Elle vient d'être rachetée par Adamas, un homme d'affaires mystérieux que les médias méprisent, et se retrouve avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ce qui n'est pas de bol pour Katie qui a justement un entretien pour travailler chez eux. Adamas prévoit de faire jouer toute l'entreprise à un jeu de réalité virtuelle nommé Cosplay pendant trois jours. Quel est le but de cet homme ?

Zoran Adamas vous propose de jouer à détruire 1T (…). Qui n'a jamais rêvé de tout casser, d'envoyer paître son patron, de mettre le feu à son bureau ?
On se retrouve dans une époque post révolution. le fossé entre les riches et les pauvres c'est encore creusé, un mur " de protection" a été dressé autour de la ville qui nous fait un peu penser à Berlin ou au projet de Trump d'ailleurs. Il faut passer toute une barrière de sécurité pour rentrer dans cette ville afin d'y travailler. La banlieue est pauvre, mais pour ce qu'on y voit ses habitants n'y sont pas malheureux.

Il n'en reste pas moins que les riches sont des Hommes avec leurs perfidies et leurs envies de richesse et de gloire. Rien ne change, quel que soit le monde.

Une certaine "caste", élevée par Adamas, a un enseignement qui frôle le fantastique. Une pointe de magie et d'émerveillement pour ce roman. Entre génie et avancée technologique, cette histoire permet de révéler bien plus qu'une fiction. Elle met à nue l'âme de l'humanité qui pensant se cacher derrière certains masques se permet les pires ignominies.

Vous l'aurez compris, j'ai aimé cette lecture qui me fait d'ailleurs penser à "Player one" de Ernest Cline pour son côté jeu vidéo et son monde en perdition.Je vous conseille dans rentrer dans le Cosplay afin de croiser un Zorro avec un bazooka ou Gandhi avec un semi-automatique ! Un excellent moment de détente et un univers qu'on ne retrouve qu'ici !

Ce roman est le premier d'une trilogie, il est sorti dans un premier temps sous le titre Cosplay chez HC Editions. Ne vous trompez pas, se sont bien les deux mêmes romans !


Lien : https://lesciblesdunelectric..
Commenter  J’apprécie          80
Je n'ai pas été particulièrement emballée par ce premier tome. le résumé m'a attirée parce qu'il avait un petit côté dystopique, et l'anarchie dans un jeu, en général, j'adhère plutôt bien ! Mais tout au long de ma lecture, j'ai surtout ressenti une intrigue basée sur la destruction d'une grosse entreprise plutôt que sur un jeu et c'est là que je suis déçue. Je n'en attendais pas les bonnes choses.


J'ai bien eu du mal à rentrer dans l'histoire. J'ai trouvé la première partie, où l'entreprise et les personnages sont présentés très longues... Autant j'étais curieuse de connaître chacun avant que l'on entre pleinement dans l'intrigue, autant j'ai fini par trouver les descriptions longues et ennuyeuses.
Mon intérêt est revenu lorsque le jeu a commencé. L'intrigue était évidemment toujours la même, mais tout est devenu bien plus prenant ! On voit les personnages sous un autre angle, on se retrouve plonger à leurs côtés dans ce jeu original.


Mon enthousiasme n'a eu lieu que pour le jeu, et encore, pas autant que je le pensais. En comparaison, c'est à partir de ce moment-là, quand le jeu a commencé, que j'ai vraiment apprécié ma lecture mais ce n'était pas autant que je l'espérais. En effet, j'ai eu surtout du mal avec le style d'écriture ; des descriptions que j'ai trouvé trop longues, beaucoup de personnages décrits avec lesquels je me perdais parfois, une intrigue plus complexe qu'elle n'en a l'air et surtout très ciblée sur l'entreprise, des événements parfois prévisibles par leur simplicité... C'est ce qui m'a beaucoup gênée dans ce premier tome.


Le jeu au sein de l'intrigue a tout de même changé la donne pour ma part, parce que je ne l'aurai certainement pas fini sans cela... Mais je ne dirai pas non plus que c'est un "mauvais" roman car j'ai bien conscience du contraire ! L'action est présente, l'intrigue est bien exploitée et riche en détails malgré certains points prévisibles et les personnages, bien que trop nombreux pour moi, sont assez développés pour être convaincants. Simplement, je ne m'attendais pas tout a fait à cela et je n'ai donc pas su l'apprécier dans son intégralité.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          80
Quelque part, dans une Capitale protégée de la Zone par un Mur, Zoran Adamas, richissime et énigmatique homme d'affaires, haï de tous, a racheté 1T, une entreprise moribonde. Son ambition est simple : la détruire. Son moyen : un jeu virtuel, le Cosplay - un bal costumé, chaque employé se voyant affublé d'un masque, un persona, qui le rend anonyme. Dans cette ambiance de fin du monde, une jeune thésarde, Katie, débarque à 1T pour un entretien d'embauche. Elle se voit embarquée dans le Cosplay. Pour le meilleur et pour le pire…

« Cosplay » est un livre qui déroute de prime abord, à la fois ambitieux et exigeant.
Ambitieux tout d'abord, à l'image de sa forme : un soin tout particulier a été porté à la présentation et la typographie. Chaque chapitre se clôt par une marque de fin identique et soignée. La typographie permet de distinguer le virtuel – les séances de Cosplay – de la réalité. Ambitieux également au niveau du langage puisque l'auteur ne craint pas de parsemer l'intrigue, çà et là, de quelques néologismes sympathiques.
Exigeant également de par son érudition et ses références littéraires multiples. Chaque personnage de la réalité de 1T se voit doublé d'un persona dans la virtualité du Cosplay, masque qui porte le nom d'un personnage historique ou littéraire. Mais les autres masques du jeu, comme le lecteur, d'ailleurs, ignorent l'identité réelle que chaque masque protège.
Ambition et exigence se mêlent donc pour le plus grand bonheur du lecteur, et l'on est vite entraîné dans cette fiction-anticipation, comme les employés dans le Cosplay. Une anticipation dans laquelle on ne se perd pas pour autant, puisqu'on retrouve les repères de l'occident au présent : luttes pour le pouvoir, soif inextinguible d'argent, monde impitoyable du travail, concurrence débridée, mais aussi appel à la créativité, au potentiel de chacun pour maintenir l'entreprise à flot, soif de découvertes intellectuelles stimulantes…
« Cosplay » est une oeuvre qui joue avec le lecteur, ses références culturelles, et qui l'invite à jouer avec ses personnages à double face. Même si, au fur et à mesure qu'on s'aventure dans ce « Cosplay », on mesure la dimension assez manichéenne de l'intrigue, le plaisir demeure tout du long des presque 500 pages de lecture. C'est une belle aventure costumée que réserve ce « Cosplay » dont l'énigmatique sous-titre s'intitule : « Première volution ». Y en aura-t-il une seconde ?

Je tiens à remercier Babelio et HC éditions pour cette belle aventure à laquelle ils m'ont conviée dans le cadre de l'Opération Masse Critique !
Commenter  J’apprécie          80
Une fois n'est pas coutume, je ne résumerai pas l'histoire du roman car la quatrième de couverture résume parfaitement le principal, sans trop nous en dévoiler non plus. J'avoue que je ne m'attendais pas à grand chose de ce livre. Il m'intriguait vraiment mais j'avais un peu peur de tomber dans quelque chose d'un peu trop "management d'entreprise". Mais je dois dire que j'ai été très agréablement surprise par ce roman !

Cosplay est un roman intéressant puisqu'il nous propose un monde totalement nouveau et inédit. Adamas propose aux employés de 1T de participer à un jeu virtuel où ils vont pouvoir choisir leur avatar : Cléopâtre côtoie Néron, Robespierre, Madonna ou encore Sherlock Holmes. Sous leurs masques, les employés n'ont plus peur de rien. Toutes les inhibitions sont levées et les mots fusent. Les vérités explosent, les magouilles des uns et des autres sont exposées à la vue de tous.

C'est là que les têtes tombent et que les employées éliminent un à un les courges pourries qui tirent l'entreprise vers le bas. le Cosplay est un jeu fabuleux qui va faire ressortir les véritables personnalités des uns et des autres. Car le Cosplay n'élimine pas seulement les mauvais joueur, il met également en avant les perles qui se cachaient au sein de l'entreprise.

Même si ce principe de jeu de rôle implique un grand nombre de personnages et que je me suis sentie parfois perdue au milieux de tous ces avatars et de ces personnages, j'ai beaucoup aimé cet univers et que le Cosplay ne révèle pas seulement le mauvais ! J'ai trouvé également très intéressant que le jeu du masque trouve sa place également hors du Cosplay puisque plusieurs personnages nous étonnent tout du long du roman. Je dois d'ailleurs souligner que les personnages sont très bien mis en place et très étoffés malgré leur nombre.

J'aime également beaucoup la couverture. Au premier abord, elle peut paraître un peu étrange (je l'ai d'ailleurs trouvée étrange au départ), mais elle prend tout son sens au fil de la lecture ! Elle représente merveilleusement bien le roman dans sa totalité.

Certains éléments des derniers chapitres promettent une suite très intéressante que j'attends avec impatience. C'est un très bon livre qui nous donne plusieurs leçons très instructives. Un livre à découvrir !
Lien : http://deslivresenpagaille.w..
Commenter  J’apprécie          80


ça y est, le jeu est terminé!

Si vous appréciez les romans à légère anticipation, la même histoire sur plusieurs plans, les devinettes, les défis et les personnages mythiques, vous plongerez avec délectation dans Cosplay.

Le choix de deux typographies permet de se repérer aisément dans les différents espace-temps.
De temps à autre un cliché semble s'y glisser mais l'auteur manie suffisamment bien l'écriture, l'histoire et ses personnages pour éviter, justement l'écueil du lieu commun: les informations apportées conservent leur fraîcheur. Les rebondissements tombent à point nommé et respectent le rythme de la partie.

L'écriture fluide sert autant la partie "réelle" que les phases de jeu. On s'approprie sans difficulté les règles et l'entreprise 1T, tant est si bien que le lecteur peut facilement enfiler un costume d'avatar aux côtés des employés.

Un jeu où la liberté violente offre à chacun de prendre la place qu'il pense la sienne au sein de leur entreprise. les puissants ne sont pas ceux qu'on croit. Qui aujourd'hui n'a jamais pensé "si j'occupais ce poste là, si on me donnait la possibilité, mes compétences seraient plus utiles". Un thème très actuel je trouve!

Ne sachant pas vraiment écrire, chers Babelnautes, sachez néanmoins que je rejouerais volontiers une partie de Cosplay.

Je m'arrête là: j'ai rendez vous avec Adamas sur le toit terrasse pour qu'il me raconte, en savourant une tasse de thé, ce qu'il projette pour ses protégés Non-Pareils, tellement envoûtants !

Editions HC, et Babelio: Merci!









18 décembre 2013
Non non, je n'ai pas terminé de lire Cosplay, tout juste déposé dans ma boîte aux lettres (merci Babelio!).
Simplement je suis pressée de vous dire que ce Cosplay est addictif dès les premiers chapitres; vous savez, un peu comme ces jeux d'arcades dont on a du mal à se détacher?
A peine la première page lue que déjà on est dans les starting-blocks, prêt à s'élancer dans le jeu. Très fort...

Je reviens donner mon ressenti global une fois l'oeuvre intégralement lue.
Commenter  J’apprécie          81
D'abord je tiens à remercier l'auteur pour le temps précieux qu'il m'a accordé en m'offrant une belle réaction à cet article. Un bonus que vous trouverez en bas de page bien sûr !



Laurent Ladouari est ingénieur. Cosplay est son premier roman. Ce livre est certainement le premier tome d'une série palpitante à venir.



Après la guerre du Pacifique – la troisième guerre mondiale - contre La Commune, sur le Continent, dans La Capitale encerclée d'un Mur la séparant de la Zone ; les yeux sont tournés vers 1T. Une société technologique productrice de microprocesseurs à l'agonie. Victime de la stratégie offensive de la concurrence, elle subit une OPA par un milliardaire mystérieux et maître omnipotent de la société Phenix. Adamas.



Les employés de 1T se trouvent confrontés à une proposition insolite : Adamas leur impose la participation à un jeu de rôle virtuel pendant 3 jours, le Cosplay. Les employés de 1T ont la possibilité de démissionner avant et pendant l'activité – à défaut d'être éliminé bien sûr.

C'est le moins que l'on puisse dire, l'auteur offre une palette de personnages aussi mystérieux que colorés. L'excentricité habille la connaissance et dénude la bassesse d'esprit. Les personnalités se dévoilent, les caractères s'affirment et se découvrent.



La volution, l'aube d'une nouvelle ère, c'est plus qu'une traditionnelle évolution, c'est un changement radical. Pour agencer et contrôler la transition interviennent une équipe de jeunes élites très intelligentes qui ont été formées pour se rapprocher du savoir absolu – des polymathes à l'université des Nonpareils, et ce, en tout domaine y compris physiquement.

L'influence de la culture asiatique apporte un côté drastique, méticuleux, exigent, posé et teinté de poésie dans l'univers de l'auteur. On retrouve les ingrédients qui produisent du mouvement comme la convoitise, la manipulation, le rêve, le désespoir, etc. le caractère dynamique entre autres de Katie Dûma (personnage principal), ou encore celui de Killicat sont attachant et le bienvenu.



Un décor post-apocalyptique qui se situe entre un Hunger Games pour l'usage d'un jeu et des déguisements et un Matrix pour la virtualité ; dans les deux cas, emprunt de la notion de changement par une révolution – l'Incendie dans le Cosplay, le besoin d'un changement pour améliorer un style de vie quasi dictatorial, mettre fin à la corruption de dirigeants peu scrupuleux. Et le meilleur moyen de dire ce qu'ils pensent librement, c'est à travers des avatars allant de Cléopâtre (personnage historique) à Athos le mousquetaire (personnage fictif).



Petit grincement dent : l'auteur reste toutefois discret sur l'époque, les raisons de la guerre, les conséquences, le pourquoi de la méfiance et du besoin de continuer à se protéger de la Commune. Pareil pour la condition humaine, dans le sens où une seule famille représente les habitants de la zone, il est réducteur de ne contenir l'essentiel du fonctionnement d'une société qu'à travers un seul microcosme – l'esprit d'entreprise. La sentimentalité avancée est parfois quelque peu classique, bancale – je pense par exemple à la relation entre Tancrède Malatesta et celle qui l'aime. Pour finir ce paragraphe plein de jérémiades, je dirai que les chansons qui tombent à point nommé pour illustrer une scène ne sont pas nécessaires.



La construction facilite l'attachement à l'aventure grâce aux grands nombres de petits chapitres aux titres énigmatiques – par exemple, un nom d'emprunt, un numéro de joueur qui annonce qui sera quoi dans le scénario du Cosplay initié par Adamas. Donc, cela presse le lecteur à poursuivre sa lecture ; en plus de la division de l'histoire en 3 parties principales. C'est un faux gros volume, car il est très bien aéré et donne une sensation de rapidité lors de la lecture. L'avantage annihilant le risque de surinformation devant tant de nuances technologiques et scientifiques c'est la distribution d'informations de manière éparse.

Est-ce que je conseillerais ce livre ? Oui, bien sûr. Il y a une grande maîtrise d'un tout complexe avec une belle mise en avant de l'intelligence collective et partagée qui pourrait être la clé de la réussite.

Oui, car l'auteur a réussi à transmettre un plaisir de nous raconter quelque chose de neuf, une passion de la connaissance avec beaucoup de minutie bien placée pour un résultat agréable à lire.



Réaction de Mr Ladouari :



Bonjour Christophe, et merci pour ce message et cette superbe critique !

Je sais que les livres doivent se justifier par eux-mêmes, mais comment résister à répondre aux questions que vous posez, à l'heure des réseaux sociaux ? Tout ce qui pose problème à la lecture est délibéré : la suite de l'histoire apportera à chacun les explications nécessaires et doit continuer à déranger, à sortir du cadre et peut-être provoquer la réflexion sur quelques points que la littérature laisse en jachère.

Par exemple les guerres nucléaires, les révolutions sociales qui sont des lieux communs de l'anticipation, parce qu'elles sont une inquiétude constante pour les démocraties. La Guerre du Pacifique et la Commune qu'elle provoque par contrecoup seront évoquées dans d'autres histoires, mais elles sont laissées ici tout au fond du tableau, pour que l'attention puisse se fixer sur des sujets plus prosaïques en apparence, qui se relient toutefois au tout : la démocratie de proximité, vécue au quotidien, là où les décisions qui nous affectent le plus se décident, une entreprise vue comme un village moderne, ce que votre critique rend bien.

Pour ce qui est de Tancrède et d'Hélène, l'histoire des Malatesta étant au coeur de la saga, c'est une façon de montrer que certains super-héros peuvent choisir d'être limpides dans leur intimité. Ce qui n'est pas le cas de tous les personnages de Nonpareil, et cela distingue encore Tancrède du reste de la troupe. Cela me semble une idée intéressante, qu'un être aussi doué n'écoute ni son cerveau, ni le qu'en-dira-t-on, pour choisir qui l'accompagne.

Enfin, pour les chansons, le choix a été un vrai casse-tête. Je voulais que ça semble décoratif voire horripilant en première instance, qu'on ait envie de les supprimer du livre (j'aurais tendance à le vouloir ainsi si je découvrais Cosplay en tant que lecteur !)... pour mieux installer l'idée que, dans un univers "pop", les chansons, comme le management et les contes pour enfants, font partie intégrante de la culture et sont des objets de connaissances dignes d'être pris pour références. Surtout quand ces chansons sont citées comme des révélateurs de l'action ou de la psychologie des personnages.

Je complète en donnant une clé que personne à ce stade ne semble avoir choisie pour lire le livre : COSPLAY prend toute ses lettres dans le mot APOCALYPSE. Les chansons, le nom des parties, les trois jours de jeu, etc... racontent, de façon ludique, la fin du monde. Comme chaque étape, chaque « volution » de la saga.
Encore une fois, merci de lire avec autant d'attention et de coeur, je suis heureux de vous compter parmi mes premiers lecteurs.
A vous aussi, très bonne continuation, et à certainement à très bientôt, à se lire mutuellement !
Laurent Ladouari
Commenter  J’apprécie          70
Quand j'ai vu ce roman arriver dans ma BAL, j'ai directement été attirée par son titre et sa couverture mystérieuse. le résumé est également très alléchant et il m'a donné envie de m'immerger dans ce Cosplay de toute urgence.

A peine plongée dans ce roman, j'ai eu beaucoup de difficulté à la refermer tellement j'étais happée par l'histoire et l'écriture fluide et entraînante de Laurent Ladouari. Ce livre est un gros coup de coeur qui restera longtemps gravé dans ma mémoire. Sans vouloir faire de jeu de mot, cet ouvrage est une véritable bombe et je tire mon chapeau à l'auteur pour l'originalité de l'histoire.
Cet écrit est fait de courts chapitres qui donnent un certain rythme à l'histoire.

J'ai été complètement captivée par ce jeu du virtuel qui apporte un énorme suspense au roman. Ce Cosplay m'a énormément intriguée car à aucun moment je n'ai vu où l'auteur voulait emmener le lecteur et, à chaque révélation, j'ai été très agréablement surprise.

Les personnages sont assez nombreux et j'ai eu un peu peur de ne pas savoir qui était qui mais, finalement, je n'ai eu aucun problème.
Les différents protagonistes sont tous très intéressants car ils apportent tous quelque chose à l'histoire. Ils sont très bien réussis.
Il y en a deux en particulier qui ont attiré mon attention plus que les autres. Il s'agit d'Adamas car j'ai beaucoup apprécié son côté mystérieux et j'ai hâte d'en savoir un peu plus sur lui et Katie qui a un caractère qui m'a beaucoup plû.

Pendant le Cosplay, je me suis prise au jeu d'essayer de savoir qui se cachait derrière les diverses personnalités.


Cosplay c'est aussi une playlist très variée et très agréable que vous pouvez retrouver ici.
Quel bonheur d'avoir certaines chansons en tête au cours de la lecture comme "Heroes" de David Bowie, "Money" de Pink Floyd ou encore "The end" de "The doors".

Arrivée à la fin de ce premier tome, je n'ai qu'une hâte c'est de découvrir le suivant car la finale annonce un deuxième opus très prometteur. Vivement la suite.


En bref, Cosplay est un gros coup de coeur que je relirais certainement très bientôt. Si vous cherchez un roman original avec une intrigue bien ficelée, n'hésitez pas à vous jeter sur cet ouvrage.
Lien : http://lestribulationsdunele..
Commenter  J’apprécie          70
Que se cache derrière ce mot inconnu (pour moi, en tout cas !) de Cosplay ? Selon Wikipédia,c'est un mot valise composé des mots anglais "costume" et "playing", qui consiste à jouer le rôle de ses personnages ou héros préféré en se déguisant comme lui.

Mais quel est le pitch de ce roman et le rapport avec le cosplay ? Nous somme dans un pays indéterminé, dans une époque future tout aussi indéterminée où la démocratie chancelle, où les libertés sont misent tous l'éteignoir et où les richesses sont détenues par un petit nombre de puissants qui se partagent le gâteau. Un seul sort de cette uniformité, le milliardaire Adamas, de part ses origines tziganes et sa personnalité. Adamas rachète un ancien fleuron de l'informatique au bord de la faillite, 1T avec le but avoué de la détruire. Les 3000 employés de cette entreprise doivent se plonger pendant trois jours dans l'univers d'un jeu virtuel où sous couvert d'anonymat et sous les traits d'un de leurs personnages préférés ils pourront dévoiler leur véritable caractère. Plus de hiérarchie, le pouvoir est a prendre.

Premier tome de la saga "volution" (combien de tomes prévus ?) qui nous entraine dans une entreprise au bord de la faillite. A première vue, rien de bien exaltant dans tout cela. Mais détrompez vous, tout dans ce roman est de nature a vous rendre accroc. D'abord l'idée même du jeu vidéo pour détruire de l'intérieur une entreprise est novateur et en plus parfaitement mis en place et rondement mené de bout en bout. L'idée d'apporter un coté futuriste a une situation malheureusement contemporaine permet au lecteur une distanciation sans pour autant l'empêcher de s'identifier a certains personnages de ce Cosplay. Car un autre des points forts de ce roman sont ses personnages qu'ils soient virtuels ou "de chair et d'os" car l'auteur leurs donne une véracité et une épaisseur qui les rend crédibles. L'intrigue est parfaitement dosée et dense et la vie en entreprise est assez finement observée.

Un premier tome réussi, addictif qui nous laisse sur notre faim et sur de nombreuses questions sans réponse. Plus qu'a espérer que la suite soit aussi réussie .

Un grand merci a Babélio et aux éditions HC pour ce partenariat et pour cette lecture passionnante.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
Commenter  J’apprécie          70
J'ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique Babelio, je remercie donc le site, HC Éditions et l'auteur Laurent Ladouari, qui ont permis à de nombreux lecteurs de découvrir "Cosplay, Première Volution" en avant-première.
Ce roman fera à coups sûrs, parler de lui dès le 2 janvier prochain.
Je ne m'attendais pas à aimer autant !

Le résumé se suffit à lui-même et est parfait, comme rapide explication, donc je ne vous fais pas le petit résumé habituel.
J'ai été happée par l'histoire, dès les premières pages. L'univers dystopique me plait, le sujet est très bien traitée. le monde de l'entreprise, passant des dirigeants, managers aux employés, associé au "Cosplay" est une idée originale et qui plus est très bien menée tout au long de ce roman.
Autre point qui m'a plu, ce sont les courts chapitres, qui rythment le roman.

Nous entrons dans une société dystopique, qui m'a beaucoup intéressée. On apprend ce qu'il s'est passé avant, pourquoi le coeur de la ville est séparé du reste. Cependant, nous ne savons pas en quelle année ou période l'histoire se déroule, ni où elle à lieu, bien que je soupçonne le contient européen. Mais cela ne gêne en aucun cas. J'ai d'ailleurs trouvé cela plutôt intéressant, car cela permet au lecteur de se faire sa propre idée de la date ou du lieu auxquels se rattache l'histoire. C'est donc pour moi un point positif.

Il y a un certain nombre de personnages (employés, dirigeants, etc...), mais leur personnalité à chacun est différente, donc on ne s'embrouille pas du tout. Qui plus est, chaque employé et dirigeant à un personnage dans le jeu virtuel, le "Cosplay", là encore, on ne s'emmêle pas les pinceaux.
Tout d'abord, nous avons Katie Dûma, jeune femme très intelligente, qui vient de rejoindre l'entreprise 1T, alors que cette dernière est au bord de la faillite et est un personnage central du "Cosplay". Vient ensuite Zoran Adamas, homme d'affaire milliardaire, qui vient de racheter l'entreprise. Cet homme est redouté par tout le monde, mais son idée de reprendre 1T est remise en question, étant donné la situation de l'entreprise. C'est un personnage mystérieux et, tout ce mystère autour de ce personnage est intriguant. Viennent ensuite ses associés, qui font fonctionner le "Cosplay", qui sont des personnages tout aussi intéressants.

Ensuite, le "Cosplay". Il s'agit donc d'un jeu virtuel, prenant place dans les locaux quelques peu modifiés de la société 1T, dans lequel il n'y a aucune règle... tout est permis.
L'entreprise est donc "conviée" à se prêter au jeu, mais à également le choix de quitter la société. Dans ce jeu, dirigeants et employés sont invités à choisir un personnage historique, mythique ou bien tiré de romans (personnage ou auteur).
C'est très connu, mais cela m'a quand-même surpris : voir à quel point des gens peuvent s'adonner à toutes sortes de débordements, tels que violence, règlements de compte, délation. le tout sous couvert d'un masque et d'un personnage choisi par leur soin. Mais ces débordements paraissent tout à fait plausibles.

En bref, c'est une histoire passionnante, mystérieuse qui m'a énormément plu et je n'ai plus qu'une envie : savoir ce qui se passera par la suite, dans le deuxième tome.

Vous pourrez retrouver Cosplay de Laurent Ladouari, en librairie dès le 2 Janvier 2014 !
Lien : http://les-lectures-de-roxy...
Commenter  J’apprécie          70



Autres livres de Laurent Ladouari (1) Voir plus

Lecteurs (314) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4902 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}