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EAN : 9798759497462
486 pages
Auto édition (04/11/2021)
3.94/5   8 notes
Résumé :
Vouer sa vie aux âmes dont nous donnons vies avant la mort ou pour notre âme après la mort ?

Demeurer irréprochable et fervent défenseur du paradis terrestre qui nous est acquis pour que nos successeurs l’héritent ou être égoïste et coupable de dégénérescence pour hériter la description d’un paradis promis après la mort dans le ciel ?

Les derniers ancêtres légitimes du peuple Noir furent le choix d’êtres jugés par leurs descendants dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Noir terre acquise où comment déshumaniser, détruire une civilisation sous un prétexte fallacieux pour assouvir ses soifs de pouvoir et d'argent. Ce livre est un AVERTISSEMENT car cette histoire est l'histoire de tous les génocides.
Une histoire de déracinement, d'acculturation au point où l'homme n'a plus de repère et sa vie perd tout sens.
Parfois ce que l'homme fait à l'homme dépasse l'imagination et le pire est qu'il finit par oublier les raisons profondes et se persuade du bien fondé de ses exactions.
Quand l'Homme est arrivé avec son Dieu. Les Sages Noirs ont réfuté ses arguments. Ils ont crus que se sacrifier sauverait leurs Dieux ( leurs enfants).Mais ils n'avaient pas prévu que… Pourtant leur société vivait simplement , ignorait toute malice et prenait soin de son environnement.
L'homme a détruit leur unité, et en les séparant s'est fait des complices d'une partie de ces noirs .
Koumba Lamam nous livre un récit puissant sous formes de courts chapitres avec des questions accompagnées d'une solide argumentation.
C'est aussi histoire d'une résistance, d'une volonté de retrouver son essence pour le Noir. Avec une note d'espérance pour ce peuple qui veut retrouver ses racines et devenir UN.
482 pages de sagesse et de citations. Lesquelles choisir ? C'est pourquoi je vous conseille cette lecture où tout est abordé.
Merci pour ce SP via Simplement pro.
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Ce livre, bien qu'impressionnant avec ses 486 pages traite d'un sujet très intéressant qui est : l'origine du peuple noir qui se retrouve détruit par l'arrivée des Hommes de Dieu en quête du paradis. Voyant ce peuple noir vénérant la terre nourricière qui est l'Afrique au lieu des cieux, les Hommes de Dieu commencent à convertir les habitant au christianisme. Ils n'hésitent pas à piller les richesses de leur terre et à traiter le peuple noir comme de la vulgaire marchandise pour arriver à leurs fins, tout en prônant le souhait de Dieu.
Ce livre relate un fait tragique de l'histoire de l'Afrique, celui de l'arrivée de la religion chrétienne et de la conversion du peuple noir à cette religion. C'est un sujet très intéressant, traité avec un excellent travail d'écriture de la part de l'auteur. L'auteur parle également de la condition des femmes et d'autres sujets très graves, qui sont exprimés avec de nombreuses émotions, ce qui rend l'histoire très touchante.
La forme d'écriture de ce roman, bien que peu conventionnelle, avec de très longs monologues, parfois trop lourds, mais qui donnent tout de même une grande profondeur à l'histoire et au récit des personnages. Cela nous amène également à une réflexion sur notre société actuelle et sur la place qu'a pu ou que peut encore prendre la religion dans notre vie quotidienne.
Cependant, de nombreuses répétitions sont présentes dans ce livre, notamment autour de la condition du peuple noir et de ses ressentiments. J'ai malheureusement trouvé que cela alourdissait la lecture, ce qui la rend moins fluide.
Ce livre reste tout de même très intéressant et enrichissant, avec un regroupement de sagesse et de réflexions.
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Cet ouvrage nous parle de l'histoire du peuple noir, à la rencontre duquel vient le peuple des blancs et cherche à le convertir, de gré ou de force. On retrouve ici l'histoire de l'Afrique du XVIe siècle, même si la chronologie n'est pas explicitée par l'auteur. La thématique est abordée ici depuis le point de vue du peuple africain, et en cela la démarche est originale et c'est un point positif qu'il faut souligner.
Je reste toutefois dubitative face à cet opus. D'abord par son format : les chapitres se succèdent à un rythme effréné, parfois d'à peine deux pages, ce qui saccade trop la lecture à mon sens. Ensuite, l'aspect narratif mériterait d'être retravaillé : l'auteur a fait le choix d'une succession de monologues faits de nombreux paragraphes à la forme interrogative, ce qui alourdit considérablement le propos. le côté réflexif est intéressant, cela ne fait aucun doute, mais je crois que le style de l'auteur de façon générale nuit au propos, et c'est regrettable car l'histoire est intéressante et je suis convaincue que ce type de scénario mériterait de figurer sur les étals des librairies.
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Cet ouvrage relate avec force et poésie l'origine de l'humanité et de l'inhumanité :
De l'origine du peuple Noir à ce que les hommes de dieu ont détruit au nom d'un créateur invisible et cruel.
Comment ces hommes de dieu ont préféré vénérer les cieux plutôt que la terre nourricière et les êtres vivants en pillant l'Afrique de ses richesses, en traitant le peuple Noir comme une marchandise ?
Comment ont-ils mis fin au paradis sur terre au nom d'un paradis promis après la mort ?

Seule l'unité permettra de résister à ces croyances imposées par la violence et le massacre, de refermer cette brèche creusée au coeur du peuple Noir.

En traitant le problème de la destruction du peuple Noir par les hommes de dieu, l'auteur soulève bien des problèmes de notre société actuelle, non seulement religieux mais aussi liés à la condition féminine, l'écologie et les idéologies intégristes et suprémacistes.

Une lecture bouleversante, édifiante dont vous ne sortirez pas indemne...
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♠ « Noir : terre acquise » - Koumba Lamam

L'auteur m'a contactée il y a quelques semaines pour me proposer de chroniquer son livre récemment publié. Je le remercie d'ailleurs pour sa confiance et cette découverte.
Ce roman retrace l'histoire du peuple noir et sa conversion forcée à la religion. En effet, quand les hommes de Dieu quittent les villages africains, ceux-ci sont en cendres et jonchés de cadavres. Les femmes sont violées et emportées alors que les jeunes garçons subissent un lavage de cerveau les retournant contre leur propre peuple.
Ce conte philosophique, cette ode au peuple noir et à l'humanité, se centre sur la destinée de deux personnages : Koumba et Lamâme, une mère et son fils séparés par ce nouveau Dieu.
ATTENTION SPOILER :
Malgré une forme extrêmement peu conventionnelle et complexe à lire, j'ai beaucoup apprécié le fond, ce message livré par un auteur très impliqué dans ces valeurs.

Pour plus d'informations et de chroniques :


Lien : https://www.shanaslibrary.co..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Elle savait au fond d'elle qu'en restant en vie, elle ralentirait la volonté de Dieu en attendant que le Dieu noir, endormi en ces fils se réveille. Elle décida de vivre et de subir, pas pour leur Dieu mais pour le Noir. Ainsi, tous ces Noirs qui étaient capturés étaient toujours heureux, chaque matin où ils constataient qu'ils étaient encore en vie.
Heureux parce que rien ne pouvait les pénétrer pour éteindre la joie en eux. Heureux parce que c'était le but de leur sacrifice, à cette époque. En ce moment, l'important de la survie du Noir, c'était leur paradis après la vie, ce but pour lequel ils étaient prêts à accepter toutes les humiliations, toutes les tortures.
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La sagesse, de par la vérité, sait que prendre des décisions sous l'effet de la colère en autorisant toute violence, quel qu'en soit le degré, même légitime ou pour quelque raison que ce soit, est la pire des choses que l'homme puisse faire.
Ainsi, quand elle se sent en colère, la sagesse subit, comme la Terre, et attend que la souffrance cesse pour refermer ses blessures, avant de redevenir ce qu'elle était et enfin vivre heureuse en se rappelant son passé, et le fait qu'elle soit restée propre, avec des mains non tachées par le sang, par l'horreur.
La sagesse, grâce à la vérité, sait que l'approbation égoïste d'injustice est le précurseur de la dégénérescence...
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« Écoute la femme car elle a été ta porte d'entrée dans cette vie et elle sera la porte de ton entrée dans la vie après la mort ; c'est elle qui t'a porté et portera tes enfants. Elle a fait de toi ce que tu es et fera de tes enfants ce que tu auras fait de plus beau dans la vie, car elle tracera le chemin qu'ils suivront, le beau chemin que tu auras construit avec elle si tu l'écoutes ; car la femme voit avec tous les sens, en plus de l'instinct maternel qu'elle aura acquis pendant qu'elle te projette dans la vie future ; par rapport à l'homme qui lui, ne voit qu'avec les yeux. Respecte ta femme, et tout le monde te respectera car une femme respectée a un mari craint et honoré.
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« Tu sais dans la vie, pour qu'un homme évolue, il faut qu'il apprenne à observer par ses propres sens. L'observation permet de voir tous les changements qu'une chose apporte, que ce soit positif ou négatif. Ce n'est qu'une fois après avoir fait le bilan qu'on peut décider de garder la nouveauté ou de revenir en arrière. Si on estime que l'ancienne méthode est mieux par rapport à la nouvelle, eh bien on revient à l'ancienne ( la prairie ne se détruira pasparce que le gibier qui l'avait abandonnée à décider de revenir).
« C'est pourquoi il faut toujours faire de ton passé ta base, ta valeur de comparaison.
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Devant eux, ils avaient trouvé un peuple qui, depuis l'éternité, avait toujours vécu sur place, dans le giron de la Terre, car il était comblé en tout grâce à leurs prédécesseurs, qui avaient respecté et préservé la nature. À cette époque, le seul moyen d'échange était le troc, on avait toujours ce dont quelqu'un d'autre avait besoin et un autre avait toujours ce dont on avait besoin.
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